Jour : 2 avril 2018
Joyeuses Pâques aux chrétiens, aux juifs et aux athées
Publié le 1 avril 2018 – par Christine Tasin (Riposte Laïque)
Joyeuses Pâques à tous les héritiers de la civilisation occidentale, à tous ceux qui sont, nolens volens, les héritiers du paganisme ancien et de ses rites de résurrection au printemps… Le hasard du calendrier fait qu’en cette année 2018 e la Pâque juive ( pessa’h) a également commencé hier, vendredi.
Les uns fêtent l’arrivée du printemps, le retour de Proserpine des Enfers, le soleil, la terre féconde et nourricière, la lumière.
D’autres fêtent la sortie d’Egypte, la fin de l’esclavage, la traversée du désert et l’espoir d’une terre à eux.
Enfin l’immense majorité fête Pâques sans même connaître les anciens mythes, allant ramasser des oeufs au jardin avec les enfants, préparant le repas de fête qui réunit toute la famille, moment de convivialité, de bonheur, de chaleur, une autre façon de célébrer le retour de la chaleur, de la lumière, des graines sortant de terre. Et peu importe.
Ce qui compte c’est l’étrange sentiment de communion, de chaleur, de racines communes qui nous unit.
Est-ce que cette union sacrée invisible, partagée par des centaines de millions d’Occidentaux, pourra, cette année ou une autre, devenir cette armée de Proserpine, de guerriers prêts à se lever contre l’obscurantisme, la haine, la violence incarnés par l’islam ?
Serons-nous, bientôt, cette armée souterraine appelée de ses voeux et décrite par Zola dans Germinal ?
Mais Etienne, quittant le chemin de Vandame, débouchait sur le pavé. A droite, il apercevait Montsou qui dévalait et se perdait. En face, il avait les décombres du Voreux, le trou maudit que trois pompes épuisaient sans relâche. Puis, c’étaient les autres fosses à l’horizon, la Victoire, Saint-Thomas, Feutry-Cantel; tandis que, vers le nord, les tours élevées des hauts fourneaux et les batteries des fours à coke fumaient dans l’air transparent du matin. S’il voulait ne pas manquer le train de huit heures, il devait se hâter, car il avait encore six kilomètres à faire.
Et, sous ses pieds, les coups profonds, les coups obstinés des rivelaines continuaient.Les camarades étaient tous là,il les entendait le suivre à chaque enjambée. N’était-ce pas la Maheude, sous cette pièce de betteraves, l’échine cassée, dont le souffle montait si rauque, accompagné par le ronflement du ventilateur? A gauche, à droite, plus loin, il croyait en reconnaître d’autres, sous les blés, les haies vives, les jeunes arbres. Maintenant, en plein ciel, le soleil d’avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait. Du flanc nourricier jaillissait la vie, les bourgeons crevaient en feuilles vertes, les champs tressaillaient de la poussée des herbes. De toutes parts, des graines se gonflaient, s’allongeaient, gerçaient la plaine, travaillées d’un besoin de chaleur et de lumière. Un débordement de sève coulait avec des voix chuchotantes, le bruit des germes s’épandait en un grand baiser. Encore, encore, de plus en plus distinctement, comme s’ils se fussent rapprochés du sol, les camarades tapaient.Aux rayons enflammés de l’astre, par cette matinée de jeunesse, c’était de cette rumeur que la campagne était grosse. Des hommes poussaient, une armée noire, vengeresse, qui germait lentement dans les sillons, grandissant pour les récoltes du siècle futur, et dont la germination allait faire bientôt éclater la terre.
Emile Zola,Germinal ( fin)
P.S. Les esprits chagrins me diront que j’ai oublié les musulmans dans mes voeux.
Je ne les ai pas oubliés. Ils ne sont pas concernés.
Ils ne connaissent ni Pâques, ni Pessa’h, et ils ne veulent pas les connaître, comme ils ne veulent pas connaître Noël.
Ils ne connaissent ni ne veulent connaître nos mythes de libération parce que ceux qui sont de vrais musulmans ne jurent que par le Coran, qui refuse la liberté de l’homme, son émancipation et le veut soumis.
Tel est bien l’enjeu de la guerre qui a commencé.
Une guerre opposant la civilisation occidentale, aspirant à la liberté dès les temps bibliques, aspirant à défier Dieu et à s’en libérer ( Tour de Babel ), aspirant à défier les barbares et à s’en libérer ( fuite d’Egypte des Hébreux ), aspirant à défier les dictateurs et à s’en libérer…
Et l’islam, qui courbe la nuque des siens et de ses ennemis, qui décapite, soumet et interdit.
Les musulmans qui ont la chance de vivre en Occident n’ont pas d’excuses s’ils crachent sur nos coutumes, nos valeurs, qu’ils ne viennent pas chercher des excuses. Il leur appartient de choisir leur camp, ici et maintenant. L’islam ou la République. La civilisation ou la barbarie. Pâques ou l’Aïd. La Résurrection ou l’égorgement.
Chacun est et sera responsable de ses choix. Je ne suis pas une colonialiste méprisant le musulman au point de le croire irresponsable et incapable de choisir sa voie.
Christine Tasin (Dans Riposte Laïque)