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Reportage exclusif : Paris, place de la Chapelle, une zone africaine de non-droit

Nos internautes connaissent de triste réputation la porte de la Chapelle, le Calais parisien, cul-de-sac de l’immigration clandestine, aux bons soins des associations autoproclamées caritatives et grassement subventionnées. Ils ont aussi entendu parler de la colline dite « du crack », à proximité de l’échangeur conduisant à l’autoroute du Nord.

Mais nous évoquerons ici la place de la Chapelle, située à environ 2 km de là. Louise de Marillac, qui fonda avec saint Vincent de Paul les « Filles de la Charité », y vécut de 1636 à 1641. À l’époque, le village de la Chapelle était encore situé en dehors de Paris. Aujourd’hui, le théâtre des Bouffes du Nord n’est pas très loin et surtout la station de métro La Chapelle, reliée à la Gare du Nord par un couloir très fréquenté dont nous aurons l’occasion de reparler.

La place de la Chapelle est devenue la plaque tournante de nombreux trafics aux mains de bandes parfaitement organisées. Quant aux vendeurs de rue, ils envahissent chaque soir le trottoir des numéros pairs de la rue Marx Dormoy (au fait, pourquoi pas les numéros impairs ? Auraient-ils négocié et avec qui ?). Entre 16 h et 22 h, il est difficile de se frayer un chemin entre les étals de produits neufs présentés sur des cartons de récupération procurés par des commerçants complices, principalement des chaussures de sport mais aussi des chargeurs de batterie, des objets en cuir, des téléphones, des cigarettes de contrebande ou des portables volés.

Des Maghrébins, Afghans, Soudanais, mais également des Roumains se sont approprié cet espace, bravant la présence permanente de plusieurs camions de police à qui, on le devine, des consignes ont été données.

http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-le-nouveau-cri-d-alarme-des-habitants-de-chapelle-pajol-03-09-2018-7875048.php

Malgré les alertes suscitées par des articles du Parisien, peu flatteurs sur le quartier, malgré la visite éclair de Valérie Pécresse en mai 2017, en soutien aux femmes agressées dans la rue, la situation ne s’est jamais améliorée, bien au contraire. Comme à Saint-Denis, cœur de ville, comme à Château Rouge, il est recommandé de ne jamais sortir son téléphone portable dans la rue, au risque de se faire tabasser. Les squares, remis en état à grand frais par la mairie, sont squattés par des soi-disant « mineurs » marocains, logés aux frais du contribuable dans des hôtels environnants.

Les vélibs servent de bancs publics, quand ils ne sont pas ostensiblement dépecés « pour s’amuser » !

Pas de doute que, derrière ces provocations quotidiennes, se cache une véritable stratégie de conquête au nez et à la barbe des pouvoirs publics.
Il faut rendre hommage aux nombreuses associations de quartier qui se sont usées, les unes après les autres, pour alerter, revendiquer la restauration de l’État de droit dans le quartier. La dernière en date, l’association SOS La Chapelle, fondée il y a quelques années à l’initiative de commerçants en colère, tire aujourd’hui un constat très amer. Après avoir joué la carte de la coopération avec les autorités locales, elle se sent aujourd’hui complètement démunie. Tout porte à croire que la seule politique consiste à faire accepter par les riverains l’intolérable. Le quartier est devenu un labo grandeur nature où l’on teste la résistance des habitants à l’invasion migratoire. Petit jeu bien dangereux qui pourrait bien mal finir !

Voici le témoignage récent d’un habitant :
« Monsieur le Préfet de Police est passé dans le quartier de la Chapelle pour se rendre compte de la situation, sur terrain, en toute discrétion, le 28 août vers 19 heures. Sa visite a été précédée par une opération de police d’ampleur et protégée par 10 policiers en civil. Dans ce contexte, la situation qu’il a pu constater était probablement (malheureusement) relativement tranquille.
Alors que tout autre jour, à partir de 16 heures jusque tard dans la nuit, 150, 200, 250 vendeurs à la sauvette, parfois mineurs, prennent le quartier d’assaut.
Arrogants, agressifs, bruyants, armés, certains de leur impunité, ils occupent les pas-de-portes et les porches des immeubles de la rue Marx Dormoy depuis la place de la Chapelle jusqu’à la rue du Département et à la station de métro La Chapelle, vendant contrefaçons de toutes sortes, cigarettes et drogues.

Les regards appuyés portés sur les rares femmes qui traversent la zone sont oppressants. Les vols de téléphones, colliers, marchandises des commerçants, sacs à main, contenus de camionnettes fracturées de nuit complètent au quotidien les revenus de ces délinquants.
Les planques sont partout : poteaux d’éclairage, poubelles, scooters, boutiques complices, regards, bouches d’égouts, voitures, camionnettes.
Les vendeurs, souvent alcoolisés ou drogués, disposent de guetteurs, affalés sur les scooters et consultant des portables.
Les rixes entre bandes rivales, sortant couteaux, bâtons, machettes… sont régulières avec des blessés graves ; les bagarres se poursuivant jusqu’à l’intérieur des commerces.

