. A la tribune de l’ONU, les sanglots de Zelensky ne font plus recette

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Rappelons tout d’abord que pour cette Assemblée générale de l’ONU, seul Biden, parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, est présent. Ni Poutine, ni Xi-Jinping, ni Macron, ni Rishi Sunak n’ont fait le déplacement. C’est dire combien l’ONU bat de l’aile, victime de son impuissance à imposer la paix ou à faire respecter le droit international. C’est toujours la loi du plus fort qui prévaut, à commencer par celle de Washington.

Vêtu de son éternel treillis militaire, Zelensky est de retour à New York pour dénoncer l’invasion de son pays et réclamer à nouveau aide militaire et soutien financier illimités, malgré le désastre monumental de la contre-offensive. Depuis le 4 juin 2023, plus de 71 000 soldats ukrainiens ont été tués sans que la ligne de front n’ait bougé d’un pouce. Kiev sacrifie 20 000 soldats par mois en pure perte.

Toujours le même discours sur le droit international et la souveraineté de son pays, violés par les “terroristes russes”. Ce que veut Zelensky, éternel insatisfait pour qui, lorsqu’on n’a pas tout donné on n’a rien donné, c’est convaincre l’Amérique latine, l’Asie et l’Afrique, dont il juge le soutien insuffisant.

De son côté, Biden ose nous donner des leçons sur le droit des peuples et les droits de l’homme, sur la souveraineté et l’intégrité territoriale d’un pays, que nul ne saurait bafouer. Venue de l’Oncle Sam qui viole la Charte de l’ONU chaque jour depuis 1945, cette leçon ne manque pas de sel.

Dénonçant l’agression russe, une “guerre de conquête illégale” et sans justification contre un pays voisin, Biden entend continuer à soutenir le peuple ukrainien dans son juste combat.

Tout ce discours aussi hypocrite que mensonger mérite quelques rappels :

– C’est sans l’aval de l’ONU que Washington a bombardé la Serbie en 1999.

– C’est sans mandat de l’ONU que Washington a envahi l’Irak en 2003.

– C’est sans l’aval de l’ONU que Washington a dépecé la Serbie en l’amputant de sa province du Kosovo en 2008.

– C’est la CIA qui a renversé en 2014 le régime prorusse en place à Kiev.

– Ce sont les Occidentaux qui ont refusé d’appliquer les accords de Minsk de 2015, prévoyant l’autonomie du Donbass.

– Ce sont les Occidentaux qui ont soutenu la guerre du Donbass qui a fait 15 000 victimes en huit ans.

– Ce sont bien l’Europe et l’Amérique qui tolèrent que la Turquie occupe illégalement  la moitié nord de Chypre depuis 1974.

– Enfin, que Biden nous explique en quoi il est juste que Kiev défende son intégrité territoriale, tandis que Pékin n’aurait pas le droit de récupérer sa 23e province, Taïwan.

La liste est longue de ces violations du droit international par les États-Unis, qui ne connaissent que la loi du plus fort. Mais il se trouve que, pour une fois, le plus plus fort n’est pas l’Occident mais la Russie.

Par conséquent, il ne faut pas s’étonner que le Sud global penche du côté de Moscou.

Depuis 1991, Washington a tout fait pour relancer la guerre froide par peur de voir naître une vaste Europe intégrant la Russie. Les Français qui soutiennent l’Ukraine trahissent la pensée gaullienne.

Quand Moscou a dissous le Pacte de Varsovie en 1991, Washington en a profité pour renforcer l’Otan de 16 à 32 membres. Qui agresse qui ? 

Quand Poutine a réclamé des légitimes garanties de sécurité pour l’Europe, Washington a dit non.

Ce ne sont pas les Russes qui ont vitrifié deux villes japonaises sous le feu nucléaire, ce ne sont pas les Russes qui ont déversé 90 millions de litres de défoliant à la dioxine sur le Vietnam. Ce ne sont pas des Russes qui déclenchent des guerres en propageant des mensonges d’État montés par la CIA.

