Dans une vidéo adressée aux marocains, Macron provoque le roi du Maroc et insiste pour gérer son pays à sa place

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Macron a aggravé sa dernière crise diplomatique hebdomadaire.

La cause en est qu’il ne sait pas fermer sa “gueule”.

S’adresser directement à la population marocaine pour contourner le roi du Maroc était la dernière chose à faire.

En contournant le monarque marocain pour « faire de la pédagogie » dans son dos, Macron sous-entend que le roi ment à son peuple sur la situation et qu’il le laisse sciemment agoniser sous les décombres en le « privant » de cette aide.

Ce qui équivaut à le traiter d’assassin.

À aucun moment Macron ne se soucie de la façon dont réfléchissent les gens d’en face. Il faut dire qu’il n’a d’habitude que des Français face à lui qu’il adore emmerder. Jusqu’à présent, il s’en est toujours sorti faute de sanctions immédiates.

D.P.

Agression ultra-violente à Nice : un migrant angolais a roué de coups puis a “sauté à pieds joints sur la tête” d’une femme avant de la laisser pour morte ; le pronostic vital de la victime est engagé

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

13/09/2023

BFMTV

(Merci à Jo.)


12/09/2023

Âgée de 53 ans, la victime a tenté d’échapper à son agresseur à travers les rues de la ville, en vain. Elle a été prise en charge avec un pronostic vital très engagé et transportée à l’hôpital Pasteur, à Nice.

(…) Pendant de longues minutes, une femme de 53 ans a tenté de semer un démon lancé à sa poursuite, en vain. Un homme, de vingt ans son cadet, qui s’est acharné sur elle.

Pour des raisons que l’on ignore à ce stade et alors qu’une enquête est en cours, cet individu de nationalité Angolaise a fait chuter sa victime d’un croche-patte au niveau de la rue d’Italie, avant de la rouer de coups avec une sauvagerie indescriptible. Au Figaro, une source policière détaille : «Après l’avoir tabassée, il a sauté sur sa tête à pieds joints à plusieurs reprises». Une fois son méfait accompli, le suspect a pris la fuite dans les ruelles de la ville, laissant sa victime agonisante sur le macadam. Cette dernière a été découverte par des passants qui ont aussitôt prévenu les secours. Elle a été prise en charge avec un pronostic vital très engagé et transporté à l’hôpital Pasteur, à Nice. (…)

Le jeune homme a quant à lui été appréhendé par un équipage de la BAC niçoise à quelques encablures du lieu de l’agression. Il a aussitôt été placé en garde à vue. (…) Pour l’heure, aucun lien conjugal ou de parentalité n’a été établi entre les deux protagonistes.

Le Figaro

Jean-Paul Brighelli : « La caste qui dirige le pays a forgé un système scolaire visant à légitimer ses propres enfants, quel que soit leur niveau réel »

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

En cette rentrée scolaire, Jean-Paul Brighelli dénonce dans son nouvel essai, l’École à deux vitesses (éd. de L’Archipel), les failles du système scolaire. Un livre qui appuie là où ça fait mal, et qui est présenté ainsi par son éditeur :

« La mixité scolaire est une supercherie. Neuf élèves sur dix sont con cernés dans des établissements de second ordre, pour ne pas dire des ghettos éducatifs. Les autres pratiquent l’entre-soi. C’est cela, l’” héritocratie “.
Depuis quarante ans, les politiques publiques ont prétendu rectifier ce déséquilibre. Elles sont parvenues au résultat inverse : une minuscule élite sociale a élaboré les conditions de sa reproduction.
Un système à deux vitesses s’est mis en place, conforté par toutes les décisions prises pour –‑prétendument – l’empêcher.
L’égalité des chances et la mixité sociale sont pourtant de l’intérêt des ” bons élèves “, qui ont tout à y gagner ; mais aussi de la nation, qui se suicide lentement en se privant de 90% de ses forces vives.
Non, l’évaluation permanente des ” compétences ” ne prime pas la transmission des savoirs. Non, la vocation de l’enseignement n’est pas de faire garderie, de surnoter les élèves ni d’encenser le ” vivre ensemble “. Et non, les pauvres ne sont pas plus bêtes que les riches.
Il est temps d’amener chaque élève au plus haut de ses capacités, par un travail assidu, des horaires et des programmes différenciés.
Temps de restaurer un authentique élitisme républicain, digne d’un pays qui fut jadis l’exemple de l’efficience scolaire.
Monter le niveau d’exigence, c’est élever le niveau de tout un peuple.
Sans quoi nous allons droit vers une déflagration qui ne serait pas seulement scolaire »

Nous avons interrogé l’auteur sur son ouvrage, salutaire.

Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Jean-Paul Brighelli : Normalien, Agrégé de Lettres, j’ai enseigné à tous les niveaux, du collège rural aux CPGE, en passant par l’université, les lycées des ZEP les plus sombres, lycées techniques, etc. J’ai diverses spécialités : la littérature bien sûr, mais aussi la Corse, l’érotisme, le Mont Saint-Michel (qui est en Normandie…), et j’en oublie. J’ai signé des manuels scolaires, des romans policiers et d’autres à caractère érotique très prononcé, des scénarios, des monographies, des documentaires, des essais enfin. Après 45 ans ininterrompus de cours, j’ai pris ma retraite il y a deux ans.

Breizh-info.com : Qu’est-ce que vous appelez l’héritocratie ? Et à quel point est-ce développé en France ?