Ces scènes violentes se déroulent dans un espace urbain laissé à l’abandon.
Les parkings et les boxes des sous-sols sont squattés et vandalisés. Au 16 de la place de la Chapelle, les gens ont peur de prendre leur voiture.
Lorsqu’une patrouille de police, dont le camion est stationné place de la Chapelle, vient à sortir, les vendeurs avertis par leurs comparses disparaissent pour se réinstaller dans les minutes qui suivent.

Un peu plus haut dans la rue, de la rue du Département à l’église Jeanne d’Arc, une quinzaine de prostituées travaillent.
Le chantier de la rénovation du métro aérien qui fait suite au chantier de renouvellement du réseau de gaz renforce les embouteillages de la rue.
Une cabane de chantier, squattée, a brûlé sous le métro.
Les dés de béton des supports d’éclairage provisoires sont utilisés comme bar ou jeu de bonneteau.
L’éclairage de la place de la Chapelle s’est éteint 3 semaines durant. Et plus tard, celui de la rue Marx Dormoy entre le passage Ruelle et le passage de la Chapelle.
Les déchets sont partout, canettes, cartons, crachats, bouteilles, mégots, cagettes, barquettes, urine… et restent là jusqu’au matin.

Les commerces plongent, chacun préférant s’approvisionner dans d’autres lieux plus sûrs.
Les habitants déménagent, par peur, par manque de diversité des commerces, pour éviter de faire subir à leurs enfants cette situation…
Et il convient d’ajouter que les trafics se déploient à l’intérieur même de la station La Chapelle, et plus particulièrement dans le couloir menant à la gare du Nord, dans une indifférence générale qu’on ne retrouve dans aucun autre pays européen.

La réponse des autorités a été de créer une ZSP (zone de sécurité prioritaire) : une usine à gaz dont on a du mal à comprendre la logique et dont les résultats ne sont guère probants. On a même l’impression d’une contre-productivité qui donne le vertige ! Quant à la mairie socialiste du XVIIe, marquée par l’interminable mandat de Daniel Vaillant, sa politique consiste à cajoler un électorat bobo qui lui a été longtemps favorable, tout en s’assurant de l’appui électoral des communautés immigrées qui peuplent les nombreux logements sociaux du quartier.

Pour la mairie, l’insécurité n’est qu’une question de « sentiment ». Sous-entendu, la situation n’est pas pire ici qu’ailleurs ! Bref, la banalisation de la déglingue. Le tout accompagné de beaux discours sur le « vivre-ensemble » et de projets écolo-bobo comme la future promenade pédestre sous le métro qui a commencé par l’incendie criminel du Civic Lab, le 28 novembre 2016.

La municipalité communiste de Saint-Denis, moins naïve ou moins hypocrite, qualifie clairement les ventes à la sauvette dans le cadre de sa campagne d’information : elle rappelle notamment que la contrebande de cigarettes s’inscrit dans le cadre de puissants trafics internationaux.

L’opinion publique va-t-elle enfin se réveiller ? Pendant longtemps, elle s’est bornée à considérer que la déglingue ne pouvait concerner que les banlieues par définition « défavorisées » et que Paris serait toujours préservé. Ce qui se passe dans le Nord-Est de Paris depuis des années apporte un démenti cinglant et aujourd’hui, malgré les tentatives des médias du système de minimiser les faits, la vérité commence à se faire jour.

Hector Poupon (dans “Riposte laïque”)




La christianophobie se propage à petit feu

La christianophobie va bon train. Au rythme où les statues sont presque autant décapitées que les hommes, où les croix sont sciées, où les églises sont démolies comme ce mois-ci à Aslan, ou incendiées, l’Europe sera déchristianisée. Enfin, pas avant quelques années quand même, en tout cas, tant que nous veillerons au grain et si les journalistes sont un peu plus dynamiques pour dénoncer cette vague antichrétienne.

Car, effectivement, si le couteau semble avoir, dans nos rues, un bel avenir, les scies ou les allumettes sont devenues les accessoires préférés de ceux qui ont décidé que le Christ et sa mère Marie ne méritaient qu’une bonne raclée.

Pour tout savoir sur ces actes, ne comptez pas sur un ministère quelconque, sur vos députés, ni sur les médias parlés, télévisés ou imprimés. Mais sur les réseaux qui sont, bien sûr, des réseaux de désinformation selon nos gouvernants, dont le premier d’entre eux. Pourtant, sans ces réseaux, sans un certain nombre de sites et de blogs, vous apprendriez peu puisque, quelle que soit la chaîne que vous regardez, les informations sont réduites au minimum et toujours présentées via les dépêches de l’AFP, dont plus personne n’ignore la tendance politique et la soumission à ceux qui ont le pouvoir.

Le mois d’août a été particulièrement chargé, en France. Mais pas seulement, puisqu’il y a quelques jours, en Allemagne, des « jeunes » ont scié une croix et détaché le Christ pour lui briser les membres, lui écraser la tête et réduire ainsi la religion catholique à un tas de débris. Et à Mayence, c’est un très beau calvaire qui a vu son Christ coupé en deux. Sur notre sol, ce furent deux croix qui ont été abattues et précipitées dans le vide d’une vallée des Pyrénées. À Noirmoutier, sans doute un déséquilibré, enfin, plusieurs, vu la hauteur de 3,50 m de la statue, ont décapité la Vierge Marie et son fils, dont les têtes n’ont pas été retrouvées.

