Bagnolet (93) : aux portes de Paris, le deal à ciel ouvert


Le quartier de La Capsulerie, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), est gangréné par le deal depuis plusieurs années. Les forces de l’ordre ne parviennent pas à empêcher le trafic.

Cet après-midi là, une dizaine de CRS patrouillent dans la cité. Ils ont été déployés en renfort le 25 avril, après une flambée de violence. […]

En attendant, la présence des forces de l’ordre n’empêche pas le trafic.
À peine ont-ils tourné le dos que les guetteurs reprennent leur poste, comme les acheteurs. «Si vous cherchez du cannabis, c’est simple», raconte un habitant. «Dès que vous sortez du métro, un rabatteur vous prend en charge, il vous guide jusqu’à la cité, vous donnez votre argent et vous attendez, au pied de cette tour, qu’on vous apporte la marchandise.»

À l’endroit désigné, une vingtaine de personnes patientent, les yeux sur leur smartphone. Hommes et femmes, jeunes et vieux. Certains en veste et chemise, d’autres en tee-shirts. « Les clients viennent de toute la région parisienne, de tous les milieux», explique une source policière. Le «four» (point de vente) est ouvert de midi à minuit. On y vend essentiellement du cannabis, pour un chiffre d’affaires quotidien estimé à plusieurs milliers d’euros. Des centaines d’acheteurs défilent chaque jour, au vu de tous. Parfois, «la file d’attente va jusqu’à l’entrée de la cité», raconte une autre habitante. […]

Aujourd’hui, des guetteurs surveillent les allées et venues, dévisagent les passants. «A un moment, ils nous demandaient notre carte d’identité pour entrer dans les immeubles», racontent les trois voisines. […]

Le Point




Zemmour sur Borloo : « Quand on arrive à l’Elysée (…) on a l’impression d’être dans un pays en guerre »

Vidéo intégrale du débat Zemmour-Domenach

A 12:30: « Quand on arrive à l’Elysée, c’est un conseiller de l’ancien président qui me l’a dit, et que les rapports montent sur tout ce qu’ils se passe dans les banlieues, on a l’impression d’être dans un pays en guerre. »




Migrants à Paris (19e arr.) : les riverains se sentent « abandonnés », « depuis que le camp de migrants s’est installé, il y a des déchets partout ! »


Nous sommes allés à la rencontre des riverains des camps de migrants. Ils racontent leur colère mais aussi parfois leur sentiment d’impuissance.

A l’ombre des immeubles de bureaux flambant neufs, le gigantesque campement du Millénaire grossit de semaine en semaine. Sinistre contraste avec ce quartier en pleine rénovation, à deux pas du boulevard Macdonald (XIXe), où magasins et restaurants branchés ont remplacé les entrepôts.

Etrange vision, aussi, que celle de ces promeneurs, de ces joggeurs, qui parcourent les deux rives du canal Saint-Denis, les quais de l’Allier et du Lot, entre les tentes igloo. Priscillia n’est pas de ceux-là. La jeune mère de famille ne décolère pas, et a même décidé de ne pas mettre son fils de 5 mois à la crèche du bord du canal : « Tout le quartier a été refait, on commençait enfin à profiter d’un environnement agréable, et le camp s’est installé ! Depuis, il y a des déchets jetés partout, peut-être des risques sanitaires… Ici, les gens ont l’impression d’être complètement abandonnés. (…) ».

(…) Le Parisien

Merci à yabonlaseku