Symbole du saccage de notre agriculture, la tomate française submergée

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Fruit du soleil, produit incontournable de l’été, la tomate connaît, en ce moment, sa période de maturité. La récolte bat son plein, notamment en Provence. Dans le Vaucluse, où se sont rendues les équipes de TF1, les machines tournent à plein régime pour fournir la demande. Pourtant, malgré l’ardeur des producteurs locaux, la filière se révèle être bien fragile.

Comme de nombreux autres produits, la tomate n’est pas parvenue à résister à la concurrence. Pour un million de tonnes de tomates transformées consommées chaque année en France, seuls 10 % proviennent de notre territoire.

Les raisons du décrochage

La France est dépendante des filières étrangères, et pas seulement pour les produits transformés, puisqu’elle est le troisième importateur de tomates dans le monde, derrière les États-Unis et l’Allemagne.
Si la production française est dépassée à ce point, c’est tout d’abord parce qu’elle n’a pas progressé depuis trente ans, en volume comme en valeur. En 1990, la production de tomates fraîches et transformées était de 840.000 tonnes. En 2010, elle se chiffre à 820.000 tonnes. Cette stagnation vient principalement du recul massif de la production de tomates d’industrie. Celle-ci est passée de 371.000 tonnes en 1999, à 96.000 tonnes en 2007, avant de remonter entre 150.000 et 175.000 tonnes. Pendant ce temps, la production mondiale de tomates fraîches a été multipliée par cinq sur les cinquante dernières années.

Dépassée dans la production de masse, la France a voulu se réfugier dans les marchés de niche. Elle en a été progressivement chassée. Principalement menacée par la concurrence marocaine, elle a parié sur la montée en gamme, sur la tomate cerise notamment. Malheureusement, les tomates cerises marocaines n’ont pas tardé à se manifester, puisque les importations sont passées de 300 tonnes en 1995 à 70.000 tonnes.

Une évolution symbolique, révélatrice du mal français. Comme toute notre agriculture, la tomate est victime de la concurrence, des coûts de production inférieurs et des réglementations plus souples. Au Maroc, le coût de la main-d’œuvre est 17 fois moins élevé qu’en France ! La France souffre aussi de la hausse des cours de l’énergie. S’ajoutent à ces contraintes économiques des surtranspositions de réglementations pénalisantes : nos produits sont soumis à des exigences sanitaires plus lourdes que la concurrence.

Les voies de la relance

La filière tomate ne désespère pourtant pas. Son grand défi : la compétitivité face aux produits importés. Mais répondre à ce défi suppose des investissements majeurs. La question écrite adressée au ministre de l’Agriculture par Hélène Laporte, députée du Lot-et-Garonne (circonscription de Marmande, autre terroir historique de la tomate française), le 6 août dernier, va dans ce sens.

Une montée en puissance de la filière ne pourra se faire sans « des coûts d’investissement importants, notamment pour l’achat de machines ». Une ambition que les producteurs ne pourront poursuivre sans un appui politique et des aides nationales et supranationales.

La mécanique est toujours la même, toujours aussi délétère : l’effondrement des frontières jette nos entrepreneurs dans une concurrence intenable et les contraint à faire appel à l’État… qui subventionne. Une illustration magnifique du mot de Ronald Reagan sur la gestion des démocrates : « Tout ce qui bouge, on le taxe ; ce qui bouge encore, on le réglemente, et ce qui ne bouge plus, on le subventionne. » Cette logique de fonctionnarisation perdant-perdant, devenue une religion de l’Union européenne, est à l’origine de dégâts considérables sur notre économie.

À l’heure ou la tomate pourrait devenir un produit rare, en raison de l’évolution du climat et de la baisse des ressources en eau en zone méditerranéenne, la France ne doit pas manquer le rendez-vous. Ce qui ne pourra se faire sans une volonté ferme et arrêtée de relance de la production et de la compétitivité. Les producteurs, quant à eux, n’en manquent pas. Seulement, il vont se trouver confrontés à la logique de décroissance de l’utopique projet « Farm to Fork » de la PAC. Le piège européen dans toute sa splendeur.

Jean de Lacoste, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur Symbole du saccage de notre agriculture, la tomate française submergée

Le rejet de l’ultimatum, un nouvel affront à la France

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Suite au renversement, le 26 juillet dernier, du président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a adressé, quatre jours plus tard, un ultimatum aux putschistes militaires. Il a expiré ce 6 août, sans autre réaction que la fermeture préventive « jusqu’à nouvel ordre » de l’espace aérien national.

On pourrait croire que cette fermeté affichée, soutenue par le ministre des Affaires étrangères de la France, fera de ce putsch singulier le dernier d’une longue et ancienne série de renversements politiques au Niger. On peut en douter.