Jean-Paul Brighelli : Le mot a été forgé en 2021 par le sociologue Paul Pasquali, et s’inspire des Héritiers, de Bourdieu et Passeron (1964). La thèse (et la réalité) est que le dessus du panier, dans l’Ecole française, est presque exclusivement réservé aux « fils et filles de » — la caste qui dirige le pays a forgé un système scolaire visant à légitimer ses propres enfants, quel que soit leur niveau réel. Les « grands » établissements privés ou publics n’ont d’autre visée.

Breizh-info.com : Votre œuvre – qui englobe vos différents livres – arrive donc à la conclusion que non seulement l’Etat fabrique des « crétin » volontairement, mais qu’en plus il permet à une petite caste de se reproduire entre elle pour s’assurer des lendemains de pouvoir qui chantent. Sommes-nous encore en démocratie dès lors ?

Jean-Paul Brighelli : SI vous entendez par « démocratie » le gouvernement du peuple pour le peuple, bien sûr que non : la démocratie a été inventée à l’origine pour des cités-Etats regroupant un petit nombre de citoyens (et qui étaient en fait assez peu démocratiques, voir Athènes où moins de 5% de la population étaient admis à voter). Mais surtout, nous ne sommes plus en République, qui fonctionnait (voir Condorcet) sur un élitisme visant à sélectionner les citoyens les plus doués et les plus méritants. On en est très loin.

Breizh-info.com : Le terme mixité sociale, si souvent employé par les décideurs, ne cache-t-il pas la volonté d’imposer la mixité ethnique… et ses conséquences pour les enfants, alors même qu’une bonne partie des parents fuient justement cette mixité ethnique pour leurs bambins (tout en refusant de se l’avouer publiquement d’ailleurs) ? Pourquoi devrait-on imposer « la diversité » à des familles qui bien souvent la fuient, ayant compris l’impossibilité à « vivre ensemble » ? Est-ce réellement à l’Etat de pratiquer la coercition à ce niveau ?

Jean-Paul Brighelli : Pour la Gauche comme pour l’essentiel de la Droite et pour les syndicats, la mixité sociale est quantitative : on insère une petite quantité de pauvres (dénommés « boursiers ») dans le système, de façon à avoir l’air d’être démocrates, mais en se débrouillant pour qu’ils n’arrivent nulle part. Ainsi Richard Descoings, alors directeur de Sciences-Po Paris, infiltre-t-il dans son école, à partir de 2000 ? des lycéens arrivant de lycées périphériques. Dont une petite part d’enfants d’immigrés : Najat Vallaud-Belkacem est un exemple de cette discrimination politique à la française. Mais aucun d’entre eux n’a jamais réussi l’ENA, qui suppose une connivence culturelle que l’on s’est bien gardé de donner à ces entrants privilégiés. C’est moins pour se garantir des minorités ethniques que pour contourner la carte scolaire que les parents fuient les établissements auxquels ils sont administrativement rattachés — y compris les familles maghrébines qui à Marseille inscrivent leurs rejetons dans des établissements privés catholiques — Lacordaire, par exemple.

Que ce soit l’Etat ou les Régions qui pèsent sur les décisions, il faudra bien laisser du champ à des foules de classes moyennes actuellement paupérisées qui rêvent pour leurs enfants d’un autre avenir qu’une ubérisation forcée et un salaire universel de 600€ — proposition d’un candidat de gauche en 2017.

Breizh-info.com : L’explosion du nombre d’écoles hors contrat en France n’est-il pas finalement un immense bras d’honneur adressé au système héritocratique que vous décrivez dans vos livres ?

Jean-Paul Brighelli : Une école hors contrat n’est pas forcément une bonne école. Citez-m’en une seule qui soit au niveau d’Henri-IV, de Louis-le-Grand, de Stanislas (privé sous contrat), du Parc à Lyon, de Fermat à Toulouse, etc. Ce n’est pas magique : les bons enseignants coûtent cher, vous savez. Et les écoles hors contrat ne les recrutent pas volontiers — marché oblige.

Breizh-info.com : Votre conclusion, en forme de programme, prône notamment la méritocratie. N’était-ce pas le cas par le passé et pourquoi cela a échoué ?

Jean-Paul Brighelli : Ce fut le cas sous la IIIe République, parce qu’on avait à cœur, après 1871, de mettre en place une école aussi efficace que celle créée en Prusse par Bismarck, que Ferdinand Buisson, le conseiller de Jules Ferry, avait longuement analysée. Il fallait préparer la prochaine guerre — et de fut encore vrai dans les années 1920. Nous n’avons plus de guerre à préparer — sinon une guerre civile, à laquelle l’actuel système scolaire nous mène tout droit.

Breizh-info.com : Quelles autres mesures immédiates seraient nécessaires, selon vous, pour redresser l’école en France, rapidement ?

Jean-Paul Brighelli : Il faut complètement changer de logiciel. Je ne vais pas énumérer ce que je prône dans mon livre, mais il faudrait revenir sur les trois moments de la présente apocalypse : le collège unique institué par Giscard / Haby en 1976 et la « massification » qui en a résulté, l’élève au centre du système, et doué du droit de s’exprimer, institué par la loi Jospin (1989), et le Socle de compétences imposé par l’UE avec le Protocole de Lisbonne (2000). Ces trois moments correspondent aux besoins du néo-libéralisme né du second choc pétrolier, qui veut 10% de cadres et 90% de consommateurs — un mot qui commence mal.

Breizh-info.com : Ne peut-on pas imaginer un système scolaire avec des enseignements généraux le matin, et des enseignements techniques l’après midi, qui aboutirait à ce que chaque élève obtienne à 16 ans un diplôme général, et un diplôme technique ?

