Dernière édition du journal TVLibertés (12/09)

Sécurité / Le cache misère des prisons françaises
Après avoir enchaîné les déconvenues, le ministre de la Justice, Nicole
Belloubet, a présenté son plan pour lutter contre la surpopulation carcérale. Face à l’urgence, le garde des Sceaux préfère mettre la poussière sous le tapis.

Union Européenne / Fronde anti-Orban : premier coup de semonce
C’est un véritable procès d’inquisition. Viktor Orban, le premier ministre hongrois doit affronter un vote des eurodéputés sur la manière dont il gouverne son propre pays. L’objectif de la manoeuvre, destituer la Hongrie de son droit de vote dans les instances européennes.

Politique / Macron veut séduire “ceux qui ne sont rien”
Le président des riches tente de séduire les pauvres ! Emmanuel Macron lance son opération séduction sociale… Résultat de cet exercice particulièrement délicat : des annonces pas vraiment à la hauteur et un monde associatif qui fait grise mine.

Judiciaire / Les Conseils de prud’homme se vident




Lettre à un ami qui, au nom de la liberté, ne veut pas interdire Médine au Bataclan

Au cours du week-end dernier, nous avons sollicité un certain nombre de personnalités afin qu’elles signent notre appel « Pas de Médine au Bataclan ».

Nous avons reçu essentiellement des réponses enthousiastes – ou des non-réponses matérialisées par le silence… peu courageux – et une explication, détaillée par son auteur qui, bien que scandalisé par la présence de Médine au Bataclan, ne voulait pas signer l’appel au nom de son attachement farouche à la liberté d’expression.

Cela l’honore. Chacun a en tête la phrase célèbre attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »

On ne va pas refaire ici les débats qui ont eu lieu lors de l’interdiction de Dieudonné. Je voudrais juste donner ici mon point de vue, qui est valable hic et nunc. Ici et maintenant. J’insiste sur ce point. Il y a l’éthique, la morale, la philosophie, les engagements politiques… qui font un être humain avec son caractère, un être dont on peut presque savoir à l’avance, justement, ce qu’il pensera de telle ou telle situation.
Mais il y a aussi, face aux principes, la réalité et l’adaptation à celle-ci.

Voici donc ce que je répondrai à tout ami qui refuserait de demander l’interdiction de Médine :

Je ne peux te comprendre, et encore moins partager ton point de vue, pour trois raisons fort simples :

1 – On n’est pas des gauchistes, on ne va pas reprendre et appliquer leur slogan « il est interdit d’interdire » !!! Un peu d’ordre dans ce pays, bordel ! Et pas d’ordre sans interdits.

2 – On est en guerre. Ce n’est pas le moment d’avoir des scrupules et des états d’âme. En face, tous les coups sont permis, il s’agit de vie et de mort, et nous on jouerait à la pucelle effarouchée ?

3 – En s’interdisant d’interdire les choses qui bafouent délibérément nos valeurs, notre Histoire, notre pays, on les abandonne, on les trahit. On laisse les autres les piétiner et on est des lâches de ne pas veiller à la mémoire des nôtres. Or qui, si ce n’est nous, sera gardien de la mémoire, du respect dû à nos morts ? Qui, si ce n’est nous, peut réagir et demander que l’inacceptable soit interdit ?

Un concert nazi à Oradour, il faudrait vraiment ne pas l’interdire ? Au nom de l’attachement à la liberté d’expression ?

Des centaines de djeunes piétinant les tombes des poilus à Verdun, il n’aurait pas fallu l’interdire ? Il ne fallait pas traîner dans la boue Hollande, qui a permis et voulu ce crime ?

Nous n’avons pas les moyens de détourner la tête au nom de nos principes. On a les deux pieds dans la boue et il faut avancer, prendre des décisions.

Les Résistants, entre 40 et 44, ont dû bien souvent oublier leurs principes, tuer bien qu’hostiles à la peine de mort, désobéir aux ordres du pouvoir en place, malgré leur attachement à la légalité…

Nous, patriotes, avons un devoir clair, nous mobiliser pour que n’ait pas lieu un concert monstrueux qui insulte nos morts. Et peu importe le moyen utilisé. Soit parce que Médine, devant la mobilisation, décide d’arrêter. Soit parce que le ministre de l’Intérieur, de crainte de trouble à l’ordre public, l’interdit. Soit parce que le ministre l’interdit parce qu’illégal, dangereux… comme ce fut le cas pour Dieudonné. Soit parce que la mobilisation est telle, le 19 octobre, que, malgré les forces de l’ordre, l’accès au Bataclan est impossible.

