Pour tout nouvel abonnement, le premier mois est reversé à une caisse de grève. Soutenez-les, soutenez nous et abonnez-vous à partir de 5 euros/mois, pour faire un vivre la première chaîne TV vraiment indépendante ! 👉 https://www.lemediatv.fr/soutien “Où va la France?” C’est la question que pose Jean-François Bayart, politologue et professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, dans les colonnes du quotidien national suisse, Le Temps. Cette tribune d’opinion venant de chez nos voisins helvètes, a largement été partagée en France ces derniers jours, dans un contexte politique explosif depuis l’adoption de la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée. Mais, pour Jean-François Bayart, cette réforme n’est que le symptôme de l’épuisement du gouvernement macroniste. Pire, celui d’une crise politique profonde qui enfle depuis bien 30 ans. Sans prendre de pincettes, le politologue, qui a aussi longtemps été directeur de recherche au CNRS, parle d’Emmanuel Macron comme (je cite) d’un “enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, et plutôt incompétent.” Mais au-delà de ces adjectifs qualificatifs peu reluisants, qu’est-ce que dit précisément Jean-François Bayart? Quels sont les éléments qui le poussent à affirmer que le président Macron vit dans une réalité parallèle et que la France dérive vers ce qu’on appelle une démocratie “illibérale”? 0:00 Introduction 1:06 Pourquoi depuis la Suisse? 7:40 Elle va où, la France? 10:22 Macron, immature 16:04 Légal mais pas légitime 22:10 Démocratie illibérale 28:54 Une répression encore trop inconnue 32:12 Imiter l’ext-droite, pour éviter l’ext-droite 38:22 Destin Français vu de l’étranger
Le drame du Sahel ce n’est pas Wagner, ce sont les Africains eux-mêmes
Stop aux délires et aux mensonges. Ce ne sont ni Wagner, ni la France qui sont coupables de tous les maux qui frappent l’Afrique depuis son indépendance.
Les Russes ont d’autres chats à fouetter que de fomenter un coup d’État au Niger. En revanche, c’est bien la CIA qui a renversé en 2014 le gouvernement prorusse en place à Kiev. Mais c’est un autre sujet…
Même si Moscou était au courant de ce qui se tramait à Niamey, rien ne prouve que les Russes tiraient les ficelles. Une fois de plus, Poutine a bon dos.
Les 200 coups d’État et tentatives qui ont déstabilisé l’Afrique depuis 1960, Wagner n’y est pour rien. Les 150 conflits armés qui ensanglantent le continent depuis 63 ans, Wagner n’y est pour rien. La corruption généralisée, les rivalités tribales et l’incompétence des élites autoproclamées sont les véritables fléaux qui rongent l’Afrique depuis son indépendance.
Il suffit de constater le plongeon de l’Afrique du Sud depuis l’accès de Mandela au pouvoir, en 1994, pour comprendre que l’Afrique décolonisée ou livrée à elle-même ne cesse de régresser.
Et que dire de Haïti,première république noire de l’histoire, indépendante depuis 1804 et Perle des Antilles sous domination française, qui est devenue un champ de ruines après plus de 200 ans d’indépendance ? Encore la faute de la France ?
Le président sud-africain Thabo Mbeki, au cours d’un discours prononcé en 2003 à la Jamaïque, à Kingston, avait osé parler vrai : “Si les révolutions américaine et française ont créé des conditions de développement pour les citoyens de ces pays, ce n’est toutefois pas le cas pour Haïti, a constaté le dirigeant sud-africain. “Haïti a pris une voie diamétralement opposée à celle du développement”.
Et ce n’est pas un Blanc qui le dit, c’est un Noir, président de l’Afrique du Sud post-apartheid. Thabo Mbeki s’interrogeait sur les capacités des Africains à mener seuls leur barque, après avoir brisé les chaines de la colonisation. Bonne question !
Wagner n’est certes pas un groupe de moines bénédictins venus prêcher la bonne parole céleste, mais cessons de faire porter le chapeau aux Russes pour tout ce qui nuit à nos intérêts. Macron a fait le choix irresponsable de leur faire la guerre, n’attendons aucun cadeau de Moscou.
