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°° WEBTUBE : Pour cette chanson du jour, nous restons dans les vieux classiques en écoutant Dire Staits, Brothers in Arms . Dans cette chason, Mark Knopfler raconte la mort d’un soldat sur le champ de bataille entouré de ses camarades. «Nous n’avons qu’un seul monde, déclarait-il à l’époque, mais nous vivons dans des mondes différents, c’est juste stupide, vraiment. Nous sommes juste stupides de participer à n’importe quelle guerre». A méditer quand on voit en cemoment tous ces va-t-en guerre !
°° WEBTUBE : For this song of the day, we stay with the old classics by listening to Dire Staits, Brothers in Arms. In this song, Mark Knopfler tells the story of the death of a soldier on the battlefield surrounded by his comrades. “We only have one world,” he said at the time, “but we live in different worlds, it’s just stupid, really. We’re just stupid to participate in any war.” Something to think about when we see all these warmongers right now !
. Macron donne des leçons d’économie à Trump !
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°° WEBTUBE : Comme son ami Bruno Le Maire qui promettait l’effondrement de l’économie russe sous nos sanctions, notre vénéré Président a prophétisé que l’économie américaine allait s’appauvrir sous le coup de ses propres droits de douane, notre vénéré Président préférant l’anglicisme de « Tarif », au firmament de sa culture. Son style de grand maître reste péremptoire, sentencieux, assertif, c’est-à-dire dénué de raisonnement, comme le montrent ses deux phrases, extraites de son intervention. Mais qui oserait contredire notre vénéré Président ?
« On ne corrige pas des déséquilibres commerciaux en mettant des droits de douanes. Les bases de la théorie économique montrent le contraire. » E. Macron. Palais de l’Élysée 3 avril 16.24
Trump et avec lui toute l’Amérique seraient idiots, incompétents et ces décisions se retourneront sur eux bien avant de nous affaiblir. La petite musique russe revient. « Nos sanctions ne nous feront aucun mal, mais elles puniront les Russes car l’embargo les asphyxiera », disait l’autre brillantissime ministre des Finances. Le raisonnement, un peu faible, a failli sur le terrain. Un peu de modestie s’impose sans doute, mais est-ce possible de contester ces grands maîtres ? Macron a jugé la décision de Trump comme le maître juge l’élève : le vénéré Président serait-il un peu vaniteux, orgueilleux ?
Pour des économistes de l’ENA, qui n’en sont pas vraiment, la théorie économique vaut vérité d’Évangile. Comme en médecine en son temps, l’ENA enseigne l’arrogance, le scientisme dans tous les domaines. Macron a donc appris « les bases de la théorie économique », ignorant qu’il existe des théories économiques contradictoires et des modèles un tantinet plus compliqués que ces quelques affirmations dignes d’un lycéen. Mais lui a appris que le libre échange est bon pour le commerce et l’enrichissement des nations. C’est une certitude. Il a appris de manière manichéenne que les droits de douane et des attitudes protectionnistes, c’est affreux, réactionnaire, idiot et inefficace. Donc, Trump est un idiot puisqu’il met en œuvre une théorie idiote. À ce sujet, il est fascinant de voir nos grands médias répéter, sans aucun esprit critique, Trump est un idiot, les droits de douane c’est absurde, etc.
Malheureusement pour notre Mozart de la finance qui me fait de plus en plus penser à la caricature d’un disc-jockey célèbre, David Guetta, tapant avec acharnement sur la seule et même touche de son piano électronique, l’économie est aussi un jeu où les décisions des uns obligent les autres à réagir et que le « price maker » a parfois l’avantage du simple fait d’avoir changé la règle et joué le premier. A-t-il lu John Nash et quelques autres théoriciens économiques au-delà des bases qu’il nous balbutie ? Pas sûr.
Sérieusement, la restauration de droits de douane vise plusieurs objectifs. Le premier, générer des recettes fiscales importantes. Le second, orienter le consommateur vers des produits américains. Le troisième, créer les conditions d’un renouveau de la production locale pour satisfaire les besoins des consommateurs, en profitant de la période de protection. Le quatrième, ramener de l’activité et donc de l’emploi sur le sol américain. Les effets négatifs seront le risque d’inflation et le mécontentement des consommateurs si les produits importés n’ont pas d’équivalent et si leur consommation est régulière. C’est donc un pari sur une période.