Car le rejet de cet « ultime ultimatum » pourrait sonner le glas de « l’ultime illusion » de l’autorité et de la crédibilité des institutions africaines, divisées et impuissantes face à des populations exaspérées par la défaillance et la prédation de régimes corrompus. Rejetée, la France continue pourtant de faire preuve d’activisme politique. Par idéal démocratique prétexté ; solidarité politique légitimée ; impératif de sécurité collective invoqué ; mais aussi par intérêt économique inavoué. Car, au Niger, ultimatum rime avec cet uranium exploité par la société française Orano, le nouveau nom d’Areva.

À l’échelle régionale, si corrélation n’est pas causalité dans des contextes différents, un lien évident existe avec les renversements militaires et populaires survenus au Mali (août 2020, mai 2021), en Guinée Conakry (septembre 2021) et au Burkina Faso (septembre 2022). Les tentatives d’étouffement par sanctions économiques et isolement politique de ces mouvements populaires, dont le principal tort est d’avoir renversé par la force des régimes incapables d’assurer leur part régalienne du contrat social (sécurité, santé, éducation, développement économique), sont inefficaces et contre-productives.

À ce sujet — Élections sous forte tension en Afrique : la désillusion démocratique

Nul besoin d’y voir l’œuvre occulte de puissances étrangères. Ce n’est pas « la faute à Wagner », quand bien même quelques drapeaux russes ont été aperçus, ici ou là. La Macronie parvient très bien à se tirer elle-même « une balle dans le pied » par une politique africaine masochiste et confuseimpuissante et arrogante, qui fait le jeu de la Chine, de la Russie, de la Turquie et de faux alliés comme les États-Unis et des pays européens. Le deuxième Forum Russie Afrique, qui s’est tenu à Saint Pétersbourg fin juillet, a autant permis à la Russie de renforcer sa position en Afrique que le Forum Afrique France d’octobre 2021 et le Sommet de la Francophonie de novembre 2022 ont affaibli la puissance et l’influence de la France.

L’ultimatum est une exigence que l’on met en demeure d’accepter, sans possibilité de discuter. Encore faut-il en avoir les moyens, car le bluff ne suffit pas et les précédents confortent les audacieux. Plusieurs pays proches, dont le géant Nigeria, le Burkina et le Mali, ont déjà rejeté le principe de leur participation à une intervention armée. La réunion de crise de la CEDEAO prévue ce 10 août pourrait exacerber les profondes divergences entre ses membres et enterrer le projet d’une force régionale significative.

On avait souligné ici, il y a un an, le caractère inédit et surréaliste d’un projet de « Force anti-Putsch » annoncé en fanfare par le président en exercice de la CEDEAO à l’occasion de la visite de Macron en Afrique de l’Ouest. « Cette entité va permettre à tout le monde de comprendre que nous sommes au XXIe siècle et qu’il est inadmissible et inacceptable de faire des coups d’État », avait déclaré le vibrionnant Président français qui avait alors hasardé : « c’est un instrument extrêmement efficace pour lutter contre les déstabilisations qu’on a vues fléchir dans la région où des groupes militaires ont exploité, parfois, l’affaiblissement de l’État pour prendre le pouvoir. Voilà ce qui est attendu de la CEDEAO. » Des paroles sans suite, faute de pertinence et de réalisme, qui font sensation dans les médias mais n’impressionnent personne sur le terrain.

Le magnat de l’automobile Henri Ford disait : « Ne cherchez pas la faute, cherchez le remède », voyant dans l’échec une chance pour recommencer plus intelligemment. Les dirigeants africains et leurs soutiens étrangers feraient bien, au contraire, de s’intéresser enfin aux fautes et aux causes, car les printemps africains avancent.

Jean-Michel Lavoizard, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur Le rejet de l’ultimatum, un nouvel affront à la France

Accusé de complot contre l’État, Trump contre-attaque

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

The show must go on. Pour les démocrates, la nouvelle inculpation dont Donald Trump vient de faire l’objet concernant des accusations de tentatives de manipulation électorale va enfin permettre au feuilleton judiciaire de l’ancien président de reprendre au plus vite la première place au box-office et de faire ainsi oublier les récents déboires de Hunter Biden. Des déboires qu’il s’agit de reléguer définitivement au rang de mauvaise série B dans laquelle son président de père ne doit surtout pas jouer le moindre rôle.

Pour que le plus grand nombre puisse profiter gratuitement du prochain spectacle, un groupe de trente-huit élus démocrates vient de cosigner une lettre qui demande la retransmission télévisée en direct du procès de Trump. Une demande justifiée, selon eux, par la « nature historique des accusations portées dans ces affaires ». N’y voyons, bien entendu, aucune arrière-pensée électorale à l’approche des élections présidentielles américaines.

Le 1er août dernier, Donald Trump a été inculpé par le procureur spécial Jack Smith de complot à l’encontre de l’État américain lors de l’élection présidentielle de novembre 2020, de complot pour faire obstruction à une procédure officielle et de complot pour priver les électeurs de leurs droits électoraux. Des accusations extrêmement graves.