L’Observatoire de la christianophobie, dont je recommande à tous la lecture, nous apprend que la basilique du Bois-Chenu de Domrémy-la-Pucelle a été vandalisée en début d’année. Quatre départs de feu ont été signalés dans l’église Saint-Pierre de Neuilly. Oui, à Neuilly, dans cette église où se marie le gotha, aux portes de la capitale. C’était le 5 août, dans un silence assourdissant.

Daniel Hamiche nous rappelle aussi que des églises ont été incendiées en partie ou entièrement détruites, à Béthune, à Plapeville (en Moselle), à Revel (en Haute-Garonne), à Lyon, à Saint-Étienne. À Villeneuve-sur-Lot, à Naintré. Bref, la liste s’allonge aussi vite que le temps qui passe. Il y a aussi les vols, mais rien d’exceptionnel à cela : les cambrioleurs ont toujours ciblé les églises comme des lieux cachant des trésors.

Non, il semblerait que tous ces actes, dont d’ailleurs très peu voient leurs auteurs arrêtés, aient une cause religieuse. Personne n’est visé, bien entendu, mais comprenne qui voudra. C’est comme notre Président qui accuse sans accuser tout en accusant une religion, en particulier, qui ne sait pas toujours s’adapter aux lois de la République.

Imaginez une seule seconde que des mosquées ou des synagogues soient la cible d’actes de malveillance. Vous auriez à la même première minute du 20 heures, sur toutes les chaînes, des réactions outragées (et avec raison) du gouvernement, des journalistes, des communautés visées.

Ici, rien… Jeanne d’Arc attaquée dans son fief : enfin, quand même, c’était une info, non ?

Eh bien, non. Le Christ n’a pas achevé son chemin de croix.




Melbourne (Australie) : rixe sauvage entre 200 jeunes, principalement des Africains, 7 blessés

Australie – Un passant a été grièvement blessé suite à une rixe sauvage rassemblant 200 jeunes individus dans le quartier de Collingwood, à Melbourne. 7 blessés. (…) « Les riverains disent qu’ils ont vu des dizaines de jeunes se battre entre eux et sauter sur des voitures ».

Les émeutiers sont principalement des Africains et des gens originaires des îles du Pacifique.

News.com.au / TheAge.com

Merci à kentinbrooklynny




Immigration : La France insoumise, embarrassée, envoie des signaux ambigus (Le Monde)

Les « insoumis » défendent une tradition de l’accueil, mais adoptent aussi des positions eurosceptiques et sont attachés aux frontières selon Le Monde.

C’est un sujet très sensible. La question des « vagues d’immigration » est potentiellement inflammable pour La France insoumise (LFI) à neuf mois des élections européennes tant la ligne de crête que veut tenir LFI − à la fois un discours de gauche, la défense des frontières et l’euroscepticisme − peut être périlleuse.

Les « insoumis » en ont conscience et avancent prudemment sur le sujet. Surtout depuis les déclarations de Sahra Wagenknecht de Die Linke, mouvement allemand proche de La France insoumise. Celle qui doit lancer le 4 septembre son mouvement Aufstehen (« Debout ») multiplie les déclarations hostiles à l’immigration, ce qui embarrasse LFI. Beaucoup se retranchent derrière des « problèmes de traduction » pour éviter de se prononcer et bottent en touche, rappelant l’opposition du groupe LFI à l’Assemblée nationale au projet de loi asile-immigration.

«Quand les réfugiés sont là, il faut les accueillir, estime Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne. Mais il faut faire en sorte qu’ils vivent dignement chez eux. » Charlotte Girard, qui doit faire partie du binôme de tête avec Manuel Bompard pour les élections européennes, précise : «Dire que [les vagues d’immigration] peuvent peser à la baisse sur les salaires et profiter au patronat n’est pas un raisonnement complètement absurde. Ce n’est pas une vue de l’esprit. D’ailleurs, le Medef soutient l’accueil des migrants. » A quoi certains cadres de LFI, comme Clémentine Autain ou Eric Coquerel, ajoutent : «C’est d’ailleurs pour éviter cela que l’on doit régulariser les sans-papiers. » […]

Le Monde




Historique : dix mille Allemands manifestent à Chemnitz contre les crimes de migrants


Ce samedi 1er septembre 2018, une semaine après l’attaque au couteau survenue à Chemnitz, dans l’est du pays, au cours de laquelle un Allemand a été tué par les demandeurs d’asile Yousif Ibrahim Abdullah et Alaa Sheiki, des citoyens se sont réunis dans cette ville, autrefois dénommée Karl-Marx-Stadt, afin de prendre part à une marche silencieuse.

Le rassemblement de plusieurs milliers de personnes s’est déroulé à l’appel des sections des États fédérés du Brandebourg, de Thuringe et de Saxe du parti politique patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), ainsi que du mouvement de rue anti-islamisation PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes/Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) basé à Dresde, en Saxe.