Pour le marché automobile par exemple, une période de protectionnisme peut entraîner un repli du consommateur américain sur les voitures locales permettant un redressement économique des constructeurs dont la santé économique permettrait d’investir pour retrouver de la compétitivité, voire de l’attractivité technologique pour le consommateur. L’erreur grossière de Macron, c’est de croire de façon scolaire et binaire que la protection est mauvaise, que l’ouverture est bonne. Dans la situation de l’économie américaine, le pari trumpien n’a rien d’absurde.
Il a même le mérite d’obtenir le soutien de syndicalistes démocrates qui y voient le retour d’une économie de marché socialement responsable. Avec les droits de douane, le gouvernement Trump lutte aussi contre la concurrence déloyale de pays à très bas salaires. Le mécanisme peut s’avérer vertueux. Limiter les importations, restaurer la balance commerciale, augmenter les recettes fiscales, relancer l’économie nationale, restaurer puis accroître son efficacité, voire augmenter les salaires un peu plus tard. Au passage, une économie avec des protections redonne des lettres de noblesse au principe économique de Jean-Baptiste Say (sans doute ignoré du vénéré Président qui ne connaît que la base de la théorie économique, c’est lui qui le dit), J.B. Say disait que dans une économie protégée, l’ensemble des entreprises pouvaient utilement augmenter les salaires pour accroître la consommation dans un cercle plus fermé, les salaires donnés par les uns profitant aux entreprises des autres par la consommation, dans le cercle des entrepreneurs et des salariés sur un territoire protégé par les droits de douane.
D’ailleurs, mais Macron doit l’ignorer, des historiens de l’économie ont montré que les périodes de protection ont plus favorisé la richesse des nations qu’un libre échange qui appauvrit tous ceux qui subissent la concurrence déloyale. Il y a un débat sur l’enrichissement en période d’ouverture, malgré les vérités matraquées de la doxa officielle.
Bref, ceux qui sont catégoriques en matière économique sont surtout des doctrinaires. Le pari de Trump tient aussi à l’effet escompté sur les économies concurrentes. Comment les autres vont-ils réagir ? Trump ne vise-t-il pas une sortie partielle de la mondialisation au profit d’économie de blocs capables de subvenir à leurs besoins ? La réponse de la Chine, hérissant des droits de douane, signifie que la position de Trump est imitée. N’est-ce pas ce que visent les Américains ? Encourager les grandes économies à se concentrer sur leur développement local pour élever le niveau de vie par la consommation intérieure ? La vérité tient alors de cette théorie des jeux, c’est-à-dire le pari du comportement qu’adopteront les autres pays.
Bref, la formule de Macron, « On ne corrige pas des déséquilibres commerciaux en mettant des droits de douanes. Les bases de la théorie économique montrent le contraire », témoigne de son indigence intellectuelle comme dans de nombreux domaines. Son bilan économique en 8 ans plaide en faveur d’un jugement simple. Il ne sait pas, il ne comprend pas, il obtient des résultats catastrophiques. Sauf à imaginer que la chute de la France soit son projet, il me semble plutôt que nous avons une fois encore la démonstration de son arrogance et de sa fatuité. L’expression est d’une sottise inouïe.
Non, les Américains vont nous obliger à reconsidérer nos modèles économiques, privilégier le développement local, favoriser l’indépendance alimentaire, énergétique, industrielle. Or, depuis 8 ans, que reste-t-il de l’autonomie stratégique française ? Pas grand-chose. Toutes nos productions ont quitté le territoire, et même l’alimentaire est sacrifié pour quelques intérêts miniers pour l’automobile allemande, sans penser qu’il faudrait mieux innover sur des motorisations alternatives, non électriques. Seulement, cela signifierait que l’État cesse d’être bolchevique, à l’instar de l’UE ; en décidant de l’éolien, du moteur électrique ; comme dans les plans soviétiques, avec des bureaucrates et des législateurs qui décident à la place des inventeurs, des ingénieurs et des clients.