« Malgré sa défaite, l’accusé était déterminé à rester au pouvoir, indique l’acte d’accusationPar conséquent, durant plus de deux mois, après le scrutin du 3 novembre 2020, l’accusé a diffusé des mensonges selon lesquels il y avait eu des fraudes ayant modifié le résultat et qu’il avait en fait gagné. Ces affirmations étaient fausses et l’accusé le savait. Mais il les a quand même répétées et largement diffusées […] »

Ces fausses déclarations, voire ces exhortations, d’après le document de 45 pages, auraient poussé une foule en colère à prendre d’assaut le Capitole, le 6 janvier 2021. Un événement mis en avant par les démocrates afin de démontrer que Trump avait, à l’époque, appelé à l’insurrection et tenté de renverser la démocratie américaine. Environ mille personnes ont été poursuivies, depuis, dans cette affaire avec, parfois, le prononcé de très lourdes peines de prison.

Or, comme le note le Wall Street Journal, ce qui frappe le plus, dans l’acte d’accusation, est peut-être ce qui n’y figure pas : au-delà de ses tweets et de ses déclarations publiques, aucun lien n’est établi entre Trump et les émeutiers (notamment les organisations militantes radicales impliquées comme les Proud Boys ou les Oath Keepers).

À ce sujet — [L’œil américain] Hunter Biden, obstacle à la réélection de son père ?

L’acte d’accusation admet qu’au nom de la liberté d’expression, l’ancien président avait le droit de contester les élections et même « de prétendre, à tort, qu’il y avait eu une fraude déterminante pendant l’élection et qu’il avait gagné ». Cependant, le procureur considère que Trump a enfreint la loi en tentant de modifier les résultats par le recours à des moyens illégaux sur la base de ses mensonges.

En réalité, le raisonnement juridique du procureur Smith repose tout entier sur l’allégation placée au début de son document : « Bien qu’il ait perdu, l’accusé était déterminé à rester au pouvoir. » Ses efforts pour faire annuler l’élection témoigneraient donc d’une intention criminelle. À moins… à moins qu’il n’ait agi de bonne foi.

« Faire pression sur son propre ministère de la Justice pour enquêter sur la fraude électorale ou même faire pression sur les représentants de l’État pour trouver une fraude, note le Wall Street Journalrelève sans doute des fonctions officielles d’un président s’il pense qu’une fraude a eu lieu. »

Le principal enjeu de la controverse repose ainsi sur la démonstration que l’ancien président savait ou ne savait pas que ses déclarations étaient mensongères. « Si Trump a réellement cru qu’il n’avait pas perdu l’élection, l’acte d’accusation s’effondre », remarque le professeur de droit public Jonathan Turley. En attendant, l’ancien président, qui sait que la meilleure défense est l’attaque, correctionne, dynamite et pulvérise à tout va ses adversaires sur sa plate-forme Truth Social tout en dénonçant une Justice politisée. Dans sa ligne de mire, le juge Tanya Chutkan en charge de l’affaire, qu’il veut récuser.

Il est vrai que son profil ne risque pas de le rassurer : nommée par Barack Obama, elle a travaillé dans un cabinet d’avocats qui avait embauché le fils du président Joe Biden, Hunter Biden, et a joué par le passé un rôle clé dans la procédure ayant permis à une commission d’enquête parlementaire d’accéder à des documents de la Maison-Blanche liés au 6 janvier. Elle a, par ailleurs, prononcé des peines particulièrement sévères à l’encontre d’émeutiers du Capitole.

Autant dire que les démocrates peuvent se frotter les mains. Et pourtant, si la prochaine campagne présidentielle semble bien partie pour se dérouler dans les salles d’audience, on peut douter qu’à la fin, la démocratie américaine en ressorte gagnante.

Frédéric Lassez, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur Accusé de complot contre l’État, Trump contre-attaque

Driss Ghali : “On a banalisé le fait de ne plus être chez soi !” – Quand un immigré à un regard non “travesti” de la situation de la France.

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Toujours intéressant de voir l’image de notre pays via une personne étrangère (musulman) qui a aimé notre pays et qui constate son lent et irrémédiable déclin. Une très bonne analyse de M. Driss Ghali.

00:00:00 – Générique 00:00:20 – Présentation 00:00:49 – Êtes-vous immunisé à la folie française ? 00:02:45 – Pourquoi comparer les immigrés ultra enracinés aux français de souche déracinés ? 00:04:56 – Qu’est-ce que le renoncement français ? 00:10:15 – Magazines Livre Noir ! 00:10:59 – Quelle est l’idée derrière le financement massif, via l’argent public, des zones de non-droit ? 00:14:23 – Qu’est-ce que l’irritation de la sensibilité ? 00:18:02 – Le multiculturalisme a-t-il tué l’exotisme ? 00:21:15 – Quelles sont les raisons de l’aliénation française ? 00:26:37 – Qu’est-ce que la “tropicalisation” que vous avancez comme concept de société ? 00:34:50 – Votre dernier ouvrage s’intitule “Contre histoire de la colonisation française”, quel est le but de ce livre ainsi que des thèmes évoqués ? 00:39:31 – Le résultat final des épisodes coloniaux est-il à nuancer ? 00:43:33 – Colonisation, une entreprise de mauvaises affaires ? 00:45:36 – Lobby coloniale et lobby multiculturaliste, comparaison anachronique mais même combat ? 00:45:36 – Vous rappelez que les guerres de décolonisation ont été des guerres civiles, comment expliquer cela ? 00:51:05 – Quel est l’intérêt, pour certains pays, de jouer la carte du ressentiment à l’égard des anciens pays colonisateurs ? 00:56:12 – Quel est le “deal” de l’immigration entre les pays du nord et du sud ? 01:02:20 – Mot de la fin 01:02 :47 – Magazines Livre Noir !