Par ailleurs, il est grotesque de faire porter le chapeau à la France et d’en revenir à l’éternel refrain de la colonisation pour exonérer les leaders africains de leurs tares. Car je le répète, voici les fléaux que nous avons trouvés en arrivant en Afrique et que nous avons éradiqués.
– Guerres tribales ancestrales
– Famines chroniques
– Épidémies dévastatrices
– Esclavage
– Cannibalisme
– Sacrifices humains
L’Afrique, les Européens l’ont entièrement construite de A jusqu’à Z.
En 1960, le niveau de vie des Africains était supérieur à celui des Asiatiques, hors Japon. En 2023, le niveau de vie en Asie est trente fois supérieur à celui de l’Afrique, bien que ce continent possède les plus grandes richesses minières de la planète.
À qui la faute ?
Si en Afrique, l’esprit tribal prévaut sur le sens de l’État, ce n’est ni la faute de Wagner, ni celle de la France.
On compte au bas mot 10 000 tribus, dont les principales entretiennent des rivalités ancestrales. Il ne faut donc pas s’étonner que les coups d’État prévalent sur les règles démocratiques que l’Occident croit naïvement pouvoir imposer. Nos soi-disant valeurs morales et humanistes ne pèsent rien sur ce continent, régi avant tout par les traditions tribales qui remontent à la nuit des temps.
Par conséquent, même si Macron est immature et n’a rien d’une lumière, même s’il ne comprend rien à l’Afrique et s’y exhibe défavorablement, je ne ferai jamais le procès de la France ou de nos soldats qui opèrent au Sahel.
La colonisation fut avant tout, pour la IIIe République, une oeuvre civilisatrice et une compétition de conquêtes territoriales entre puissances européennes, toujours rivales. Ne relisons pas l’histoire avec les lunettes roses d’aujourd’hui.
Rappelons que nos soldats ont volé au secours du Mali sur demande du président malien, alors qu’une colonne de djihadistes fondait sur Bamako. Nos militaires ont mené l’opération Serval de façon remarquable et appréciée de nos alliés.
La suite, pour pacifier un territoire vaste comme l’Europe avec 5 000 soldats, sans aucune aide de l’UE, relève d’une mission impossible. Saluons la mémoire de nos 59 soldats tombés au Sahel, au lieu de faire leur procès.
Quand je lis que nos officiers ont la nostalgie de l’époque coloniale, je crois rêver. Comme si Saint-Cyr était une pépinière de revanchards, biberonnés aux épisodes les plus glorieux de la conquête de l’Afrique. Un peu de sérieux, Jules Ferry, c’est fini.
Il n’y a qu’en Afrique subsaharienne et au Maghreb que le faux prétexte de la colonisation permet aux régimes en place de s’exonérer de leurs tares et du ratage complet de l’indépendance. En 60 ans ils ont dilapidé le fabuleux héritage colonial et nous font encore porter le chapeau de leurs échecs.
Mais des pays comme le Vietnam, le Cambodge ou le Laos, eux aussi colonisés par la France, eux aussi frappés par la guerre, ne passent pas leur temps à faire notre procès. Ils travaillent, ils avancent et regardent le futur sans se retourner sur un passé révolu.
Les 3/4 de la population africaine n’ont pas connu la colonisation. Qu’on cesse de leur dire que leurs misères sont la faute de la France ! En 60 ans, l’Asie a rattrapé, voire dépassé l’Occident, mais l’Afrique a largement régressé. C’est d’abord le problème des Africains, pas le nôtre.
Oui, vraiment, le drame de l’Afrique, ce sont les Africains eux-mêmes. Et faire le procès de la France ne changera rien. L’Afrique monopolise l’essentiel de l’aide internationale, mais ne monte toujours pas dans le train du progrès.
À ce jour le PIB de l’Afrique reste inférieur à celui de la France, malgré une population 20 fois plus nombreuse et un sous-sol immensément riche.
L’Afrique retourne à ses démons de la période précoloniale et la France n’y est pour rien. Que les Africains prennent exemple sur les Asiatiques et tout ira mieux.