Jean-Paul Brighelli : Je crois plutôt qu’il faut instituer des certificats (comme les actuelles certifications en langues) par matière, supprimer le Bac qui de toute façon est mort, et laisser le Supérieur choisir qui l’intéresse en fonction de ses appétences. Quant à l’enseignement professionnel, il faut lui redonner un vrai lustre en y renforçant nettement la culture générale. En attendant, il faut mettre le paquet sur le Français, les maths et l’Histoire — parce qu’un peuple sans mémoire est un peuple mourant.

Breizh-info.com : Avec le recul, pouvez-vous dire que vos livres ont de l’influence dans les cercles de décideurs autour de l’Education nationale ? Et si oui, qu’est-ce qui bloque alors ?

Jean-Paul Brighelli : Je suis comme Cassandre : je dis la vérité, mais personne ne l’entend — ou avec un retard considérable. Ce qui bloque, c’est tout bonnement que le système est parfait au gré de ceux qu’il favorise, et qui n’ont aucune envie que leurs rejetons soient concurrencés par des élèves plus doués mais non issu de leur étroit milieu. La France a besoin de sélectionner et d’exploiter tous ses talents, en permettant à chacun d’aller au plus haut de ses capacités. Les prétendues élites d’aujourd’hui sont d’une grande pauvreté — un constat partagé par tous les jurys de concours (entre autres l’ENA…). Si les éminences qui nous gouvernent avaient un peu d’habileté et de génie, nous n’en serions pas là.

Propos recueillis par YV

et pour aller plus loin

Breizh-info.com

Institut des libertés : Javier Milei, abayas, la France en Afrique… Léonard et Charles passent l’été en revue

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Retour sur l’actualité de l’été avec Charles Gave et Léonard. 0:00 débrief des vacances 1:10 Qui est Javier Milei? 18:25 la France en Afrique 35:35 l’interdiction de l’abaya 44:20 la coupe du monde de rugby

Violences policières : les mensonges internationaux de Ladj Ly

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Que Ladj Ly, né à Roubaix de parents maliens immigrés, déteste la police de son pays natal, on le sait depuis Les Misérables (2019), qui dénonçait les violences policières contre les « jeunes ». Le film frôla l’Oscar du meilleur film international mais échoua, peut-être parce que nos confrères de Causeur avaient rappelé que Ladj Ly avait été condamné à deux ans de prison ferme en 2012 pour complicité « d’enlèvement » et « séquestration ». Dommage !

Contre-vérités

Il vient d’en remettre une couche à l’occasion du Festival international du film de Toronto où il a présenté son nouveau film. Interviewé par le magazine en ligne Deadline, il explique : « C’est un problème récurrent, en France : des violences, des meurtres commis par la police dans ces quartiers. Malheureusement, ce genre de choses se produit tous les mois. L’histoire ne cesse de se répéter. J’en parlais il y a quatre ans, et quatre ans plus tard, la situation a empiré. La police a carte blanche pour tuer ces jeunes sans jamais être condamnée. C’est un fait et les chiffres le montrent. » De même, auprès du Hollywood Reporter : « La seule solution qu’il [Macron] semble avoir trouvée est d’autoriser la police à tuer des Noirs et des Arabes. Le dernier cas était celui de Nahel, mais il y en a tellement – et nos politiciens ne semblent pas avoir l’intention de trouver une meilleure solution. »

Rarement des contre-vérités auront été assenées avec autant d’aplomb. Reportons-nous au site violencespolicieres.fr, non suspect de complaisance. D’une part, on trouve peu de morts dans la catégorie « Signalements graves » : l’angélique Nahel et le présumé angélique jeune d’Élancourt (transféré en état de mort cérébrale en Turquie et mort ce lundi, NDLR), auxquels on peut ajouter Adama Traoré en 2016. D’autre part, parmi les victimes, on trouve des blessés de toutes origines qui peuvent s’appeler Zineb ou Ramy, mais aussi Thomas, Franck, Lola, Steven, Jérôme… Une police française tueuse et raciste ? Non.

À ce sujet — Cinéma : Les Misérables, de Ladj Ly

Son impunité n’est pas avérée non plus. Outre que les policiers se retrouvent en garde à vue quasi automatiquement lors de « bavures » et que le policier impliqué dans la mort de Nahel est maintenu en détention, il y a régulièrement des policiers condamnés pour des violences : ainsi ces quatre agents condamnés, en juin, en Seine-Saint-Denis – dont l’un, n’en déplaise à Ladj Ly, se prénomme Rhiad (« serein », en arabe).

De même, si mot d’ordre gouvernemental il y a, il semble plutôt en faveur des populations des « quartiers ». Que ce soit médiatiquement, lorsque Gérald Darmanin préféra accuser les supporters de Liverpool que les racailles de Saint-Denis, ou dans la rue où les gilets jaunes, population autochtone, furent réprimés avec plus de soin que les pro-nahéliens.

