Blog

. Bretagne : graves menaces, la Fête du Cochon du Parti de la France annulée


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Suite à de graves menaces et pressions dont ont été l’objet les propriétaires des lieux qui accueillent chaque année la Fête du Cochon du PdF Bretagne à Treffendel, nous sommes dans l’obligation d’annuler cet événement.

Ces intimidations ont eu lieu immédiatement après la parution d’un article dans Ouest-France où la députée LFI de la circonscription, Mathilde Hignet, une sorte de sous-Mathilde Panot, a qualifié notre fête de « tribune de l’idéologie raciste ». L’élue d’extrême-gauche a réclamé l’interdiction de ce rassemblement alors qu’il avait lieu dans une propriété privée. Ce n’est évidemment que partie remise et la Fête du Cochon du Parti de la France reviendra très prochainement en Bretagne.

Thomas Joly, Riposte Laïque

. Défilé de Londres : le refus d’un peuple de disparaitre sous le tsunami migratoire


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : C’est une gigantesque démonstration de force qu’on a pu voir à Londres, lors du défilé contre une immigration de masse que le peuple britannique ne supporte plus. Un formidable désaveu de la politique de Starmer, mais aussi un message à tous les dirigeants européens qui imposent leur politique mondialiste dévastatrice à leurs peuples qui la rejettent. C’est un vent de liberté qui souffle dans une Europe toujours plus antidémocratique.

Combien étaient-ils ? Assurément bien davantage que les 150 000 participants annoncés dans les médias. Plus d’un million selon les organisateurs. Il suffit de regarder les prises de vues aériennes pour mesurer la densité des cortèges. C’est une marée de drapeaux anglais et britanniques qu’on a pu voir s’agiter à perte de vue, au milieu des slogans « Unir le royaume » ou « Remigration », « Stop the invasion » ou « Nous voulons reprendre notre pays ».

Toute cette foule de patriotes, que le pouvoir et les médias nomment honteusement militants d’extrême droite, s’était rassemblée à l’initiative de Tommy Robinson, le défenseur de la liberté d’expression, catalogué par la dictature mondialiste comme agitateur fasciste attisant la haine des musulmans.

Mais en réalité ce défilé, c’est l’image de la grande Angleterre qui refuse de mourir, c’est l’Angleterre de la reine Victoria, qui se souvient qu’elle a régné sur le monde comme aucun autre empire avant elle. Comment un tel peuple pourrait-il accepter de disparaître, sous les diktats de dirigeants qui ont oublié d’où ils viennent et qui crachent sur l’héritage légué par leurs aînés ? Tommy Robinson se rebelle contre un pouvoir qui trahit le peuple.

S’adressant à la foule, il est revenu sur l’attentat qui a frappé Charlie Kirk :

« Charlie  a payé de sa vie notre combat. Nous ne nous tairons plus. »

Pour nous Français, les Britanniques viennent de nous donner une magnifique leçon de courage et de patriotisme. Ce défilé, c’est l’amour et la fierté de tout un peuple pour ce qu’il est, pour son histoire millénaire, un patrimoine d’exception qui mérite une destinée autrement plus noble que de disparaître misérablement dans le tourbillon mondialiste.

Certes, depuis la guerre de Cent Ans nous avons partagé avec les Anglais une histoire commune plus que mouvementée, faite de guerres ou d’alliances de circonstance. Mais dans les moments les plus tragiques, nous avons combattu côte à côte contre l’ennemi commun : l’Allemagne.

C’est pour cela que Zemmour, invité par Tommy Robinson, a su trouver les mots justes. Longuement acclamé quand il est monté sur scène, il a rappelé :

« Vous et nous ne voulons pas disparaître. Lorsque le général de Gaulle, notre grand homme que vous avez accueilli ici, s’est adressé à la jeunesse allemande, quelques années seulement après la Guerre mondiale, il leur a dit : « Nous avions jadis le devoir de nous affronter, nous avons aujourd’hui le droit de nous aimer ». Je vous dirai la même chose : nous avons le devoir de nous battre ensemble. »

De son côté, Elon Musk, s’est adressé aux manifestants par liaison vidéo :

« C’est impossible ! On n’a pas quatre ans de plus. Il faut faire quelque chose. Il faut dissoudre le Parlement et organiser un nouveau vote. »

Ce défilé est bien davantage qu’une simple manifestation politique, bien plus qu’une marche pour la liberté. C’est une grand-messe pour la survie d’une nation millénaire, trahie par ses élites. Au niveau européen, c’est une marche pour le sauvetage de notre civilisation.

En face, 5000 militants de l’antiracisme ont tenté de perturber le défilé au cri de « Refugees are welcome ». Mais en vain. Taxer les patriotes de racisme et de xénophobie, cela ne fonctionne plus.

1800 policiers ont encadré la manifestation, procédant à une poignée d’interpellations. Mais au vu de l’immensité de la foule et du déroulement pacifique du défilé, il est indéniable que Tommy Robinson a réussi sa démonstration de force vis-à-vis du gouvernement Starmer.

Plus personne n’interdira au peuple anglais de manifester sa colère.

À quand une grande marche à Paris pour dire non à Macron et aux fossoyeurs de la France, qui gouvernent obstinément contre le peuple, opposé à 80 % à toute immigration supplémentaire ?

Après le référendum sur ce thème initié par Philippe de Villiers, il est temps que le peuple français manifeste lui aussi son refus de disparaître. Dans toute l’Europe, les peuples grondent.