++ WEBTUBE : A suivre dans son intégralité. A la fois précis et pédagogue, De Gaulle savait intéresser son auditoire et parler franc. Il savait aussi manier l’humour. On aimerait tellement retrouver un grand homme comme lui en 2023
Conférence de presse du général de Gaulle | ORTF | 27/11/1967 Version intégrale de la conférence de presse du général de Gaulle. – Un journaliste interpelle d’abord le général à propos de la phrase qu’il aurait prononcée : “L’Angleterre, je la veux nue”. Il répond : ” Je n’ai jamais dit ça à son sujet. Ca fait partie des propos qu’on a colporté sur mon compte, il paraît même qu’on en fait des livres, et qui ne répondent que de loin à ma pensée et à mes propos” – Sur la disparition des droits de douane, il commence par l’historique du développement avant de faire le point sur l’économie de la France par rapport à l’Europe et le monde libre : “Nous venons au troisième rang pour ce qui est de notre produit national brut après les Etats-Unis et l’Allemagne…” “Parmi les grands pays industriels nous venons au deuxième rang”… Nous avons plus de chercheurs – qu’il y en a dans aucun autre Etat… – et nos réalisations dans nos activités de pointe (Caravelle, Concorde, fusée Diamant, télévision en couleurs) ont une notoriété universelle”… C’est pourquoi nous envisageons la fin, la disparition de toutes les douanes à l’interieur du marché commun”… Le général de Gaulle continue sur une attaque de la politique monétaire des États-unis et l’inflation ; il espère le rétablissement de la parité or. Il termine ce chapitre sur le Vème Plan. – Sur la situation au Proche Orient et la guerre des Six Jours menée par Israël : DE GAULLE fait l’historique de l’établissement de l’état d’Israël et prononcent des paroles qui feront alors polémique : “Certains même redoutaient que les Juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est à dire un peuple d’élite, sur de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix neuf siècles: “L’an prochain à Jérusalem”. Il revient sur relations diplomatiques avec ce pays : La France prêche la modération face aux Palestiniens. Il réaffirme cependant : “Si Israël est attaqué, nous ne le laisserons pas détruire, mais si vous attaquez, nous condamnerons votre initiative”. – Il condamne la guerre au Vietnam. – Il répond à une question à propos de son voyage au Québec et de la phrase “Vive le Québec libre !”, prononcée au balcon de l’hôtel de Ville de Montréal. – Question sur l’Europe du centre et le voyage en Pologne du général de Gaulle : “Pour faire l’Europe, il faut un Occident, un Centre et un Orient… que tout le monde soit respecté, y compris le grand peuple allemand…”. – Sur l’adhésion de la Grande-Bretagne au marché commun, il fait l’historique de la politique de la Grande-Bretagne, conclut qu’elle doit se détacher des Etats-Unis et du Commonwealth pour entrer dans l’Europe. – Le général conclut sur l’après-gaullisme, d’abord par une boutade : “Mais si je voulais faire rire quelques-uns, ou en faire grogner d’autres, je dirais que cela peut aussi bien durer encore dix ans, quinze ans”… et termine par l’historique de la IVème République et de la Vème, les institutions, le chef de l’Etat, la “clef de voûte” de l’édifice.
Les rapports ci-dessous présentent des statistiques sur la race et l’origine ethnique compilées à partir du système de gestion des dossiers du Département de police de la ville de New York.
Les catégories Noirs hispaniques et Blancs hispaniques ont été combinées en une seule catégorie hispanique pour les tableaux statistiques présentés dans ce rapport.
Population de la ville par ethnie :
Totale des crimes/délits par victimes, suspects et arrestations par ethnie en 2021 :
++ WEBTUBE :A la base le bio est une bonne démarche mais dès qu’il a été récupéré par le système, l’objectif en a été détourné…. Tout ce qui a compté à partir de là ça a été le business et le fric. Certes il en faut un peu mais finalement on en est arrivé à payer très cher une étiquette bio pour des produits qui sont loin de l’être… Dans un contexte de pouvoir d’achat en baisse, la fin du Bio était inéluctable.