Les personnes ayant répondu à l’appel du parti patriotique local Pro-Chemnitz ont décidé de dissoudre leur manifestation et de se joindre à celle de l’AfD et de PEGIDA.

Une contre-manifestation intitulée « Du cœur plutôt que de la haine » a réuni quelques centaines de personnes.

L’événement dramatique qui a conduit à la mort de Daniel Hillig et à l’hospitalisation de deux autres hommes, qui découle, selon des informations non confirmées par la police, du fait que ceux-ci sont intervenus afin de défendre une dame agressée par ces migrants, et sa médiatisation, contrainte par la réaction de citoyens prenant part à des manifestations dimanche, lundi et jeudi dernier, n’a pas empêché des migrants de poursuivre leurs basses œuvres et de perpétrer de nouveaux délits alors que d’autres, antérieurs, ont émergé au sein de la presse locale.

Ainsi, au cours de la semaine écoulée, divers faits ont été relatés.

Une dame de 63 ans a été brutalement violée par un agresseur à la peau sombre, dans le centre de Bad Krozingen, au Bade-Wurtemberg, entre 20 et 21 heures après avoir été attaquée et traînée sous un pont.

À Lübeck, au Schleswig-Holstein, une étudiante a, en faisant des courses dans un supermarché, reconnu l’homme qui a tenté, quelques semaines auparavant, de la violer. L’Irakien de 29 ans a été arrêté, un prélèvement d’ADN a été réalisé et a indiqué que cet individu a été impliqué dans quatre autres agressions à caractère sexuel.

Un garçon de 10 ans a été violé par un condisciple afghan du même âge, lors du voyage scolaire d’une école de Berlin, alors que deux autres écoliers, un Afghan et un Syrien, âgés chacun de 11 ans, ont maintenu la victime.

À Francfort-sur-l’Oder, au Brandebourg, dix jeunes Syriens, déjà connus de la police, ont attaqué au couteau et à la barre de fer des personnes se trouvant dans une discothèque, à la suite du fait que deux d’entre eux avaient eu, un peu avant les faits, une altercation au sein de ce lieu d’amusement.

À Stuttgart, au Bade-Wurtemberg, un groupe de six hommes « inconnus » a harcelé sexuellement une femme de 23 ans et a ensuite frappé violemment l’homme de 29 ans qui l’accompagnait.

Dans un bus, à Gießen, en Hesse, une jeune femme de 18 ans a été harcelée et touchée aux parties intimes par un individu à la peau sombre.

À Thalham, en Bavière, un demandeur d’asile originaire d’Afrique noire a, complètement nu, bloqué la circulation automobile en jetant des chaises en plastique en travers de la route.

Durant la nuit, à Cottbus, au Brandebourg, un Tchadien a attaqué une dame et l’a frappée au visage.

Chaque jour qui passe, la liste des délits commis par les « invités » de la chancelière Angela Merkel s’allonge, alors que le nombre de victimes s’accroît.




Chemnitz : le détonateur allemand ?


Dans la ville saxonne, près de 10 000 manifestants de gauche et de droite se sont à nouveau rassemblés hier.

Il y a trois ans exactement, Merkel était applaudie telle une Mère Theresa pour avoir, le 4 septembre 2015, ouvert les frontières de l’Allemagne à des dizaines de milliers de réfugiés arrivant du Proche-Orient via les Balkans.

Aujourd’hui, les images de la population excédée chassant les étrangers dans les rues de Chemnitz font la Une. Un contraste saisissant qui illustre le changement d’ampleur que connaît, au-delà de l’Allemagne, l’Europe tout entière avec la crise des réfugiés, marquée par l’arrivée depuis 2015 de plus de trois millions d’entre eux dans l’UE. De toutes les crises qu’a connues l’Europe, il s’agit de la plus grave et elle n’est pas résolue, estime le politologue bulgare Ivan Krastev dans une récente interview au quotidien Die Welt. Elle provoque un énorme conflit entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est, il y a un tournant conservateur en Europe et partout tendance au repli national dans une atmosphère de panique démographique, explique-t-il.

Le Royaume-Uni s’apprête à quitter l’UE, le Brexit est essentiellement marqué par la question migratoire, l’Italie a élu le premier gouvernement populiste d’Europe occidentale, dans tous les pays les mouvements anti-migrants ont le vent en poupe et Merkel est largement défaillante.

Trump souffle lui aussi sur les braises. « Grosse erreur de l’Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture ! », tweetait-il en juin en accusant l’Allemagne au premier chef. Le dossier des migrants a fait de Merkel un épouvantail pour une partie des Allemands et lui a quasiment coûté son poste, selon le quotidien Süddeutsche Zeitung. Elle affirme ne pas regretter sa décision du 4 septembre 2015 pour raisons humanitaires, un grand nombre fuyant alors la guerre en Syrie. Le problème, c’est qu’en ouvrant si largement les portes, elle a fait entrer une véritable lèpre et provoqué des centaines de morts.

« Nous allons y arriver », assurait-elle alors aux Allemands. Une phrase avec laquelle elle a entre-temps pris ses distances. Comme dans de nombreux autres pays, la chancelière a durci nettement sa politique migratoire. Probablement trop tard, à mon avis, avec la vitesse à laquelle les musulmans se reproduisent.