Depuis 1945, partout dans le monde où il y a une guerre ou un coup d’État, Washington et la CIA ne sont pas loin.

Que Biden se taise et ne vienne pas nous donner des leçons de droit international. C’est lui qui a voulu cette guerre, c’est lui qui l’entretient, c’est lui qui a empêché Zelensky de négocier par deux fois en 2022, c’est lui le responsable des 400 000 morts ukrainiens et des centaines de milliers de veuves et d’orphelins.

Biden est coupable du génocide ukrainien sous couvert de défense de la souveraineté et de la liberté de l’Ukraine. Vaste fumisterie. L’Amérique distancée a surtout peur de la supériorité technologique russe et veut affaiblir Moscou en saignant le peuple ukrainien.

Mais le monde non occidental sait très bien qu’il y a deux poids deux mesures au Conseil de sécurité de l’ONU. Le Sud global rumine un sentiment anti-occidental profond et refuse les dérives sociétales de cet Occident décadent, qui détruit la famille et saborde les valeurs conservatrices qui sont le ciment d’une société.

Le discours de Zelensky est donc devenu inaudible. Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud n’ont plus l’intention de se plier aux diktats de Washington. La montée en puissance des BRICS, la défaite de l’Otan qui se profile en Ukraine et l’immense potentiel de développement qui se fait jour en Extrême-Orient russe et dans l’Arctique, vont sonner l’inexorable déclin du monde unipolaire et de l’empire américain.

Le plus tôt sera le mieux.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Vintimile : « On aime pas la France ! Personne a besoin de votre pays de merde ! »

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++ WEBTUBE : Ca tombe bien nous non plus on n’a plus trop envie de les voir. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Tout va très bien se passer, il suffit de ne pas céder à la peur de l’autre, ni aux discours xénophobes. Les migrants aiment la France et beaucoup d’entre eux sont des lecteurs de Victor Hugo.

Si leurs pays d’origine dégagent les Français l’un après l’autre parce que les africains ne peuvent pas voir les Français en peinture, ce n’est que passager.

Ce sont des francophones et des francophiles exemplaires.

J’exprime ici ma pleine confiance dans le cap fixé par le président de la République, M. Emmanuel Macron, et qu’applique avec audace et courage le ministre de l’Intérieur, M. Gérald Darmanin. Bien sûr, ceux qui ne sont pas des réfugiés politiques (les homosexuels, ndlr) ne seront pas officiellement acceptés. Officieusement seulement.

Face à l’extrême-droite et sa démagogie haineuse, fermeté sur les principes d’accueil et de solidarité qui sont l’honneur de la Fronsse.

D.P.

. Chantal Delsol sur Lampedusa : « Un seul précédent historique peut nous éclairer sur la situation à laquelle est confrontée l’Europe aujourd’hui : le déclin de l’Empire romain »

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TRIBUNE – Un seul précédent historique peut nous éclairer sur la situation à laquelle est confrontée l’Europe aujourd’hui, explique la philosophe: le déclin de l’Empire romain. Alors que la France ne bénéficie ni de la chance géographique ni de la volonté politique pour endiguer l’immigration, analyse-t-elle, l’émigration pourrait devenir une solution.

(…) L’historien Paul Veyne avait répondu à cette question en décrivant l’installation massive dans l’Empire romain de ceux qu’on appelait alors les «barbares» – c’est-à-dire les «autres»: «ces barbares si envieux, admiratifs, imitateurs et cupides de la civilisation romaine, entendaient bien rester eux-mêmes tout en s’en emparant». Devant cette situation, nombre d’Européens sont saisis d’affolement, d’une folle crainte de la perte de soi, de cette hystérie collective que décrivait si bien l’historien hongrois Istvan Bibo en parlant des nations d’Europe centrale: l’angoisse de voir sombrer sa propre culture. D’où la montée dans tous nos pays des partis dits populistes.