C’est une alerte de France 3 Région Occitanie : les services de l’État qui ont multiplié les contrôles tous azimuts en grandes surfaces, commerces de détail, marchés, comme chez les producteurs et les grossistes, alertent sur une augmentation des fraudes. Sont particulièrement en cause l’origine, la provenance et les mentions telles que « bio », « local » ou « direct producteur », qui ne sont parfois là que pour faire plaisir au client.
Les chiffres sont relativement importants puisque, sur 109 visites effectuées dans le seul département du Tarn-et-Garonne, les enquêteurs du service Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes (CCRF) ont détecté pas moins de 21 % d’anomalies « concernant les conditions de commercialisation et l’usurpation des mentions valorisantes à but commercial : “bio”, “locaux”, etc. »
Plus fréquemment – dans 39 % des commerces –, les enquêteurs ont constaté des manquements et infractions à la législation : « absence d’affichage de l’origine des produits ou des mentions obligatoires lors de vente au détail » de même que « des origines mensongères, des produits annoncés comme venant de France, mais qui viennent en réalité de l’étranger et inversement ». Les marchés ne sont pas épargnés, nous dit-on, mais « le taux d’anomalie est nettement plus bas » que dans les commerces et grandes surfaces : 23 %. Hypothèse : y aurait-il moins d’intermédiaires à satisfaire ?
Les arnaques en été ne sont pas une nouveauté. Les prix s’envolent au moment des vacances, particulièrement sur les fruits et légumes dont c’est pourtant la pleine saison. Jusqu’ici, le client râlait mais payait… sauf que cette année a connu une inflation record.
À bien y regarder, il semble que ces comportements répréhensibles relèvent de l’opportunisme : le consommateur, délaissant aujourd’hui le « bio » ruineux et matraqué par les discours écolo-bobo, s’est pris d’engouement pour le « local » et le « circuit court », du moins prétendus tels. Selon l’Agence Bio (l’agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique), les prix du bio ont été moins touchés par l’inflation : 4 % « seulement » en moyenne, contre 6,7 %, chiffre officiel, pour l’alimentaire en général. Officieusement, du point de vue de la ménagère qui lorgne sur son panier, on serait plutôt entre 10 et 13 %. Toutefois, les achats bio sont en forte baisse dans les magasins spécialisés et la grande distribution.
« La plus forte baisse touche les 3.000 magasins bio, avec une chute de la fréquentation et près de 200 fermetures », confiait, en juin dernier, la directrice de l’Agence Bio, Laure Verdeau, à France Inter. « Leurs ventes se replient de 8,6 %, et celles de la grande distribution de 4,6 % », dit-elle. Et le vendeur d’un magasin parisien BioC’bon d’expliquer que, sur une seule année, l’enseigne « a augmenté six fois les prix ». À quoi l’usager ajoutera que les fruits et légumes souvent fanés dans les rayons ne sont guère attractifs, tout comme la difficulté de les conserver…
La France, qui aime tirer des plans sur la comète, « a un objectif de 18 % des surfaces en bio d’ici 2027 ». En 2022, on atteignait péniblement 10,7 % et de plus en plus d’agriculteurs tentent d’en sortir. Près de 2.300 exploitants auraient ainsi quitté l’agriculture bio en 2021, soit près de 5 %, selon les organismes certificateurs. Et les désaffections se multiplient…
La directrice de l’Agence Bio se veut optimiste et déplore : « Les agriculteurs souhaitent se convertir en bio sauf qu’on leur dit “non, en ce moment, le marché n’est pas là” ». Mauvais argument, dit-elle, car « si on avait attendu qu’il y ait un marché pour les voitures électriques, on roulerait encore au diesel ! »
Eh bien, ce ne serait pas nécessairement une mauvaise chose…
++ WEBTUBE :Toutes ces morts tragiques me rendent nostalgique de la France d’avant que nos “politicards” ont saccagé. Il est temps que les Français s’en souviennent !
Lola, Laura, Mauranne, Nadine, Vincent, Simone, Olivier, Chantal… Tous sont Français. Tous sont tombés sous les coups d’étrangers qui n’auraient pas dû se trouver en France. Tous sont les victimes du laxisme migratoire. Passée l’émotion au moment des faits, la marche blanche, les bougies, les belles paroles, on retourne à la routine du quotidien, au silence. Jusqu’à la prochaine fois. BV s’y refuse.