Même tendance dans toute l’UE où, l’an dernier, le chiffre global est en train de dévaler la pente. Les demandeurs d’asile sont seuls responsables de la hausse de l’insécurité. Depuis le meurtre, il y a une semaine, du jeune Daniel à Chemnitz par un demandeur d’asile irakien, la population allemande appelle le gouvernement à la raison.

L’immigration reste le plus grand défi de l’Europe, estime Stefen Lehne, professeur à la Fondation Carnegie Europe. « Même si le nombre d’arrivées diminue, l’hystérie croît, elle, dans un contexte où les mouvements populistes et aussi certains gouvernements plus traditionnels se nourrissent des sentiments anti-migrants. Une tendance qui devrait se retrouver dans les urnes lors des élections européennes l’an prochain.

L’historien britannique Niall Ferguson se veut, lui, encore plus pessimiste : bien loin de mener à une fusion, la crise migratoire de l’Europe conduit à une scission, chaque État faisant cavalier seul, juge-t-il. Je pense de plus en plus que la question migratoire sera perçue par les futurs historiens comme le solvant fatal de l’Union européenne et le Brexit comme un premier symptôme.

Les manifestants exhibent des photos de victimes des migrants – pas une raison de manifester ?

Sondage : l’AfD se remplume encore après les manifestations

En Allemagne, le parti AfD pourrait encore progresser dans les faveurs des électeurs après l’exécution d’un jeune allemand et les altercations qui ont suivi. Dans un sondage, le parti ajoute un point de pourcentage par rapport à la semaine passée.
Selon la tendance du dimanche, l’institut de sondage Emnid pour « Bild », révèle que le SPD a également enregistré un plus d’un point. La CDU/CSU reste au niveau de la semaine précédente Le FDP et la gauche sont inchangés. Les Verts, eux, perdent un point. Pour déterminer cette tendance, Emnid a interrogé 2 390 personnes entre le 23 et le 29 août.
J’aime la France et j’aime aussi l’Allemagne où j’ai vécu plus de trente ans, deux de mes enfants y vivent et je ne peux qu’espérer que les Français, les Belges et tous les autres suivront l’exemple des courageux manifestants. Chemnitz a un immense avantage : on en parle. Espérons que cela nous incitera à faire de même.

Anne Schubert (dans Riposte Laïque)




Hayange : fêter le cochon, c’est être fiers de notre culture

Publié le 31 août 2018 – par Fabien Engelmann (dans Riposte laïque)

Déjà 4 ans que, au lendemain de la victoire de Fabien Engelmann aux élections municipales, on fêtait de nouveau le cochon à Hayange. Cela avait naturellement suscité nombre de remous dans la gauchosphère et dans les médias. À la veille de la 5e édition de cette grande fête populaire, nous avons rencontré le maire de Hayange et lui avons posé quelques questions.

Riposte Laïque : Vous vous préparez à organiser, ce dimanche 2 septembre, la 5e édition de la Fête du Cochon à Hayange. Alors que la première avait suscité des cris d’orfraie de ceux qui y voyaient une provocation contre les musulmans, on a l’impression, à présent, que cette journée est devenue normale, comme si elle avait toujours fait partie du paysage. Je me trompe ?

Fabien Engelmann : Non, vous avez raison. La Fête du Cochon a été fêtée à Hayange jusque dans les années 60. Elle était alors couplée à la fête patronale.
Face à une tentative d’effacement, voire de remplacement, de nos traditions, de notre mode de vie, de nos valeurs, nous réaffirmons notre culture de manière positive.
C’est pour cette raison que nous avons restauré cette belle tradition populaire de convivialité qui consiste à partager le cochon dans un grand moment festif.
Malgré la propagande diffusée par certains médias, les Mosellans ont bien compris qu’il s’agissait d’un moment de partage, de fête et de célébration de la douceur de vivre à la française.
À tel point que la Fête du Cochon de Hayange est devenue un événement majeur de la fin de l’été dans le Nord mosellan. Pour cette 5e édition, nous attendons environ 5 000 personnes sur la journée.

Riposte Laïque : Il vous est arrivé, lors d’autres éditions, d’avoir des surprises de dernière minute, avec des défections d’artistes subissant des pressions. Rien à craindre de ce côté cette année ?

Fabien Engelmann : Non, rien à craindre. L’année dernière, nous avions pu effectivement voir le déferlement de haine médiatique et totalitaire s’abattre sur les artistes et sur notre tradition. Nous célébrons la France, ce qui a l’air de déranger, et nous continuerons à le faire.

Riposte Laïque : Comment se présente donc, concrètement, cette cinquième édition ?

Fabien Engelmann : La Fête du Cochon est un événement familial enraciné dans la tradition française.
Pour ce qui est des activités, les enfants et leurs parents profiteront de divers animations et jeux.
Une tombola sera également organisée au profit du Centre communal d’action sociale. Les lots sont offerts par les commerçants, les associations et la commune.
Des artisans seront présents pour exposer et vendre des produits locaux de qualité.
Dans la même veine, la restauration sera assurée par des commerçants et des artisans hayangeois, à l’exception du rôtisseur qui nous vient de Toul (Meurthe-et-Moselle) et qui nous proposera du porc lorrain élevé en plein air dans les Vosges.
Pour finir, des associations hayangeoises tiendront des buvettes avec des prix très raisonnables.
Notre communauté se mobilise et nous mettons en valeur l’artisanat et les savoir-faire locaux.