Ce sont les dealers qui tuent

Si on regarde les faits sans les œillères d’extrême gauche et victimaires qui sont celles que porte Ladj Ly lorsqu’il s’exprime comme lorsqu’il filme, on constate que ceux qui tuent, dans les banlieues, ce sont les trafiquants de drogue, issus de l’immigration. Ils tuent des rivaux, ils tuent des passants par balle perdue ou par erreur, ils viennent même de tuer une jeune femme chez elle – à domicile. Là, les faits et les chiffres sont cruels. C’est vrai à Marseille, où 43 personnes sont mortes depuis le début 2023, c’est vrai partout : « Les villes moyennes subissent désormais la loi du trafic », écrivait récemment L’Union, précisant : « Désormais, même les villes moyennes et les petites villes subissent ce genre de drame. En mai, il y a eu deux morts à Cavaillon, dans le Vaucluse, une personne tuée à Valence, dans la Drôme, et cinq blessés à Villerupt, en Meurthe-et-Moselle. Toutes ces personnes sont en lien avec le trafic de drogue. »

Les trafiquants de drogue tuent en toute impunité sans que l’État n’y remédie, car cela impliquerait que la police entre en force dans les banlieues, et sans que la NUPES ou les associations adéquates n’aient le moindre mot de compassion ou de colère à l’égard des victimes de kalachnikov. Tous les mensonges que pourra proférer Ladj Ly auprès d’une presse anglophone empressée de les relayer ne changera rien à cet état de fait : ce n’est pas la police qui tue les « jeunes » en France.

Samuel Martin, Boulevard Voltaire

Puy du Fou : la Frairie de la Toussaint face au mauvais goût d’Halloween

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

En lançant son premier grand spectacle éphémère « la Frairie de la Toussaint », le Puy du Fou tourne le dos aux déguisements affreux, aux friandises, aux formes macabres et aux maquillages de mauvais goût. Les premières images de la bande-annonce laissent présager le pire : une citrouille posée dans un cimetière sombre et fumeux… Mais la crainte ne dure pas, puisqu’un marmiton énergique s’en empare et l’apporte aussitôt en cuisine, où tous s’affairent pour préparer le banquet exceptionnel du mariage de Catherine et François du Puy du Fou !

La fête vient au secours des commerçants

Le Puy du fou semble préférer s’ancrer dans la tradition du banquet bien français plutôt que de célébrer une fête païenne celtique. Arrivée en France dans les années quatre-vingt-dix, cette fête d’Halloween n’a été promue qu’à des fins commerciales. Au milieu de l’automne, les cartables et les trousses ne se vendent plus, et les sapins et la dinde pas encore… Heureusement, une fête vient au secours des commerçants : Halloween ! On pourrait presque croire que c’est fait exprès… Elle s’est imposée très rapidement, importée en France en octobre 1997 par une campagne de lancement remarquable de France Telecom : 8.000 citrouilles disposées sur l’esplanade du Trocadéro pour présenter leur nouveau téléphone orange « Olaween ». En 1999, Coca-Cola™ entre dans la danse et lance une « Halloween Party » au Zénith de Paris, accompagnée de quatre cents enseignes partenaires : carton plein ! C’en est fait de la fête de la Toussaint, Halloween regagne du terrain. Étonnant retour en arrière, puisque le pape Grégoire IV, en 835, déplaçait la Toussaint du 13 mai au 31 octobre dans le but explicite de concurrencer la fête païenne de Samain célébrée par les peuples celtes.

L’horreur a du succès, les devantures se parent de toiles d’araignée et autres décorations sordides. C’est un succès pour l’industrie : la période d’Halloween représente 15 % du chiffre d’affaires annuel de la confiserie. Pourtant, si le registre fantastique des sorcières et des fantômes est bien présent dans la culture classique anglo-saxonne – en témoignent les œuvres de Shakespeare telles que Hamlet ou Macbeth -, le roman gothique n’a jamais rencontré en France le succès connu en Angleterre au XVIIIe siècle. Mais la laideur fascine suffisamment pour rendre ces festivités populaires, même en France.

Le parc vendéen se démarque

Attaché aux pages chrétiennes de l’Histoire de France que l’on retrouve dans les spectacles mettant en scène Jeanne d’Arc, Clovis ou saint Martin, le Puy du Fou redonne du sens aux citrouilles en célébrant la Toussaint comme une grande fête. Ici, un banquet de noce que choisit de mettre en scène le Puy du Fou, omettant les citrouilles creusées de grimaces rendant hommage à l’âme damnée de Sting Jack. Refusant de succomber à la facilité commerciale, le parc se démarque donc une fois encore. Face à Disneyland Paris qui organise son festival d’Halloween où les « méchants » sont mis à l’honneur, au passe « peur » du parc Astérix illustré par une attaque de zombies, le parc vendéen prévoit une période de grande festivité où l’art et la poésie seront au rendez-vous, puisque la présence de Léonard de Vinci, de Pierre Ronsard, entre autres grandes figures de la cour de François Ier, est annoncée.

Pourtant, malgré ce choix artistique à rebours des calculs commerciaux, le parc ne craint pas de désemplir. « Au Puy du Fou, tout est beau. C’est notre volonté […] Ce qui porte le Puy du Fou, ce n’est pas l’argent mais le souffle lyrique », résume le Puy du Fou sur son site. C’est sans doute cela que le visiteur vient chercher dans ce parc, un moment hors du temps, loin des stratégies commerciales communes et des thèmes racoleurs. Tournant le dos au trop fameux « Un sort ou des bonbons ! » et délaissant les canines de vampires et les bandelettes de momies, « La Frairie de la Toussaint » remplira ce vide commercial cruel entre la rentrée et Noël, se voulant un événement profondément français, empreint d’Histoire et de bon goût.

Raphaelle Claisse, Boulevard Volaire

EXCLU BV : au cœur de la campagne de Marion Maréchal pour les européennes.

