C’est une salle sans fenêtre, mal éclairée, derrière une porte de garage au pied d’un immeuble triste de Molenbeek. Sur la table sont éparpillés des tracts, des bouteilles d’eau et des brouillons de discours. Nous sommes au cœur du parti belge Islam, acronyme d’« Intégrité, Solidarité, Liberté, Authenticité, Moralité ». C’est ici, dans cette pièce vide, que sont nées les idées politiques les plus subversives de la campagne des municipales qui débute en Belgique. Les locaux sont déserts, mais la classe politique belge ne parle que du parti Islam. Et, pour une fois, il y a consensus : personne ne veut de ce parti au programme détonnant.
Redouane Ahrouch, l’un des trois fondateurs, s’est fait remarquer la semaine dernière en proposant la séparation des hommes et des femmes dans les transports en commun : « Durant les heures de pointe, certaines personnes, surtout d’origine étrangère, profitent du fait que les véhicules sont pleins à craquer pour se coller aux femmes. Ce ne sont pas seulement les femmes musulmanes qui se sentent ainsi humiliées. C’est pourquoi je plaide pour que les hommes montent à l’avant et les femmes à l’arrière », a défendu ce chauffeur de bus, élu communal d’Anderlecht en 2012 avec 4,12 % des voix. Il ne s’agit pas là de la première saillie politique de cet islamiste patenté. Juste après son élection – saluée par les Frères musulmans –, il avait surpris la Belgique en prenant position pour « une charia occidentale » en Belgique. Puis il avait envoyé une lettre au roi Albert II en l’invitant à se convertir à l’islam… […]
«Les lycéens musulmans sont nettement plus portés que les autres à adhérer à des idées absolutistes en matière religieuse. Ils justifient aussi plus souvent la violence religieuse.» Cela se disait depuis longtemps et notamment chez les premiers concernés, les enseignants – mais on les soupçonnait d’exagération. Cette fois, l’affirmation est le résultat d’une enquête approfondie conduite par deux directeurs de recherche au CNRS, Olivier Galland et Anne Muxel*. Aussitôt après les attentats de 2015, ceux-ci ont voulu mesurer le degré de «radicalité» existant chez les jeunes. Ils ont constitué un échantillon large, 7000 élèves de seconde dans 23 lycées de quatre académies (Lille, Créteil, Dijon, Aix-Marseille), sans négliger centres-villes et zones rurales avec, parmi eux, 1753 lycéens de confession musulmane. Un travail scientifique qui a exigé près deux ans de travail. Ce qu’ils montrent démolit les excuses répétées de la «radicalité»: celle-ci, disent-ils, n’est le fruit ni d’un contexte économique ou social ni de discriminations. En revanche, elle est bien le produit d’une idéologie, le fondamentalisme religieux, quel que soit le contexte. Les enquêteurs observent des «tendances radicales d’une ampleur et d’un caractère sans commune mesure dans l’islam.» Pour un lycéen musulman, son identité première, celle par laquelle il se définit, n’est pas la France mais sa religion, transmise par le père encore plus que par la mère. Pour 80 % de ces lycéens, «c’est la religion qui dit la vérité, c’est tout», et une lycéenne explique que «l’islam, c’est la religion que tout le monde devrait suivre». Lire la suite dans Le Figaro
Une enquête de médias allemands a mis à jour un phénomène inattendu : de nombreux réfugiés syriens choisissent le retour dans leur pays. Et ce non pas parce qu’ils ne disposent pas de titre de séjour en Allemagne, car ces personnes ont des papiers leur permettant de rester en Europe. Ce sont les difficultés pour permettre à leurs proches de les rejoindre, les entraves au regroupement familial, qui les incitent à rentrer dans leur pays.
Sur des réseaux sociaux comme Facebook, des groupes permettent d’échanger des informations sur la meilleure façon de rentrer en Syrie et sur les prix. Bien qu’ils aient obtenu un titre de séjour en Allemagne, les difficultés rencontrées pour permettre à leurs proches restés au pays de les rejoindre poussent certains à quitter la sécurité de leur exil.
Les autorités allemandes sont certes au courant de ce phénomène, mais sont incapables de le quantifier. (…) Interrogées, les organisations de défense des migrants critiquent les restrictions faites au regroupement familial.
L’interview de notre président par Jean-Pierre Pernaut aura été un grand moment d’ennui, tant cet exercice de communication ressemblait davantage à un thé entre amis plutôt qu’à une interview de politique majeure.