Peut-être bien que Trump va le surprendre, car les effets attendus de ces droits de douane sont bien ceux d’un sursaut du marché américain. Si celui-ci advenait dans les prochaines années, le jugement énarchique « Les bases de la théorie économique montrent le contraire », tomberait de nouveau aux oubliettes de la médiocratie qui nous gouverne, jusqu’à l’idiocratie qui nous menace vraiment.
Pierre-Antoine Pontoizeau, Riposte Laïque
. [MIEUX VAUT EN RIRE] Xavier Bertrand mis en PLS par Jean-Philippe Tanguy
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°° WEBTUBE : Cette semaine, dans Mieux vaut en rire, Marine Tondelier assume la justice politique, Emmanuel Macron se parfume et Anne Hidalgo ne reconnaît aucune erreur. Retrouvez, chaque vendredi, les perles politiques de la semaine.
. Lyon : « La fac est à nous, pas à Fabrice ! » Le professeur va porter plainte
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°° WEBTUBE : L’extrême gauche ne relâche pas la pression. Deux jours après avoir interrompu le cours de Fabrice Balanche, à l’université Lumière Lyon 2, les activistes pro-Palestine publient, sur leurs réseaux sociaux, un visuel à charge contre le maître de conférences. Ces militants considèrent en effet que l’enseignant « n’a rien à faire à Lyon 2 » et « exigent qu’il cesse d’enseigner ». Pour justifier leur action, ces activistes masqués accusent Fabrice Balanche de « propager [d]es discours racistes et génocidaires », d’avoir des « opinions coloniales » et de véhiculer « des idées nauséabondes ». Pire : l’enseignant, expert reconnu de la Syrie, « ose se plaindre régulièrement sur CNews » ! Ils appellent donc la direction à « sortir les racistes des facs ». « La fac est à nous, pas à Fabrice », martèlent-ils. Dans un autre communiqué publié ce 4 avril, ces militants « antiracistes » réitèrent leurs accusations. Ils demandent ainsi à la présidence de l’université de « reconnaître la position de militant d’extrême droite de Fabrice Balanche. […] Sa place n’est aucunement dans une université mais sur un plateau de CNews. » Ils pressent, par ailleurs, la direction de l’université de retirer son soutien au professeur.
Ces activistes d’extrême gauche en profitent pour attaquer quelques médias qui ont relayé leur irruption en cours, parmi lesquels Le Figaro, CNews et… Boulevard Voltaire. Le tort de BV ? Avoir, notamment, contacté l’université pour connaître la réalité des faits et diffusé une vidéo de leur action d’intimidation dans laquelle on voit ces militants huer le professeur et le contraindre à quitter la salle.
Nouvelle vidéo de militants d’extrême gauche intimidant le professeur @FabriceBalanche lors de son cours à @univ_lyon2.
— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) April 3, 2025
Son crime ? Avoir dénoncé leurs méthodes sur CNews.
Pour en savoir plus ⤵️https://t.co/m3oJbsQdgL pic.twitter.com/mWKU7UOvhh
À ce sujet — « Raciste, sioniste » : des militants obligent un professeur à arrêter son cours
Placé sous protection fonctionnelle
L’action des militants pro-Palestine contre Fabrice Balanche a déclenché une vague d’indignation. Contactés par BV, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, et Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont finalement réagi, trois jours après les faits. Ils dénoncent « une situation absolument inacceptable ». « Rien ne peut justifier que des individus masqués et cagoulés menacent un professeur et le contraignent à interrompre son cours », écrivent les ministres, qui appellent l’université de Lyon 2 « à la plus grande fermeté ». « Les élèves qui se seraient rendus coupables de ces actes graves devront être sanctionnés. Il appartiendra également à la Justice, saisie par l’université, de faire toute la lumière sur les faits », déclarent-ils. Face aux menaces lancées contre le professeur, les ministres annoncent par ailleurs que Fabrice Balanche « bénéficie, depuis le 1er avril, de la protection fonctionnelle ». « Nous soutiendrons toujours les professeurs victimes de tels agissements », assurent les locataires de la rue de Grenelle.
L’université Lumière Lyon 2, contactée par BV, dénonce à nouveau « avec la plus grande vigueur ces agissements absolument intolérables » et apporte « tout son soutien » au professeur intimidé. Rapidement après les faits, la faculté a effectué un signalement au procureur de la République « qui a aussitôt ouvert une enquête ». L’université assure, en outre, avoir « pris toutes les mesures de prévention nécessaires pour que ce collègue puisse poursuivre ses enseignements ». De son côté, Fabrice Balanche annonce son intention de porter plainte « avec le soutien de l’université ».
