Lu dans Le Figaro Magazine du 7 avril 2018 (extrait):
« Je suis frappé par l’état de surprise apparemment sincère de ceux qui ont semblé découvrir le concept de terreur islamiste avec le Bataclan ou Charlie Hebdoalors qu’il date de l’hégire! Souvenons-nous des ravages et des razzias en Provence ou dans le Sud-Ouest au Moyen Age!
Au fond, ces attentats n’ont fait que réveiller la mémoire de gens qui dormaient et n’avaient pas lu le Coran. Ou n’avaient pas voyagé: quand je traversais à 20 ans l’Asie centrale à vélo, je voyais ces manifestations de haine et de violence terrifiantes au Pakistan et en Afghanistan. J’étais alors revenu avec l’espoir que jamais cette proposition sociologique, politique, psychique, administrative et religieuse ne puisse s’exprimer en France. Or, non seulement elle s’exprime, mais elle a déjà remporté des victoires.
Par exemple sur le plan sémantique, où l’on utilise le terme de «radicaux» pour parler des djihadistes alors que le vrai terme devrait être celui d’«orthodoxes» car ils ne font que respecter ce qui est écrit dans le Coran, qui n’est certes pas un livre de développement personnel visant à amener les populations vers la compassion universelle, et dont des «extrémistes» dévoieraient le message… »