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur Driss Ghali : “On a banalisé le fait de ne plus être chez soi !” – Quand un immigré à un regard non “travesti” de la situation de la France.

2018 : quand le prophète Jean-Marie Le Pen mettait minable Darmanin

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Qu’on aime ou pas Jean-Marie Lepen, il faut reconnaitre que le constat fait par Jean-Marie Lepen dans cette vidéo sur l’immigration est d’une parfaite clarté et D’autre part on se rend compte à quel point M. Darmanin détourne le sujet sur l’immigration. Avec Darmanin on reste dans le déni. Ce monsieur Darmanin se croie encore dans les années 80. A pleurer !

Jean-Marie Le Pen n’a certes pas attendu cette émission du mois de mars 2018 pour annoncer la catastrophe que constitue l’immigration-invasion que subissent notre pays et l’Europe toute entière depuis des décennies. Face au discours d’une absolue lucidité du fondateur du Front national, l’analyse d’un Gérald Darmanin, à l’époque ministre des Comptes publics (on rappellera par parenthèses qu’avant son ralliement à la macronie, Darmanin qualifiait Emmanuel Macron de « bobopopuliste », « démagogue », « poison définitif » de la VRépublique et de « pur produit du système »), manque pour le moins de colonne vertébrale.

Les yeux de celui qui est devenu depuis ministre de l’Intérieur, autrement dit l’un des hommes forts du régime, ne se sont pas vraiment dessillés depuis l’insurrection des banlieues ethniques d’il y a un mois :

Le Menhir venait de publier le tome I de ses mémoires, sous-titré « Fils du Peuple », éditions Muller, à propos duquel j’avais eu l’honneur et le privilège de l’interviewer à Montretout.

Jean-Marie Le Pen : « Monsieur Darmanin, vous êtes ministre des Compte publics. Ce n’est pas à lui que je veux parler mais au gouvernement et au Président de la République lui-même. Ce que j’ai à dire à vous et au peuple français, à l’occasion notamment de l’affaire de Mayotte [NdA : Jean-Marie Le Pen fait allusion aux émeutes qui ont secoué l’Ile au début de l’année 2018, suite à l’inique accord franco-comorien de septembre 2017 autorisant la libre circulation des personnes entre l’union des Comores et Mayotte, accord qui s’est traduit par une submersion migratoire de Mayotte. Plus de 50 % des résidents du département sont des étrangers et 77 % de la population vit sous le seuil de pauvreté national]

« Le terrible danger qui pèse sur nos sociétés, poursuit Jean-Marie Le Pen, sur notre pays, sur notre liberté, sur notre vie même, sur notre existence de peuple (…) tient au déferlement migratoire qui est en cours déjà mais qui n’en est qu’au début du commencement, et la vague migratoire géante est en train de gonfler. A la vérité, la population mondiale (…) est passée de trois à huit milliards d’habitants, et les projections qui sont faites pour les 60 années qui viennent sont de l’ordre de 10 à 12 milliards. Par conséquent, le phénomène auquel nous assistons dans une espèce de microcosme à Mayotte est une espèce de Kairos comme disaient les Anciens, de clin d’œil à ceux qui veulent avertir d’un grand danger. Eh bien nous sommes avertis d’un grand danger et nous n’avons qu’à regarder ce qui se passe à Mayotte »

« Quelles sont les mesures que le gouvernement compte prendre, notamment dans la suppression du droit d’asile, la suppression du droit du sol, la suppression des droits qui sont de véritables ouvertures. Nous accueillons 200.000 étrangers par an depuis des années [NdA : ce chiffre est naturellement à actualiser…] sans parler des clandestins, et le peuple français commence à se rendre compte, notamment, dans les milieux populaires, ceux qui travaillent sur le terrain, ceux qui fréquentent les chemins de fer et le métro, de la présence de plus en plus lourde, et quelquefois de plus en plus agressive, de gens qui viennent d’ailleurs »

Dans sa réponse, Darmanin reproche à Jean-Marie Le Pen de toujours « tenir le même discours » et fait malencontreusement allusion au ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérard Colomb, « un ministre courageux », sans savoir que quelques mois plus tard, en quittant la place Beauvau, ce même Gérard Colomb allait dresser le même constat que Jean-Marie Le Pen sur l’inéluctabilité d’une confrontation ethnique dans laquelle, selon l’ancien patron de la DGSE Pierre Brochand, “le pronostic vital de notre pays est engagé” :

On remarquera que la réponse de Darmanin à Jean-Marie Le Pen sur le droit d’asile relève du simple trompe-l’œil : le droit d’asile était depuis belle lurette détourné de sa vocation première, et cinq ans plus tard, rien n’a changé.