(…) La seule situation analogue dans notre histoire était celle de l’Empire romain sur le déclin. Nous avions alors ici en Europe la richesse et la liberté, et ceux appelés alors «barbares» étaient attirés à Rome comme des papillons vers la lumière. Finalement, leur nombre fut tel que la vie romaine sous le poids se détériorait et s’appauvrissait – on ne peut intégrer quand la masse des arrivants est trop énorme. D’autant que chez les Romains eux-mêmes, et particulièrement chez les chrétiens, montait un courant de pensée culpabilisant pour lequel les barbares étaient bien supérieurs aux Romains décadents et cupides (le prêtre Salvien écrit même «ce sont les Romains qu’il faut barbariser»). Tout était fait pour la dissolution de la culture romaine. Finalement, les écoles fermèrent les unes après les autres – ce qui est le signe majeur, et nous appelons les siècles suivants les siècles obscurs, parce que nous en avons si peu de connaissances, une grande partie de la culture s’étant dissoute dans le désordre régnant. Ainsi la richesse et la liberté s’en vont au chaos.

Cependant nous avons un atout majeur que les Romains n’avaient pas – même si je ne sais si cela confortera mes lecteurs! Le monde des Romains était très étriqué, il s’arrêtait aux colonnes d’Hercule et aux confins de l’Inde. Tandis que nous avons le Nouveau Monde, occidental, c’est- à-dire du nord au sud nourri d’initiative économique, de liberté politique, et de religions de liberté. Naturellement les États-Unis subissent les vagues de migration mexicaines et les pays d’Amérique latine sont actuellement investis par des Vénézuéliens, mais il s’agit toujours de cultures de liberté, même si subsistent quelques reliquats de démence idéologique hérités du XXe siècle.

Le nouveau monde ne sera pas investi par les migrants d’ici, parce qu’il bénéficie d’une chance géographique inégalée et d’une volonté politique inégalée (ce sont, et ce seront de plus en plus, des pays protestants, la culpabilité nigaude étant essentiellement catholique ou de culture catholique ; et le wokisme à culpabilité nigaude ressemble bien à la mode d’un jour). On peut penser, si l’on se risque à un peu de prospective, que nos arrière-petits-enfants, au moins les intrépides et les créatifs, quitteront «l’Europe aux anciens parapets» et émigreront en masse vers le nouveau monde, afin d’y retrouver leur culture d’initiative et de liberté, laissant derrière eux de nouveaux siècles obscurs. Sic transit gloria mundi.

Le Figaro

. « On m’a traité de facho (à France Télévisions) parce que je voulais enquêter sur l’islamo-gauchisme » : les révélations chocs du journaliste Jacques Cardoze sur les coulisses de « Complément d’enquête »

ENTRETIEN EXCLUSIF – Sur le plateau du «Buzz TV», l’ancien présentateur du magazine d’investigations de France 2 qui a rejoint Cyril Hanouna à la rentrée, lève le voile sur les raisons de son départ du service public.

«Ça m’a fait un bien fou de me livrer». Quand Jacques Cardoze sort de notre studio du «Buzz TV» dans les locaux parisiens du Figaro, il ne cache pas son soulagement d’avoir rompu le silence sur les raisons de son départ du service public en 2021, alors qu’il présentait «Complément d’enquête» depuis trois saisons. Désormais chroniqueur chez Cyril Hanouna dans «Touche pas à mon poste», l’ancien directeur de la communication de l’OM se confie sans détour. Entretien.

(…)

Pour quelles raisons êtes-vous parti d’ailleurs en 2021 ?

Parce que durant ma troisième année, le rédacteur en chef de l’émission, m’a un peu dépossédé de « Complément d’enquête ». Je ne pouvais plus travailler. Le lendemain de tournage, il allait couper ce qui avait été validé la veille. Il y a eu des prises de becs très violentes devant témoins. Et puis, on m’a traité de facho parce que je voulais faire une enquête sur l’islamo-gauchisme* et montrer que sur certaines listes en banlieues, La France Insoumise pouvait draguer un certain nombre de personnalités issues du monde arabo-musulman. Pour être respecté dans ce métier, il faut pouvoir taper aussi bien du côté droit que du côté gauche. « Complément d’enquête » est une émission qui penche un peu trop d’un côté et moins de l’autre. À l’époque, je voulais faire une enquête sur Jean-Luc Mélenchon**, on me l’a refusée et on m’a dit : “tu comprends, La France Insoumise nous donne tellement de dossiers, on ne peut pas travailler contre eux”. Je suis tombé de l’armoire.