Appels à la fermeté
Si la majorité des élus de gauche restent silencieux quant à cette nouvelle intimidation contre un enseignant, à droite et au sein du gouvernement, l’indignation est unanime. Les ministres Aurore Bergé et Benjamin Haddad apportent leur « soutien au professeur ». « Honte à ceux qui, courageusement cachés derrière masques et cagoules, le menacent et l’intimident », écrit le ministre de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes. Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation nationale, dénonce pour sa part une situation « intolérable » et appelle à la « fermeté ». À droite, François-Xavier Bellamy demande que « ces artisans du chaos [soient] immédiatement sanctionnés et exclus de toute formation ». Et Marine Le Pen abonde : « Il est temps que ces attaques ne soient plus tolérées et de mettre fin à cet entrisme islamiste. Nous exigeons une enquête, des sanctions exemplaires et des suites judiciaires contre ces individus. »
Mais trois jours après l’interruption du cours de Fabrice Balanche, les activistes d’extrême gauche se réjouissent d’occuper encore une salle de l’université de Lyon 2. Comme ils l’indiquent sur leurs réseaux sociaux, ils donnent ainsi rendez-vous à leurs sympathisants en salle H.103. « Lyon 2, comment pouvez-vous laisser s’organiser dans les locaux la mise en danger d’un de vos professeurs ? Évacuez ! », s’insurge l’UNI.
Clémence de Longraye, dans BV
. RN : les enjeux très lourds de la manifestation parisienne
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°° WEBTUBE : La manifestation de dimanche revêt, pour Marine Le Pen et son parti, une importance capitale. Après la condamnation judiciaire de la chef de file du RN, une grande opération en réaction a été décrétée, une « mobilisation populaire et pacifique ». Une réponse en deux volets. En urgence, une pétition est élaborée et mise en ligne. Son succès est immédiat, au point que le serveur saute sous l’effet de la surfréquentation du site et de son piratage. Jeudi, Marine Le Pen annonçait 500.000 signatures : le chiffre est considérable. Seconde initiative, un rassemblement est organisé à Paris. Prévue dimanche 6 avril à 15 heures, place Vauban, elle veut être la grande réponse du parti nationaliste à la peine d’inéligibilité avec effet immédiat à laquelle son leader a été condamné. Le choix devait être fait très rapidement. Sans certitude quant au succès de la mobilisation, le parti préfère un site à la capacité d’accueil raisonnable. Pas de Trocadéro, c’est la place maudite des manifestations de droite (souvenez-vous, Sarkozy, Fillon, Zemmour). En revanche, la place Vauban est idoine. Elle peut contenir environ 30.000 personnes et, avec les Invalides en arrière-plan, elle offre un cadre idéal. Mais c’est une mobilisation à risque pour un parti dont la sociologie est nettement provinciale.
RN et LFI en concurrence
Quelques voyants sont au vert, veulent croire les cadres du parti. Le nombre de signatures de la pétition mais aussi les chiffres d’adhésions, qui sont significatifs. 400 en Gironde, 300 dans le Var, 150 dans le Vaucluse, « du jamais-vu », s’enthousiasment les responsables de fédérations. Le chiffre de 20.000 nouvelles adhésions a été communiqué. De bon augure mais insuffisant, tout de même, pour assurer un succès massif, indispensable en termes d’image. D’autant qu’en réaction à ce « rassemblement de fachos » et son « risque séditieux », selon les termes de Jean-Luc Mélenchon, l’extrême gauche, emmenée par La France insoumise et Les Écologistes, organise un contre-rassemblement dans la capitale. Il se tiendra place de la République à 13 heures. « La honte sur celles et ceux qui laissent l’extrême droite faire sa loi », avertit Louis Boyard, député LFI qui appelle à l’éternel sursaut : « La République est attaquée et elle doit être défendue. » On connaît la capacité des bobos factieux et des punks à chien, pullulant à Paris, à se réveiller en pareilles circonstances. Une mobilisation en demi-teinte, concurrencée, voire doublée, par les gauchistes, serait terrible en termes d’image : le Rassemblement national bat donc le rappel. Collages en circonscriptions, tractages sur les marchés : depuis quelques jours, les militants sont partout. Bouquin (Hérault), Jenft (Moselle), Sabatou (Oise), Guitton (Aube) : l’intégralité des députés et des eurodéputés inondent les réseaux de leurs vidéos, dans lesquelles l’appel est solennel : « Nous avons besoin de vous, nous avons besoin de votre mobilisation. ». Les élus alliés du RN, emmenés par Marion Maréchal et Éric Ciotti, seront présents. Stéphane Ravier participera au rassemblement prévu pour les Méridionaux, le samedi à Marseille, et se rendra le lendemain à Paris. En revanche, Éric Zemour, Sarah Knafo et Nicolas Dupont-Aignan ne devraient pas être de la partie.
