Les Zadistes montrent leur cul à Madame le Préfet, mais tout va très bien !

Publié le 27 janvier 2018 – par Marcus Graven (France Laïque)


Madame le préfet de Loire-Atlantique, Nicole Klein, a rendu visite aux zadistes de Notre-Dame-des-Landes.


Cette visite a surtout été une occasion de voir à l’œuvre la propagande gouvernementale.

Après sa brève déambulation sur les restes de bitume de la départementale 281, la représentante de l’Etat s’est dit enthousiasmée par ce qu’elle a vu sur la « route des chicanes » : « Le retour à l’État de droit », « Une avancée considérable », « La route est dégagée, les fossés sont dégagés ».

Elle a bu un verre de cidre avec les pseudo agriculteurs, discuté avec les zozos crasseux et, épanouie comme une astronaute sur la Lune, elle s’est félicitée d’avoir « marché et roulé sur la route », « étape fondamentale ».

Un petit pas pour Madame le préfet, un grand pas pour le gouvernement Philippe.


Au point presse à la mairie de Notre-Dame-des-Landes, elle a déclaré : « Nous ferons tout pour que rien ne bloque cette route. À partir de lundi, une remise en état va commencer, par un diagnostic.  »

Le coût de la remise aux normes est estimé entre 600 000 et un million d’euros. Madame le préfet a bien sûr précisé que l’Etat prendrait en charge le coût des travaux. Autrement dit, ces cons de contribuables que nous sommes paieront les dégradations de la racaille zadiste.

Macron et Philippe c’est aussi cela : faire payer aux gueux la restauration de ce que l’Etat “zupitérien” a été incapable de protéger.

Mais surtout Nicole Klein et la plupart des journaleux qui l’accompagnaient ont refusé de voir quelques éléments intéressants du bocage.

D’abord, précisons que la représentante de l’Etat n’était pas particulièrement seule durant sa balade bucolique dans la zone à zozos : véhicule que certains ont même vu blindé, dizaines de gendarmes mobiles en protection (plus, sans doute, des négociations en amont pour que tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes de la communication).


Pour l’entrée de Madame le préfet dans la zone à débiles, une haie d’honneur de culs zadistes.

Comme nous le savons, montrer son cul est légèrement plus méprisant que le fait de tourner le dos à quelqu’un. Mais Nicole Klein tout à son idée d’être la première à marcher sur la RD 281, a dû croire que cette invitation lunaire était de bon augure.

Neil Armstrong me voilà.

Plus loin, des types encagoulés qui faisaient la circulation n’ont pas davantage perturbé madame Klein. Il est vrai qu’elle a l’habitude de voir dans les rues nantaises, des hordes d’encagoulés saccagés périodiquement le centre-ville.

Madame le préfet n’a pas, non plus, pris le temps de lire la délicate prose de nos poètes de la lande, prose disposée comme autant de bouquets de fleurs le long de la route : « Barricades pré-faites », « Yes Chicane ».


Nicole Klein est la personnification de la nullité de l’Etat macronien.

Venue à Canossa pour faire allégeance à des crétins chevelus, occupants illégaux de terrains nous appartenant (ayant été rachetés par l’Etat, ils sont donc la propriété de tous les Français et pas de cette minorité de fumeurs de joints), la représentante de Macron sur terre (mariligérienne – il paraît que c’est ainsi que l’on nomme les habitants de la Loire-Atlantique) s’est prêtée à cette comédie honteuse, cet abaissement de l’autorité de l’Etat.

Son attitude illustre parfaitement la politique philippo-macronienne de force contre les faibles (hausse de la CSG sur les retraites, hausse du gazole et la limitation à 80 km/h qui touchent surtout la France périphérique…) et de faiblesse envers les forts (Versailles pour les plus riches de la planète avec en supplément un discours servile à Davos, métamorphose en carpette devant les grands patrons avec cadeaux fiscaux à la clé…).

Quand transformerons-nous la France en vraie ZAD, zone à défendre contre tous les salopards qui la salissent depuis des décennies, qui la laissent envahir sans broncher, qui la dépècent de son industrie, qui la vendent au plus offrant ?

Marcus Graven
dans “Riposte Laïque”




Allemagne : des réfugiés syriens autorisés à faire venir leur seconde femme

Une décision qui fait des vagues : on trouve dans l’arrondissement de Pinneberg [Schleswig-Holstein] au nord-ouest de Hambourg deux cas confirmés de réfugiés syriens ayant reçu l’autorisation de faire venir leur seconde femme en Allemagne.

Oliver Carstens, porte-parole de l’arrondissement de Pinneberg, défend ainsi cette décision dans le journal « Hamburger Abendblatt » : « Mais ce n’est pas une réglementation globale, c’est au contraire un examen minutieux de cas particuliers. »

Un Syrien qui s’était réfugié en Allemagne en 2015 avec ses quatre enfants et sa femme avait déposé une demande pour faire venir sa seconde épouse en Allemagne.

Motif : ses quatre enfants devaient grandir avec leur mère naturelle qui était restée en Syrie. Le regroupement familial a été autorisé dans ce cas et dans un autre, a confirmé Carstens.

Carstens : « Dans l’arrondissement de Pinneberg, les mariages bigamiques ne sont pas encouragés. Mais nous ne disposons pas de moyens juridiques pour agir sur le droit matrimonial d’autres États. Mais, lors du regroupement des familles, il n’est absolument pas question de bigamie ni de faire venir plusieurs épouses en Allemagne, il s’agit avant tout du bien des enfants. »

(Traduction Fdesouche)

Mitteldeutsche Zeitung




Ces écoles où l’on ne parle plus français : « La cour de récré est scindée en plusieurs groupes définis par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké »

(…) Dans une cité d’une petite ville au nord de Paris. On y arrive par le train. Dès la sortie de la gare, le regard découvre les magasins fermés, les stores baissés et l’impression que l’activité qui subsiste malgré tout a changé de visage : enseignes de restauration rapide, maisons à vendre, boutiques de téléphonie, supérettes bas de gamme, coiffeurs exotiques… Dans la rue, on croise des groupes de jeunes, maghrébins ou turcs, beaucoup d’Africains aussi, et des jeunes filles voilées. Cette ville, parmi les plus pauvres de France, compte une cité qui a longtemps défrayé la chronique avant d’être l’objet d’un programme de réhabilitation qui, si elle a changé la forme, n’a rien réglé sur le fond. C’est dans les écoles de cette cité qu’enseigne Hélène.

« Dans ma classe, il n’y a aucun primo-arrivant, mais les origines sont pour un tiers africaine, un tiers turque et un tiers maghrébine, explique-t-elle. J’ai quelques Picards, souvent issus de familles très défavorisées, des “cas sociaux”, comme ils disent eux-mêmes, et aussi quelques enfants de “gens du voyage” qui se sont sédentarisés. Pour la religion, c’est 90 % de musulmans.En tant qu’institutrice, ce qui m’inquiète au plus haut point, c’est que ces enfants, qui sont tous français, sont de moins en moins capables de comprendre notre langue. » Et de décrire une cour de récréation scindée en plusieurs groupes, définis non plus par l’ancestrale séparation entre le football, la marelle ou l’élastique, mais par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké. Le français a presque disparu. Les parents d’élèves, très impliqués, ont d’ailleurs récemment émis le souhait que le compte rendu du conseil de classe, qui leur est adressé, soit désormais rédigé en trois langues.

(…)

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