(…) Le Figaro

. Sondage Elabe : 65% des Français opposés à l’accueil des migrants de Lampedusa aussi bien en France que dans l’UE ; près de 40% estiment que c’est une “menace pour notre identité”

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++ WEBTUBE : Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre ce qu’il se passe… mais il y a toujours des gens pour ne pas comprendre et ils continuent à avoir le même raisonnement que dans les années 80….. Affligeant !

Après l’arrivée d’au moins 8500 migrants sur l’île italienne de Lampedusa, 65% des Français sont opposés à leur accueil aussi bien en France que dans l’Union européenne, a révélé le dernier sondage “L’Opinion en direct” réalisé par Elabe pour BFMTV.

Les deux raisons les plus évoquées par les sondés pour ne pas accueillir ces migrants en France sont “le manque de moyens économiques” pour le faire (88%), devant “la menace pour notre identité/culture” (37%). Ceux qui y sont favorables invoquent majoritairement “l’humanité et le devoir d’accueil de la France” (90% d’entre eux) et, dans une moindre mesure, le “besoin de migrants pour notre économie” (32%). (…)

BFMTV

. La chanson du jour, Closer – Travis

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++ WEBTUBE : Trop cool ce morceau. Avec Travis pas de mauvaise surprise c’est toujours bon. Toujours ces musiques de la première décennie 2000. A l’époque on ne se prenait pas la tête, on faisait de la musique d’abord par plaisir. Les temps ont bien changés. Tavis, on adore !

++ WEBTUBE : This piece is so cool. With Travis, no bad surprises. it’s always good. Always this music from the first decade of the 2000s. At the time we didn’t bother, we made music firstly for pleasure. Times have changed a lot. Tavis, we love it!

La video ICI

. Lampedusa : où sont les femmes ?

++ WEBTUBE : Aujourd’hui on ment à la télévision sans aucun complexe. Les journalistes sur les plateaux ne disent rien et écoutent benoitement les inepties racontées par cet humanitaire. Vous en voyez vous des femmes et des enfants sur ces bateaux de clandestins ? Sans doute 1 à 2 %…. Ca ne fait rien, racontons n’importe quoi aux Français avec la bienveillance de journalistes complaisants… Il faut bien gagner sa vie.

L’article de BV

Les vidéos qui tournent en bouclent permettent de documenter l’arrivée massive de migrants sur les plages de Lampedusa, ces derniers jours. On associait, jadis, ce nom chantant, presque exotique, à Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa, auteur du Guépard, qui prêta les traits de son oncle au prince Fabrizio Salina – le nom d’une autre île sicilienne. On a oublié tout cela, désormais : Lampedusa, pour tout le monde, est devenue le nom de la déferlante migratoire, soigneusement incontrôlée par les pouvoirs publics européens, qui s’abat sur une Europe vieille et fatiguée, qui a perdu sa pulsion vitale, n’a plus d’enfants et semble attendre l’annihilation (désormais tout à fait possible) comme une délivrance.

Dans ces vidéos, on voit des migrants expliquer leurs rêves : devenir footballeur, profiter des aides sociales françaises… Ce que l’on ne voit pas, en revanche, ou très peu – comme à chaque fois -, ce sont des familles. On observe que les bateaux sont pleins d’hommes jeunes, visiblement originaires d’Afrique subsaharienne, mais on peine à distinguer, dans ces Zodiac™ bondés qui s’avancent, conquérants, vers des rivages d’où ils ne seront jamais expulsés, la présence de femmes ou d’enfants.