« Moussa » exhibe alors la photo de son grand-père, tirailleur algérien, s’attirant cette réponse cinglante de Jean-Marie Le Pen : « Ne me faites pas le coup de l’antiracisme ! (…) J’avais comme deuxième de liste aux élections de 1956 un Martiniquais, héros de Normandie Niemen. J’ai été le premier à présenter la candidature d’un Arabe à la députation à Paris en 1957, et le premier à faire élire une musulmane au Conseil régional d’Île de France en 1986. C’est vous dire que dans ce domaine, je ne reçois pas de leçon. Mais je fais bien la différence qu’il y a entre nos compatriotes de couleurs et les étrangers qui arrivent massivement (…) Tous les problèmes français sont rattachés au problème principal de l’immigration massive (…) Nous serons submergés, non seulement nous, mais l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, le continent tout entier puisqu’il est lui-même en état de sous-natalité (…) Tous les problèmes ne viennent pas des étrangers, mais l’immigration est le problème majeur, ce qu’on appelle un problème premier ». Jean-Marie Le Pen rappelle à « Moussa » qu’il s’est battu pour l’Algérie française. Il aurait également pu lui rappeler qu’il s’est battu pour que la France honore ses Harkis, ce qu’elle a fini par faire 60 ans après la fin de la guerre d’Algérie

Après la semaine d’émeutes raciales que la France vient de vivre, on appréciera à sa juste valeur le grief fait par Darmanin à Jean-Marie Le Pen de traiter le problème de l’immigration « de manière caricaturale ». « Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, assène le ministre : ce n’est pas parce qu’on a fait un peu de laxisme (sic) et qu’on a laissé effectivement des personnes s’intégrer dans notre territoire sans pouvoir assimiler tout le monde que nous devons rentrer aujourd’hui dans votre discours et celui de votre fille et de votre petite-fille. »

Réponse de Jean-Marie Le Pen : « Monsieur le ministre, vous n’êtes pas capable de le faire à Mayotte ! (…) Vous n’êtes pas capable de maîtriser dans UN département français le phénomène de l’immigration massive, alors que je vous annonce qu’elle va gagner le continent tout entier ! »

Darmanin termine par des lieux communs affligeants, avec cette perle : « J’ai du mal à distinguer dans les rues de Mayotte les Mahorais de ceux qui viennent d’ailleurs ». Les Mahorais qui vivent chaque jour des émeutes comme la métropole en a connus il y a un mois ont dû apprécier l’humour du ministre…

Henri Dubost, Riposte Laïque

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur 2018 : quand le prophète Jean-Marie Le Pen mettait minable Darmanin

L’Occident décadent et méprisé ne voit pas venir la tempête qui va tout emporter

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Le monde change a grande vitesse et les équilibres économiques et militaires s’en trouvent bouleversés. Comme d’habitude aucune explication ni sensibilisation des médias sur cette réalité. Notre civilisation occidentale sombre doucement mais surement vers le déclassement et à terme le chao généralisé. Préparez-vous.

L’Occident décadent et méprisé, ne voit rien venir de la tempête qui va tout emporter

Pendant que l’Occident avachi sombre dans la dictature des minorités qui disloquent les nations, que ces minorités soient raciales ou culturelles, pendant que l’Occident dégénéré détruit la famille naturelle et renonce à assurer le renouvellement des générations, pendant que l’Occident dépravé saborde sa propre civilisation au nom d’une illusoire mondialisation heureuse, des forces immenses du monde émergent se réveillent et bousculent l’ordre établi depuis des siècles de domination européenne puis américaine.

Les coutures du monde unipolaire imposé par Washington craquent de tous côtés. Jamais le monde n’a été aussi instable depuis 1945.

La guerre en Ukraine est bien entendu le fait majeur de ce volcan en ébullition, avant l’inéluctable phase éruptive qui s’annonce. Cette guerre est révélatrice de l’effondrement de ce monde occidental arrogant, où une trentaine de nations les plus riches et les mieux armées du globe sont tenues en échec par la Russie, qui se bat avec succès seule contre tous.

200 milliards de dollars sont partis en fumée. Des masses gigantesques de matériels militaires otaniens ont été pulvérisées par l’artillerie et l’aviation russes, qu’on disait à court de munitions dès mars 2022. La doctrine de l’Otan a été ridiculisée par les officiers russes, qu’on déclarait incompétents et biberonnés à la doctrine soviétique  totalement dépassée. Mais après 17 mois de guerre, seuls les officiers russes ont l’expérience de la guerre de haute intensité. Les Occidentaux, vaincus au Vietnam, en Irak, en Syrie et en Afghanistan et virés d’Afrique, n’ont pas grand-chose à démontrer.