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

À l’occasion de la deuxième édition des universités d’été de Reconquête, à Gréoux-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence, BV a pu suivre en exclusivité Marion Maréchal au cœur de sa campagne, elle qui vient d’être désignée comme tête de liste de son mouvement aux élections européennes. Militants surchauffés, soutiens survoltés, la jeune candidate est perçue comme une évidence par les membres de son mouvement qui vont jusqu’à espérer… un ralliement de Jordan Bardella. Plongée au cœur d’une campagne qui démarre, entre confidences et images exclusives.

Jordan Florentin, Boulevard Voltaire

Profil des émeutiers : Gérald Darmanin va-t-il présenter ses excuses ?

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Comme d’habitude nos hommes politiques travestissent la réalité. Ils ne répondent pas directement aux questions qu’on leur pose. Une fois que les chiffres démentent leurs propos, il n’y a plus de commentaires et surtout aucun journaliste ne vient leur demander des comptes. Politiques et journalistes du système “main dans la main”.

L’article de Boulevard Voltaire :

Jacqueline Eustache-Brinio (sénatrice LR du Val-d’Oise) devrait exiger des excuses de Gérald Darmanin.

Souvenez-vous, c’était le 5 juillet dernier, lors de l’audition du ministre de l’Intérieur au Sénat. L’Obs avait relayé sur son site la séquence sous le titre « Une sénatrice LR tient des propos controversés » (sic) :

« Vous allez me dire la plupart des gens qui ont été arrêtés sont français, d’accord, mais ça ne veut plus rien dire aujourd’hui, ils sont comment français ? Moi, ça m’interroge. Je voudrais savoir quand même si, un jour, afin que nous puissions y travailler, nous allons pouvoir connaître quels sont ces enfants issus de l’immigration pour lesquels probablement des choses ont été ratées, puisqu’ils ne se considèrent pas comme français. Puisqu’ils ont une haine de la France que, malheureusement, moi qui suis élue depuis quelques années, je n’ai jamais ressentie comme je la ressens aujourd’hui ? » Jacqueline Eustache-Brinio, les yeux dans les yeux de Gérald Darmanin, enfonce le clou : « Pourquoi ne pas avoir, un jour, l’honnêteté de nous dire que la plupart des jeunes qui ont commis des exactions depuis quatre jours sont issus de l’immigration ? C’est une réalité, c’est factuel. Et être dans le déni ne nous permet pas d’avancer. »

Gérald Darmanin écarte sa question du revers de la main, sûr de lui, légèrement condescendant, il ne lui dit pas « Calmez vous, Madame, ça va bien se passer », mais l’idée y est. Il précise qu’il attend un rapport sur la sociologie des émeutiers, mais répond comme s’il savait déjà : « J’ai regardé et faites-le dans vos commissariats et brigades de gendarmerie. Qui sont ces gens ? Oui, il y a des gens qui, apparemment, pourraient être issus de l’immigration. Mais il y a aussi beaucoup de Kevin et de Matteo, si je puis me permettre. L’explication seulement identitaire me paraît très erronée. »

Pas de bol ! Le rapport sur la sociologie des émeutiers attendu par le ministre de l’Intérieur est tombé (le 25 août) : L’IGA et l’iGJ ont publié « les profils et motivations des délinquants interpellés à l’occasion de l’épisode des violences urbaines », un panel de 385 condamnations y est étudié. Et pas de bol encore, cette étude lave l’honneur de Jacqueline Eustache-Brinio, lui donnant entièrement raison.

Avant d’aller au cœur du sujet, citons au passage une information intéressante qui invalide toutes les circonstances atténuantes laborieusement développées par LFI durant ces émeutes : moins de 8 % des auteurs invoquent Nahel comme motif de leur saccage. Dit autrement, 92 % des émeutiers s’en moquent comme d’une guigne. Oumar N., mis en examen pour le viol barbare de Cherbourg, pourrait en constituer l’éclatante illustration : après la mort de Nahel, il a mis le feu avec ses amis à une poubelle remplie de feux d’artifice au pied d’un sapin, tout près d’un bâtiment. Au vu de sa capacité d’empathie pour son prochain, il est peu probable que la fin tragique du jeune homme de Nanterre l’ait beaucoup ému…

Mais surtout, si plus des trois quarts sont de nationalité française et trois quarts sont nés en France, « selon la préfecture de police pour sa zone de compétence, une grande majorité des émeutiers interpellés […] sont originaires de l’immigration (2e ou 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne ».

« Beaucoup de Kevin et Matteo », disait Gérald Darmanin… D’où sort-il ces prénoms ? Où les a-t-il croisés ? Une hypothèse, formulée par certains, est plausible : lors de l’hommage à Dorian Damelincourt, jeune pompier tombé au feu lors d’une intervention sur un incendie de parking au moment des émeutes, le ministre de l’Intérieur a cité « ses camarades et ses frères » : « Vous Hugo, vous Matteo, vous Kevin, Valentin, Florian, Morgan, Nils, Tim, Alexis, Alexiane… » La cérémonie d’hommage avait lieu le lendemain de son audition. Avant de partir au Sénat, avait-il préparé ou lu cette allocution ? Ces prénoms sont-ils, par voie de conséquence, les premiers qui lui sont venus à l’esprit ? Et si c’est une coïncidence, elle est éloquente. Oui, il y avait des Matteo et des Kevin pendant les émeutes… mais du côté des pompiers.

Pour le collègue de Jacqueline Eustache-Brinio, Xavier Iacovelli (sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine), interrogé par BFM TV le 3 août sur le sujet, le fait que la majorité des émeutiers soient français montre bien que « ce n’est pas une question d’immigration ». C’est tout le contraire, bien sûr : si la plupart des émeutiers étaient étrangers, on pourrait se rassurer, dire qu’ils n’ont pas eu le temps d’adopter nos mœurs, de se sentir chez eux ; bref, de s’assimiler. Puis on pourrait (essayer de) les expulser en cas de condamnation.