La scène est d’une violence inouïe. Ce mercredi 11 janvier, à une heure de grand trafic, un homme agresse « sans raison apparente » des voyageurs de la gare du Nord (Paris, Xe). Pendant plusieurs secondes, il assène une vingtaine de coups à l’arme blanche à un homme à terre et blesse les passants qui tentent de le désarmer. Finalement, l’intervention rapide des policiers permet de neutraliser le suspect. Bilan de l’attaque : six personnes blessées. Une nouvelle fois, on apprend que cet assaillant, tout comme la meurtrière de la petite Lola, n’aurait jamais dû se trouver sur le sol français. Entré en France il y a trois ans, cet homme d’origine libyenne – dont la véritable identité reste à confirmer – était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), émise en 2022.
L’attaque de la gare du Nord confirme le laxisme français en matière d’immigration. L’exécutif, incapable de contenir les vagues migratoires, ne parvient pas (ou n’essaie plus) d’expulser les clandestins présents sur notre sol. Et des Français en payent le prix du sang.
Il y a d’abord eu Mauranne et Laura. Les deux cousines – l’une brillante étudiante en médecine, l’autre en passe de devenir infirmière – sont tuées à l’arme blanche sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille. L’assaillant, un Tunisien de 29 ans, connu des services de police pour divers vols, était en situation irrégulière depuis plusieurs années. Mais en 2005, le projet de son expulsion avait été abandonné, faute de places en centre de rétention.
Trois ans plus tard, à la veille de la Toussaint, une nouvelle fois, un Tunisien d’une vingtaine d’années endeuille la ville de Nice. Au petit matin de ce 29 octobre 2020, Brahim I., arrivé clandestinement en France quelques jours plus tôt, pénètre dans la basilique de Nice, armé d’un couteau. Il se dirige d’abord vers Vincent, le sacristain, et l’égorge violemment. Ce père de deux enfants s’éteint à la veille de ses 55 ans. Il s’attaque ensuite à Nadine, une fidèle paroissienne de 60 ans. Simone, la dernière victime du terroriste, succombe à ses blessures dans un café voisin. Ses derniers mots seront pour ses trois jeunes enfants, âgés alors de 6, 9 et 15 ans.
Le 9 août 2021, cinq ans après l’assassinat du père Hamel, la France pleure la mort d’un autre de ses prêtres. Le père Olivier Maire, qui avait généreusement ouvert les portes de sa communauté à Emmanuel A., un clandestin d’origine rwandaise, est retrouvé mort après plusieurs coups portés à la tête. Et encore une fois, son meurtrier était sous le coup de plusieurs OQTF qui n’avaient jamais pu être mises à exécution.
Depuis, les drames s’enchaînent, et toujours la même rengaine : le coupable n’aurait pas dû être présent sur le sol français. À Mulhouse, après la découverte du corps égorgé de Chantal, une septuagénaire, la sidération laisse place à la colère : selon plusieurs médias, les trois jeunes Algériens présumés responsables de sa mort étaient a priori sans papiers.
Et puis, il y a Lola, le 14 octobre dernier. L’écolière de seulement 12 ans, après avoir subi les pires sévices, mourait asphyxiée. Sa meurtrière : une SDF d’origine algérienne qui faisait l’objet d’une OQTF depuis août 2022. Une obligation qui ne sera jamais exécutée…
À ces quelques Français, dont la liste est loin d’être exhaustive, s’ajoutent tous les anonymes victimes chaque semaine d’étrangers en situation irrégulière ou de réfugiés que la France accueille généreusement. De Marseille à Brest en passant par Soissons, les destins de ces Français ordinaires, brisés par l’immigration de masse, devraient nous interpeller. Depuis vendredi, Océane, jeune employée de Lidl, est entre la vie et la mort après avoir reçu quatre coups de couteau. Son agresseur ? Un mineur isolé, originaire de Guinée.
