Si rien n’est fait, Trappes sera la France de demain

Publié le 24 août 2018 – par Jacques Guillemain (Riposte Laïque)

Trappes est le Molenbeek français. Ce n’est pas nouveau, puisque cette ville des Yvelines de 30 000 habitants est le laboratoire où sont testées les méthodes de déradicalisation impliquant les services de l’État.

Sans grand succès, apparemment.

“Le repli communautaire de cette ville inquiète”, nous dit Angélique Négroni du Figaro.

Comme Mantes-la-Jolie, comme les Mureaux et bien d’autres villes de France, Trappes est gangrenée par le salafisme et ce sont les barbus qui y font la loi, assurés de l’impunité, puisque ce courant rigoriste de l’islam est jugé parfaitement légal par nos autorités.

Il est vrai que nos grands amis saoudiens propagent le wahhabisme avec la bienveillance des autorités françaises, par conséquent, pas question de froisser les monarchies du Golfe.

Les églises sont interdites en Arabie, mais les Saoudiens financent les mosquées salafistes où les imams propagent la bonne parole.

Nos élus, pour qui le mot “réciprocité” n’existe pas, appellent ça la tolérance.

Trappes, c’est 30 000 habitants dont 50 % de moins de 25 ans.
Un chômage de 20 % et de 40 % chez les jeunes.

Un quart des ménages vit sous le seuil de pauvreté.

C’est aussi la « capitale d’Europe des départs en Syrie », avec 60 jeunes partis combattre sous la bannière de l’EI pour mourir en martyrs ou revenir en héros du jihad.

Trappes, c’est 400 fanatiques inscrits au fichier des radicalisés FSPRT.

Le plan de rénovation urbaine n’a servi à rien. Les barbus se foutent pas mal des 350 millions injectés dans la ville. On ne se prépare pas au jihad en repeignant les immeubles.

Derrière une façade lépreuse ou fraîchement repeinte, un barbu reste un barbu.

Les rapports alarmistes s’accumulent, mais tout empire.

D’ailleurs, rapports, commissions, études et bilans en tout genre sont une spécialité française. Cela permet de se donner bonne conscience et de ne rien faire pendant 30 ans. Des rapports, il y en a plein les tiroirs des ministères.

En 2004, le rapport Obin, qui démontrait la dangereuse radicalisation de l’école républicaine dans nos banlieues, a été enterré par François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale !

Nos politiques sont des lâches qui trahissent leur pays, le livrant au salafisme en restant les bras ballants et, surtout, en cachant au peuple la tragédie qui s’annonce.

À Trappes, les commerces sont le plus souvent halal, le port du voile est la norme, les écoles coraniques poussent comme des champignons autour des 5 mosquées que compte la ville.

Les commerces financent le radicalisme. Les barbus aident les familles en difficulté, faisant avancer en parallèle social et prosélytisme.

“Des quartiers entiers de villes du département, dont Trappes, vivent comme des théocraties autonomes”, dit un commissaire de police.

Le gouvernement a placé Trappes sur la liste des 30 quartiers de “reconquête républicaine”.

Une foutaise de plus, avec quelques effectifs policiers supplémentaires, lesquels ne connaissent même pas les 400 radicalisés de leur ville, le secret étant bien gardé.

La France est dans une situation dramatique, qui s’aggrave de jour en jour.

Car il faut savoir que des milliers de jeunes formatés par les barbus passent directement de la non-pratique religieuse à l’islamisme, sans passer par l’islam.

C’est sans doute le phénomène le plus grave, puisque la France s’est montrée incapable d’en faire des citoyens de la République, les barbus étant largement plus persuasifs que les capitulards qui nous gouvernent.

Aveuglement, renoncement, trahison, lâcheté, autant de tares de nos élus qui ont conduit la France au bord de la désintégration.

Si on évite la guerre civile dans les 10 ou 20 prochaines années, ce sera un miracle.

Car Trappes n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Et cette ville préfigure la France de demain.

Voici un commentaire, après l’excellent article paru ce jour sur RL, concernant le tueur radicalisé de Trappes :

https://ripostelaique.com/jai-bosse-avec-lassassin-de-trappes-a-la-ratp-il-avait-hurle-par-allah-vous-allez-tous-mourir.html

Et combien sont-ils, ces musulmans anti-Français, qui pensent comme lui ? Des centaines de milliers ? Des millions ?

Il en rentre des centaines chaque jour, avec nos frontières passoires.