Riposte Laïque : Il y a encore quelques années, il ne se passait pas une semaine sans que la presse nationale ne découvre un nouveau scandale à vous reprocher, et tous vos conseils municipaux étaient perturbés. Là encore, on a l’impression que la situation s’est normalisée à Hayange. Comment expliquez-vous cela ?

Fabien Engelmann : Tout simplement car notre gestion municipale est visiblement bonne et nos opposants et leurs groupuscules se révèlent particulièrement médiocres.
Nous gérons la commune « en bon père de famille » sans augmenter les impôts. Chaque centime dépensé fait l’objet d’un jugement pragmatique et réaliste. D’autant plus que les communes se font piller par les gouvernements successifs à travers l’État (suppression de dotations, fermeture généralisée de services publics, fin des contrats aidés, retrait futur de la taxe d’habitation remplacée par on ne sait quoi…).
En face, nous trouvons des groupuscules d’extrême gauche désemparés face à notre gestion municipale. Par l’action de bon sens, nous avons asséché le potentiel de critiques. Les attaques que nous essuyons se trouvent sous la ceinture. Par exemple, ils s’indignent qu’un panneau lumineux affiche 85°C en été… sans savoir que ça fait suite à un acte de vandalisme. Voilà ce qu’il reste des opposants. Rien. Aucune idée, aucune proposition sensée. Si ce n’est « battre Engelmann et mon parti politique ».

Riposte Laïque : Vous arrivez aux deux tiers de votre mandat. Êtes-vous satisfait de votre bilan actuel, et qu’espérez-vous concrétiser de marquant avant les prochaines élections ?

Fabien Engelmann : Oui, nous sommes satisfaits car la population l’est également. Bien évidemment, des efforts restent à produire ponctuellement.
Globalement, les remontées que nous font parvenir les habitants sont très largement positives après plusieurs mandats de gauche municipale. Ajoutons à cela les résultats électoraux sur la ville de Hayange depuis notre élection (en 2014) en quadrangulaire avec 35 % des voix. Aux départementales de 2015, soit un an plus tard, mon binôme et moi-même obtenons 53,3 % des voix sur la commune face à un duo socialiste. Aux législatives de 2017, alors suppléant de Hervé Hoff, nous raflons 51,2 % des voix face à la vague macroniste.
Nous progressons et nous nous imposons par la recherche constante de l’intérêt général grâce au bon sens.Avec des moyens réduits, nous avons élevé le niveau de sécurité et considérablement amélioré la propreté, nous investissons efficacement dans la réfection des chaussées et trottoirs, nous portons des projets de modernisation du centre-ville et nous avons redonné vie à la cité en organisant de nombreux événements festifs et traditionnels. À titre d’exemple, la Saint-Jean de cette année a attiré 4 000 personnes. Nous en attendons 5 000 pour la Fête du Cochon.
La fin du mandat verra une petite zone commerciale émerger aux abords immédiats du cœur de ville, nous poursuivons notre grand programme de réfection des chaussées et trottoirs, nous travaillons à la construction de résidences seniors de qualité et, pour le début du prochain mandat, au réaménagement urbanistique du centre-ville. Et je le rappelle, sans augmentation des impôts locaux.

Riposte Laïque : Comment le maire de Hayange, par ailleurs conseiller régional, réagit-il à l’annonce des prochains concerts de Médine, programmés les 19 et 20 octobre prochains au Bataclan ?

Fabien Engelmann : 90 morts et plusieurs centaines de blessés au Bataclan il y a un peu plus de 2 ans : c’est le bilan humain infligé à la France par des terroristes islamistes.
Dans moins d’un mois, le rappeur Médine, dont un des albums s’appelle « Jihad » et sur la jaquette duquel le « chanteur » arbore un sabre et porte une barbe noire, dont des paroles sont explicitement anti-mécréants, va se produire sur la scène de ce même Bataclan sous le regard béni de bobos lamentables.
La boucle est bouclée. Un individu qui présente tous les atours d’un islamiste est autorisé par des nihilistes dhimmis à venir souiller le Bataclan dans un esprit de fête et de conquête. Le célèbre « on est chez nous » résonnera, clamé par un rappeur terrifiant, sur l’autel du carnage islamiste. Ni plus ni moins.
Les seuls à s’être élevés face à cette provocation insupportable, à cette insulte tolérée, à ce reniement totalement fou, ce sont tous les patriotes sur les réseaux sociaux, ensuite repris par les mouvements politiques tels le Rassemblement national et une partie de la « droite ».
Nous devons faire peser une pression susceptible d’engendrer l’annulation du concert de la honte, de la fête de la mort.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Fabien ?