Face à ces drames, des médias et une partie de la classe politique choisissent le silence. Mais si rien ne change, si la politique migratoire n’est pas reprise en main, alors le sang de Français innocents continuera de couler.
Le 31 juillet, Noémie (le prénom a été changé), une adolescente de 14 ans, en colonie de vacances à La Seyne-sur-Mer (Var), empruntait tranquillement un bus de la ligne 8 du réseau Mistral. Une histoire à la Pagnol, ou presque. C’est alors qu’un passager, qui « sentait le tabac et l’alcool » s’est assis à côté de la toute jeune fille puis s’est collé à elle et a commencé à la tripoter. Voyant leur amie tétanisée et en pleurs, les camarades de Noémie ont prévenu le conducteur, qui est rentré au dépôt plus vite que prévu et a fait intervenir deux employés du réseau. A la descente, les deux agents ont informé l’individu que la police avait été alertée et que ça n’allait pas se passer comme ça. Déferlement d’insultes et de coups contre les agents de la part de Mohamed M. (le prénom n’a, cette fois, pas été changé), qui a brisé la dent de l’un d’eux, et a finalement dû être maîtrisé au taser. Noémie, elle, pleurait toujours, en état de choc, sur son siège.
L’audience qui a suivi est désespérément banale, et nous aurions tous pu écrire les dialogues. Le coupable est un « migrant » (ce vocable socialement acceptable pour qualifier les clandestins) de 27 ans, sous OQTF, qui à vrai dire est davantage une SPQR (Suggestion Polie de Quitter la Région). Cet agresseur dit ne se souvenir de rien. Mohamed, selon l’expert psychiatre, ne présente aucune abolition du discernement, aucune pathologie, seulement une grande « précarité affective ». En termes non scientifiques, Mohamed est dans la même précarité affective que le labrador face au pied de l’armoire normande. Condamné à une nouvelle OQTF et à 18 mois de prison dont 8 avec sursis, il recommencera peut-être, et (prenons les paris) ne quittera jamais la France.
Pourquoi parler de cette petite historiette provençale, qui sent davantage la 8.6 tiède et les cales de L’Ocean Viking que le romarin et la lavande ? Evidemment, des histoires de Français qui se font enrichir par des OQTF, il en arrive tous les jours et les pouvoirs publics comme les juges semblent s’en moquer. Ce qui est intéressant, c’est le numéro d’équilibriste de Var-Matin, dont la ligne éditoriale oscille artistiquement entre la vérité et la novlangue. Il faut un certain talent pour titrer « Une vacancière [rappelons que l’on parle d’une gamine de 14 ans] agressée sexuellement dans un bus du réseau Mistral à La Seyne », pour sous-titrer « Le passager d’un bus à La Seyne-sur-Mer a été condamné pour agression sexuelle d’une mineure et violences contre des personnes chargées d’une mission de service public »…. et en même temps, pour finir, dans le corps de l’article, par raconter exactement ce qui s’est passé, sans omettre aucune circonstance, ni transformer ce Mohamed en un quelconque Kévin ou Mattéo.
Dans le Var, on vote quand même pas mal à droite, ce n’est un secret pour personne (7 circonscriptions sur 8 sont détenues par un député RN…). Il y a de quoi. Alors, Var-Matin n’oublie pas que ses lecteurs sont également, quelque part, des électeurs, et qu’il y a donc des choses qu’on ne peut pas passer sous silence. Sinon, les lecteurs devineront la combine et mépriseront la presse quotidienne régionale. D’un autre côté, « on ne peut pas admettre dans la République française », pour reprendre une formule rigolote (et fausse) de Robert Badinter, qu’un journal « sérieux » titre : « La Seyne : encore une enfant innocente agressée sexuellement par un migrant pervers ». Alors, on ménage la chèvre et le chou. C’est plutôt malin. Et, quand même, n’oublions pas de payer à nos filles une bombe à poivre et deux ou trois cours de krav maga. C’est le prix à payer quand on part en colo dans un pays riche de sa diversité.