Si nous nous interdisons de rendre coup pour coup, nous sommes morts. Les autres, en face, ont tous les droits, se les donnent, interdisent par la violence, par les intimidations, par la justice tout ce qui défend notre identité, et nous on devrait « ne pas imiter nos ennemis » ?

La pseudo-tolérance que d’aucuns défendent s’appelle la dhimmitude et nous conduit tout droit à l’horreur, au renoncement, à la claque permanente, à notre disparition et, avec elle, à la disparition, justement, de toute liberté d’expression.

Christine Tasin (dans Riposte Laïque)




Ce ne sera pas un krach, mais un tsunami financier mondial

« Nous allons vivre une autre crise financière ; tous les gens intelligents la voient arriver », a pu déclarer Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump qui lui doit sa victoire. Depuis la chute de Lehman Brothers et le cataclysme de 2008, nous avons assisté à une mutation complète et ahurissante des banques centrales. L’initiateur, le pionnier de la folle politique monétaire d’assouplissement quantitatif a été la Banque du Japon, suivie par la Fed et ensuite la BCE.

Suite aux risques de défaut immédiat des États, de krach obligataire et boursier, les banques centrales se sont transformées en pompiers tout-terrain pour éteindre les multiples incendies avec des moyens inédits « non conventionnels ». Une véritable fuite en avant en pratiquant la politique des taux zéro, de l’endettement supplémentaire pour régler le problème du surendettement, de la création monétaire laxiste pour procurer des liquidités aux banques et faire baisser les taux d’intérêt du marché obligataire. La Banque de France détient, aujourd’hui, 20 % de la dette publique française tandis que la Banque du Japon détient 41 % de la dette publique japonaise (250 % du PIB).

Les banques centrales sont, aujourd’hui, coincées d’une façon irréversible et ne peuvent plus revenir en arrière en diminuant la masse monétaire et en augmentant ou en laissant monter les taux d’intérêt, sous peine de faillite des États, des entreprises zombies et d’écroulement des marchés obligataires et boursiers.

En fait, tout se passe comme si la Banque du Japon, la Fed et la BCE avaient décidé d’édifier ensemble une « Digue de Babel ». La réussite est, en apparence, totale puisque la digue tient et que les marchés sont au plus haut. En réalité, une masse d’eau énorme de dimension océanique continue inexorablement à s’accumuler et à monter de l’autre côté de la digue, tandis que les inconscients au sec continuent à spéculer, à faire grève, à se vautrer dans l’hédonisme individualiste matérialiste et à se moquer même des Cassandre réalistes. Mais, un jour, suite à la pression trop forte de l’eau, c’est-à-dire la perte subite de confiance, la « Digue de Babel » cédera et ce ne sera pas alors un vulgaire petit barrage de Malpasset, mais un tsunami océanique de dimension planétaire qui balaiera tout sur son passage et aura, pour conséquence, l’effondrement total du Système.

Les banques espagnoles sont un excellent exemple de la dangereuse interconnexion mondialiste des problèmes. Elles ont été sauvées, jusqu’à ce jour, en fusionnant, avec une aide d’urgence de 100 milliards d’euros, sans avoir encore rien remboursé. Mais les banques espagnoles sont exposées à hauteur de 83,2 milliards d’euros en Turquie, soit davantage que les 75 milliards réunis de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni. Les crédits en devises étrangères, face à la baisse de la livre turque et à l’augmentation des taux d’intérêt, représentent 40 % de la dette de la Turquie.

En Argentine, les investissements espagnols s’élèvent à 28 milliards de dollars, soit un quart de l’investissement total étranger (les États-Unis, seulement 10 milliards). L’Espagne, à elle seule, représente plus de 40 % du risque des dettes de l’Amérique latine (Argentine, Mexique, Brésil). Pour se sauver de leurs risques européens, les banques espagnoles ont misé gros sur les pays émergents, cherchant à diversifier leurs risques avec des perspectives de rentabilité plus élevées. Mais gare en cas de retournement de situation.

Pour la première fois, depuis dix ans, la Banque centrale indienne a acheté de l’or. « Encore un petit moment, Monsieur le Bourreau ! » Il suffit de la perte subite de confiance d’un agent économique – ce qui fut le cas de la BNP, en 2008 -, d’un krach dans un seul pays tel que l’Espagne, la Grèce ou l’Italie pour que la réaction en chaîne se développe dans le monde et que tout explose. La « Digue de Babel » des banques centrales cédera aussi à son tour car l’arme atomique de l’assouplissement quantitatif, pratiqué alors sans limite et d’une façon exponentielle, nous conduira à l’hyperinflation du Venezuela ou de l’Allemagne en 1923. La crise de 1929 nous paraîtra, alors, comme un épiphénomène par rapport à ce qui nous attend !

« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles », selon William Shakespeare.




Entre abstention et vote contre, les LR lâchent Orbán : Emmanuel Macron peut être content !

En deux jours, les contradictions profondes qui minent le parti de Laurent Wauquiez ont refait surface.

D’abord, il y a la campagne d’Erik Tegnér pour la présidence des Jeunes Républicains sur le thème de l’union des droites jusqu’au Rassemblement national. Une campagne qui a le don d’affoler tous les tenants de la « ligne rouge », notamment les juppéo-centristes qui se réunissaient, dimanche, à Bordeaux, autour de leur chef, sans parler de Xavier Bertrand, qui a quitté les LR.

On saura, la semaine prochaine, si la candidature de Tegnér sera validée par les instances dirigeantes du parti. Un test sur la volonté de Laurent Wauquiez d’assumer vraiment une ligne de droite…

Mais, dès ce mercredi 12 septembre, à Strasbourg, a eu lieu un test, peut-être plus important, pour la crédibilité de Laurent Wauquiez : les députés européens, et donc ceux du PPE – groupe auquel appartiennent les élus LR -, ont voté pour l’activation de l’article 7 contre la Hongrie. Viktor Orbán, venu défendre la position de son pays, notamment sur son refus de l’immigration, appartient lui aussi au PPE. Jean Leonetti, porte-parole LR, a maladroitement justifié, dans L’Opinion, ce vote contre Orbán qui, selon lui, « s’est malheureusement détaché des règles européennes et du PPE ».

Donc, lâchage du PPE et de la droite LR. En effet, seuls trois des seize députés LR (dont Nadine Morano) ont voté contre l’ostracisme qui pourrait être infligé à la Hongrie, si la procédure allait jusqu’au bout. Rachida Dati, Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie et Geoffroy Didier, qui viennent régulièrement tenter de nous séduire avec leurs airs martiaux, se sont abstenus. Quant à Renaud Muselier, il n’a même pas pris part au vote.

Or, ce matin même, le même Renaud Muselier déclarait à Var-matin :

« Je pèserai dans ma famille politique et je défendrai le PPE (Parti populaire européen), c’est-à-dire la droite française au niveau européen. La ligne va de Orbán à Lamassoure, et c’est pareil pour les LR. Je souhaiterais que ce soit monsieur Leonetti qui pilote notre liste pour les élections. »

Le 12 septembre 2018 est donc une nouvelle journée des dupes LR (des dupes ? Des hypocrites ? Des traîtres ? On ne sait plus) : le matin, « la ligne va de Orbán à Lamassoure », l’après-midi, elle va de Lamassoure à Lamassoure, et Orbán est lamentablement lâché par des députés LR en fin de mandat. Ils ont choisi Macron contre Orbán et ils ont eu tort. Cela ne sera pas sans conséquence, notamment pour les élections européennes de mai prochain. Dans un tweet, Erik Tegnér demandait à Laurent Wauquiez de ne pas reconduire les députés français qui ont trahi leur allié du PPE et un pays ami. Mais le mal est fait. Et cela ne suffira pas.

Laurent Wauqiuez et la droite LR ne pourront pas nous convaincre de leur sincérité sur les questions d’identité et d’immigration s’ils ne sont pas capables, quand il le faut, de s’engager clairement et de s’opposer à ces diabolisations. C’est une question de démocratie élémentaire et de respect des valeurs de leurs électeurs.

Il est, d’ailleurs, révélateur que la fracture au sein de LR, qui s’agrandit un peu plus aujourd’hui, se fasse au niveau de la jeunesse, de l’Europe et de l’immigration : en s’obstinant dans un conformisme centriste, les chefs LR condamnent leur parti à un dépérissement sociologique. En rejetant Tegnér comme Orbán, toutes choses égales par ailleurs, LR deviendra un parti de retraités qui ne pèsera plus que 10-15 %.

Depuis des années, la liste des occasions manquées par la droite LR pour se ressaisir est immense. Ce mercredi 12 septembre 2018, Laurent Wauquiez en a ajouté une nouvelle. Mais c’est aussi une occasion de clarification qui ouvre un espace considérable à droite pour constituer une liste anti-Macron (qui s’est, d’ailleurs, empressé d’applaudir au vote du Parlement européen). Une liste « pro-Orbán » ? Plus, mieux que cela : une liste qui défende, non pas les « valeurs de l’Union européenne », que les Juncker and Co. ont, du reste, bien du mal à définir, mais notre civilisation européenne.




Élections suédoises : France 2, championne de la non-information !

Aujourd’hui, dimanche 9 septembre, les Suédois sont aux urnes et les grands médias aux abois : la Suède, pays de l’exemplarité sociale, est au bord du gouffre. Tentée de basculer du côté obscur de la force. Selon le dernier sondage, le parti des Démocrates de Suède, qualifié d’extrême droite, est crédité d’une première place aux législatives avec 24,8 % des voix.

L’horreur, donc, et l’incompréhension totale. Comment, ce pays où le merveilleux surgit à chaque coin de rue, où l’on ouvre les bras à l’Autre pour déverser la manne dans sa bouche affamée, ce pays-là serait tenté par la peste brune ? Pourquoi ce peuple d’agneaux est-il prêt à se jeter dans la gueule de la bête immonde ?

Et donc, pour en savoir plus, France 2 propose, samedi, au JT de 20 heures, un reportage censé nous « expliquer cette poussée extrémiste ».

Interrogé par Delahousse, c’est Laurent Desbonnets qui commente le « paradoxe de ce pays » qui bénéficie « d’une croissance solide et d’un chômage quasi inexistant ». Mais la Suède est aussi « le pays qui a accueilli le plus de migrants proportionnellement à sa population ».

« Nous avons pu suivre de l’intérieur tout ce processus d’intégration suédoise, souvent cité en modèle, d’une générosité inédite mais aujourd’hui remise en cause »,

dit le journaliste qui nous emmène alors au cœur de Stockholm, au festival Musique et food trucks, « un modèle de diversité ».

Dans le public et les cuisines, « quelques-uns des 440.000 migrants arrivés ici depuis 2015 » (dont 160.000 pour cette seule année-là) et « pour beaucoup de Suédois, c’est une chance ». De grands blonds aux belles dents bien rangées font ainsi part de leur joie de vivre dans ce pays où, « aujourd’hui, 19 % des habitants sont nés à l’étranger ».

Comment le pays fait-il pour intégrer tout ce monde ? À merveille, bien sûr. D’abord, à l’agence pour l’emploi, tout est traduit en six langues, et puis chaque arrivant reçoit les services d’un interprète. « Les Suédois sont très bien organisés, c’est le luxe, ici », dit un Syrien fraîchement débarqué. L’économie suédoise manque de main-d’œuvre et, « pour aider les nouveaux arrivants, l’État prend en charge jusqu’à 78 % de leur salaire ». Ainsi, 46 % des immigrés trouvent un emploi en moins de trois mois. Et pour ceux qui ne travaillent pas tout de suite ou qui sont trop jeunes, l’État propose « une formation gratuite pour apprendre le suédois, jusqu’à deux ans de cours intensifs ». Cela leur ouvre toute une série d’aides publiques : soins médicaux gratuits, école gratuite, logement, etc

Au total, nous dit-on, la Suède dépense chaque année près de quatre milliards d’euros pour aider et intégrer les migrants, « une générosité aujourd’hui remise en cause par beaucoup de Suédois », et « des critiques relayées par des partis d’extrême droite qui ont réussi à placer l’immigration au cœur de la campagne électorale ».

Et ? Et rien de plus. Pour quelles raisons, ce revirement ? On ne sait pas, car Delahousse enchaîne sur une info capitale : la rencontre Macron-Mélenchon. Parce que ça, c’est de l’info, coco !

Ce reportage est la parfaite illustration du vide de France 2. Totalement orienté, il n’apporte aucune des réponses ni même de simples informations qu’il prétend offrir au téléspectateur. Pas un mot sur le pourquoi du vote « extrême » et la montée des partis qualifiés, avec mépris, de populistes. Point pourtant essentiel à l’affaire, on ne donne même pas le chiffre de la population suédoise ! Elle est de moins de 10 millions d’habitants.

Les Suédois en ont-ils marre de financer l’État-providence ? Se sentent-ils dépossédés de leur histoire, de leur culture ? Y a-t-il des problèmes d’insécurité liés à l’immigration ? On ne sait pas. La réponse n’intéresse pas France 2, qui ne sort pas de son manichéisme à front de bœuf.

Notre télévision d’État préfère voir des nazis partout, c’est plus simple.




Essen (All.) : une policière grièvement blessée après avoir été lynchée par des jeunes devant un bar à chicha

Essen – Déchaînement de violence contre la police devant un bar à chicha, suite à un contrôle de routine.

Des captures d’écran d’une vidéo montrent comment un agresseur a attaqué une jeune policière (26 ans) en la faisant tomber et lui tirant les jambes. Elle tente de se relever mais un autre homme lui donne un coup de pied dans l’abdomen.

Enfin, un collègue intervient pour la protéger de nouveaux coups de pied et de poing.

L’agresseur arrêté est âgé de 17 ans. Il est d’origine libanaise.

La policière est à l’hôpital. Elle est grièvement blessée.

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