À ce sujet — Après le choc judiciaire, au RN, les militants sont déterminés
Une « guerre de l’image »
Face au risque de débordements ou de confrontations entre les deux manifestations, un dispositif « massif » a été prévu, confie à BV une source policière dénombrant pas moins d’« une quinzaine d’escadrons de gendarmerie ou de compagnies de CRS ». Le député RN Hervé de Lépinau se veut rassurant, auprès de BV : « La préfecture de Paris est habituée à ces grands événements. » L’élu de Vaucluse est confiant, tant « la base est scandalisée ». En interne, on l’assure, c’est une « guerre de l’image » qu’il faut remporter. Mais, déjà, une certaine inquiétude commence à poindre, chez certains cadres, quant à la nécessité, désormais, de « maintenir l’indignation » pendant deux ans, jusqu’à la présidentielle. « Au-delà de cette manifestation, c’est le calendrier judiciaire, la clef de cette affaire », nous confie l’un d’entre eux.
Dans la tourmente, Marine Le Pen avance un pas après l’autre. Pour l’instant, son horizon est fixé sur le rassemblement parisien dominical. Pour véritablement savoir si le peuple est derrière elle et qui, des deux France, emportera la bataille.
Yves-Marie Sévillia, dans BV
. Nicolas Vidal engueule les consommateurs qui se foutent de la mort de la France
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°° WEBTUBE : Cela s’appelle un joli coup de gueule, et il est le fait de Nicolas Vidal, animateur du média Putsch, dans une chronique publiée sur Tocsin. Il engueule le ventre mou de la population française, les moutons, les indifférents, ceux qui se moquent de tout, du moment qu’ils puissent consommer.
Il avait écrit un livre, « Lettre aux autruches et aux tubes digestifs », où il répondait aux questions de Gilbert Collard. Sa colère est sympathique, mais faut-il lui rappeler qu’en 1940 il y avait 40 millions de pétainistes et 1 % de résistants, et qu’en 1944, les 40 millions étaient devenus gaullistes ?
Il est à craindre que dimanche, et j’espère me tromper, il y aura plus de monde pour manifester avec la gauche que derrière Marine. C’est scandaleux, mais le jour où Marine, Zemmour ou un autre patriote seront au pouvoir, les résistants de la 25e heure se réveilleront. Cela a toujours été ainsi, et le peuple français ne brille pas toujours par son courage. Par exemple, combien de drapeaux bleu blanc rouge aux fenêtres ? Et combien ont refusé la dictature des covidistes ?
Dans la vraie vie, il y a toujours eu ceux qui sont en première ligne, et qui en prennent plein la poire, et le ventre mou des profiteurs, qui laissent les activistes passer devant, et qui raflent la mise de leurs combats.
Mais le coup de gueule de Nicolas Vidal est quand même sympathique…
Jeanne Bourdillon, Riposte Laïque
. Ce village de rêve NE VEUT PLUS DE TOURISTES… j’ai compris pourquoi
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°° WEBTUBE : Après plus de 7 ans à vivre en van aménagé, j’ai décidé de poser mes roues en Autriche, à Hallstatt — souvent considéré comme le plus beau village du monde. Mais derrière cette carte postale… se cache une réalité bien moins idyllique : le tourisme de masse.