Il est vrai que Jean-Pierre Pernaut n’a pas posé les bonnes questions, se contentant de survoler l’actualité, sans jamais aborder les grands défis que doit relever la France.
A l’heure où plane la menace d’un bombardement sur la Syrie, où les étudiants occupent et bloquent les facs, où nos paysans sont désespérés, où le pays est bloqué par les grèves multiples, où la grogne sociale touche tous les secteurs d’activité, nous avons eu droit à un magistral exercice d’autosatisfaction.
Ce qui est choquant, c’est le cynisme d’Emmanuel Macron qui ose remercier les retraités après les avoir tondus de plusieurs milliards avec la CSG.
Mais le plus grave est que le chef de l’Etat reste persuadé que l’économie est la clé qui résoudra tous nos problèmes.
Il connaît parfaitement ses dossiers économiques mais ne voit rien du désastre qui s’annonce avec la fracture identitaire de plus en plus profonde.
Quel manque de lucidité !
Il n’a toujours pas compris que ce sont l’échec de l’intégration et l’islamisation de la société qui vont détruire le pays et qu’aucune politique économique n’a de chance de réussir si la France continue d’ouvrir ses frontières à toute la misère du monde et à partager son généreux social avec des millions de déshérités sans diplôme ni qualification, totalement inutiles à une économie moderne.
Ce sont des millions d’illettrés qui débarquent en Europe, à l’heure où s’engage la grande course mondiale à l’Intelligence artificielle.
Car nous en sommes là. Macron va investir 48 milliards dans un énième plan banlieues, le plan Borloo, alors que le mal n’a rien à voir avec le social qui coule déjà à flots dans les cités.
Nos banlieues se désintègrent parce que l’Etat a capitulé devant les barbus et les caïds qui font régner leur propre loi.
Quand on a plusieurs dizaines de nationalités dans une cour de récréation, avec les tensions interethniques que l’on connaît, ce ne sont pas les rénovations d’immeubles et d’ascenseurs qui changeront la donne et faciliter l’intégration.
Ces cités étaient jadis fleuries et souriantes quand Français, Italiens, Espagnols et Portugais s’y côtoyaient en parfaite harmonie.
Mais la cassure identitaire a fait fuir les Européens et transformé ces cités en bande de Gaza. Qui casse les ascenseurs et tague les cages d’escaliers à peine remis à neuf ?
On sait qui paie. Le contribuable, l’éternel dindon de la farce.
Macron veut “refonder la maison pour bâtir cinquante ans de progrès” !
Comment ? Avec des millions d’immigrés qui nivellent le pays par le bas et vont grossir le flot des assistés ?
Soyons sérieux. La France est en train de couler sous le tsunami migratoire.
Que Macron nous explique pourquoi il saigne les retraités, pendant qu’il accorde 800 euros par mois à des étrangers de 65 ans qui n’ont jamais cotisé ni travaillé en France.
Qu’il nous explique pourquoi des millions de Français diffèrent de plus en plus leurs soins, faute de moyens, alors que le budget de l’AME, qui soigne les sans papiers, vient d’être porté à 1 milliard.
Qu’il nous explique pourquoi le tiers de nos paysans crève de faim avec 350 euros par mois, pendant que nos départements doivent financer 50 000 euros par an, pour chacun des 25 000 mineurs isolés qui ont débarqué en 2017. Coût = 1,250 milliard.
Le coût d’un seul mineur isolé pourrait sauver 3 paysans en faillite !
50 000 euros, cela représente 12 années de salaire d’un paysan !!!
Qu’il nous explique pourquoi 25000 clandestins sont logés à l’hôtel chaque soir, alors que nos 140 000 SDF dorment sous les ponts. (chiffres officiels)
Qu’il nous explique pourquoi toutes les communes de France ont eu ordre de libérer des logements pour accueillir des migrants, alors que de jeunes couples de Français attendent un logement social depuis 8 ans pour pouvoir avoir leur premier enfant.
Qu’il nous explique pourquoi les banlieues bénéficient de classes de 12 élèves, alors que nos campagnes perdent leurs écoles.
Qu’il nous explique comment on peut protéger les Français contre le terrorisme, si on fait revenir 258 djihadistes de Syrie, comme l’a annoncé Castaner.