Les Ukrainiens ont laissé 400 000 soldats, tués dans cette guerre par procuration voulue par Washington. Un désastre historique.

Et non contents de prendre une nouvelle déculottée, sans doute la plus humiliante, les Américains veulent se frotter aux Chinois, sans comprendre que l’Occident est de plus en plus isolé, tandis que Moscou a le soutien des BRICS, organisation qu’une bonne quinzaine de pays ambitionnent de rejoindre.

C’est une force navale sino-russe qui patrouille au large de l’Alaska, pour signifier à Washington que les provocations au large de Taïwan ont assez duré.

En Afrique, les carottes sont cuites pour la France. Macron ne parvient même pas à gérer notre politique intérieure, ne lui demandons pas de peser sur l’échiquier international. Ce n’est pas en prenant une cuite dans un bouge africain qu’on redore l’image de la France, complètement discréditée par un président arrogant, immature et insultant. Macron se comporte avec les Africains comme avec les Français : il les méprise et les insulte.

Nous sommes chassés de Centrafrique, du Mali, du Burkina-Faso et maintenant du Niger. Beau bilan ! À Bangui, Bamako, Ouagadougou et Niamey, Macron est persona non grata. Tout comme en Afrique du Sud, d’ailleurs, où le président Ramaphosa a refusé d’accueillir Macron qui s’était invité pour le sommet des BRICS, prévu fin août. Encore une claque monumentale. Il est vrai que Poutine n’y est pas pour rien… À vouloir jouer les va-t-en-guerre contre Poutine sans en avoir les moyens, Macron va tout perdre.

Partout l’Occident recule, sur tous les plans, militaire, économique, diplomatique et culturel, tandis que le Sud global défend ses intérêts et avance.

https://t.me/boriskarpovblog/14266

“Les États du Sud suivent de plus en plus leur propre chemin et déterminent leur propre avenir. Les pays en développement exigent le contrôle de leurs ressources au mépris de l’Occident exploiteur. Par exemple, selon Bloomberg, avec la Namibie et le Zimbabwe, le Ghana se prépare à interdire l’exportation du lithium, qui est utilisé dans de nombreux domaines, notamment l’armée et la production de voitures électriques. L’Indonésie a déjà interdit l’exportation de minerais de nickel.”

L’Argentine, le Brésil, le Chili et l’Indonésie favorisent les investisseurs chinois par rapport aux États-Unis. La Banque de Thaïlande prévoit de diversifier son portefeuille de devises afin qu’il soit moins indexé sur le dollar. L’Indonésie renforce les marchés monétaires locaux, tandis que les voisins de la région créent des systèmes de paiement numériques, réduisant ainsi le besoin d’argent américain. Le groupe des BRICS envisage également la création d’une monnaie commune à l’avenir.

Dans le même temps, des changements géopolitiques ont également lieu, lorsque le Sud global rejette les diktats de Washington, refusant de soutenir les sanctions anti-russes imposées par l’Europe et les États-Unis.

Rien n’arrêtera les BRICS qui sont leaders dans la construction du monde multipolaire de demain, à 180° de la domination occidentale imposée depuis 1945.

L’Amérique ne peut plus gouverner le monde avec un dollar en déclin et une dette de plus de 30 000 milliards de dollars, financée par toute la planète. L’âge d’or de l’Amérique, qui produisait 70% de la richesse mondiale en 1950, est terminé.

La Fédération de Russie n’est plus le champ de ruines de 1990, consécutif à l’éclatement de l’URSS, la Chine n’est plus ce colosse aux pieds d’argile dont l’Occident se moquait, quand il fabriquait des lampions et des cerfs-volants, l’Inde n’est plus ce pays misérable, où chaque matin des charrettes ramassaient dans les rues les cadavres morts dans la nuit, le Brésil n’est plus seulement une terre d’aventure, pays de l’Enfer vert et de la samba, enfin l’Afrique du Sud, malgré ses problèmes de corruption et d’insécurité, reste la première économie d’Afrique.

Ces BRICS pèsent lourd, savent tout faire et sont devenus des concurrents redoutables pour l’Occident. Ils pèsent plus de 50 000 milliards de dollars de PIB en parité de pouvoir d’achat. Et n’oublions pas que la Russie, l’Afrique du Sud et le Brésil, sont tous les trois des trésors géologiques.

Dans cette course au progrès, la France, qui n’a ni pétrole ni idées, n’a aucune chance de s’en sortir avec ses 3 000 milliards de dettes et son immigration de masse de déshérités, sans qualification pour la plupart. Macron prétend faire de la France une start-up nation, en accueillant majoritairement des illettrés. Il nous coule, tout simplement. Notre malheureux pays, qui était si riche à la fin des Trente Glorieuses, roule vers l’abîme, avec une élite dirigeante inconsciente ou complice, qui semble résignée. Un tel suicide collectif est pour moi incompréhensible.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur L’Occident décadent et méprisé ne voit pas venir la tempête qui va tout emporter

La France devient un pays de fous !