Heureusement, pour nous autres myopes, qui n’avons que nos yeux pour voir, il y a les « experts ». Antoine Laurent est de ceux-là. Ancien conseiller de Yannick Jadot, ancien membre de l’ONG SOS Méditerranée, la compagnie de taxis du tiers-monde, il affiche une carte de visite qui laisse penser qu’il sait de quoi il parle – mais laisse également subodorer un très léger biais idéologique. On n’est pas déçu : interrogé par BFM TV, ce spécialiste constate, pour sa part, que « comme à chaque fois, il y a énormément de femmes et d’enfants ». Il faut un œil de lynx pour faire de l’humanitaire. Ou alors peut-être voit-il des choses que nous ne voyons pas : des « mineurs » âgés d’une trentaine d’années ou des transgenres autoproclamés (c’est bien pratique de se dire LGBTQIAXYZ pour obtenir l’asile).

Les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays

Ce que voit Antoine Laurent, ce n’est pas ce que voient Alice Cordier du Collectif Némésis, ni Damien Rieu, ni Nadine Morano. Vous me direz que ce sont tous de sales fachos, mais ce serait un peu léger : en effet, s’il y avait tant de femmes que ça, dans ces embarcations, sachant le traitement qui leur est réservé au sein de leur communauté sur le sol européen, le collectif Némésis serait allé à leur rencontre pour pouvoir se porter à leur secours. S’il y avait des enfants, tous les médias les auraient filmés. Souvenez-vous de l’instrumentalisation du petit Aylan par les journaux français : c’est plus facile de vendre l’immigration de peuplement quand on fait pleurer dans les chaumières. Là, rien.

Alors, désolé, Antoine, désolé, Ursula – et, en fait, pas si désolé que ça, d’ailleurs : il n’y a pas plus de femmes ou d’enfants en nombre qu’il n’y a d’ingénieurs, d’artistes ou d’écrivains dans ces canots de fortune. Il y a de futurs livreurs Deliveroo, de futurs chauffeurs Uber, de futurs vendeurs à la sauvette, de futurs pauvres gens qui feront la plonge dans les cantines pour bobos et de futurs consommateurs de crack. Tout ça, on en est sûr. On connaît par cœur. Mais les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays. Nos futurs compatriotes attendront les papiers pour les faire venir par la grâce du regroupement familial.

Cette arrivée est terrifiante dans ses modalités : plus de 8.000 migrants sont arrivés en une semaine. Mais elle n’est pas en soi différente des autres invasions. Et les mensonges des pro-migrants n’évoluent pas davantage. Bref, l’Europe continue de s’effondrer et d’accueillir, avec une générosité coupable, des gens qui ne veulent que leur part du gâteau. Rien de très nouveau sous le soleil de Lampedusa.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

. Immigration : un rapport à l’emploi compliqué même dans les métiers en tension 

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Ce mardi 19 septembre à 11 heures, Boulevard Voltaire avait rendez-vous dans les bureaux de l’INSEE à Marseille. Au programme : la présentation de l’étude fondée sur un recensement datant de 2020 et portant sur l’immigration et l’emploi en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Trente minutes et quelques questions plus tard, nous savons désormais, de source sûre, que la part des immigrés dans la région est la deuxième plus élevée de France, avec 560.000 personnes nées de nationalité étrangère, à l’étranger et résidant en France, soit 11 % de la population locale. Trois points de plus que dans le reste de la France de province et neuf points de moins qu’en Île-de-France. Sans surprise, cette proportion (+1 %) et ce nombre d’immigrés (+123.000) sont plus importants qu’il y a trente ans. Et cela ne risque pas de s’arrêter, avec les arrivées massives de migrants sur l’île de Lampedusa en Italie, même si Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a assuré sur l’antenne d’Europe 1, ce lundi, que « la France ne s’apprête pas à accueillir » une partie des migrants. Le prochain recensement fera foi, tout comme celui de 2020 est éclairant sur plusieurs points.