Qu’il nous explique pourquoi on ne ferme que 3 mosquées alors que plus de 100 mosquées salafistes diffusent régulièrement la parole anti républicaine.
Qu’il nous explique pourquoi Gérard Collomb n’a expulsé que 20 fichés “S” étrangers, alors que l’Italie en a expulsé plus de 250 à titre préventif.
D’après nos lois, ce qui est possible en Italie est impossible en France !
Qu’il nous explique comment on lutte contre l’immigration clandestine quand le nombre des expulsions a chuté de 36 800 en 2012 à 28 000 en 2017, alors que les demandes d’asile ont doublé sur la période.
Qu’il nous explique pourquoi un pays laïque comme la France, fait venir 100 imams algériens pour le ramadan !
Emmanuel Macron nous dit que nos 2200 milliards de dettes sont nos impôts de demain, que nos enfants devront payer.
Oui, mais quand on a une immigration qui coûte deux fois plus cher en social que sa contribution au PIB, soit un déficit de 80 milliards par an au bas mot, la baisse des impôts n’est pas pour demain !
Avec sa tête de premier de la classe, Macron embobine toute la planète.
Mais il va détruire la France au nom de son idéologie mondialiste.
Il va nous construire une France libanisée.
Si l’immigration était une richesse pour la France, avec nos 10 ou 12 millions d’immigrés extra-européens, nous devrions être la première puissance d’Europe, et de loin !
Mais depuis la fin des Trente Glorieuses, la France a subi un déclassement sans précédent en termes de niveau de vie.
C’est une immigration insuffisamment productive qui en est la cause principale.
Jacques Guillemain (extrait du site “Riposte Laïque”)
En 2016, les États membres ont naturalisé 100.000 personnes de plus qu’en 2015. L’Union Européenne s’approche ainsi du million de nouveaux citoyens pour son dernier bilan annuel.
Parmi les personnes devenues citoyennes de l’un des États membres de l’UE en 2016, 12% étaient auparavant citoyens d’un autre État membre, tandis que la majorité étaient des ressortissants de pays tiers ou des apatrides.
Les Marocains sont les plus nombreux à avoir obtenu la nationalité d’un État membre en 2016, au nombre de 101.000. Un tiers a été accueilli par l’Espagne, l’autre en Italie. Les Albanais constituent le deuxième groupe le plus important, avec 67.500 récipiendaires en 2016. 55% sont devenus citoyens de l’Italie et 42% de la Grèce. L’Inde arrive en troisième position, avec 41.700 bénéficiaires, dont 42% ont fait une demande au Royaume-Uni.
En 2016, c’est l’Italie qui a accepté le plus de nouveaux citoyens, avec 201.591 bénéficiaires. L’Espagne arrive en deuxième position avec 150.944 bénéficiaires, dont 10% de Boliviens et d’Equatoriens, venant de deux pays hispanophones. Le Royaume-Uni arrive juste derrière, avec 149.372 cartes validées. Ce flux provient principalement d’Asie. […]
Lu dans Le Figaro Magazine du 7 avril 2018 (extrait):
« Je suis frappé par l’état de surprise apparemment sincère de ceux qui ont semblé découvrir le concept de terreur islamiste avec le Bataclan ou Charlie Hebdoalors qu’il date de l’hégire! Souvenons-nous des ravages et des razzias en Provence ou dans le Sud-Ouest au Moyen Age!
Au fond, ces attentats n’ont fait que réveiller la mémoire de gens qui dormaient et n’avaient pas lu le Coran. Ou n’avaient pas voyagé: quand je traversais à 20 ans l’Asie centrale à vélo, je voyais ces manifestations de haine et de violence terrifiantes au Pakistan et en Afghanistan. J’étais alors revenu avec l’espoir que jamais cette proposition sociologique, politique, psychique, administrative et religieuse ne puisse s’exprimer en France. Or, non seulement elle s’exprime, mais elle a déjà remporté des victoires.
Par exemple sur le plan sémantique, où l’on utilise le terme de «radicaux» pour parler des djihadistes alors que le vrai terme devrait être celui d’«orthodoxes» car ils ne font que respecter ce qui est écrit dans le Coran, qui n’est certes pas un livre de développement personnel visant à amener les populations vers la compassion universelle, et dont des «extrémistes» dévoieraient le message… »
Le député fédéral Richard Miller (Mouvement Réformateur, libéral) souhaite l’interdiction du parti Islam, a-t-il rappelé samedi à l’agence Belga en réaction à la diffusion du programme de la formation islamiste. Il affirme craindre une percée d’Islam lors du prochain scrutin communal, qui verra le parti se présenter dans 28 communes bruxelloises et wallonnes.
Redouane Ahrouch, l’un des cofondateurs d’Islam, a rappelé cette semaine que son parti prônait notamment l’établissement d’un Etat islamique en Belgique et l’instauration de la charia sur son territoire. Des propos que M. Miller qualifie d’ »inacceptables« .
« Ce projet va à l’encontre de nos libertés et droits fondamentaux inscrits dans la Constitution« , estime M. Miller, qui soulève notamment les problèmes posés par ces propositions en termes d’égalité devant la Justice. Le député fédéral rappelle qu’il s’était prononcé dès 2012 pour l’interdiction de ce parti, qui, selon lui, fait de l’abus de droit pour promouvoir ses idées.
Le parlementaire libéral n’exclut pas que d’autres formations « aux tendances communautaristes » soient tentées de former des majorités communales avec celui-ci. […]
Un groupe de travail parlementaire, auquel M. Miller participe, s’est déjà penché sur la question, mais ses travaux avaient été interrompus par les attentats de Bruxelles.
Alexandre del Valle (géopolitologue et auteur de «La Stratégie de l’intimidation») : «Quand il y a un attentat au nom de l’Islam, bien sûr ça produit une publicité négative de l’Islam qui est associé au terrorisme, mais comme nos sociétés sont foncièrement culpabilisées et bien-pensantes, pour ne pas faire d’amalgame immédiatement après ce processus de publicité négative les sociétés occidentales redoublent d’effort pour dire “Non seulement ce n’est pas l’Islam qui est en jeu, mais l’Islam est intouchable, la communauté musulmane est la vraie victime des attentats puisqu’on risque d’amalgamer”. Et par une perversion extraordinaire, chaque attentat islamiste devient une occasion de dire que l’Islam est sans tâche. (…) Nous alimentons l’islamisme quand nous nous excusons d’être islamophobes pour céder, non pas aux coupeurs de tête uniquement, mais aux coupeurs de langues, ceux qui nous empêchent de parler. Quand on s’excuse d’être islamophobe après un attentat, c’est exactement ce que veulent les islamistes, puisqu’ils font croire qu’ils nous tuent pour répondre à une islamophobie initiale.»
– LCI, 7 avril 2018, 21h36
Du grand, très grand, du magistral Zemmour, qui s’exprime dans une tribune intitulée « Droit d’asile pour tous », publiée le 4 avril dans le Figaro, prenant appui et dénonçant le livre de Smaïn Laacher « Croire à l’incroyable » . Là où ce sociologue à la Cour nationale de l’asile « ne connaît que des individus étrangers menacés qu’il faut protéger » sans empathie aucune pour le sort du peuple français, Eric Zemmour constate et affirme que « ce ne sont pas des individus qui demandent l’asile mais des peuples entiers ». Et de citer les chiffres, d’affirmer l’absence de volonté de s’intégrer de ces immigrés, avant de conclure par le rappel du funeste destin des Aztèques.
1951, convention de Genève. 300 demandes d’asile reçues par la France « soit par des Sud- américains fuyant les dictatures militaires soit par des Européens échappant à la tyrannie communiste ». Pratiquement toutes acceptées. Des personnes de « race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine », dit Zemmour en parodiant De Gaulle.
Fin des années 70 : 20.000 demandes d’asile.
Années 90 : 60.000.
2016 : 100.000.
2017 : 17 % de plus.
Demandes d’asile, qui depuis belle lurette n’émanent plus de gens issus de la même trame religieuse et culturelle mais d’Afrique et du Moyen-Orient. En outre, « aux familles d’autrefois a succédé un flot dominant d’hommes seuls pour la plupart musulmans ». Et ce n’est pas Alice Gautreau, sage-femme à bord de l’Aquarius (le bateau sauveur de migrants) qui, normalement, devrait le contredire. Une jeune camerounaise « a accouché toute seule au milieu d’une centaine d’hommes », à bord de leur canot. Ce n’est pas non plus le coordinateur national des réfugiés qui soutiendra le contraire : « Ce sont surtout des hommes seuls qui sont accueillis en France » (20 minutes, 2016)
Rappelons qu’à ces demandes d’asile plus « exigées » que demandées, écrit E. Zemmour, dans ce même laps de temps, s’est greffée l’immigration légale grâce à la délivrance de titres de séjour, d’environ 168.000 par an sous Jospin à 262.000, en 2017.
