Source : Riposte Laïque : Publié le 14 décembre 2018 – par Jacques Guillemain
« Identité et immigration », deux thèmes majeurs qui expliquent l’envolée du populisme en Europe, lequel donne des sueurs froides à toute la gauche tiers-mondiste et à tous les Cerbères gardiens du Temple de la pensée unique.
Il a suffi qu’Emmanuel Macron aborde le sujet lors de son discours du 10 décembre pour que le lobby immigrationniste en émoi et l’armée de gardes-chiourme du multiculturalisme entrent en ébullition. C’est la panique.
De quel droit le peuple devrait-il débattre de sa propre identité et remettre en cause le postulat incontournable de l’immigration « chance pour la France » ?
« Je veux aussi que nous mettions d’accord la nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter », a déclaré Emmanuel Macron.
« On ne peut pas faire la politique de l’autruche, et avoir peur des débats n’a jamais permis de faire avancer les sujets », ajoutait Benjamin Griveaux.
Un éclair de lucidité au sein de l’exécutif, mais vite terni par la signature du Pacte de Marrakech, qui organise la submersion migratoire dans le dos du peuple français, majoritairement opposé à l’immigration selon tous les sondages récents.
C’est l’illustration parfaite de la politique du « en même temps » si chère à Macron, consistant à dire blanc un jour pour faire noir le lendemain contre l’avis du peuple.
Le Conseil des ministres du 12 décembre avait clairement défini les cinq principaux thèmes abordés dans la future grande concertation nationale souhaitée par Emmanuel Macron, en réponse à la crise des Gilets jaunes :
« …transition écologique, fiscalité services publics, évolution du débat démocratique et immigration, permettant à chaque Français de faire part de son témoignage, d’exprimer ses attentes et ses propositions de solutions ».
« Quelles sont les attentes et les inquiétudes des Français relatives à l’immigration, dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculée » ? pouvait-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres.
Mais c’était sans compter sur la mobilisation du tout-puissant lobby immigrationniste, soutenu par la presse, les syndicats et la bobosphère.
Dès jeudi, Édouard Philippe leur faisait allégeance et évacuait le sujet qui fâche.
L’immigration resterait à l’ordre du jour mais sans prendre la forme d’un thème distinct. Il ne reste donc que quatre thèmes majeurs.
Une façon d’enterrer une fois de plus la fracture identitaire qui inquiète les Français, lesquels refusent de se voir dépossédés de leur propre pays.
Plus les sondages montrent l’envolée du vote populiste anti-mondialiste et plus le gouvernement nie l’évidence, croyant naïvement pouvoir refuser l’obstacle indéfiniment.
Marine Le Pen s’est évidemment insurgée contre ce nouveau renoncement.
« Comment le Premier ministre peut-il supprimer l’immigration du débat national alors que le président de la République s’est engagé solennellement devant les Français à en débattre » ?, a t-elle déclaré.
La réponse est simple, SOS Racisme, CFDT, associations et immigrationnistes de tout poil sont montés au créneau dès le lendemain du discours de Macron.
SOS Racisme a aussitôt mis en garde « contre toute tentative consistant à jeter les immigrés en pâture des frustrations sociales ou d’en faire des boucs émissaires. »
Autrement dit, SOS Racisme dénie au président de la République et au peuple français le droit de débattre de l’avenir de la France ! Curieuse conception de la démocratie !
Pour la CFDT, aborder le thème de l’immigration et de l’identité profonde est « incompréhensible et dangereux alors que l’enjeu est clairement la justice sociale ».
« La question de l’immigration n’a rien à faire là. On ne mélange pas les choux et les carottes. La seule question est celle des inégalités sociales et territoriales ».
Le leader de la CFDT doit être sourd et aveugle s’il n’a pas vu les drapeaux français flotter sur les ronds-points au son de la Marseillaise. On n’y chantait pas l’Internationale et certains GJ clamaient « On est chez nous », au grand dam de Benjamin Griveaux, le pourfendeur des lépreux populistes.
Ce mépris du patriotisme des Gilets jaunes, ce refus de regarder en face la fracture identitaire, montrent que les faiseurs d’opinion, politiques, syndicats non représentatifs, presse et élites auto-proclamées, n’ont strictement rien compris.
Leur obstination à imposer leur idéologie contre l’avis du peuple mènera à une révolte populaire de grande ampleur, à côté de laquelle le paisible mouvement des Gilets jaunes n’est qu’un enfantillage.
Et pour d’autres élus de gauche ou de la majorité, le risque d’un tel débat est que cela « ne clive inutilement ».
On le voit, ce n’est pas demain que nos politiques et leurs valets qui leur servent la soupe se mettront à l’écoute des Gilets jaunes. Le discours de Macron n’était que du pipeau.
La vérité est que la question du pouvoir d’achat est indissociable du coût démentiel de l’immigration, que plusieurs études ont chiffré à plus de 100 milliards d’euros sans que les autorités n’aient pu contredire ces chiffres.
Le gâteau n’étant pas extensible, les GJ le partagent avec de plus en plus de migrants déshérités qui émargent au budget social.
À 50 000 euros le mineur isolé, on comprend que les départements s’affolent de voir grimper la facture. Ils étaient 25 000 en 2017, 40 000 en 2018 et sans doute plus de 50 000 en 2019 !
Et on comprend aussi que les immigrationnistes veuillent évacuer le débat !
Ce en quoi ils ne font que reculer pour mieux sauter.
Aux élections européennes, la trahison des élites qui bradent l’identité française et envoient aux oubliettes nos 2 000 ans d’Histoire et nos 1 500 ans de chrétienté vont le payer au prix fort.
Le dernier sondage Ipsos est fracassant. Les populistes vont tout écraser.
En deux mois, le Rassemblement national, qui faisait jeu égal avec LREM dans les sondages, est passé à 24 % pendant que LREM s’effondre à 18 % !
Je salue la performance de Marine qui, par son courage, a su regagner la confiance des électeurs. Je l’ai moi-même démolie après son débat raté.
Mais la colère est passée et la raison prévaut.
Elle est la seule à défendre le peuple avec sincérité, la seule à aimer la France, la seule à mener le combat identitaire et existentiel qui sauvera le pays du naufrage.
Je remercie aussi tous les immigrationnistes cités plus haut, qui, par leur hypocrisie et leurs mensonges, font grimper le RN de sondage en sondage.
Nier la fracture identitaire et diaboliser ceux qui la dénoncent ne fait pas une politique. Cela ne fait que retarder l’inéluctable explosion du volcan.
https://francais.rt.com/france/56723-europeennes-rassemblement-national-toujours-tete-percee-dupont-aignan
RN = 24 % (+ 4 points en 2 mois)
LREM = 18 % (- 2 points en 2 mois)
LR = 11 % (- 2 points en 2 mois)
LFI = 9 % (-1 point)
DLF = 8 % (+ 2 points)
Verts = 8 %
PS = 4,5 %
Les autres partis ne font que de la figuration.
On le voit, les lépreux vont rafler la mise en mai 2019.
Marine et NDA totalisent 32 % ! Dommage que l’alliance ait été brisée à l’issue du débat.
Encore un effort, amis lépreux, et on franchira la barre des 40 % !