Suis-moi dans cette réflexion où je me pose une vraie question : Sommes-nous, les vanlifers et créateurs de contenu, en partie responsables de ce phénomène ? Est-ce qu’en partageant nos spots, nos voyages, nos lieux “secrets”… on participe malgré nous à une surfréquentation des endroits les plus magiques ? 🎙️ Dans cette vidéo, je t’invite à ouvrir le débat, sans jugement, mais avec lucidité.
. Emmanuel Macron, Monsieur mille milliards de dette publique
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°° WEBTUBE : La dernière donnée officielle sur la dette publique de la France a été fournie, la semaine dernière, par l’INSEE pour le quatrième trimestre 2024, fin 2024. Elle s’élève à 3.305 milliards d’euros, en augmentation de 1.023 milliards depuis qu’Emmanuel Macron a accédé à la présidence de la République (stock de dette de 2.282 milliards au 30 juin 2017), en hausse (énorme) de 45 %. Ces mille milliards et plus représentent près du tiers (31 %) du stock total de dette publique, tout cela en sept ans seulement. La dette est passée de 101 % à 113 % du PIB. Rappelons que quand François Fillon, Premier ministre, évoquait, en 2007, une « France en situation de faillite », on était seulement à 67 % et son alerte n’a, constatons-le, conduit à aucun ressaisissement.

Comment cela s’est-il passé ? Le candidat Emmanuel Macron de 2017 était « raisonnable », en matière de finances publiques, puisqu’il promettait à la fois une baisse des dépenses (60 milliards de baisse, à l’issue du quinquennat 2017-2022), la suppression de 200.000 postes de fonctionnaires et une réforme « paramétrique » des retraites.
Quoi qu’il en coûte
Pourtant, le bilan du premier quinquennat en matière de réforme est très faible. Pire : tout a volé en éclats, dès fin 2018, avec la crise des gilets jaunes, mais beaucoup plus encore lors de la pandémie de Covid-19, de 2020 à 2022. Emmanuel Macron et la France ont pris l’option d’un confinement très sévère à partir de mars 2020, avec deux états d’urgence sanitaires, trois confinements nationaux, fermeture des commerces non essentiels, les auto-attestations…
L’économie et la société ont alors été largement arrêtées. Cela a provoqué une énorme récession économique (8 % du PIB en 2021), compensée par une totale ouverture des vannes des finances publiques : fonds de solidarité, chômage partiel, prêts garantis par l’État : les revenus perdus des activités arrêtées du fait de la gestion du Covid-19 ont été compensés par la prodigalité publique, renforçant encore davantage la dépendance de nombreux Français à la dépense publique.
Tout cela est résumé dans la formule « quoi qu’il en coûte », répétée à satiété par Emmanuel Macron mais lancée, pour la première fois, le 12 mars 2020 et qu’il est utile de relire : « Le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies. Quoi qu’il en coûte. Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises, quoi qu’il en coûte. L’ensemble des gouvernements européens doit prendre les décisions de soutien de l’activité, puis de relance. Quoi qu’il en coûte. »
L’ardoise en matière de dette publique est énorme, puisqu’on avait embarqué 640 milliards de dette, mi-2022, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron aux affaires. Rappelons que d’autres pays, à l’instar de la Suède en Europe, n’ont pas arrêté leur économie sans avoir des résultats sanitaires plus mauvais que la France et qu’il faut compter en sus l’emprunt européen de 750 milliards, décidé en juillet 2020, dont la France devra contribuer au remboursement.
Emballement de la dette
Mais la dette continue à s’emballer après la pandémie, avec des dérapages massifs de l’exécution budgétaire en 2023 et 2024, tout cela pour arriver aux 1.000 milliards de « dette Macron ». Le thème de la dette publique a largement disparu du débat public, avec un seul candidat évoquant le sujet lors de la présidentielle 2022 (Éric Zemmour et ses 7 %). Au contraire, la phase inflationniste de 2021-2023 a ouvert la voie à de nouvelles dépenses, à l’instar du bouclier tarifaire énergie, la France ayant les pires déficits de la zone euro alors que la situation s’améliore, par exemple, chez nos voisins du sud.
La rhétorique guerrière apparue récemment dans les propos présidentiels et la nécessité d’augmenter les dépenses militaires ne laissent augurer rien de bon, pour les finances publiques. Les immenses difficultés à réformer le système social et le niveau énorme des impôts en France conduisent à une nouvelle augmentation de l’endettement, soit en direct soit via des mécanismes européens.
On prête à Emmanuel Macron de grandes ambitions personnelles pour diriger les institutions européennes, avec ses récents propos martiaux. En tout état de cause, il devrait laisser aux prochaines équipes françaises un niveau inédit de dégradation des finances publiques.
Comme la France cumule déficit public et déficit extérieur, il faut se rappeler, avec l’aide du site fipeco, que la dette publique est détenue à moitié par des non-résidents et près d’un quart par la Banque de France pour le compte de la Banque centrale européenne. Il y a la un double facteur décisif de perte de souveraineté, car comme l’indique Louis-Ferdinand Céline, « on ne meurt pas de dettes. On meurt de ne plus pouvoir en faire. »
Georges Le Breton, dans BV
. Pourquoi trump veut-il provoquer une récession ? | Idriss Aberkane reçoit Philippe Béchade
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°° WEBTUBE : Analyse approfondie des dernières déclarations de Donald Trump sur les tarifs douaniers et leur impact potentiel sur l’économie mondiale. Alors que le président américain a lancé son “Liberation Day” le 2 avril 2025, imposant des droits de douane réciproques massifs – 20 % sur l’UE, 34 % sur la Chine, et bien plus encore –, beaucoup s’interrogent : cherche-t-il délibérément à provoquer une récession ? Avec notre invité spécial, l’économiste et analyste financier Philippe Béchade, nous décrypterons les motivations derrière cette guerre commerciale sans précédent, ses conséquences sur les marchés, et ce que cela signifie pour vous. Posez vos questions en live et ne manquez pas ce débat explosif !
Et à l’occasion du live Philippe Béchade met également à disposition un rapport gratuit dans lequel seront analysées :
- Les risques majeurs pesant sur la dette française, l’immobilier, l’euro, la fiscalité et les marchés financiers
- Nos recommandations concrètes pour protéger votre épargne face aux menaces fiscales à venir, et les stratégies à adopter pour en limiter l’impact.
🗳️ Pour télécharger gratuitement le rapport spécial élections de Philippe Béchade, cliquez ici : https://bit.ly/3WkDp4P
. L’affaire Marine Le Pen définitivement pliée (ou pas) : L’avis d’un magistrat
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°° WEBTUBE : Le séisme de la condamnation à l’inéligibilité de Marine Le Pen soulève bon nombre de questions auxquelles BV, qui a recueilli l’expertise juridique d’un magistrat (qui tient à garder l’anonymat), tente d’apporter des réponses pour analyser les chances de la candidate de pouvoir se présenter en 2027.
Pas de politisation de la Justice
Notre interlocuteur, qui ne s’étonne pas du « bruit considérable » provoqué par la condamnation à l’inéligibilité de Marine Le Pen, relève avant toute chose que « dans une République qui proclame, à l’article premier de sa Constitution, “la souveraineté nationale appartient au peuple”, il paraît choquant que trois personnes, fussent-elles des juges aguerris, décident à la place de 46 millions d’électeurs (34 à 37 % des électeurs sont, d’ores et déjà, décidés à voter pour elle) ».
Mais notre magistrat « ne voit pas pour autant dans la condamnation de Marine Le Pen une politisation de la Justice » : car « les magistrats qui composaient la 11e chambre sont exempts du reproche de partialité même s’ils sont, en revanche, d’un type psychologique de justiciers, rigoureux et intransigeants ». Un avis qui tranche sur les déclarations des responsables du RN qui, forts des résultats engrangés par le Syndicat de la magistrature aux dernières élections (33%) et sa volonté affichée de faire barrage à l’extrême droite lors des dernières élections de 2024, dénoncent de leur côté une décision prise par des « juges rouges ».
Éviter le trouble à l’ordre public ?
Pour autant, la décision d’exécution provisoire d’inéligibilité justifiée aux fins « d’éviter un trouble irréparable à l’ordre public démocratique » pose question. « Le tribunal invoque le risque d’atteinte à “l’ordre public” car, à ses yeux, l’accession au pouvoir de personnalités politiques aux pratiques illégales est un mal absolu, analyse notre magistrat pour qui, paradoxalement, la notion d’atteinte à l’ordre public est relative ». Il s’étonne d’un remède qui pourrait s’avérer pire que le mal, car « la révolte des électeurs ou, à l’inverse, leur désaffection des urnes peut aussi bien être considérée comme une atteinte à l’ordre public. Si Mme Le Pen n’est pas digne d’être élue, pourquoi ne pas laisser les électeurs le lui dire ? »
Au tour du MoDem et de Jean-Luc Mélenchon ?
« Marine Le Pen n’est pas un cas isolé ; le MoDem et Jean-Luc Mélenchon sont, eux aussi, poursuivis pour des emplois fictifs au Parlement Européen, à la même époque, pour des faits qui leur sont reprochés et semblent robustes. Mais ceux-là pourraient, de leur côté, être sauvés par le calendrier judiciaire », rappelle notre interlocuteur pour qui, « au vu de l’argumentation du tribunal, les faits sont établis ». Mais qui nécessitent d’être replacés dans le contexte de l’époque : « Durant des décennies, il était parfaitement connu et même admis que les partis politiques se financent “sur la bête”. Dans le cas particulier du Front national, ce parti qui réunissait déjà un nombre considérable de voix n’avait accès qu’à des financements très limités parce qu’ils avaient peu de sièges en raison des scrutins majoritaires les mettant toujours en minorité. Il en aurait été très différemment avec des scrutins proportionnels. Comme les autres partis minoritaires, gênés par cette réglementation assez injuste, le Front national a tiré sur la corde. »
Le risque de l’appel
En quelques heures, la cour d’appel s’est décidée à examiner l’affaire dès l’été 2026. Comment, dès lors, expliquer un tel empressement ? De l’avis de notre interlocuteur, « la cour d’appel est gênée aux entournures » ; dans cette affaire, « l’exécution provisoire a porté une atteinte considérable au droit de faire appel qui est un droit inviolable ». Sans illusions, il ajoute : « Malgré cette célérité, la campagne électorale sera forcément particulièrement difficile pour cette candidate dont l’avenir reste obéré par une possible condamnation avant la présidentielle. »
D’autant, poursuit-il, qu’« en interjetant appel, Marine Le Pen court un risque très lourd ; elle a toutes les chances d’être également condamnée et la cour d’appel ne pourra alors pas écarter la peine obligatoire d’inéligibilité, ce qui reviendrait à l’exclure définitivement de l’élection présidentielle 2027 » et, de surcroît, nous renverrait inéluctablement à ce « problème démocratique qui reste donc entier : qui doit choisir le président de la République : les juges ou les électeurs ? »
Récuser les magistrats ?
Les défenseurs de Marine Le Pen sont-ils pour autant passés à côté d’autres leviers d’action qui auraient permis d’éviter cette condamnation, telle la possibilité de récuser ceux qui allaient la juger ? Hypothèse écartée par notre interlocuteur qui explique à BV : « Pour récuser il faut des éléments robustes et il faut le faire à l’ouverture du procès, ce qui, en l’espèce, n’était pas le cas ; on ne connaît pas d’engagement politique ou syndical à la présidente du tribunal. » Ce que corrobore Stéphane Durand-Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro, qui décrit Bénédicte de Perthuis comme « encartée nulle part ». Mise à part son admiration déclarée pour la juge Eva Joly (ancienne députée européenne EELV) qui a « changé [s]on destin ».
La dernière chance
L’affaire est-elle pour autant pliée et Marine Le Pen définitivement empêchée ? « J’entrevois une solution : obtenir la grâce présidentielle, ce que le président de la République peut délivrer à titre individuel, imagine-t-il, à la condition – contrairement à cette idée largement répandue sur les plateaux télé, ces dernières heures – que Marine Le Pen acquiesce au jugement, c’est-à-dire qu’elle reconnaisse les faits et accepte sa peine. »
« Une grâce présidentielle n’est pas un désaveu de la Justice, laquelle a bien fait son travail, mais un moyen pour éviter la révolte des électeurs du Front national et rassurer les autres formations politiques qui ont, elles aussi, mis le doigt dans la confiture et pourraient bien encourir les mêmes peines », conclut notre interlocuteur.
- Sabine de Villeroché, dans BV