Muslim

Ptdrr je suis musulman et machiniste. Et je vous pisse dessus. Je continuerai à faire mes 5 prières dans les locaux de la RATP en étant payé en plus et continuerai à changer mes service pour avoir les vendredi le ramadan et l’Aïd. En vous emmerdant de surcroît ptdrrrrrr. Vous allez rien faire du tt et je vais continuer moi et les autre musulman a prendre vos taf et en plus pratiquer la religion sans que vous puissiez faire Quoi que ce soit pck vous êtes lâche derrière vis écrans. Allahou Akbar

Jacques Guillemain




Les Bekhaled ou le djihad en famille

Le djihad en famille. Total. En novembre prochain, la fratrie Bekhaled a rendez-vous avec la justice. Au printemps, deux juges d’instruction antiterroristes ont renvoyé les six frères et sœur de cette famille de la banlieue lyonnaise devant la cour d’assises pour y répondre de leur engagement dans la violence islamique.

Trois d’entre eux -Mohamed, Rafik et Farid- ne seront pas dans le box. Et pour cause, les trois frères se trouveraient toujours en Syrie où ils se sont rendus dès 2013. Leurs deux frères restés en France ne sont pas en reste puisque Reda et Karim, interpellés en septembre 2014, sont soupçonnés d’avoir projeté un attentat sur le territoire. Farida, l’aînée de la fratrie et unique fille, est quant à elle suspectée d’avoir voulu se rendre en Syrie et de partager l’idéologie mortifère de ses petits frères.

Au total, quinze personnes, dont un mineur et plusieurs accusés en fuite, seront jugées dans ce dossier considéré comme particulièrement sensible. Et qui vient d’alimenter une polémique avec l’erreur d’un juge d’instruction qui a conduit à la remise en liberté de Oualid en avril dernier, après près de deux ans de détention provisoire.

Mais le personnage central de ce dossier c’est Reda Bekhaled. À 23 ans seulement, c’est déjà sa deuxième implication dans une affaire majeure. Mineur, il avait été poursuivi dans l’enquête sur Forsane Alizza, un groupuscule islamiste radical. La justice lui reprochait d’avoir activement participé à la recherche d’armes. Connu sous le pseudonyme « Kalachnikov-Lyon » par les autres membres du groupuscule, celui dont l’expert psychiatre soulignait l’« intelligence sans doute supérieure à la moyenne », a été condamné à deux ans de prison ferme en 2015.

Ces poursuites sont loin d’avoir atténué son engagement dans l’islamisme radical. Car, dès 2013, il est suspecté d’avoir incité et facilité le départ de Français vers la Syrie, dont plusieurs filles mineures. En relation permanente avec de nombreux djihadistes sur zone, à commencer par ses frères, il encourageait même à distance certaines opérations terroristes. Des échanges découverts sur la messagerie Skype indiquent qu’il a par exemple « pleuré de joie » en apprenant la mort d’un de ses camarades tué dans un bombardement en juillet 2013 : « un exemple à suivre », se félicite cet homme fasciné par la mort en martyr.

Mais c’est en France que Reda Bekhaled était sur le point de passer à l’acte. Sur certaines écoutes, il laisse entendre qu’il veut agir « ici », cite en exemple Mohamed Merah ou Mehdi Nemmouche, le tireur du musée juif de Bruxelles. Les policiers découvrent également qu’il cherche à obtenir l’autorisation d’un « calife » en Syrie avant d’agir.

Le 5 septembre 2014, une conversation avec son petit frère Karim met en alerte les enquêteurs : « Ouais, faut se préparer pour le 16 et après… et après c’est à vue, Inch’Allah », lance Reda. « Cette conversation laisse apparaître clairement que la date du 16 septembre est arrêtée, pour une action commune des deux frères Bekhaled, l’expression c’est à vue ne pouvant être interprétée que comme l’usage d’armes », en déduisent les juges d’instruction. Aucune cible précise n’est en revanche établie.

(…) Le Parisien




Maxime Lledo sur l’attaque de Trappes : «On est arrivé à une ère bizarre de dictature de l’excuse. Être “déséquilibré” n’empêche pas de tuer au nom de l’Islam»


Maxime Lledo s’insurge que Gérard Collomb minimise l’attaque de Trappes : «On est arrivé à une ère bizarre de dictature de l’excuse (…) Le fait d’être “déséquilibré” n’empêche pas de tuer au nom de l’Islam, et ça se passe en France avec un couteau (…) C’est très grave.»
– NUMERO 23, 24 août 2018, 9h08