Fabien Engelmann : Je vous remercie, cher Pierre, de m’avoir accordé cette entrevue. J’ajouterai simplement que la diversité des cultures humaines forme la beauté de l’Humanité. Et qu’à ce titre, nos cultures doivent être préservées et valorisées en empêchant l’idéologie multiculturaliste de les détruire.

Nous devons être fiers de notre culture.

Propos recueillis par Pierre Cassen




Hidalgo et Brossat veulent m’extorquer 50 000 euros, alors que mon studio est squatté !

Source: Riposte Laïque

À l’été 2017, j’ai mis mon studio en vente sur le site PAP, j’ai été contactée par une femme qui se disait intéressée et souhaitait le visiter. Pour plus de simplicité, nous l’appellerons Chantal. Ce studio atypique, dans un bel immeuble Art déco, possède deux grandes terrasses et se situe à proximité de la Tour Eiffel. Cette description est importante pour la suite de l’histoire…
Après réflexion, Chantal m’a dit qu’elle pouvait me le louer car elle avait un projet de société avec un correspondant à Shanghai pour des locations haut de gamme à des touristes chinois. Elle me proposait 2 000 euros par mois. N’ayant pas de demande sérieuse d’achat, j’ai accepté.

Elle était charmante, j’ai appris à mes dépens que c’est le propre des bons escrocs.
Elle a insisté pour avoir les clefs, arguant de petits travaux d’aménagement afin d’être prête pour commencer en septembre. Elle s’est gentiment proposé de déménager mes affaires dans ma maison de la région parisienne, ce que j’ai accepté.
Elle m’avait communiqué des salaires de plus de 4 000 euros et devait, pour établir un bail commercial, me fournir sa feuille d’imposition et sa taxe d’habitation car je devais changer l’affectation de mon studio et établir un bail commercial avec mon avocat.

Les choses se sont très vite gâtées, je n’arrivais pas à avoir les documents en question et devant mon insistance à les obtenir, elle m’a insultée en me disant que je pouvais aller me faire… et qu’elle était non imposable.
Elle considérait que mon studio était à elle. Ayant peur que je vienne à Paris pour la mettre dehors, elle s’est empressée de changer la serrure, m’interdisant l’accès à mon bien. J’ai déposé plainte lorsque ma fille (qui habite Paris) m’a prévenue que sa clef n’entrait plus dans la serrure. C’était le 9 août 2017.

Une faute d’orthographe sur ses feuilles de salaire m’a fait tiquer. J’ai contacté son employeur présumé et découvert que le document était un faux.
Le jugement de l’affaire, qui devait avoir lieu en mars 2018, a été reporté à septembre car les tribunaux déménageaient.
Entre-temps et avec l’aide d’un détective privé, j’ai réussi à déterminer que Chantal avait déjà un passé judiciaire (faux et usage de faux, fraude à l’assurance, destruction de biens d’autrui). Dans les documents transmis par son avocat, j’ai constaté qu’elle percevait une allocation aux adultes handicapés (handicap de 80 %).
Je me suis par ailleurs demandé ce qu’elle pouvait faire de mon studio, si elle avait tout de même créé sa société ? En février 2018, j’ai fait des recherches longues et fastidieuses et j’ai trouvé mon studio sur différentes plateformes dont Airbnb (la plus active). L’hôte était bien Chantal et la photo était la sienne.

J’ai découvert, en créant un faux profil, qu’elle louait mon appartement sur Airbnb à un tarif compris entre 90 et 120 euros la nuit. Qu’elle offrait même des transferts d’aéroport avec une société de limousines. Grâce à ce profil, j’ai pu déterminer qu’elle le louait pratiquement non-stop, ce qui lui rapporte la coquette somme de 2 700 à 3 600 euros par mois qu’elle ne déclare évidemment pas. Elle ne s’est pas non plus inscrite comme loueur professionnel auprès de la Ville de Paris et ne paye évidemment pas la TVA. À lire son annonce sur Airbnb, on constate en revanche que Chantal est tout sauf handicapée. Elle passe d’ailleurs une bonne partie de ses journées au Club Med Gym. Parallèlement, elle habite un bel appartement près du Père-Lachaise, loué auprès de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP). Elle y vit prétendument avec quatre autres personnes, son fils, sa mère et deux septuagénaires grecs. J’ai réussi à déterminer que sa mère vivait en maison de retraite dans le 94, quant aux deux Grecs, ils ne vivent de toute évidence pas sur place.

En attendant le procès, j’ai demandé à AirBnb de retirer l’annonce, en vain. Je leur ai pourtant envoyé de nombreux courriels et je leur ai fourni toutes les preuves nécessaires, mais cela n’a pas suffi. AirBnb a fini par s’exécuter en juin, après que je les eus assignés au tribunal.
J’ai également communiqué le dossier de Chantal au parquet de Paris et à la BRDA, à la CAF (une instruction est en cours et donnera certainement lieu à des poursuites), au fisc, à la RIVP et bien sûr à la Ville de Paris que j’ai abreuvée de courriels et d’informations, espérant qu’elle prenne les choses en main. On connaît leur prétendue détermination à lutter contre Airbnb.