C’est au contraire une grave et inquiétante question d’immigration, profonde, enkystée et même surinfectée, car elle s’inscrit dans le temps long. Les papiers d’identité français que l’on jette pudiquement sur elle pour se rassurer et surtout ne pas la voir ne sont d’aucune aide… sinon pour tenir lieu de manteau de Noé.

Gabrielle Cluzel

Sephora et les hijabeuses : la mode islamique à la conquête de la France. Appel au boycott.

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

« Ces femmes qui prônent le dépassement de soi, l’esprit d’équipe et de combativité, l’inclusion ». Dans une courte vidéo postée ce 11 septembre sur son compte Instagram, la marque de cosmétique française Sephora a choisi de mettre en scène les « hijabeuses » afin de promouvoir ses produits. Déboutées par le Conseil d’État en juin dernier, ces jeunes femmes militent pour le port du voile dans les compétitions de football. Dans cette vidéo qui mêle entrainement sportif et « routine beauté », les sportives arborent toutes un hijab de la marque Nike.

Appels au boycott

À l’instar de l’indignation soulevée en 2019 par l’équipementier français Decathlon et sa décision de commercialiser un « hijab de sport » [finalement retiré de la vente, NDLR], la campagne de Sephora a déclenché une levée de boucliers, notamment sur X (anciennement Twitter). « Une firme multinationale reprend le discours frériste de promotion des droits des hijabeuses sans changer un mot. Ce n’est plus une certification, c’est de l’accréditation. Ici, Sephora accrédite l’islamisme. » s’indigne Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherches au CNRS notamment sur les questions d’islam et d’islamisme. « Sephora s’allie de fait aux islamistes que sont les Frères musulmans en faisant la promotion des hijabeuses. Pathétique » abonde pour sa part la journaliste Cécile Pina. Pour Nicolas Dupont-Aignan, cette campagne publicitaire est « une honte ». Comme lui, de nombreux internautes appellent au boycott de l’enseigne appartenant au groupe LVMH. Désabusé, le collectif féministe identitaire Némesis s’interroge : « Quelle grande marque n’a pas encore cédé aux pressions communautaires ? »

À ce sujet — Founé Diawara, mannequin, engagée, hijabeuse, femme des années 2020

Un marché en plein essor

En effet, depuis maintenant près de 10 ans, de nombreuses grandes marques se sont converties peu à peu à la mode islamique, aussi appelé « modest fashion », ou mode pudique. Et qu’on ne s’y trompe pas, derrière cette gamme de vêtements présentés comme confortables, élégants et inclusifs, la « modest fashion » reste avant tout une mode islamique. Hijab de course ou de natation chez l’équipementier Nike, burkini chez son concurrent Adidas, collection « Abaya » dessinée par la marque Dolce & Gabana, mannequins voilées dans les campagnes publicitaires de la marque de prêt-à-porter H&M, collections spéciales dans les rayons d’Uniqlo… Le succès de la mode pudique semble conquérir les plus grandes enseignes de l’Hexagone. Rien d’étonnant d’après Gilbert Collard pour qui la clientèle cible de ce marché est de plus en plus importante en France. « Si [ces marques] le font, c’est que c’est rentable. Le capitalisme n’a qu’un seule principe : faire du fric » commente-t-il sur X.

Longtemps réservé aux pays du Golfe, la marché de la mode pudique connaît ainsi une forte explosion en Europe et plus particulièrement en France. Selon le dernier rapport annuel de l’état de l’économie islamique mondiale, le marché de la « mode halal » progresse en moyenne chaque année de près de 6 %. En 2021, il représentait 295 milliards de dollars. Cette année, la vente des abayas et des hijabs devrait peser 320 milliards de dollars, précise Le Figaro. Par ailleurs, la France se hisse parmi les dix pays les mieux placés sur le secteur de la « modest fashion ». Preuve de ce succès, Paris accueille désormais depuis deux ans la Modest Fashion Week. Un marché qui peut compter sur de nombreux influenceurs sur les réseaux sociaux pour vanter ses mérites auprès de la jeune génération. Souvent les mêmes qui incitaient les élèves à porter des abayas et des qamis pour se rendre en cours… Face à cet essor, les services de renseignements territoriaux se montrent prudents. Comme le révèle Valeurs actuelles, ils redoutent notamment que ce marché ne permette une banalisation de l’islamisme.

Outre la mode pudique, la France voit également se développer sur son sol le marché alimentaire halal, ainsi que le tourisme et les médias islamiques. À en croire certains, le « halal way of life » serait à nos portes…

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

Afrique du Sud : Pourquoi l’Apartheid fut un échec ou l’importance de la démographie

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Nous portons à la connaissance de nos lecteurs, ce texte publié par le média en ligne sud-africain : Maroela Media. Analysant les causes de l’échec de l’Apartheid et ses conséquences pour la communauté afrikaner et, plus globalement blanche en Afrique du Sud, l’auteur, Arthur Kemp, aborde des questions brûlantes pour l’Europe actuelle : l’importance du défi démographique, la question de la dépendance envers une main-d’oeuvre immigrée à bas coût (problème crucial dans l’agro-alimentaire breton) et le choix de la Sécession créatrice comme recours pour les populations blanches sont autant de thèmes abordés ici.