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : La France ? un pays de dingue on vous dit !

Retrouvez tous les vendredis de l’été la réaction de Gilbert Collard sur un sujet d’actualité de la semaine !

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur La France devient un pays de fous !

[Livre] Mon fils n’est pas un assassin : retour sur l’affaire Traoré

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Durant l’été, BV vous propose une sélection de livres, parmi ses meilleures recensions. Aujourd’hui, Mon fils n’est pas un assassin. Le livre, écrit par sa mère, retrace le calvaire de ce gendarme livré à la vindicte publique dans l’affaire Traoré. Gabrielle Cluzel s’est penchée sur ce récit poignant, en étonnante résonnance avec l’actualité…

Il y a quelques jours, le mot « récupération » courait de plateau en plateau au sujet de l’affaire Lola. Récupération, parlons-en : quel meilleur moment pour évoquer ce livre écrit à quatre mains, publié chez Robert Laffont en septembre dernier, intitulé Mon fils n’est pas un assassin ?

Virginie Gautier est la mère d’un des policiers mis en cause dans l’affaire Adama Traoré. Familialement de gauche depuis toujours, elle prend de plein fouet, profondément meurtrie, les accusations portées contre son fils, que le devoir de réserve empêche de s’exprimer. Erwan Seznec, lui, est journaliste. Il a rédigé les chapitres factuels, ceux qui concernent l’enquête à proprement parler. « Les faits contre les affabulations. » Car, écrit-il dans l’avant-propos, « les Traoré ont perdu un fils, un frère, un demi-frère. Leur douleur mérite respect et considération. Mais elle n’excuse pas tout. »

Virginie Gautier décrit l’immense rouleau compresseur qui s’abat sur son fils et sa famille. Dès l’annonce du décès d’Adama, « le secteur de Persan-Beaumont-Champagne-sur-Oise s’embrase » : véhicules incendiés, pompiers caillassés, mobilier urbain saccagé. Une femme gendarme « se fait casser le nez en tentant de calmer la foule ». Viennent ensuite les menaces de mort contre les gendarmes, les femmes et leurs enfants, leurs noms sont tagués dans les cités. Ils doivent être exfiltrés. En deux heures, son fils doit partir comme un voleur avec sa femme et sa fille de 8 mois.

Le Léviathan de la presse partisane se met alors en branle, implacable. Il a trouvé son George Floyd français et ne le lâchera plus. Mediapart, suivi par la meute de ses épigones, sonne l’hallali : « J’aimais beaucoup Mediapart avant… Or, ces journalistes ont créé de toutes pièces une icône », Assa Traoré. En plus d’une icône, Assa Traoré est aussi le chef avisé d’une petite entreprise : la marque « Adama » a été déposée à l’INPI le 30 septembre 2016, « propriété collective de dix membres de la famille Traoré, déclinable en photographies, cartes, objets d’art, serviettes de toilette en papier, etc. » Assa Traoré deviendra plus tard l’éphémère égérie, dans le luxe, de Louboutin et Stella McCartney.

Il est vrai qu’Assa Traoré a des talents d’éloquence remarquable pour les « contes de faits », qu’elle vient raconter jusque dans certaines écoles dont des directeurs militants lui ouvrent les portes. Avec elle, ses autres frères deviennent des prisonniers politiques, ils sont Soljenitsyne dans l’archipel du Goulag français : « Cinq de mes frères sont passés par la case prison, on a fait presque toutes les prisons d’Île-de-France », s’exclame-t-elle avec emphase, en avril 2021, devant le TGI de Paris. Factuellement, elle a raison. Mais de ces incarcérations aux motifs crapuleux, elle fait une preuve irréfragable de l’acharnement judiciaire. La souffrance – incontestable et incontestée – d’une famille qui a perdu l’un des siens octroie à celle-ci une couronne de martyre qui la met sur une stèle, hors d’atteinte. Toute remise en perspective des faits est réputée abjecte. Celui dont l’arrestation a fini tragiquement est auréolé à jamais.

En attendant, les gendarmes dont elle a livré les noms à la vindicte populaire n’ont pas d’épaisseur, d’humanité… ils n’émeuvent personne, ne sont qu’ombres uniformes et anonymes désincarnées, leur devoir de réserve les empêche d’exister publiquement. Comment, dans une telle asymétrie, pourraient-ils lutter contre ce storytelling ?

Virginie Gautier découvre aussi l’exorbitant pouvoir de ce Larousse partisan pour les nuls qu’est Wikipédia – « L’irremplaçable encyclopédie en ligne est un puissant levier de formatage de l’opinion » – et ses inénarrables critères de recevabilité des sources : de gauche, elles sont recevables, de droite, elles ne le sont pas. Pour les militants du comité Adama, « tenter de biaiser Wikipédia n’était pas une possibilité mais un devoir ».