Que les dirigeants mondialistes qui détruisent aujourd’hui l’Europe ne se fassent aucune illusion. Ce sont les peuples qui finissent toujours par gagner, car non seulement ces derniers ont toujours raison, mais la mondialisation est une politique contre nature, niant les identités et les cultures millénaires. Une trahison des élites qui n’a aucune chance d’atteindre son funeste objectif d’anéantissement des nations. La marche de Londres, c’est le réveil des peuples d’Europe face à la dictature mondialiste.

Car dans cette Europe qui se veut le berceau des libertés et des droits de l’homme, on peut vous mettre en prison pour avoir dit la vérité, pour peu que celle-ci s’écarte du chemin bien balisé de la dictature bien-pensante. Tommy Robinson en a fait la cruelle expérience.

(inspiré du JDD)

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Gigantesque marche de Tommy Robinson à Londres : 110.000 âmes pour la liberté


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : À Londres, marée humaine pour dire « oui » à la liberté d’expression et « non » à l’immigration. BV était sur place. Un tsunami de drapeaux britanniques a inondé les rues de Londres. Ce samedi 13 septembre 2025, à l’appel de Tommy Robinson, Londres s’est embrasée sous des slogans tels que « Unite Kingdom » (« Unis-toi, royaume », en français) ou « Make England Great Again » (« Rendre sa grandeur à l’Angleterre », dans la langue de Molière). Réunissant, selon les estimations policières, 110.000 personnes, la manifestation est l’une des plus imposantes de l’histoire récente du Royaume-Uni.

Pari réussi pour Tommy Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, figure emblématique de la droite nationale britannique et fondateur de l’English Defence League, qui a présenté l’événement comme « la plus grande marche pour la liberté d’expression ». Venus de tout le pays, les participants ont pacifiquement défilé de Russell Square vers Whitehall, le cœur du pouvoir londonien, brandissant des pancartes « Free Speech Now » et « Stop the Boats ».

« Nous voudrions retrouver notre pays ! »

Les préparatifs, visibles dès la veille, laissaient présager une mobilisation exceptionnelle. Dès vendredi soir, une veillée en l’honneur de Charlie Kirk a réuni des centaines de personnes devant les tribunes en cours d’installation. Des Anglaises, la voix tremblante d’émotion, confiaient : « Nous voudrions retrouver notre pays ! Nous croyons en une société chrétienne, que nous soyons religieux ou pas. »

Parmi la foule, des témoignages saisissants émergent, comme celui de Leslie, venue de Rotherham : « Tommy Robinson a fait un travail extraordinaire pour informer sur les grooming gangs ! » Elle évoque les 1.400 adolescentes violées par des bandes d’origine pakistanaise dans sa ville, un scandale que Robinson a été l’un des premiers à dénoncer, au prix de sa liberté.

Le cortège, parti à 11 heures de Russell Square, a submergé le pont de Westminster Bridge, formant une chaîne humaine interminable. Des drapeaux gallois et écossais côtoient les Union Jack, signe d’une union nationale face à un gouvernement perçu comme laxiste.

À ce sujet — Le Parlement européen refuse un hommage à Charlie Kirk

Demain la France ?

Éric Zemmour était le seul président de parti français sur place, mais pas le seul Français. Bruno, Franco-Britannique, résume : « L’immigration illégale apporte son flot de criminels. Nous sommes pour les migrants mais pas ceux qui importent leurs problèmes. »

Parallèlement au grand rassemblement de Robinson, une contre-manifestation, quoique bruyante avec ses slogans « Bienvenue aux réfugiés », a peiné à rivaliser en nombre – preuve que le vent tourne. À Whitehall, face au siège de Scotland Yard, les tensions ont été palpables : la police, accusée de partialité, est huée pour ses interventions musclées contre les patriotes ou dans sa gestion de l’affaire des grooming gangs. Définitivement, ce 13 septembre marque un tournant, pour la Grande-Bretagne.

Julien Tellier, dans BV

. Policier massacré par une horde sauvage : il est vital de réformer la Constitution


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Sans révision constitutionnelle, les peines plancher sont non contraignantes pour les juges, donc non dissuasives pour les criminels.

Darmanin nous ressert les « peines minimales », sachant très bien qu’elles sont inapplicables sans révision de la Constitution, laquelle consacre le pouvoir exorbitant des juges.

Mais il voit bien que les Français réclament de l’autorité et constate que Retailleau et son discours musclé plaisent au peuple. Par conséquent, il joue la carte de la fermeté alors que le bilan de la Justice depuis 40 ans est un véritable naufrage.

Assez de manifestations hypocrites de la part d’une classe politique aussi désemparée que lâche, qui n’agit qu’en paroles à chaque agression contre un policier ou autre représentant de l’État. Depuis les années 1960, la criminalité a été multipliée par 5 mais rien n’a bougé pour restaurer la sécurité, ce droit élémentaire des citoyens.

La réponse pénale se limite aux bla-bla sans lendemain, aux marches blanches, aux fleurs et aux bougies. C’est la débandade du système judiciaire d’une France à l’abandon, incapable de protéger ses forces de l’ordre, ses pompiers, ses soignants, ses enseignants, ainsi que toute sa population, livrée à la violence de rue.

Depuis Charles Pasqua, j’entends dire que « force est restée à la loi », mais c’est faux. Jamais les racailles n’ont été autant assurées de l’impunité. La plupart des délits sont sanctionnés par un simple rappel à la loi, tandis que nos magistrats nient le laxisme de la justice.

Le discours de Dupond-Moretti illustre à lui seul l’effondrement de l’autorité républicaine. La France est de loin le pays le plus dangereux d’Europe, mais la criminalité n’augmente pas selon l’ex-garde des Sceaux.

– Depuis 40 ans, aucun gouvernement ne veut réformer la justice pour mineurs

– Depuis 40 ans, aucun gouvernement ne veut construire des prisons en nombre suffisant

– Depuis 40 ans, plus aucun juge n’applique le Code pénal, qui pourtant répond parfaitement à l’insécurité

– Depuis 40 ans c’est  la compassion à l’égard des voyous qui prévaut, au détriment des victimes

– Depuis 40 ans, la réinsertion des malfrats prime sur le risque de récidive encouru par les citoyens

Les peines plancher, cela existe depuis 1789, selon le criminologue Alain Bauer. Mais elles n’ont jamais été appliquées par les juges, qui ont toujours abusé des « circonstances atténuantes » et du « sursis » pour s’en affranchir, supprimant ainsi le caractère dissuasif des peines minimales.

On se souvient que Nicolas Sarkozy avait réintroduit, à grand renfort de publicité, les peines plancher. Très peu appliquées, celles-ci furent supprimées par François Hollande ! Car ces peines plancher, réservées aux récidivistes, n’ont jamais eu de caractère automatique, les juges conservant leur pouvoir de décision pour s’en affranchir. Autant dire que Sarkozy, avec sa mesure emblématique mais non contraignante, avait fait un flop.

Et c’est exactement ce que nous revend Darmanin, sous le nom de « peines minimales ». Mais le ministre évacue un peu vite le Conseil constitutionnel, qui a consacré en 2005 « le principe de l’individualisation des peines ».

En clair, les juges conservent leur pouvoir de décision, car il n’est pas question de chausser tous les criminels avec la même pointure !

Conclusion : les peines plancher contraignantes ne peuvent s’envisager qu’après une réforme constitutionnelle.

Les seules instances qui parlent vrai depuis des années sont les syndicats de police :

« Ce n’est pas un dérapage, c’est un symptôme : la violence contre les forces de l’ordre prospère parce que l’impunité est désormais enracinée », a réagi dans un communiqué le syndicat de police Alliance.

Mais côté politique, on en reste aux postures incantatoires :

Ainsi le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Le Rudulier a expliqué sur X : « Les peines minimales sont la seule manière d’assurer une réponse pénale ferme et dissuasive. Le message à envoyer aux délinquants est clair : agresser un policier, un pompier, un soignant, c’est avoir la certitude d’avoir une peine sévère. »

Le peuple en est largement convaincu. Y compris à gauche, où 66 % des sondés réclament de la fermeté. Mais il est probable que la loi annonçant la réforme du Code pénal sera retoquée par le Conseil constitutionnel.

L’urgence, c’est donc de convaincre les 2/3 du Congrès pour modifier la Constitution afin d’imposer les peines plancher automatiques aux juges.

Qui en aura le courage ?

Enfin, ajoutons que toute loi durcissant la justice des mineurs devra également passer par une révision constitutionnelle, afin de contourner les « sages », qui ont perdu toute notion de bien commun et qui ont oublié que leur devoir premier est de servir le peuple souverain et non pas d’asseoir toujours plus leur pouvoir face au Parlement.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. 17 décembre 1981 : les socialistes abrogent la loi « anti-casseurs » de Pompidou


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Protéger la liberté d’expression exige aussi que les organisateurs répondent des violences qu’ils suscitent. Le 10 septembre 2025, les blocages et manifestations du mouvement « Bloquons tout » ont entraîné de nombreuses dégradations dans plusieurs villes de France, ravivant certaines questions : jusqu’où l’État peut-il restreindre les droits pour préserver l’ordre et garantir l’intégrité du bien d’autrui ? La loi dite « anti-casseurs » de 1970, promulguée sous Pompidou, puis abrogée en décembre 1981, avait apporté une réponse. Elle illustrait comment, en période de crise, le pouvoir peut se doter de moyens étendus et légitimes pour assurer la paix sociale.

Origine de la loi de 1970

Les événements de Mai 68 avaient installé cjez les gouvernants de l’époque un sentiment de fragilité : l’ordre public était parfois débordé et la législation existante semblait insuffisante pour réprimer ou prévenir les violences et les destructions matérielles. Le président Georges Pompidou, élu en 1969 après le départ de De Gaulle, avec Jacques Chaban-Delmas comme Premier ministre, hérite de cette atmosphère de contestation sociale et politique, et d’une demande populaire et institutionnelle de mieux encadrer les mouvements populaires.

La loi n° 70-480 du 8 juin 1970, dite loi « anti-casseurs », de son vrai nom « loi tendant à réprimer certaines formes nouvelles de délinquance », est adoptée dans ce contexte. Elle vise à sanctionner des actions collectives de violences contre les personnes ou les biens, y compris des atteintes aux forces de l’ordre. Surtout, elle introduit aussi la responsabilité collective, c’est-à-dire la possibilité de tenir pour responsables des manifestants ou organisateurs, même s’ils n’ont pas directement commis les violences, dès lors qu’ils étaient présents ou liés au mouvement de manière indirecte.

Fonctionnement et réaction

Après son adoption, la loi fut ainsi utilisée dans des cas où non seulement les auteurs directs de violences étaient poursuivis, mais aussi des organisateurs ou participants d’une manifestation dans laquelle des dégradations avaient eu lieu. Elle joua un rôle dissuasif : manifester dans un contexte potentiellement conflictuel exposait à des risques judiciaires, y compris pour des actes commis par autrui.

Les opposants reprochaient à cette loi de porter atteinte au principe selon lequel nul n’est responsable pénalement que de son propre fait. On craignait une dérive arbitraire. Selon les situations, les autorités pouvaient décider qu’une personne, même pacifique, soit tenue pour responsable des violences commises dans le cadre d’une manifestation, en raison de sa simple présence ou ou de son rôle, même minimal. Cela pouvait dissuader les citoyens de manifester et donc restreindre leur liberté d’expression.

Abrogation en 1981

Pendant la campagne présidentielle de 1981, François Mitterrand a fait de l’abrogation de la loi « anti-casseurs » une promesse forte. Après son élection, le débat s’engagea à l’Assemblée nationale, puis au Sénat. Le 17 décembre 1981, sept mois à peine après les présidentielles, Mitterrand fit voter l’abrogation des dispositions introduites par la loi de 1970 dans le code pénal, par 183 voix contre 96. Le ministre de la Justice, Robert Badinter, insista sur le fait que la loi faisait porter des charges pénales et pécuniaires non seulement sur les auteurs directs des dégradations, mais aussi, de façon injuste selon lui, sur des manifestants ou organisateurs, même si ces derniers avaient condamné les violences.

Vers un retour possible d’une loi « anti-casseurs » ?

Cependant, face aux dégradations massives observées lors des récents mouvements, dont certains encouragés ou soutenus par des formations politiques ou syndicalistes comme La France insoumise (LFI) ou la CGT, se pose aujourd’hui la question d’une relance possible d’une loi comparable à celle de 1970.

En effet, le mouvement du 10 septembre, dit « Bloquons tout », a rassemblé entre 175 000 et 250 000 manifestants sur l’ensemble du territoire. La manifestation a donné lieu à plusieurs centaines d’interpellations et gardes à vue, à la suite d’incendies de mobilier urbain, de perturbations dans les transports ou de façades endommagées.

Or, ces violences ne surgissent pas de nulle part : une partie des casseurs a répondu à des appels à la mobilisation relayés par des responsables politiques et syndicaux. Ces derniers, par leurs discours ou mots d’ordre, ont contribué à jeter leurs électeurs, parfois les plus radicaux, dans la rue, mais refusent d’assumer la responsabilité politique des débordements. Jean-Luc Mélenchon, par exemple, s’est défaussé en rejetant la faute sur les forces de l’ordre et en accusant Bruno Retailleau de « provocation ».

À ce sujet — #BloquonsTout : la jeunesse antifa en roue libre à Paris

L’objectif du rétablissement d’une loi « anti-casseurs » ne serait pas de brider la liberté d’expression et de manifestation, mais d’empêcher que des organisateurs et leaders politiques s’en servent comme d’un bouclier, refusant d’assumer les conséquences de leur influence et de leurs paroles. Une mesure urgente.

. UE : Bardella, Maréchal, Knafo tirent à boulets rouges sur Von der Leyen


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : « Vous prétendez défendre les peuples, vous les trahissez », s’est étranglée la macroniste Valérie Hayer Ce lundi 10 Septembre, le débat annuel sur l’état de l’Union Européenne a pris un tour particulièrement vif. Instauré depuis 2009 par le traité de Lisbonne, il donne lieu à un discours du président de la Commission européenne avant que les députés ne prennent ensuite la parole pour exprimer leur point de vue sur les orientations bruxelloises. Une occasion en or pour la droite nationale de voler dans les plumes d’Ursula von der Leyen, plus que jamais sur la défensive.

Jordan Bardella est le premier à sonner la charge. « Au nom de millions de Français, quels intérêts défendez-vous vraiment lorsque vous imposez contre l’avis de la France, deuxième économie européenne, un accord de libre-échange avec le Mercosur qui va aggraver la concurrence déloyale envers nos agriculteurs et entrainer l’importation dans nos assiettes de produits qui ne respectent aucune des normes drastiques que vous imposez à nos agriculteurs ? » Dans le viseur du président du RN bien sûr, le catastrophique traité que la présidente de la Commission fait avancer à marche forcée malgré les oppositions.  « Quels intérêts défendez-vous vraiment lorsque vous signez en notre nom un accord commercial avec les Etats-Unis qui entérine la reddition et la vassalisation économique de l’Europe ? », interroge le chef de file du groupe des Patriotes au Parlement européen. Il insiste sur le traité qui au cœur de l’été a vu les intérêts français piétinés.

Les accords commerciaux dans le viseur

« Vous actez la préférence américaine au détriment de la souveraineté et du patriotisme économique. La Défense, les vins, les spiritueux, les cosmétiques, le luxe ou les productions pharmaceutiques : nos filières d’excellence sont ainsi sacrifiées », poursuit Jordan Bardella qui accuse Von der Leyen d’avoir « cédé sur tout. Aucun chef d’entreprise responsable, aucune femme ni aucun homme d’Etat soucieux du bien commun n’aurait signé un tel accord ». Et de conclure : « […] vous engagez nos peuples sur le chemin de la disparition et du déclin. L’histoire vous jugera sévèrement, et notre peuple aussi » Un avertissement en forme d’espoir :  la vague de l’Europe des Nations, celle qui ne veut pas de la politique mondialiste et immigrationniste de la Commission Européenne, emportera un jour ou l’autre le temple des techno-bureaucrates.

Au nom de son groupe ECR (Conservateurs et réformistes européens), Marion Maréchal est elle aussi revenue sur les traités économiques  en accusant la présidente de la Commission de « contourner le vote des Etats » et de ne pas être « à la hauteur du tournant historique en cours ».

« Nous sommes entrés dans l’ère du césarisme politique et non plus de la techno-bureaucratie », constate Marion Maréchal. Pour l’eurodéputée, « l’ONU et les grandes organisations internationales sont impuissantes face aux conflits en cours. Partout, le rapport de force a remplacé le droit international ». Sans compter « le début de la crise migratoire ». Comme son grand-père avant elle, la nièce de Marine Le Pen tire la sonnette d’alarme sur les enjeux démographiques : « Le Nigéria connait chaque année plus de naissances que l’ensemble de nos 27 pays réunis », avant d’interpeller la présidente allemande sur son exposé d’1h15 : « et pourtant dans votre discours, vous consacrez seulement une minute à la question de l’immigration ».

Knafo ressort l’affaire Pfizer

Sarah Knafo a fermé le bal, ou cloué le cercueil. « Après l’explosion du coût de votre grand emprunt, nous attendions que vous reveniez à la raison. Mais vous proposez à l’instant un budget aberrant à 2000 milliards de dépenses. » L’eurodéputée n’hésite pas à sortir l’artillerie lourde et revient sur le scandale non-élucidé qui éclabousse la Commission européenne et sa présidente :  «  Après vos leçons de morale sur l’Etat de droit, nous attendions que vous transmettiez vos SMS avec Pfizer comme la justice vous l’ordonne mais l’Etat de droit ce n’est pas pour vous, uniquement pour les autres. » La parlementaire va à la racine des blocages : « Vous ne changerez jamais. Une idéologie restera une idéologie, une technocrate restera une technocrate. La seule chose que les peuples européens attendent de vous désormais, c’est votre départ. »

À ce sujet — Droits de douane américains : le vin français sacrifié

La doxa européenne vacillera-t-elle ? Les discours des leaders de la droite patriote ont en tous cas fait mouche et provoqué une réaction compulsive de la présidente du groupe Renew (centristes macronistes). Valérie Hayer s’est insurgée contre « l’hypocrisie [de] l’extrême droite […] qui nous fait aujourd‘hui la leçon sur Donald Trump ».  « Vous avez été les premiers supporters de Donald Trump, vous êtes les premiers à relayer la propagande MAGA en Europe », lancé la fidèle d’Emmanuel Macron avant de s’étrangler rageusement « Commencez par arrêter d’être les porte-paroles de Vladimir Poutine et de Donald Trump ». Panique à bord du Titanic européiste.

. Assassinat du conservateur Charlie Kirk : les États-Unis au bord de l’embrasement


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Charlie Kirk a été abattu dans l’Utah : la droite pleure un martyr, la gauche est accusée d’attiser la haine. Séisme politique aux États-Unis. Alors que l’un des influenceurs conservateurs les plus suivis du pays donnait une conférence ce mercredi 10 septembre 2025, dans une université de l’Utah, une balle de sniper s’est logée dans son cou, ne lui laissant aucune chance de survie. Père de deux petites filles, Charlie Kirk avait 31 ans. Fervent admirateur de Trump et fer de lance du conservatisme américain, l’homme était devenu une figure incontournable de la sphère MAGA (Make America Great Again).  Né en 1993 près de Chicago, fils d’un architecte ayant œuvré à la Trump Tower, Kirk a plongé tôt dans l’activisme, bercé par les idéaux du Tea Party (mouvement libertarien).

En 2012, à l’âge de 18 ans, il lâche ses études pour créer Turning Point USA, une association dédiée à la liberté économique et aux valeurs traditionnelles. Avec près de 300 chapitres sur les campus et 250.000 membres revendiqués, son organisation est devenue un géant qui a largement promu la politique de Donald Trump depuis 2016. Amoureux du débat et républicain convaincu, ce militant aimait la confrontation verbale – toujours dans le respect de l’adversaire – engendrant des dizaines de millions de vues sur les réseaux sociaux.

Un tribun de la jeunesse conservatrice

La politique est arrivée tôt dans la vie du jeune Charlie Kirk. Soutenant activement le camp républicain dès son plus jeune âge, l’adolescent écrit de nombreux articles pour le site d’information conservateur Breitbart News. La plume acérée du jeune homme est rapidement repérée et il atterrit sur les plateaux de Fox News où il dénonce ce qu’il appelle le « virus marxiste ». En cofondant Turning Point USA avec Bill Montgomery (activiste conservateur), le jeune homme est bien décidé à reconquérir les campus face au progressisme. Le succès est fulgurant et son mouvement explose, porté par des donateurs privés, passant de quelques milliers de dollars à 92 millions en 2023. Kirk sillonne alors l’Amérique, défiant les étudiants dans des débats ouverts. Son slogan « Prove Me Wrong » (“Prouvez moi que je me trompe”) en étendard, il remplit les salles. Sans jamais viser de mandat, il devient un rouage essentiel du mouvement MAGA, partageant la scène avec Trump lors de rassemblements ou à la Maison Blanche.

En parallèle, Charlie Kirk, chrétien évangélique, veut étendre sa sphère d’influence et rallier à lui un public chrétien. En 2019, il lance Turning Point Action pour peser dans les élections et Turning Point Faith pour rallier les évangéliques contre la sécularisation. Dans la foulée, il lance son podcast, « The Charlie Kirk Show », touche des millions d’oreilles chaque jour et se fait connaître à l’international. Agitateur d’idées et brillant entrepreneur, Charlie Kirk a su capter l’élan d’une génération pour défendre les marchés libres et les racines judéo-chrétiennes, loin des cénacles washingtoniens, avec une énergie qui forçait l’admiration, même de ses adversaires.

À ce sujet — « J’espère que la France se réveillera » : ainsi parlait Charlie Kirk

Une Amérique irréconciliable au bord de l’embrasement

La mort de Kirk secoue l’Amérique des deux bords, mais les réactions démocrates trahissent une certaine hypocrisie. Rapidement, de nombreuses voix issues des rangs démocrates se sont élevées avec une sobriété calculée. Sur X, Joe Biden a déclaré : « Cette violence n’a pas sa place chez nous. Mes pensées à la famille de Charlie. » Du côté de l’ancien président Obama, on parle d’un « acte odieux » qui menace la démocratie, tandis que Kamala Harris et Gavin Newsom, gouverneur de Californie, appellent à l’unité, qualifiant le crime d’« inacceptable ». Même chez le plus radical à gauche, Bernie Sanders, la condamnation d’un tel acte a été sans réserve.

Pourtant, au Congrès, des élus démocrates souillent cet élan d’apaisement en sabotant une minute de silence pour Charlie Kirk. faite à la demande d’élus républicains, cette dernière a trouvé une vive opposition à  coup de « Non ! » ou « Qu’en est-il des enfants du Colorado ? », allusion à une fusillade scolaire récente. Mais c’est Lauren Boebert qui a mis le feu aux poudres en demandant un moment de prière – chose courante aux États-Unis – pour Charlie Kirk déclenchant l’hystérie au sein des rangs démocrates.

Côté républicain, on pleure surtout un héraut idéologique. Donald Trump a ordonné que les drapeaux soient mis en berne jusqu’au 14 septembre, et a salué sur Truth Social un « patriote d’exception », pointant la « haine » de la gauche. Donald Trump Jr. confie : « Charlie était un frère. » Le vice-président JD Vance loue quant à lui son talent pour le dialogue. Eric Trump, second fils du milliardaire, promet un deuil dans les propriétés familiales. Des prières mormones aux silences dans les stades, la droite se recueille autour de celui dont les mots chocs demeurent (lire l’article de BV) et qui est déjà considéré comme un martyr.

Julien Tellier, dans BV

. Drones russes en Pologne : cela ressemble à une manipulation de Kiev


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Hystérie collective en Occident après que deux dizaines de drones russes ont survolé le territoire de la Pologne. C’est la surenchère dans toutes les chancelleries et les médias, qui agitent le spectre de l’article 5 de l’Otan, véritable passeport pour la troisième guerre mondiale. Rien n’arrête les fous furieux russophobes. Tous les leaders européens sont prêts à en découdre et le Conseil de sécurité de l’ONU s’est déjà réuni. Tant d’agitation avant toute enquête, cela devient grotesque.

Chacun sait que cette guerre est l’assurance-vie de Zelensky. Le jour du cessez-le-feu, le Churchill ukrainien sera éjecté du pouvoir et jugé responsable du désastre.

Après plus de trois ans de promesses de victoire, les Ukrainiens le rendront comptable des deux millions de morts et blessés. Ni les Américains, ni les Européens ne porteront le chapeau. Il ne faut donc pas s’étonner que cet illuminé qui a conduit son peuple au massacre, cherche à entraîner coûte que coûte l’Otan dans la guerre. Il joue sa survie.

Mais soyons sérieux. Quel intérêt aurait Poutine à provoquer l’Otan et à pousser Trump à s’engager davantage dans la guerre, alors que dans 6 mois tout au plus, l’Ukraine sera vaincue ? Car l’effondrement du front n’est plus très loin. Et ce ne sont ni les armes occidentales, ni le 19e train de sanctions qui freineront l’armée du Tsar, qui avance de jour en jour, contrairement aux âneries prononcées par Macron.

Cette intrusion dans le ciel polonais, jugée délibérée par les Occidentaux, est récusée par Moscou. Diaboliser Poutine est le sport favori de nos va-t-en-guerre, mais il se trouve que si nos politiques s’agitent comme un essaim d’abeilles, les experts militaires de l’Otan sont plutôt perplexes en menant leur enquête.

Brailler que c’est une agression délibérée de la Russie ne suffit pas. Il faut le prouver.

https://www.franceinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/intrusion-de-drones-en-pologne-pourquoi-les-enqueteurs-restent-prudents-sur-la-responsabilite-de-la-russie_7486174.html

19 drones dont le vol est programmé ont donc survolé le territoire polonais. Trois auraient été abattus par la défense antiaérienne, les autres auraient fini leur course dans les champs, à court de carburant.

Une attaque délibérée paraissant totalement insensée, l’hypothèse la plus probable est un brouillage opéré par les Ukrainiens lors du survol de leur territoire.

Privés de leur plan de vol programmé, les drones ont poursuivi leur vol tout droit jusqu’à épuisement de leur carburant. La guerre électronique reste essentielle dans la lutte anti-drones.

« Et c’est bien ce qu’on a retrouvé en Pologne : 16 drones Gerbera quasi intacts, la plupart en pleine nature, manifestement contraints à l’atterrissage forcé, sans doute faute de carburant. Une maison et une voiture ont été endommagées dans l’est du pays. »

Ce ne serait pas la première fois que les Ukrainiens manipulent l’opinion occidentale par des actions criminelles accusant les Russes ou leur portant préjudice. Massacre de Boucha découvert trois jours après le départ des soldats russes ou destruction de NordStream2.

Propagande ou actes de sabotage sous faux drapeau font partie de tous les conflits.

En attendant, la prudence est de mise. Espérons que nous aurons une enquête honnête qui aboutira à la vérité, quelle qu’elle soit. Mais la question majeure est :

Quel intérêt aurait Poutine à enflammer un peu plus les russophobes ?

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Nos anciens Premiers ministres coûtent de plus en plus cher à Nicolas


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Ce système « est aberrant et insupportable pour les Français à qui on demande plus d’efforts », pour N. Dupont-Aignan. Si c’était un jeu, nous aurions pu l’intituler « Qui a coûté des millions ? » Mais ce n’est pas un jeu, plutôt une maladie ; laquelle s’aggrave. L’ancien Premier ministre est une espèce en pleine croissance et dont l’entretien est donc logiquement de plus en plus coûteux. L’an passé, BV relayait les informations contenues dans le rapport de Marie-Christine Dalloz, député Les Républicains (LR), qui faisait état, pour l’exercice 2023, d’un budget de dépenses pour les frais des anciens Premiers ministres de 1,42 million d’euros. Ce chiffre, qui n’inclut que les frais de personnel et les dépenses automobiles, était déjà en augmentation de 11 % par rapport aux dépenses de 2022, qui s’élevaient à 1,28 million d’euros.

La valse de Matignon

Mais depuis, la valse des locataires de Matignon s’est accélérée et, avec elle, le coût pour le contribuable. Car à l’arrivée, c’est toujours Nicolas qui paie. En janvier 2025, Matthieu Marchio, député Rassemblement national (RN) du Nord, par une question écrite au ministère de l’Économie, s’enquérait des chiffres pour 2024. La réponse, publiée en mai au Journal officiel, a été donnée par les services du Premier ministre (précisons qu’il s’agissait alors de François Bayrou, car on s’y perd) et elle fait état d’une nouvelle hausse – ce qui n’a rien d’étonnant,- du fait des passages plus ou moins brefs de Gabriel Attal, Élisabeth Borne et Michel Barnier à Matignon. Le budget total était passé à 1,58 million d’euros, soit une hausse de 20 % depuis le début du second quinquennat d’Emmanuel Macron !

Intéressons-nous un instant aux bénéficiaires des largesses imposées « à l’insu de son plein gré » à Nicolas pour constater que le vainqueur de 2023, Bernard Cazeneuve (201.387 euros), a été coiffé au poteau en 2024 (198.290 euros) par Dominique de Villepin (207.072 euros). Suivent, dans ce dernier classement, Jean-Pierre Raffarin (158.208 euros), Lionel Jospin (157.657 euros), Édith Cresson (157.223 euros) et François Fillon (149.089 euros). N’y figurent en revanche pas, du fait des avantages dont leur statut les faisait bénéficier en 2024 : Laurent Fabius (qui était encore président du Conseil constitutionnel), Édouard Philippe (maire du Havre), Jean Castex (président de la RATP), Élisabeth Borne et Gabriel Attal (députés).

Insupportable pour les Français

Interrogé par BV sur un sujet qui fait polémique depuis que François Bayrou a notamment envisagé de supprimer deux jours fériés afin de boucler un budget faisant 44 milliards d’économie, Nicolas Dupont-Aignan fait remarquer que « ce n’est pas tant le montant que cela représente que le signal que cela envoie qui choque ». Et avec trois Premiers ministres sur la seule année 2024, cela commence à se voir. « Ce qui pouvait se concevoir à une époque quand il y avait peu de Premiers ministres ne se conçoit plus quand ils tournent tous les six mois », estime le président de Debout la France, pour qui ce système « est aberrant et insupportable pour les Français à qui on demande toujours plus d’efforts et qui n’en peuvent plus ».

À ce sujet — Dépenses publiques : Villepin et Cazeneuve appelés à un « souci d’exemplarité »

Alors que Michel Barnier avait demandé (en vain) aux anciens Premiers ministres de faire un geste lors de la discussion du budget 2025, le cabinet de François Bayrou a ensuite émis un refus catégorique sur le sujet, indiquant qu’« il n’est pas envisagé de nouvelle réduction des dispositifs » au prétexte qu’en 2024, cette dépense « correspond à moins de 0,2 % de celles exécutées en 2024 sur le programme de coordination du travail gouvernemental ». L’argument n’est-il finalement pas hors sujet ? « On ne peut pas demander des efforts aux Français si, au sommet, les anciens Premiers ministres gardent des privilèges complètement induits », fait remarquer Nicolas Dupont-Aignan, car pour que la demande d’un effort soit comprise et acceptée de tous, « l’exemple doit venir d’en haut, c’est tout. C’est pour ça que je demande aussi un peu de diminution des indemnités parlementaires. Il faut qu’on fasse tous un effort. C’est, pour moi, une affaire symbolique. »

Et « c’est la même chose dans les grandes entreprises. Je trouve scandaleux les salaires et les stock-options que se distribuent certains grands patrons. J’ai vu que Luca de Meo a pris 22 millions d’euros, à son départ de chez Renault. On est chez les fous. » Mais la position de Nicolas Dupont-Aignan est-elle soutenue par des responsables politiques ? « Pas du tout, et je me souviens qu’un jour, lors d’une discussion budgétaire, j’avais demandé une diminution des indemnités parlementaires de 10 %, et un haut responsable politique, que je ne citerai pas, m’a dit “c’est lamentable”. Tout est dit. » Les Gueux et Nicolas ont dû capter le message, en effet.

Etienne Lombard, dans BV

. 10 septembre : les images d’un mouvement perverti par l’extrême gauche


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : Violences, revendications LGBT, pro-migrants, pro-Gaza… la journée du 10 septembre a viré au fourre-tout mélenchoniste. La grande kermesse de l’ultra-gauche. Comme prévu, la journée de mobilisation du 10 septembre a rapidement viré, en certains coins de France, à l’AG mélenchoniste. Ce qui devait être au départ un cri de colère contre les taxes et les prélèvements confiscatoires s’est mué en un mouvement post-adolescent à tendance woke et anticapitaliste.

Des militants violents et intolérants

La journée a commencé sur les chapeaux de roue avec près de 100 interpellations effectuées sur le territoire par les forces de l’ordre, avant même 10 heures du matin. Peu après avoir annoncé ce chiffre en direct sur CNews, Pascal Praud profite de la présence d’un envoyé spécial à proximité d’un lycée parisien pour donner la parole à un groupe de jeunes gens qui traînent aux alentours et leur demander leurs revendications. La réponse fuse, brillante et argumentée : « Facho ! Facho ! Facho ! Siamo tutti antifascisti ! » De futurs diplômés de Sciences Po, assurément.

Au même moment, les images de policiers caillassés devant le ministère de l’Intérieur par des groupes de nervis d’extrême gauche font le tour des réseaux sociaux. « Déjà des images terribles de chaos. L’ultra-gauche transforme la rue en terrain de bordélisation. Le mouvement #NicolasQuiPaie a été phagocyté », commente alors, dépitée, l’essayiste Naïma M’Faddel.

« France du saccage face à la France du courage des policiers et gendarmes, admiration totale, ajoute, de son côté, le député RN Matthieu Valet, lui-même ancien gardien de la paix. Voilà le résultat de l’appel au chaos de La France insoumise, vont-ils assumer ? » Ironie de l’histoire : quelques instants avant ce tweet, la députée de Paris du groupe écologiste Danielle Simonnet a été filmée alors qu’elle s’opposait à l’évacuation d’un café à Montreuil.

La responsable politique était-elle dans son bon droit ? A-t-elle réellement été « poursuivie » par la Brav-M tandis qu’elle sirotait tranquillement un innocent café ? Pas sûr. « Certains députés LFI préfèrent nous mettre des bâtons dans les roues ! Quand il faudrait nous soutenir, ils tentent de nous fragiliser ! », s’est indigné le syndicat Alliance.

Entres autres destructions et violences gratuites, il faut également évoquer l’agression dont a été victime une militante du collectif Némésis, place de la République à Paris. Elle aurait été attrapée par les cheveux et projetée au sol par une femme d’origine maghrébine. On attend toujours les condamnations de la gauche dite féministe…

Une récupération tous azimuts

Toutes les marottes de l’extrême gauche ont pu être entendues, lors de cette journée de mobilisation. Même celles sans lien aucun avec les revendications de départ. Certains ont ainsi eu la surprise d’apercevoir dans les cortèges une pancarte de soutien au mouvement LGBT. « Vive les trans ! », y était-il inscrit. Ailleurs, dans Paris, c’est une grande banderole proclamant « Wallah, c’est nous le peuple » qui a été brandie par des manifestants.

Tandis que les rares groupes arborant des drapeaux français ont été pris à partie ou traités de « fachos », on a vu fleurir de nombreux drapeaux palestiniens. Quel rapport y a-t-il entre le ras-le-bol fiscal des Français et ce territoire lointain, gouverné par des islamistes ? Inutile de chercher, il n’en existe pas. Mais cette incohérence n’a pas empêché France 3 de tendre le micro à une manifestante arborant un keffieh et posant non loin du fameux drapeau. Si la dame n’a pas prononcé un mot sur la guerre à Gaza, le message subliminal est néanmoins parfaitement passé à l’écran. Merci le service public.

Pendant sa courte interview, la manifestante pro-palestinienne a néanmoins trouvé le temps de prendre la défense des « migrants ». Il se trouve pourtant que ces illégaux coûtent un pognon de dingue à la collectivité – hébergement, santé, frais de justice, frais de bouche, etc. – et contribuent ainsi très activement au ras-le-bol fiscal des Nicolas.

Au grand dam des Français surtaxés, cette date du 10 septembre restera donc celle d’un mouvement récupéré, puis retourné contre ceux qui l’avaient lancé. Un cas d’école.