Alors Zemmour risquerait peut-être bien d’être poursuivi, comme Nicolas Dupont Aignan, pour qualifier cette immigration non stop, qui depuis quarante ans, a fait des petits qui eux-mêmes ont fait des petits, « d’invasion des peuples du sud vers le nord qui utilise tous les canaux possibles ». Des traversées, ajoutons-le, aux multiples et exorbitants tarifs qui font le bonheur des passeurs et autres charmants intermédiaires : 500 euros, 3.300, 6.700, 9.000 jusqu’à 40.000 euros pour les femmes nigériennes obligées de se prostituer pour rembourser leur dette !
Une invasion, en effet, parmi laquelle de gens forts malhonnêtes se déclarent majeurs alors qu’ils sont mineurs (une arnaque qui vient de coûter 900.000 euros aux contribuables de Montpellier). Une invasion parmi laquelle se sont déjà glissés des terroristes passés à l’attaque sur notre sol. Un invasion de « demandeurs d’asile » à propos desquels, cite Zemmour, Samaïn Laacher reconnaît lui-même qu’ils « ne sont pas arrivés dans leur nouveau pays mais dans un nouveau pays ». Dans lequel ils n’entendent (et l’Etat ne le leur demande plus) aucunement renoncer à leurs us et coutumes, leur mœurs, leur religion prosélyte, « renforçant la puissance de leur communauté au sein d’une société multiculturelle qui n’a plus de France que le nom ».
Des chiffres, un mal vivre-ensemble de plus en plus difficile à nier pour ne pas dire criant de vérité, on a du mal à comprendre qu’encore de trop nombreux Français, même sous emprise idéologique – il y a bien un moment où le rideau se déchire ! – , ne parviennent toujours pas à admettre. Même quand on met des exemples concrets en perspective.
Vous conviez à votre table un ou deux ou trois quatre couples d’amis, ou vous organisez une grande fête avec, en plus, des relations simplement amicales. Tout se passe bien.
Invitez les amis de vos amis que vous ne connaissez pas ou organisez un repas avec vos amis hollandais, par exemple, avec lesquels vous conversez habituellement en anglais. Dans l’un et l’autre cas, passés les premiers moments où chacun fait l’effort de s’adresser à l’autre, à l’inconnu ou à celui qui ne parle pas la même langue, on constate que chacun finit inévitablement par s’adresser exclusivement à ceux qu’il connaît le mieux, ou à ceux qui partagent la même langue. Avec pour conséquence d’isoler les maîtres des lieux… qui finissent par se sentir ignorés voire indésirables ou étrangers chez eux !
Et il en serait différemment à l’échelle d’un pays submergé d’individus, qui iront jusqu’à constituer des peuples dans le peuple vis-vis desquels les directives européenne et onusienne préfèrent l’inclusion à l’intégration (ne parlons même plus d’assimilation, pourtant un modèle qui a fait des merveilles) , donc de renoncer à une grande partie de leur identité mais qui, à l’inverse, encourage à la garder ?
Alors, Zemmour a raison d’être en colère. Parce que « le reste du monde se garde bien d’adopter notre régime du droit d’asile » brandi comme « la grandeur des valeurs occidentales ». « C’est en vérité, une plaie béante ».
Les Aztèques avaient leur croyance en « un sauveur venu par la mer sur une mouture céleste », cite E. Zemmour. Le résultat ? Les Conquistadors n’en ont fait qu’une bouchée ! Et ils sont devenus les maîtres des lieux. Les Européens ont la leur : les droits de l’homme. Le résultat ? Des droits de l’homme poussés à leur paroxysme, qui leur a ôté leurs défenses immunitaires, leur instinct de survie. Les Européens béats ou lâches ou indifférents ne voient rien venir. Pire : ils se disent que cela n’arrivera pas avant longtemps, qu’ils sont de toute façon à l’abri, laissant ainsi sans état d’âme à leurs descendants le chaos qu’ils auront contribué à créer.
« Notre droit d’asile, et plus généralement notre religion des droits de l’homme, c’est notre légende des Aztèques », conclut Zemmour. C’est vraiment ce qu’ils souhaitent, les Français tout contents d’appartenir à l’autoproclamé Camp du Bien ? On peut encore espérer que non…