Au début, on m’a poliment fait savoir que des poursuites étaient impossibles, puisque Chantal n’était ni propriétaire ni locataire (une belle prime à l’escroquerie !). J’ai lourdement insisté et on m’a dit que le service juridique allait voir si des poursuites étaient néanmoins possibles. J’ai eu bon nombre d’interlocuteurs, de la chargée du dossier au directeur de cabinet adjoint de Ian Brossat, en passant par son conseiller politique ou le responsable du service du logement. J’ai récolté, au mieux, un intérêt poli voire une totale absence de réponse ! J’ai fourni au service du logement toutes les informations en ma possession : les coordonnées Internet de l’annonce, les tarifs, le revenu moyen, les plannings et notamment le fait qu’en mars-avril les réservations étaient complètes jusqu’en octobre, etc. J’ai également averti la Ville de Paris du fait que l’appartement n’était pas aux normes, avec notamment un circuit électrique non relié à la terre, et que le fait d’y laisser défiler ainsi les touristes souvent peu précautionneux représentait un sérieux risque pour leur sécurité et celle des autres habitants de l’immeuble (vieil immeuble parisien de huit étages). Mais il faut croire que la perspective de voir flamber un immeuble n’émeut personne à l’Hôtel de Ville. Il faut dire que le studio est situé dans le XVIe, un quartier de droite !

Quelle n’a pas été ma surprise de recevoir la semaine dernière une assignation de la Ville de Paris et de madame Hidalgo, m’accusant de louer illégalement mon bien sur Airbnb et me réclamant, entre autres, 50 000 euros solidairement avec l’escroc dont je suis la victime ! Loin de m’enrichir, j’ai au contraire continué à régler les charges, et donc l’eau, de l’appartement pendant toute la durée de ces locations illégales, tout comme les taxes foncières et d’habitation, les ordures ménagères, comme j’y suis malheureusement obligée par la loi. Je n’ai évidemment pas touché le moindre loyer.

Selon l’assignation, le contrôleur assermenté de la Ville de Paris aurait en effet « découvert » l’annonce sur Internet (après que j’avais communiqué le lien en question à la mairie de Paris, déterminé qu’il s’agissait de Chantal, établi les tarifs, calculé le revenu moyen et constaté que le planning était complet jusqu’en octobre) ! Voilà au moins un homme qui sait lire et qui maîtrise parfaitement le copier-coller. Quant à mériter son salaire, c’est une autre question. Dans cette procédure en référé (il y a urgence), la Ville de Paris me somme de mettre fin immédiatement à la publication de l’annonce (en août). Or, celle-ci a été retirée par Airbnb en juin, suite à mon action à leur encontre, et c’est la seule information que je n’ai pas communiquée à la Ville de Paris. Du coup, leur contrôleur assermenté, qui a si bien fait son travail, n’était évidemment pas au courant ! Il aurait pu se fouler le poignet en vérifiant par lui-même sur Internet. La mairie de Paris me réclame également 1 500 euros au titre des frais supplémentaires qu’elle a dû engager et qui ne sont pas compris dans les dépens. J’ai tout lieu de croire qu’il s’agit de la juste rémunération du contrôleur pour l’immense travail accompli et son grand professionnalisme.

Cela illustre en tout cas parfaitement les grands principes qui guident la Ville de Paris dans son action (laxisme et désinvolture) et la manière dont elle traite ses administrés et s’intéresse à la justice. Elle bloque ainsi un tribunal avec une procédure en référé pour faire cesser de toute urgence une « infraction » qui n’existe plus depuis deux mois. Personne, ni le service du logement, ni le contrôleur assermenté, ni le cabinet d’avocats sans doute hors de prix installé dans le 16e arrondissement de Paris et payé avec l’argent des contribuables, n’a pris la peine de vérifier le bien-fondé du référé. À quoi bon, le but ultime étant de faire rentrer de l’argent dans les caisses et de montrer combien on est impitoyable dans les affaires touchant à Airbnb. Peu importe que vous soyez coupable ou innocent, c’est bien secondaire dans une conception stalinienne de la justice. Monsieur Brossat préfère s’émouvoir du sort des migrants sur Twitter plutôt que de veiller à ce que justice soit rendue à ses administrés. Cela fait moins le buzz et n’apporte pas de voix aux élections. Gérer les dossiers du quotidien est bien moins attrayant que de s’afficher partout dans les médias.

On peut aussi se demander ce qu’a fait la RIVP face à la location, de toute évidence abusive, d’un logement social. Rien, sans doute. Cela ne dérange personne de laisser un escroc vivre grassement avec son fils dans un bel appartement avec vue sur un jardin, dans un quartier bobo, alors que, dans le même temps, certains jeunes policiers se partagent à six un appartement de 20 m² dans la capitale où ils dorment à tour de rôle.

Je vais pour ma part assigner la Ville de Paris et madame Hidalgo en justice, à mon tour, pour poursuites abusives et préjudice moral. De telles méthodes, dignes d’une république bananière, méritent en effet d’être sanctionnées, au moins en justice à défaut de l’être dans les urnes. Il y a bien des pays en Europe où l’on aurait depuis longtemps mis hors d’état de nuire un escroc de cet acabit, au lieu de le laisser prospérer aussi facilement.

Sylvie Mauriès