Alors que l’UE travaille sur l’euro numérique, voulant imposer à marche forcée la disparition de l’argent liquide, l’Autriche résiste. Dans un monde où les transactions financières se sont font de plus en plus par carte bancaire ou par virement, cet État demeure très attaché à l’argent liquide. En 2019, 79% des paiements y ont été effectués en espèces, contre 59% en France.
Le chancelier Nehammer a proposé un plan en trois points pour protéger l’argent liquide. Selon ce plan, le droit à l’argent liquide serait protégé dans la Constitution, la Banque nationale étant obligée de fournir les liquidités nécessaires pour soutenir l’économie monétaire. De plus, les banques seraient tenues d’implanter des points de retraits à proximité des citoyens pour garantir la possibilité de paiements en espèces pour tous.
“En Autriche, 47 milliards d’euros sont retirés chaque année aux distributeurs automatiques de billets et en moyenne, chaque Autrichien transporte 102 euros en espèces. (…) C’est pourquoi, en tant que chancelier de cette République, je m’engage à faire en sorte que l’argent liquide soit protégé par la Constitution en tant que moyen de paiement”.
L’importance de l’argent liquide en Autriche procède aussi du fait que 67% des paiements inférieurs à 20 euros sont effectués en espèces.
Cette initiative a vu le jour quelques mois après une pétition de deux citoyens autrichiens. Cette pétition, qui visait à inscrire « le droit de payer en espèces de façon illimitée », a rapidement recueilli près de 500 000 signatures dans un pays de 9 millions d’habitants. La loi autrichienne stipule qu’une pétition ayant reçu plus de 100 000 signatures doit être débattue au Parlement. Un pays démocrate.
L’UE veut plafonner le paiement en cash à 10 000 euros, soit-disant pour lutter contre le blanchiment d’argent… en fait, pour plus encore contrôler et asservir les populations.
Quand les banques commencent à discriminer leurs clients, il convient de demeurer très vigilant.
Reste aux Français à imiter les Autrichiens, à commencer par ne pas céder à cette fausse facilité liberticide qu’est le paiement par carte, en retirant des espèces et en réglant ses achats en argent liquide. C’est très facile et l’on est ainsi beaucoup plus libre, indépendant d’une carte qui fonctionne ou pas.
Très populaire en Russie, Mireille Mathieu n’a jamais caché sa proximité avec Vladimir Poutine, qu’elle a rencontré plusieurs fois. Alors que l’interprète de 77 ans est d’ordinaire réservée sur les tensions diplomatiques et la politique, celle-ci s’est exprimée sur le conflit opposant l’Ukraine à la Russie.
Lors d’un entretien accordé à Var-Matin, la chanteuse a déclaré souhaiter la paix et l’apaisement des tensions: « En ce moment, j’entends “missiles”, “drones »… pas « paix »… Mais où va-t-on ? » s’interroge Mireille Mathieu. Afin de « provoquer une éclaircie », elle espère que viendra un « médiateur de la carrure d’un Mandela ». Et d’ajouter : « Hélas, je doute que ce soit Emmanuel Macron… ». Connaissant bien Poutine, si elle compare les deux…
En 2022, Mireille Mathieu expliquait déjà que sa relation avec Poutine est « différente du simple chef d’État ». « Il m’a accueillie personnellement plusieurs fois lorsque je chantais là-bas », indiquait-elle dans une précédente interview à Var-Matin. Elle y évoquait également son affection pour la Russie et l’Ukraine : « J’aime beaucoup les peuples russe et ukrainien. »
Toutefois, elle n’envisage pas de chanter pour soutenir Kiev. « Ce serait politique et je ne veux pas de cela », assure-t-elle, ajoutant qu’elle ne prévoit pas davantage prêter sa voix pour soutenir la Russie.
Adulé par le show biz auquel, il fait de très nombreux et beaux cadeaux avec notre argent, le Foutriquet fait officiellement l’unanimité parmi ce bataillon de conformistes qui ne pense que fric et frime, « pensant » très à gauche telle Jane Birkin… mais vivant tout autrement…
Ne cédant jamais aux mots d’ordre du moment, pas davantage qu’aux phénomènes de cour, Mireille Mathieu a toujours fait preuve de bon sens et d’une grande indépendance d’esprit, qu’il convient de saluer.