« Les immigrés moins souvent en emploi »

Le premier concerne le profil des immigrés présents en région PACA. Lors de la conférence de presse, Olivier Sanzeri, l’un des auteurs de l’étude, a fait remarquer que « les immigrés sont surreprésentés dans la classe d’âge de 15 à 64 ans » puisque « 72 % d’entre eux appartiennent à cette tranche d’âge ». Il a ensuite précisé : « Les enfants immigrés sont rares. 5 % des immigrés ont moins de quinze ans. » Cette faible proportion serait expliquée par le fait que « la maternité a tendance à être repoussée après la migration ». Les mauvaises langues diront que le principe de droit du sol permettant à toute personne née en France d’avoir la nationalité française à sa majorité, le droit aux prestations sociales (allocations familiales, prestation d’accueil du jeune enfant…) pour les parents d’enfants nés en France ou la prise en charge, par l’assurance maladie, des frais de santé (dont ceux liés à la maternité) de toutes les personnes résidant en France y est pour beaucoup. Nous ne nous aventurerons pas sur ce terrain.

Impossible débat

Ce sont sans aucun doute les paysages, la culture et la gastronomie ainsi que les nombreuses autres qualités de notre pays qui attirent tant d’étrangers. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas l’emploi car, comme l’explique Olivier Sanzeri, l’accès au travail des immigrés est plus difficile que pour le reste de la population : « 56 % des immigrés de 15 à 64 ans sont en emploi, contre 72 % pour les non-immigrés. » Il ajoute : « À niveau de diplôme identique [le niveau bac+2 a été retenu pour l’étude, NDLR], les immigrés sont moins souvent en emploi. 65 % contre 81 % pour les non-immigrés. » Enfin, Gilles Fidani, également auteur de l’étude, aborde la question des métiers en tension et « observe que 30 % des immigrés exercent un métier en tension, contre 38 % pour les non-immigrés ». Un constat régional qui pose tout de même la question de la pertinence de la proposition de Gérald Darmanin de créer un titre de séjour « métiers en tension ».

Plus généralement, l’INSEE a montré, aujourd’hui, que les personnes immigrées vivent dans des conditions moins favorables (surreprésentation dans les quartiers prioritaires, plus fréquemment dans un logement en situation de suroccupation…), qu’elles sont plus pauvres et qu’elles sont plus confrontées au chômage ou à des conditions d’emploi précaires et contraignantes. Un état des lieux qui peut légitimement interroger sur notre capacité à accueillir ces personnes comme il se doit. Malheureusement, sur certains sujets comme celui-ci, le débat est pollué par des guerres de partis et la réflexion commune est quasi impossible. Seul le constat est permis, et encore…

Sarah-Louise Guille, Boulevard Voltaire

. Reportage : deux élus face au lycée forteresse de Stains (Seine Saint Denis)

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A Stains, en Seine Saint Denis, ce 19 septembre, vers 15h30, deux voitures s’arrêtent le long de la rue qui longe le lycée Maurice Utrillo. En sortent deux députés français du groupe Rassemblement national, Laurent Jacobelli et Julien Odoul. Costume, cravate, ils sont accompagnés de leurs collaborateurs parlementaires et de quelques journalistes, dont BV. Difficile de ne pas remarquer l’inscription en lettres noires qui macule la barrière de travaux, face à l’entrée du lycée Utrillo : « Abaya : I have a dream de porter ce que je veux ». Martin Luther King revêtu du costume islamique, en somme. On peut lire aussi ce slogan des vieilles batailles de l’avortement dans les années 1970 : « Mon corps, mon choix ». Les revendications de l’islam radical emballées dans les oripeaux de la gauche française.

Policier passé à tabac

C’est dans ce lycée Utrillo qu’une partie des professeurs se sont mis en grève pour protester contre l’interdiction de la fameuse abaya décrétée par le nouveau ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal. Et contre « le manque de moyens ». C’est à Stains, où une immense mosquée est en construction, qu’une rue avait été temporairement rebaptisée du nom d’une femme de Mahomet. C’est aussi dans cette ville que, la semaine dernière, un policier a été passé à tabac par une vingtaine d’individus dans le quartier du Clos Saint Lazare. Un quartier vert et propret, et pour cause : l’État a injecté 200 millions d’euros dans sa rénovation, précisent les élus.