Le livre se termine sur un constat : le comité Adama commence à s’essouffler. De fait, Assa Traoré n’est plus l’icône parfaite qu’elle était. Mais le mal est fait. Le fils de Virginie Gautier, dont nul ne peut affirmer à ce jour qu’il n’ait pas fait seulement et uniquement son devoir, pourra-t-il un jour se relever de tout cela ? Virginie Gautier conclut en disant qu’elle est « fière d’être française et de l’Histoire de [son] pays ». Elle pourrait pourtant légitimement garder grief à ce dernier de ne pas avoir su protéger son agent assermenté d’une telle épreuve. On peut saluer sa noblesse d’esprit.

Gabrielle Cluzel, dans BV

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur [Livre] Mon fils n’est pas un assassin : retour sur l’affaire Traoré

J’ai acheté le nouveau JDD : vraiment excellent, faites comme moi

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Cyrano ayant demandé aux lecteurs de Riposte Laïque d’acheter le nouveau JDD, je n’ai pas pu faire autrement que d’obéir aux ordres !

Aucun regret, le résultat, pour un premier numéro, est exceptionnel, et je vous encourage à faire comme moi et de l’acheter tous les dimanches, pour faire hurler de rage tous les maîtres-censeurs de gauche.

P. Cassen, Riposte Laïque

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur J’ai acheté le nouveau JDD : vraiment excellent, faites comme moi

Il y a quelque chose de pourri dans le fonctionnement de l’aide à la création

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

La France, via l’aide à la création, s’est penchée sur les fins de mois difficiles de plusieurs artistes. Avant que Florent Pagny et autres Bernard Lavilliers n’apparaissent sur scène dépenaillés, éclairés par une lampe torche et jouant sur des guitares délabrées, la commission leur fit parvenir de toute urgence de quoi subvenir aux dépenses inhérentes à leur profession. Selon Le Figaro, Florent Pagny reçut ainsi 271.000 euros qui lui permirent de financer un pied de micro en or massif, Bernard Lavilliers perçut 120.000 euros pour son nouveau chapeau, Benjamin Biolay et Juliette Armanet touchèrent, respectivement, 119.000 et 154.000 euros en réparation de quelques cordes vocales cassées.

Bien que cette répartition soit d’une parfaite légalité, la Cour des comptes s’étonne que des artistes roulant carrosse bénéficient d’une telle générosité. La maison de disques de Johnny Hallyday fut également aidée à hauteur de 333.890 euros, entre 2019 et 2022, toutes ces sommes rondelettes étant attribuées en compensation des téléchargements effectués sur divers supports et qui échappent ainsi aux rétributions habituelles constituées de droits d’auteur et royalties. Pour financer ces dons mirifiques et réputés réparateurs de préjudice, le consommateur paye une taxe de 14 euros pour tout achat de smartphone et s’acquitte de prélèvements sur toute une batterie d’accessoires informatiques : disques durs externes, clés USB, cartes mémoire, baladeur MP3, box Internet, téléviseur avec mémoire, tablettes… Et gare à celui qui chante « Toute la musique que j’aime » dans sa cuisine ! Il lui en coûtera un envoi de colis à la veuve. Un panier repas ou un filet garni… au bon vouloir du rockeur amateur.

Peu enchantée par ces chanteurs grassement aidés, la Cour des comptes estime que « les dépenses consacrées à la création artistique ont vocation à favoriser la diversité musicale, les nouveaux talents et les projets innovants ». Les artistes en devenir ne récolteraient, eux, que les miettes du gâteau. La logique comptable ne fait pas de quartier : la faible diffusion de leurs œuvres ne constitue qu’un tout petit manque à gagner pour l’industrie musicale, ils ne perçoivent donc qu’un reliquat du magot. Moralité du principe : moins tu gagnes, moins on t’aide. La cigale de La Fontaine connut en son temps ce type de déboires, ce qui ne l’empêcha pas de revenir chaque été casser les oreilles du citadin surmené.

Sur la base de cet exemple frappant, certains feront remarquer que les plus grands ne bénéficièrent d’aucune subvention. L’impératif de gagner sa vie coûte que coûte a pu amener des Jacques Brel, Brassens ou Rolling Stones à des surpassements créatifs qu’ils n’eussent peut-être pas réalisé en d’autres circonstances… D’autres citeront Van Gogh dont la détresse matérielle l’amena là où on sait… Les Beatles s’accordaient à dire que l’obligation de jouer huit heures par jour durant des mois dans une sombre salle de Hambourg leur avait fait faire d’immenses progrès… Les mystère de la subvention sont impénétrables. C’est là son moindre défaut.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr userPublié le Catégories UncategorizedLaisser un commentaire sur Il y a quelque chose de pourri dans le fonctionnement de l’aide à la création