L’expulsion de la Zad de Notre-Dame-des-Landes vire au fiasco : Il reste 68 squats illégaux


(…)

Le mouvement, divisé ces dernières semaines, se ressoude illico presto. Modérés et anarchistes refont front commun. Les militants écolos, en sommeil depuis l’abandon du projet, rappliquent dans la zone. Dans le même temps, les 250 zadistes, qui restent dans la zone, sont rejoints par cinq cents autres, au bas mot. Dont plusieurs centaines d’activistes. Prêts à ferrailler durement face aux gendarmes mobiles, voyant dans une blessure une « médaille de guerre ».

La tension monte. Les affrontements se font plus violents. En particulier mercredi. À tel point qu’Emmanuel Macron décide de stopper les expulsions et les évacuations.

Une semaine d’opération pour quel résultat ? Si vingt-neuf squats ont été détruits, il en reste près de 70. Tout aussi illégaux. Les chicanes de la RD281 ont certes disparu. Mais désormais une autre route départementale est bloquée par des barricades, réinstallées juste après avoir été déblayées.

Le rapport de confiance entre l’État et la délégation chargée de négocier l’avenir de la Zad est aussi bien entamé. Face à la pression, la préfète a finalement proposé à ceux qui désirent créer un projet agricole un formulaire simplifié, bien moins complexe que le précédent. Et a repoussé la date butoir au 23 avril.

Au bout du compte, après plus 4 000 grenades tirées, la situation ne s’est non seulement pas arrangée d’un iota. Mais, au contraire, s’est aggravée par rapport à lundi matin, début de l’opération. Il faudra du temps, beaucoup de temps, pour faire revenir l’état de droit dans la Zad. (…)

www.ouest-france.fr




Saint-Denis (93) : les salons de coiffure afros contraints de baisser le rideau à 20 heures


Un arrêté du maire oblige désormais les salons du centre-ville à fermer boutique à 20 heures pour éviter les nuisances sur la voie publique. Les gérants des établissements sont fous de rage !

« Fermer à 20 heures, c’est impossible ! » Levens, le gérant d’un petit salon de coiffure dans la rue Gabriel-Péri à Saint-Denis ne décolère pas. Comme les dizaines de salons afro de cette artère du centre-ville et ceux des rues adjacentes, il a reçu en main propre, il y a quelques jours, l’arrêté pris par le maire le 1er avril. Celui-ci réglemente les horaires d’ouverture de 6 heures à 20 heures jusqu’au 30 novembre, sous peine d’une amende de 35 €, qui augmente graduellement en cas de récidive. La sanction peut aller jusqu’à la fermeture administrative. L’objectif, mettre un coup d’arrêt aux nuisances sonores des établissements qui « se transforment dès 20 ou 21 heures en lieu de rencontres, avec de la consommation d’alcool à l’intérieur et des attroupements dehors », dénonce le maire (PC) Laurent Russier. « De nombreux riverains se sont plaints », justifie-t-il.

« Cet arrêté nous cause un vrai préjudice. On reste ouvert tant qu’il y a des clients », poursuit Levens, adossé contre sa devanture. « Le week-end, à 20 heures, les gens font la queue devant le salon en attendant d’être coiffés. C’est difficile maintenant de leur dire : Rentrez chez vous, on ferme ! », ajoute Kelly, une employée, qui ne comprend pas l’utilité de cet arrêté. « La musique, on la met dans le salon, c’est dans notre culture de faire la fête. Mais quand je débauche à 20 heures, je n’entends pas boom-boom dans la rue », assure la jeune femme.

m.leparisien.fr




Comment Edwy Plenel et Mediapart sont devenus un instrument de propagande des Frères musulmans


La complaisance de Plenel vis-à-vis de tous ceux qui en veulent comme lui à l’Occident va parfois très loin. A titre d’illustration, l’affaire du fameux bloggeur Mehdi Meklat, que Le Monde avait baptisé «la voix des discriminés», mérite l’attention. Rappelons que ce furent le dessinateur Joann Sfar et la journaliste Eugénie Bastié qui révélèrent, en février 2017, le scandale concernant les milliers de messages injurieux, menaçants, homophobes, judéophobes, anti-flics, misogynes, pro-islamistes et même pro-terroristes tweetés par Meklat pendant des années.

Malgré cela, Meklat fut défendu par Edwy Plenel, Christiane Taubira et l’ensemble de la gauche tiersmondiste. Véritable vedette de la sphère médiatique, «enfant gâté du gauchisme culturel», l’homme d’une rare violence raciste et outrancière à faire passer l’extrême-droite française pour des antiraciste, fut longtemps présenté comme «le héraut de la culture de banlieue». Sous le pseudonyme Marcelin Deschamps, que personne n’ignorait parmi ses soutiens –, Meklat appela notamment à tuer Charb et la rédaction de Charlie Hebdo, considérés comme des ordures «islamophobes»… Malgré tout cela, Edwy Plenel soutint carrément Meklat et le remercia, ainsi que le Bondy Blog, dans un tweet affectueux, pour ces «moments de fraternité et l’exemple que vous donnez ». Rappelons que le Bondy Blog qui permit à Meklat de devenir une vedette de la sphère médiatique – officiellement pour relayer «la voix des oubliés, des discriminés, des sans-parole» – lui servit de tribune-défouloir pour déverser sa haine sur plus de 50 000 tweets incitant même aux meurtres et au terrorisme. Malgré cela, «Medhi Meklat fut encensé par tous les journalistes et médias de gauche France Inter, Arte, les Inrocks, Libération, Télérama, Le Monde, France 5, Mediapart».

Pour Edwy Plenel, Mehdi Meklat et Le Bondy Blog exerçaient une «influence positive sur les jeunes musulmans». Ce soutien n’est pas un hasard car, comme le rappelle Pascal Bruckner, «la gauche extrême qui a tout perdu, l’Union soviétique, le tiers-monde, la classe ouvrière, voit dans l’islam radical un prolétariat de substitution à mobiliser contre les forces de marché». (…)

www.atlantico.fr




Belgique : « Au cœur d’Islam », le parti qui veut instaurer la « Charia occidentale »


C’est une salle sans fenêtre, mal éclairée, derrière une porte de garage au pied d’un immeuble triste de Molenbeek. Sur la table sont éparpillés des tracts, des bouteilles d’eau et des brouillons de discours. Nous sommes au cœur du parti belge Islam, acronyme d’« Intégrité, Solidarité, Liberté, Authenticité, Moralité ». C’est ici, dans cette pièce vide, que sont nées les idées politiques les plus subversives de la campagne des municipales qui débute en Belgique. Les locaux sont déserts, mais la classe politique belge ne parle que du parti Islam. Et, pour une fois, il y a consensus : personne ne veut de ce parti au programme détonnant.

Redouane Ahrouch, l’un des trois fondateurs, s’est fait remarquer la semaine dernière en proposant la séparation des hommes et des femmes dans les transports en commun : « Durant les heures de pointe, certaines personnes, surtout d’origine étrangère, profitent du fait que les véhicules sont pleins à craquer pour se coller aux femmes. Ce ne sont pas seulement les femmes musulmanes qui se sentent ainsi humiliées. C’est pourquoi je plaide pour que les hommes montent à l’avant et les femmes à l’arrière », a défendu ce chauffeur de bus, élu communal d’Anderlecht en 2012 avec 4,12 % des voix. Il ne s’agit pas là de la première saillie politique de cet islamiste patenté. Juste après son élection – saluée par les Frères musulmans –, il avait surpris la Belgique en prenant position pour « une charia occidentale » en Belgique. Puis il avait envoyé une lettre au roi Albert II en l’invitant à se convertir à l’islam… […]

Le Point