La reconnaissance des habitants s’arrête là. On a le sens de l’accueil au lycée Maurice Utrillo de Stains. Les deux élus sont à peine arrivés que des rideaux se ferment en haut du bâtiment. Les grilles du bâtiment sont elles-aussi fermées. L’accueil du lycée laisse les élus dehors : ils y resteront. Un peu plus tard, une femme viendra rabattre d’autres portes de fer, derrière la première enceinte. Au cas où les députés décident de défoncer la grille ? Pour cacher la délégation aux élèves ? Mystère.

Le lycée n’a pas l’obligation de laisser entrer les deux députés, contrairement aux prisons ou aux fameux CRA, les Centres de rétention administrative où patientent les étrangers en voie d’expulsion. Mais l’usage veut que nos établissements publics ouvrent leurs portes aimablement, montrent les installations et proposent une courte visite. Sur place, Laurent Jacobelli et Julien Odoul expliquent qu’ils ont visité de nombreuses fois des établissements scolaires de leur circonscription. Sans difficulté. La veille, ils ont prévenu par téléphone le lycée de leur arrivée. Mais l’établissement a ses usages propres.

Quelque chose à cacher

À ce sujet — [Edito] Abayas : un vent de fronde se lève à Stains, en Seine-Saint-Denis

Un employé vient même demander aux élus de s’éloigner de l’entrée, « car les élèves vont sortir ». Refus de Jacobelli et Odoul qui précisent qu’ils ont le droit d’être là et qu’ils laisseront bien-sûr sortir les élèves sans les agresser. Promis ! On s’agite derrière les grilles du lycée, notamment un homme en veste et cravate : le proviseur adjoint de l’établissement va et vient, parle aux salariés de l’établissement et téléphone frénétiquement avant de se décider à rencontrer la petite délégation. Il s’enquiert plusieurs fois des noms des élus. Il doit en référer à sa hiérarchie. « Quelque chose vous gêne ?, lui lance Julien Odoul. C’est la première fois qu’on voit quelqu’un d’aussi fermé lors de nos visites. Donc, soit vous avez quelque chose à cacher ce qui poserait problème, soit vous avez un problème avec les élus de la République ? »

Non, le proviseur n’a pas de problème avec les élus de la République, assure-t-il. Mais il doit voir avec sa hiérarchie. « On voit bien dans l’attitude de ce proviseur adjoint que tout n’a pas l’air très clair, constate Laurent Jacobelli. On a simplement envie de vérifier que ce principe de la laïcité fondateur de la République française est appliqué partout, même ici à Stains où on sait bien que la municipalité et un certain nombre de communautés prennent très mal le fait qu’on interdise le prosélytisme islamiste dans les établissements scolaires ». Du reste, à défaut d’ouvrir ses portes, le lycée a appelé… la police ! Une petite dizaine de fonctionnaires en uniforme échangent avec les élus et prennent position devant l’entrée.

“Elements de langage”

Cela ne semble pas rassurer le proviseur qui revient au bout d’un temps. Il attend toujours des instructions de sa hiérarchie. Mais lesquelles ?, demandent les députés. « Des éléments de langage », précise-t-il. La petite troupe réprime une certaine hilarité. Mais ce 19 septembre, les deux élus sont contraints de constater qu’ils n’ont pu pénétrer l’enceinte de l’établissement. Ils en tirent les conséquences.

« Ce qui s’est passé là est unique, n’a jamais eu lieu et pose question, expliquent les deux députés. Nous écrirons à Monsieur le ministre Gabriel Attal pour lui relater les faits et lui demander une explication ». Le ministre saura peut-être faire comprendre aux responsables du lycée Utrillo qu’ils ont à répondre à une autorité, celle de l’état, et pas une autre, « je ne sais pas laquelle », lance Julien Odoul qui vise les autorités religieuses. Stains, une ville française.