Arthur Kemp est né en Rhodésie (l’actuel Zimbabwe) et connaît bien ces questions pour les avoir vécu. Aujourd’hui, Arthur Kemp défend la vision d’un “ethno-état européen” pour les Blancs.

Nous sommes de plus en plus nombreux à penser en Europe que l’Afrique du Sud est, malheureusement, le reflet possible de notre avenir. Fatalement. Loin de défendre l’Apartheid et les injustices raciales et sociales qui allaient avec, chaque communauté ethnique doit pouvoir se développer selon ses normes. Diverses communautés aux cultures aussi éloignées ne peuvent, hélas, pas vivre ensemble. Entre vivre ensemble, il faut choisir, dit Renaud Camus et cette boutade n’est que le reflet d’une cruelle vérité.

C’est en ce sens que nous proposons, ici, le résumé d’un long texte explicatif sur les leçons à tirer de l’échec de l’Apartheid et de ses paradoxes. Que ces leçons servent aux personnes lucides sur les conséquences de l’immigration de masse et sur les changements démographiques qui se trament actuellement en Europe.

C’est l’une des ironies les plus amères de l’Afrique du Sud : la politique d’apartheid – à laquelle les Afrikaners se sont accrochés pendant des décennies comme étant leur seul espoir et leur seul salut contre la domination [noire]- était en réalité un système irréel et inapplicable qui a conduit directement à la chute des Afrikaners.

Le pouvoir politique découle de l’occupation physique : pas de droits historiques, pas de titres de propriété, pas de “droit moral” – seulement l’occupation. Les personnes qui occupent une zone déterminent la nature de la société qui s’y trouve.

(C’est en ce sens que nous pensons que la Seine Saint-Denis n’est plus en France -NdR)

Deux exemples prouvent cette réalité :

  • les Indiens d’Amérique, dominants puis submergés
  • L’Etat d’Israël qui n’est devenu une réalité qu’après que les sionistes aient veillé à ce que les Juifs deviennent la majorité démographique de la population en Palestine.

Alors, qu’en est-il de l’Afrique du sud ?

En 1904, le premier recensement officiel du Transvaal (une province de l’actuelle Afrique du Sud -NdR) fût réalisé par les autorités britanniques. Il y avait alors 297 277 Blancs et 937 127 non-Blancs. Parmi les Non-Blancs, il y avait 135 042 Noirs étrangers, donc titulaires de permis de travail temporaires. Au final, il n’y avait donc que 802 085 Noirs indigènes.

55 ans plus tard, en 1960, il y avait 1 355 472 Blancs et 4 769 680 Noirs dans le même Transvaal ! Pour l’ensemble du pays, les chiffres étaient encore plus affolants avec 4,5 millions de Blancs pour, environ, 35 millions de Noirs, plus quelques 3 millions de métis et un million d’indiens.

Qu’est-ce qui a provoqué ce changement massif de population en, à peine, 50 ans ?

La réponse est simple: le recours à une main d’oeuvre bon marché ! Les Afrikaners et les Anglophones d’Afrique du Sud étaient devenus dépendants du recours à une main d’oeuvre noire à bas coûts. Dans chaque maison, il y avait des domestiques. Dans chaque jardin, il y avait un jardinier. Tous Noirs.

Des travailleurs étrangers étaient utilisés dans la construction. Des Noirs étaient employés dans les mines, dans l’industrie et aucun agriculteur ne pouvait exploiter sa ferme sans des dizaines d’ouvriers non-Blancs à l’aider.

En résumé, l’utilisation massive de cette main d’oeuvre bon-marché a permis à la population noire de submerger démographiquement “l’Afrique du Sud” blanche, prospère et organisée selon des standards européens.

Cette augmentation repose sur le fait que les Noirs ont pu profiter des avantages de cette société moderne : médecine, écoles, prestations de service ordonnée, Etat moderne et fonctionnel. Parmi ces services, le système médical qui a permis une réduction spectaculaire de la mortalité des enfants noirs, le taux de fécondité restant, quant à lui, identique.

Ce sont bien les emplois qualifiés, l’argent et les infrastructures modernes fournis par les Blancs qui ont permis cette augmentation massive de la population noire.

L’Apartheid n’a jamais essayé de résoudre ce problème. Au contraire ! Le recours à la main d’oeuvre noire faisait partie intégrante du système.

Le plan de l’Apartheid était d’imposer la ségrégation sociale en plus de “l’intégration économique” (les groupes raciaux devaient être séparés spatialement mais atteindre ensemble un niveau de vie et un niveau de développement économique satisfaisant ou “intégration économique” -NdR). Cette politique reposait sur un mensonge flagrant, à savoir que le travail des Noirs pourrait maintenir les rouages d’une société sous domination blanche.

C’était ainsi le grand mensonge de l’Apartheid : penser qu’il était possible, grâce à la ségrégation, que les Noirs ne puissent pas gouverner un pays dans lequel ils étaient pourtant majoritaires !

De nombreux citoyens blancs sud-africains ont cru à ce mensonge, d’où le proverbe : “Un blanc sud-africain c’est quelqu’un qui préfère être tué dans son lit plutôt que de le faire lui-même.”

En fait, les Blancs du temps de l’Apartheid étaient possédés par le “syndrome de la tondeuse à gazon” : la tondeuse à gazon, reste tranquillement dans son rangement jusqu’à ce qu’on en ait besoin. Quand c’est le cas, on la sort, on coupe l’herbe avec et ensuite on la remet “à sa place”.

Le Blanc pensait ainsi que le Noir, une fois le travail fait, allait tranquillement rentrer “à sa place” dans son bantoustan, son “pays” et ne demander aucun droit politique.

[Au temps du “Grand Apartheid”, l’état sud-africain avait créé en Afrique du Sud et en Namibie jusqu’à 20 “bantoustans” ou “homelands” qui étaient réservés aux populations noires. Ceux-ci jouissaient à des degrés divers d’une certaine autonomie, quatre d’entre eux ont même été indépendants. NdR)

Un autre mensonge de l’Apartheid était de croire que l’armée sud-africaine allait maintenir le régime en place.

Or, à son apogée, la population blanche était de 5 millions de personnes contre 30 millions de Noirs (plus les Métis et les Indiens NdR) !

Sur ces 5 millions de Blancs, moins de 800 000 étaient en âge de servir sous les drapeaux, et encore il n’était même pas envisageable de les appeler en même temps !

L’Etat a donc dû s’appuyer sur une force de 120 000 militaires aidés par 60 000 policiers (dont la majorité était Noirs) pour maintenir l’ordre dans une population de plusieurs millions d’habitants !

Compte tenu de cette réalité démographique, il était donc évident que l’Apartheid n’était pas viable par des moyens militaires.

Concernant ce Grand Apartheid, c’est à dire la création patries noires indépendantes. Bien entendu, les homelands (bantoustans) ont été installés sur des territoires appartenant auparavant à des tribus noires, mais l’offre de travail des Blancs et, partant, la hausse du niveau de vie qui en découlait pour les Noirs, faisait que les Noirs préféraient fuir les homelands pour s’installer en ville, près des Blancs et près de la prospérité [que de rester dans des homelands poussiéreux et miséreux et… gérés par des Noirs -NdR]

Cette situation a conduit au paradoxe que si l’apartheid avait été conçu pour “préserver” les Blancs du style de vie et de la culture noire, les homelands étaient 100% noirs (les Blancs n’avaient pas le droit d’y entrer -NdR), alors que les territoires blancs étaient remplis de Noirs, eu égard au nombre de domestiques et travailleurs noirs ! L’Apartheid a donc plutôt préservé… les Noirs !

En un mot, l’Apartheid a refusé d’accepter la réalité démographique fondamentale : ceux qui occupent un espace déterminent la nature de la société dans cet espace. Indépendamment de l’appartenance initiale de cet espace.

Le sort funeste de “l’Afrique du Sud blanche” a donc été scellé le jour où la division territoriale n’a pas été ajustée pour tenir compte des réalités démographiques. Le recours à la force de travail des Noirs a été le principal moteur de cette erreur.

Alors la question se pose : au regard de la situation actuelle, les Afrikaners peuvent-ils être sauvés ?

La réponse est simple : dans une Afrique du Sud unie, où ils constituent une infime minorité (60% des 8,9 % de Blancs (les autres blancs étant les anglophones) selon le recensement de 2011 soit 5,34%. Au cours du XXè siècle, ils ont représenté jusqu’à 20% de la population totale d’Afrique du Sud -NdR), la réponse est NON. Dans une région plus petite où ils constitueraient la majorité, la réponse est OUI.

Si, par exemple, 500 000 Afrikaners décidaient de s’établir dans la région d’Orania, cette région deviendrait du jour au lendemain, de facto, et plus tard, inévitablement, de jure, un état afrikaner.

C’est le seul moyen d’éviter aux Afrikaners le sort de toutes les minorités d’Afrique. Ils doivent dire adieu à leur dépendance à l’égard du travail des Noirs et accepter de vivre dans une zone plus petite où ils constitueraient une majorité démographique.

Orania est une communauté afrikaner, chrétienne et afrikaanophone établie dans le désert du Caroo. Pensée comme l’embryon du Volkstaat afrikaner, Orania est habitée uniquement par des Blancs qui “ramassent eux-mêmes leurs poubelles et tondent eux-mêmes leur pelouse” selon la définition de certains habitants. En clair, Orania ne dépend en aucune manière du travail des Noirs et cherche même à ne dépendre en aucune manière de l’Etat sud africain, que ce soit pour l’approvisionnement en vivres, en eau ou même en électricité. A ce jour, Orania compte 2000 habitants mais est en croissance constante.

Le projet d’Orania et la vision d’Arthur Kemp ne sont nullement utopiques en Afrique du Sud car la constitution reconnaît le droit à l’autodétermination des communautés. Une Orania viable économiquement dans le futur pourrait donc légalement se séparer de l’Etat sud-africain.

Cette description détaillée des erreurs de l’Apartheid et des enjeux qui ont conduits à l’Apartheid doivent servir de base de réflexion en Bretagne et en France où la dépendance à la main d’oeuvre immigrée est régulièrement mis en avant par les partisans de l’immigration. De surcroît, ce recours massif a une main-d’oeuvre étrangère à bas coût et corvéable à merci est aujourd’hui une réalité dans beaucoup d’entreprises de l’agro-alimentaire breton. Entraînant, par la même, l’établissement de communautés entières d’étrangers dans certaines portions du territoire (notamment dans le Centre-Bretagne).

Loin de la réalité démographique sud-africaine mais tendant petit à petit à la rattraper, la question démographique devrait également alerter l’opinion publique : dans un pays où la population de souche ne fait plus d’enfants alors que les populations immigrées sont fertiles et alors que le robinet ininterrompu de l’immigration est intarissable, il apparaît certain que, sans mesure forte, le “basculement démographique” ou “Grand Remplacement” est inéluctable.

Ce qui a tué l’Afrique du Sud blanche, risque très probablement de nous tuer à moyenne échéance.

[cc] Breizh-info.com