Photo : Laurent Jacobelli et Julien Odoul dans le quartier du Clos Saint Lazare à Stains.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. « 1.800 € sans bosser, vive la France ! » : petit manuel de fraude sur YouTube

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« Je suis handicapé sur le papier, mais je vous rassure, je suis en très bonne santé. » Face caméra, Mertel B., un influenceur en quête de buzz, se vante de frauder l’allocation adulte handicapé (AAH), en principe réservée aux personnes en situation de handicap qui ne disposent pas de revenus d’activité. Cette vidéo, exhumée par le militant Damien Rieu et désormais supprimée de YouTube, qu’elle se veuille humoristique ou simplement cynique, révèle les nombreuses failles du système social français.

Méthode pour frauder

« Je vais vous avoir l’AAH même si vous êtes en bonne santé. » En quatre minutes seulement, Mertel expose comment détourner l’AAH et, ainsi, percevoir 971 euros par mois, versés par la caisse d’allocations familiales (CAF), « sans rien foutre » (sic). Pour cela, il conseille d’abord de se rendre chez « un bon médecin qui te fera un bon certificat qui va dans ton sens ». Pour trouver de tels professionnels de santé peu ou pas regardants, l’influenceur conseille d’aller « en banlieue ». Une fois le rendez-vous médical pris, Mertel recommande à ses abonnés de « s’arranger » avec le médecin afin de faire valoir un « handicap invisible », comme le handicap psychique. Lui confie avoir « manipulé » son médecin pour obtenir un certificat de complaisance. Et contre 300 euros, il propose d’aider ses abonnés à faire de même. Ensuite, une fois le certificat en poche, il ne reste plus qu’à envoyer sa demande et attendre que l’argent tombe.

À ce sujet — Fraude sociale : l’énième en même temps ?

Loin de s’arrêter là, Mertel, spécialisé dans le e-commerce optimisation fiscale, se vante de cumuler l’AAH avec l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et les aides personnalisées au logement (APL). « 1.800 euros qui tombent par mois, sans bosser. Vive la France ! » se réjouit-il. Et de s’en prendre avec arrogance à « ces crétins de salariés [qui] vont bosser pour payer mon AAH ».

Cette courte vidéo, déjà visionnée plus d’un million de fois sur X (anciennement Twitter), n’a pas manqué de faire réagir. « Écœurant », s’indigne Marion Maréchal, qui accuse Mertel de cumuler 1.800 euros par mois « sans rien faire sur le dos des travailleurs français ». « Un influenceur qui revendique haut et fort son mépris des travailleurs qui cotisent pour lui payer ses allocations handicapé », dénonce, pour sa part, Charles Prats, auteur de plusieurs ouvrages sur la fraude sociale. Et Pascal Praud de réagir, ce 19 septembre, à l’antenne : « Moi je veux bien payer les impôts mais je sais que l’argent est mal utilisé. »Manque de contrôleAu-delà du cas personnel de cet influenceur, cette vidéo révèle les failles du système français. Système dans lequel un simple certificat de complaisance permet de frauder. Déjà, en 2019, la Cour des comptes s’inquiétait du manque de contrôle concernant l’AAH. En cause, tout d’abord, une définition non objectivable du handicap englobant à la fois une « altération fonctionnelle » et des « facteurs sociaux et environnementaux ». Désormais, « une altération d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques peut permettre de percevoir l’AAH ». Une définition large qui permet à certains de contourner intentionnellement le droit.L’examen du dossier, ensuite, qui est réalisé dans 82 % des cas « exclusivement sur dossier, sans entretien avec le demandeur, contact ou visite » empêche de détecter les fraudes intentionnelles, notent les experts de la rue Cambon. Enfin, la répartition des compétences entre la maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH) qui gère l’expertise et la CAF qui contrôle l’éligibilité entraîne « l’existence d’un angle mort en matière de lutte contre le recours frauduleux à l’AAH ».Si l’AAH n’est pas la prestation la plus sujette à la fraude – elle représente 1,2 % des fraudes, soit 5,9 millions d’euros, contre 315,4 millions d’euros de versements frauduleux au titre du RSA -, son contournement montre les fragilités du système social français. Au printemps dernier, le gouvernement a promis de mettre en place un plan de lutte contre la fraude sociale. Il est désormais temps que l’exécutif passe à l’acte.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire