Fabriquer ses propres masques, c’est possible !

Boulevard Voltaire

La nécessité d’équiper la totalité de sa population a, rapidement, posé des problèmes d’approvisionnement à Hong Kong. Pour y faire face, l’hôpital universitaire de Hong Kong- Shenzhen, en collaboration avec le centre de recherche Hong Kong Science Park, a élaboré une méthode permettant de fabriquer, chez soi, la précieuse barrière… en attendant mieux.

Tout d’abord, pourquoi porter un masque ? Parce que si cette mesure était inutile, elle ne serait pas imposée actuellement à tout le personnel de santé et aux malades identifiés, tandis que les médecins de ville ne se plaindraient pas des ruptures de stock qui les empêchent de s’équiper. Voyons la réalité en face : alors que les populations d’Asie du Sud-Est se sont entièrement masquées pour réduire la contagion, l’État ne peut pas le recommander en France parce qu’il n’y a pas de stocks, tout simplement.

Porter un masque réduit les projections que l’on émet en parlant, toussant ou éternuant. En France, où nous sommes peu habitués à le porter, il a également un effet psychologique : masqué, on se touche beaucoup moins le visage et l’on se rappelle, à chaque instant, d’éviter les contacts. Quant à ceux qui nous entourent, ils prennent leurs distances pour ne pas être contaminés… ce qui est exactement le but recherché !

Le masque d’appoint proposé par l’hôpital de Hong Kong-Shenzhen n’atteint pas l’efficacité d’un masque chirurgical, néanmoins, il offre une protection à 80-90 % équivalente contre les projections sous forme de gouttelettes et d’aérosols.

Comment le fabriquer ? La méthode originale nécessite du papier de soie, du papier absorbant type Sopalin, des élastiques, du scotch, du fil de fer plastifié, une perforatrice et des ciseaux. Un tutoriel vidéo réalisé par le China Morning Post est disponible sous le lien suivant.

Le masque ainsi réalisé est confortable et tient plusieurs heures. Il ne demande que quelques minutes de fabrication, sans difficulté. Lorsqu’on a fini de l’utiliser, il suffit de le prendre par les élastiques pour le jeter à la poubelle sans toucher le papier. Comme un masque chirurgical, il est à usage unique : il faut donc en prévoir un ou plusieurs par jour, selon l’usage qu’on en fait.

Concernant les matériaux, il n’est plus possible de se procurer du papier de soie en papeterie, du fait de la fermeture des magasins, mais on peut en commander facilement sur Internet, en petites et grandes quantités. À titre indicatif, un rouleau de 5 m x 50 cm permet de réaliser 80 masques.

Le fil de fer plastifié peut, également, être commandé sur Internet, notamment auprès des enseignes de bricolage. Une bobine de 50 m suffit à réaliser plus de 500 masques.

Protégeons-nous les uns les autres, et bon courage à tous !

La conquête de l’Algérie, pourquoi ?

Riposte Laïque,  Eric de Verdelhan

« Le pays occupé par les Français sera, à l’avenir, désigné sous le nom d’Algérie. Les dénominations d’ancienne régence d’Alger et de possessions françaises dans le nord de l’Afrique cesseront d’être employées dans le cadre des correspondances officielles… »
(Circulaire du ministère de la Guerre, 14 octobre 1839)

Tous les ans, dès qu’arrive le mois de mars, j’ai une pensée pour les funestes accords d’Évian, signés – unilatéralement – le 18 mars 1962 pour application le lendemain. Ces accords signifiaient l’abandon pur et simple de notre belle Algérie française aux égorgeurs du FLN (1).
Et dire qu’il y a, chez nous, des gens assez lâches, assez tarés, assez pourris moralement (voire les trois) pour oser défiler tous les 19 mars au nom d’une soi-disant réconciliation entre les Français et les Algériens. Ils honorent une trahison !
Ce qui n’empêche pas que, très régulièrement, des « banlieues de non-droit » subissent des débordements, des bagarres, des corridas urbaines, des saccages, des pillages, de la part de ressortissants maghrébins qui n’auraient assurément pas osé faire ça chez eux.
Quand ils sont identifiés comme Algériens, quelques pisses-copies – toujours de gauche – nous expliquent que c’est tout à fait compréhensible : les Algériens ont « une revanche à prendre » puisque nous les avons occupés « illégalement » en 1830, puis, durant 132 ans, nous avons pillé leur pays et détruit leur culture. C’est aussi l’avis de l’avorton présidentiel qui parle même de « crime contre l’humanité » et compare la conquête de l’Algérie à… la Shoah. Il fallait oser !
Mais, quand les choses vont mal chez nous, rien ne vaut un coup de repentance  pour culpabiliser le « Souchien » (que ceux d’en face appellent « Sous chien »).
Je vais donc, une fois de plus, rappeler quelques vérités historiques à ces ignares.
Jusqu’à l’arrivée des Français en 1830, l’Algérie en tant que telle n’existait pas et le nom d’« Algérie » n’existait pas non plus ; il a été « inventé », si je puis dire, par une circulaire du ministère de la Guerre, en date du 14 octobre 1839, cité en préambule de cet article.
La région, avant l’arrivée des Français, c’est une province en totale déshérence politique, en faillite aussi bien humaine que sociale. C’est un vulgaire repaire de pirates qui paie un tribut au sultan de Constantinople. Les relations entre l’Europe et ce coin d’Afrique du Nord ont été, depuis la nuit des temps, des plus tumultueuses.
Au début du XVIe siècle, un corsaire établi à Alger, Khayr-al-Din, dit « Barberousse », a fait allégeance au sultan de Constantinople. Puis les Turcs ont administré la régence d’Alger à laquelle ils ont imposé la présence de leurs garnisons et le paiement d’un tribut annuel par les chefs arabes.
En 1541, excédé par le développement de la piraterie et par les razzias de chrétiens vendus comme esclaves, Charles Quint débarquait avec 20 000 hommes à proximité d’Alger.
Cette expédition fut un échec mais l’histoire a retenu qu’un seigneur espagnol, Ponce de Balaguer, dit « Savignac », planta sa dague sur la lourde porte « Bab Azoun » qui fermait la citadelle d’Alger et s’écria : « Nous reviendrons ! ». Cette promesse, par bravade, sera tenue par les Français en 1830. Mais nous n’en sommes pas là, pas encore…
Peu après, les Espagnols s’installent à Oran, qu’ils conserveront jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
Entre-temps, les Marseillais (et les Génois) se sont fait attribuer le monopole du commerce avec la régence d’Alger. Dès 1553, le privilège concédé aux Marseillais a été étendu à « toute la côte de Barbarie » (sic). Cette convention, renouvelée par le sultan en 1582, assurait aux Français la possession de quatre établissements : Bône, La Calle, le Bastion de France et le Cap Rose. Moyennant le paiement d’un tribut de 1 500 écus d’or, on leur garantissait une tranquillité… très relative.
Les Deys d’Alger, en dépit des traités signés, qu’ils n’ont jamais respectés, encourageaient la piraterie – la guerre de course – fort lucrative et qui entraînait peu de représailles.
En 1664, Colbert chargea le duc de Beaufort d’occuper une partie des côtes algériennes, sans grand résultat. En 1683, Duquesne vint bombarder Alger.
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En guise de réponse, les Algériens, au nom de leur belle religion « de tolérance, d’amour et de paix », attachèrent le père Le Vacher, qui faisait fonction de consul de France, à la bouche d’un canon et ouvrirent le feu.
En 1690, des envoyés du Dey viennent à Versailles pour rassurer le Roi Louis XIV : les choses semblent s’arranger mais à Alger, les Barbaresques continuent à rançonner les navires européens.
Pendant tout le XVIIIe siècle, Français, Anglais et Hollandais vinrent bombarder, toujours sans la moindre efficacité, les côtes algériennes. En 1767, ce fut le tour des Vénitiens, suivis des Danois en 1770 et 1772. En 1774, l’Espagne envoya 20 000 hommes.
Cette expédition n’eut pas plus de résultat que celle de Charles Quint.
Finalement, la Hollande, le Portugal, le Royaume de Naples, la Suède, le Danemark et même les États-Unis payèrent tous les deux ans un tribut au Dey d’Alger pour assurer à leurs navires une relative immunité. L’Angleterre et la Hollande fournissant au Dey des armes et des munitions (2).
En 1790, il fut question de renouveler le traité de paix (non respecté par Alger) conclu cent ans auparavant avec Louis XIV. À cette occasion, le comte de Kercy, consul de France, écrira :
« Les temps ne sont pas éloignés où la France élèvera enfin la voix et, au lieu de se soumettre aux demandes du Dey, osera elle-même en faire ».
En 1801, enfin, un nouveau traité de paix était conclu entre Alger et Paris. Il stipulait la liberté du commerce et la suppression de l’esclavage. Il n’eut pas plus d’effet que les précédents. Quelques mois plus tard, la piraterie recommençait avec la capture de deux bricks français.
Bonaparte se fâcha et envoya une division navale devant Alger avec une lettre pour le Dey :
« J’ai détruit l’empire des Mameluks parce qu’après avoir outragé le pavillon français, ils osaient demander de l’argent… Craignez le même sort… Si vous refusez de me donner satisfaction, je débarquerai 80 000 hommes sur vos côtes et je détruirai votre régence. Ma résolution est immuable ».
Le Dey adopta un profil bas mais, dès 1807, les relations se gâtent à nouveau entre Alger et la France. Dans un courrier, Napoléon informe les Russes, devenus ses alliés, qu’il est « décidé à en finir avec les Barbaresques ». Et il charge même un officier du génie, le commandant Boutin, d’étudier les possibilités d’un débarquement. C’est Boutin qui proposera la baie de Sidi-Ferruch, à une trentaine de kilomètres à l’ouest d’Alger.
La piraterie en Méditerranée est évoquée par les États européens, à Londres en 1816, puis à Aix-la-Chapelle en 1818 et les bombardements reprennent. En 1816, Lord Exmouth, à la tête d’une escadre anglaise, coule la plupart des navires algériens et envoie 34 000 boulets de canon sur la ville.
Le Dey ruse encore : il relâche aussitôt 1 200 captifs chrétiens et promet d’abolir la guerre de course. Cette promesse, comme les précédentes, ne sera pas tenue.
Deux ans plus tard, les Algériens se saisissent de deux navires battant pavillon pontifical (3), puis ils arraisonnent deux navires français. Le roi Charles X, furieux, décide d’intervenir.
Le 29 octobre 1826 la frégate « La Galatée » apporte un ultimatum au Dey, qui, une nouvelle fois, fait semblant de s’amender… mais la piraterie continue.
On a écrit que la conquête (en juillet 1830) avait été décidée à la suite d’un malencontreux coup d’éventail donné à un consul affairiste en… 1827.
C’est absolument faux ! Les auteurs sérieux disent tous qu’il fallait saisir un prétexte pour faire cesser les actes de piraterie. La décision de conquérir Alger résulte, en fait, d’une imbrication de motifs politiques : la relance de la piraterie, en 182 1, qui demande des tributs aux États européens et impose le droit de visite des bateaux. Puis le pillage et la confiscation de notre comptoir de la Calle…
Les buts définis par le ministre Polignac sont d’ailleurs très clairs : « Destruction de l’esclavage, de la piraterie et des tributs… sécurité de navigation… rendre le rivage de cette mer à la production, à la civilisation, au commerce, à la libre fréquentation de toutes les nations… ».
C’est on ne peut plus normal ! Et c’est parfaitement louable !
Si l’Algérie est devenue un pays prospère – du moins jusqu’à son indépendance – elle le doit à la France. Et si les Franco-Algériens – ces « Français de papiers » qui ne manquent pas une occasion de se dire plus algériens que français – pensent le contraire, qu’ils retournent vivre en Algérie.

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Et s’ils préfèrent la chorba (c’est leur droit après tout !), qu’ils aillent la manger chez eux et qu’ils arrêtent de cracher dans NOTRE soupe ! Quant aux salopards, « porteurs de valises », collabos, et autres « idiots utiles » du FLN, je leur rappelle, une fois de plus, qu’ils sont des traîtres.
Le mois dernier aura vu la disparition d’Hervé Bourges – ex-conseiller d’Ahmed Ben Bella – et de Jean Daniel, grand pourfendeur de l’Algérie française : deux collabos que François Mitterrand a décoré de la Légion d’honneur. Les socialistes ont toujours placé l’honneur en dessous de la ceinture.
Qu’on me permette, aujourd’hui, d’avoir une pensée pour le 1,5 million de « pieds-noirs » qui, en juillet 1962, n’a eu le choix qu’entre « la valise ou le cercueil » ; pour les 18 500 soldats français tombés sur la terre algérienne entre 1954 et 1962 (4) ; pour les 120 à 150 000 harkis et leurs familles, abandonnés par la France, torturés et assassinés par les égorgeurs du FLN ; pour les 3 000 disparus lors de l’Indépendance algérienne ; pour ces femmes enlevées à Oran le 5 juillet 1962 et qui ont fini leur vie dans les bordels de l’ALN (5)… et pour toutes les victimes de cette trahison gaulliste.
Monsieur Macron déclare à l’envi qu’il ne porte pas « le poids de notre héritage colonial » car il est né bien après notre décolonisation. C’est parfaitement exact, alors, la moindre des choses serait que, sur des sujets dont il ne sait RIEN, il ferme sa gueule !!!
Il est nul en histoire et en géographie – il a même pris la Guyane pour une île – aussi je me permets de lui conseiller la lecture de mon « Hommage à NOTRE Algérie française » (6). Il aborde des sujets qu’on n’étudie pas à l’ENA. Je ne suis pas « pieds-noirs », je n’avais que 12 ans lors des accords d’Évian mais, contrairement à l’avorton présidentiel, j’ai cherché à comprendre.
Vous me direz que de Gaulle, lui aussi, disait avoir compris les « pieds-noirs » en 1958…

1)- FLN : Front de Libération nationale algérien.
2)- Pendant sa lutte contre les Français, Abd-el-Kader bénéficiera d’un approvisionnement important en fusils et munitions de l’Angleterre. Les historiens n’en parlent jamais, pourquoi ?
3)- Le « Sant’Antonio » et le « San Francesco de Paolo ». Le Dey s’était pourtant engagé à respecter les navires du Pape.
4)- Dont 6 500 appelés du contingent. Ce chiffre de 18 500 n’englobe pas les supplétifs et les tués de la Légion étrangère.
5)- ALN : Armée de Libération nationale, bras armé du FLN.
6)- « Hommage à NOTRE Algérie française » Éditions Dualpha ; 2019.

C’est dur d’être gouvernés par des cons… finis !

Riposte Laïque

L’ancienne ministre de la Santé, avant d’être lancée au cœur des municipales, a nié toute « pandémie » du Coronavirus…

La porte-parole du pervers élyséen a hautement renvoyé l’Italie dans les cordes et prétendu qu’en France, ça ne serait pas pareil…

Le paltoquet de l’Élysée a crié bêtement qu’il ne fallait surtout pas fermer les frontières car ça pourrait favoriser la peste nationaliste…

Son nouveau toutou de la Santé, playboy fatigué et caisse de résonance creuse s’est même fait passer pour un scientifique pour nous dire que contrôler les frontières, non mais, vous rêvez ?

D’un jour à l’autre, les discours officiels ont changé et tenté, à chaque fois, de minimiser le danger et de différer les mesures indispensables pour juguler l’épidémie… le paltoquet élyséen restant enfermé dans son européisme stupide et sa trouille électoraliste évidente !

Et, aujourd’hui, ces mêmes « gouvernementaux », véritables modèles justifiant la fameuse phrase des « Tontons Flingueurs » sur les dérangés du cerveau, nous confinent, nous interdisent de nous rassembler, limitent nos déplacements, empêchent les voyages longue distance… et, rendus ridicules par les décisions de l’Allemagne de fermer ses frontières, se mettent à vouloir contrôler (du bout des doigts) une partie de nôtres, conscients enfin (mais un peu tard, peut-être) que l’expansion du virus passe par les individus, notamment ceux qui se déplacent !

D’ailleurs, toute honte bue, l’UE ne vient-elle pas d’annoncer des mesures de contrôle et de précautions à « ses frontières extérieures », donnant raison aux pays qui ont déjà pris ces initiatives et montrant combien il aurait été utile de fermer les frontières de chacun de nos pays  bien avant ? La bêtise et la dangerosité de ces dirigeants européens sont sans limites !!!

Mais pourtant, si l’on entend leurs discours et si l’on prend en compte leurs décisions, l’axe de communication Turquie-Lesbos-Paris reste ouvert, et l’UE ne parle pas des hordes migrantes incontrôlées à la frontière turco-grecque… les tarés contaminés ou non d’Afrique et d’Asie qui se pressent là-bas étant de petits anges sains et purs, sans doute !

Ces gens qui nous gouvernent ici avec une représentativité de moins de 18 % du corps électoral, non seulement sont les représentants des forces financières mondialistes (dont la politique économique est à l’origine de l’expansion planétaire du Coronavirus…) mais encore ils font preuve d’une incapacité qui n’a d’égale que leur ineptie crasse et leur hypocrisie malsaine !

Leur impuissance à assurer, en le renvoyant à l’automne, le scrutin municipal prévu les 15 et 22 mars  témoigne de cette tendance qui leur est familière à manipuler l’opinion, à éviter qu’elle puisse librement s’exprimer… et à jouer de l’abstention prévisible pour minimiser leur défaite et leur faible représentativité.

Avec 55 % d’abstention, le scrutin du 15 mars est peu crédible, et maintenir un second tour serait, dans ces conditions, une magouille supplémentaire pour priver ceux qui s’opposent vraiment à Macron de leur légitime représentation dans nos villes et villages.

D’autant que cette abstention massive (à peine 30 à 35 % de votants dans les grandes villes !) fausse totalement un scrutin (déjà faussé d’ailleurs par l’absence d’une vraie campagne électorale durant ces quinze derniers jours) dont aucune signification politique véritable ne peut être tirée…

Avec ce faible taux de participation, et dans le contexte de crise provoquée par l’expansion du Coronavirus, les maires sortants, quelle que soit leur étiquette politique, ont été « approuvés » (voire plébiscités), leurs réseaux politiques et/ou clientélistes étant par nature les plus actifs, les mieux organisés, les plus motivés… les oppositions, quelles qu’elles soient, étant les plus sensibles à l’abstention, surtout quand, à l’exemple du Rassemblement National, on est peu ou mal organisé à l’échelon local, ou quand on n’y est pas présent !

Le caractère moins « politique »  (au sens étroit du terme) des municipales a été accentué également par l’effet de crise qui favorise toujours celui qui est chargé de sa gestion.

Il reste qu’on peut remarquer que l’électorat urbain, qui a fait la force de l’opération « Macron », se recentre vers les écolos ou vers quelques représentants de l’ancienne « gauche » comme de l’ancienne « droite », mais toujours sur les mêmes bases mondialistes, immigrationnistes, islamophiles, et il est sûr qu’il rejoindra, à terme, le camp uni des  européistes mondialisés… Tout est figé ici !

Quant à l’électorat populaire, il n’a toujours rien compris à ce qui se passe vraiment, et sa colère – qui est juste – le conduit à donner sans discernement ses suffrages à ceux qui seront les causes de sa destruction ! Là encore, rien n’a bougé…

Et si le Rassemblement National reste la seule perspective politique de rupture avec le système actuel, il souffre de n’être qu’un mouvement à caractère national, organisé autour d’une figure tutélaire et dont l’implantation locale est nettement insuffisante… et il va lui falloir faire preuve de plus d’ouverture organisationnelle et de fermeté combattante sur les problèmes clés que ne vont pas effacer les municipales : l’immigration de masse, l’islamisation destructrice, la communautarisation de notre société, la future crise financière et économique, l’insécurité galopante… problèmes pour lesquels les Français demanderont des solutions en sachant que ce ne seront pas leurs maires qui les leur apporteront.

Le ridicule (qui, hélas, ne tue plus…) des décisions de ce gouvernement sera encore accentué par le report du second tour de l’élection municipale et la mise en place (enfin !) du confinement des populations (va-t-il fermer  nos frontières aux déplacements libres des individus ?) tout en assurant l’approvisionnement en quantités suffisantes de tout ce qui sera nécessaire pour combattre la maladie et permettre la vie correcte des Français.

Il reste à espérer que, une fois la crise passée, chacun se souvienne de l’incompétence, de l’hypocrisie, de la dangerosité des responsables aux commandes aujourd’hui et qu’il leur demande des comptes tout en les chassant pour assurer une vraie alternative de rupture  nationale, patriotique, identitaire, laïque et démocratique !

Coronavirus : des formes plus graves chez les plus de 60 ans, mais les plus jeunes ne sont pas à l’abri

L’étude la plus complète réalisée à ce jour par une équipe chinoise montre clairement une augmentation avec l’âge du risque de décès pour un individu infecté par le SARS-CoV-2.

Par Paul Benkimoun Publié hier à 21h46

Le SARS-CoV-2 épargne-t-il les sujets jeunes ? Le nouveau coronavirus responsable du Covid-19 paraît bien avoir une prédilection pour les sujets âgés, chez qui il entraîne davantage de formes graves, comme le montre une étude d’une équipe chinoise (Fei Zhou et coll.) parue le 9 mars. Le rapport de la mission conjointe menée en Chine par des experts mandatés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le gouvernement chinois allait dans le même sens : les individus présentant le risque le plus élevé de maladie sévère et de décès sont ceux âgés de plus de 60 ans et ceux présentant une pathologie pré-existante telle qu’une hypertension, un diabète, une maladie cardiovasculaire ou un cancer. Dans ce second cas, ces affections peuvent aussi toucher des sujets moins âgés, mais elles sont plus fréquentes dans les tranches d’âge supérieures.Lire aussi  Des précautions strictes contre le coronavirus sont recommandées pour les plus de 60 ans et les malades chroniques

Il semble établi, trois mois après le début de l’épidémie, que les jeunes enfants et adolescents sont moins enclins à développer des formes sévères de Covid-19 et présentent une mortalité très inférieure que leurs aînés, si l’on en croît les données disponibles. L’étude la plus large réalisée à ce jour a été menée par le centre de contrôle des maladies chinois (CCDC) et publiée le 17 février. Portant sur près de 45 000 cas confirmés, elle montre clairement une augmentation avec l’âge du risque de décès pour un individu infecté par le SARS-CoV-2. Cette probabilité passe de 3,6 % pour les 60-69 ans, à 8 % chez les 70-79 ans, et à 14,8 % chez les personnes âgées de 80 ans et plus. Les quinquagénaires sont moins touchés (1,3 %) et le risque descend nettement en dessous de 50 ans : 0,4 % chez les quadragénaires et 0,2 % tant pour les trentenaires, les 20-29 ans et les 10-19 ans. Aucun décès n’a été constaté chez les enfants de moins de 10 ans.

Enfants et jeunes pas forcément plus contagieux

Pourtant, les sujets jeunes sont bel et bien infectés par le nouveau coronavirus. La revue Nature Medicine a publié, le 13 mars, une communication d’une équipe chinoise résultant du dépistage chez 745 enfants soit ayant été en contact étroit avec des cas confirmés, soit appartenant à une famille touchée par l’épidémie. Parmi eux, 10 (six garçons et quatre filles, âgés de 2 mois à 15 ans) ont eu un test montrant la présence du matériel génétique du SARS-CoV-2 dans les prélèvements effectués dans leurs narines. Ils avaient des manifestations cliniques modérées, et leurs radiographies pulmonaires ne montraient pas de signe clair de pneumonie. L’un des dix enfants ne présentait aucun symptôme.

De nouveaux prélèvements, cette fois dans le nez, la gorge et le rectum, ont été ultérieurement effectués et analysés. Chez huit enfants, la présence du virus a été retrouvée dans les échantillons rectaux, alors même qu’il n’y avait plus trace du virus dans le nez ou la gorge. Son élimination semble donc plus tardive, mais la possibilité de transmission à partir des selles n’est pas pour autant démontrée.

De même, il n’y a pas encore de données établissant de manière certaine que les enfants et les jeunes seraient plus contagieux que les adultes. Cette notion est connue dans le cas des virus grippaux, qui sont beaucoup plus transmissibles par les enfants d’âge scolaire que par les sujets adultes. Elle est moins solidement démontrée pour les coronavirus humains.Lire aussi  Coronavirus : des données rassurantes chez les femmes enceintes

Si les plus de 60 ans paraissent plus vulnérables, les sujets plus jeunes ne sont pas à l’abri de l’épidémie. Dans son adresse aux Français, jeudi 12 mars, le président de la République y a fait explicitement référence : « Ce qui risque de se passer, c’est que la maladie touchera d’abord les personnes les plus vulnérables. Beaucoup d’entre eux auront besoin de soins adaptés à l’hôpital, souvent d’assistance respiratoire. (…) C’est aussi de se préparer à une possible deuxième vague qui touchera un peu plus tard, en nombre beaucoup plus réduit, des personnes plus jeunes, a priori moins exposées à la maladie, mais qu’il faudra soigner également. »

Une « deuxième vague » attendue chez les jeunes

Cette allusion à une deuxième vague ne fait pas référence aux pics successifs que peuvent connaître des pandémies, tel que cela a été le cas avec la grippe A (H1N1) en 2009-2010 ou lors de la grippe espagnole de 1918-1919, ou aux rebonds possibles de l’épidémie lorsque les efforts de distanciation sociale, poursuivis pendant plusieurs semaines, se relâchent.

Emmanuel Macron faisait plus certainement allusion aux retours de terrain des formes cliniques de Covid-19 observées dans les services de réanimation. Dans un premier temps, c’est bien chez des malades âgés et présentant des pathologies pré-existantes qu’ont été observées les formes graves, quasiment foudroyantes, de la maladie, comme on le constate avec la grippe. L’infection évolue très vite vers une insuffisance respiratoire aiguë, éventuellement fatale.

Chez des adultes plus jeunes, l’évolution vers une forme sévère se fait plus tardivement – d’où la « deuxième vague » –, à un intervalle de sept à dix-neuf jours après l’apparition des symptômes. A pu être observé chez certains sujets un emballement du système immunitaire avec une décompensation due à ce qu’on appelle un « orage de cytokines » : ces substances produites par le système immunitaire servent de signaux pour diverses cellules qu’elles activent pour combattre l’infection. L’orage se produit lorsqu’elles ne régulent plus correctement, ce qui provoque une réaction immunitaire excessive, responsable d’un choc souvent fatal. Les jeunes adultes ne sont donc pas à l’abri et le système de soins doit pouvoir faire face à ce deuxième défi.

Le CFCM et l’AMIF s’allient pour organiser l’islam en France : décryptage

Observatoire de l’islamisation

Le 6 mars 2020 Le Monde publiait la tribune des dirigeants de l’Association musulmane de l’islam de France (AMIF) et du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) -dont le bureau vient d’être remanié- intitulée « Nous avons décidés d’unir nos forces ».

Une batterie de propositions est mise sur la table, dont la gestion des ressources du marché du halal et du pèlerinage afin de dégager des revenus au profit de ce tandem, la « lutte contre l’extrémisme » et la continuité des financements turcs et maghrébins dont sont issus les dirigeants. En disant vouloir interdire les financements provenant de pays autres que ceux « dont le lien sociologique avec la France est avéré », il s’agit de s’opposer aux financements qatariens et saoudiens tout en laissant la Turquie, le Maroc et l’Algérie continuer à financer leurs réseaux de mosquées. Mais dorénavant, le poids numérique des musulmans leur permet de financer eux-mêmes leurs mosquées, donc il s’agit d’un sujet bien secondaire.

Il faut se pencher sur l’identité des signataires de cette tribune pour comprendre que la promesse de la « lutte contre l’extrémisme » est peut-être possible contre la pensée takfiriste de l’Etat islamique, mais certainement pas contre l’extrémisme des Frères Musulmans et de la Turquie dont les membres du CFCM et de l’AMIF sont imbibés.

Par exemple, Ibrahim Alci, vice-président du CFCM et un des quatre signataires de la tribune, dirigera la grande mosquée turque Eyyup Sultan de Roubaix (photo ci-dessus), et a fait visiter le chantier en octobre dernier à l’ambassadeur de Turquie en France, démontrant que cette mosquée est acquise à l’islamisme d’Erdogan. N’oublions pas que l’administration religieuse d’Erdogan a fait organiser des prières pour la réussite du djihâd en Syrie et notamment contre les kurdes dans les dizaines de milliers de mosquées du pays. L’islam pratiqué en Turquie est dorénavant compatible avec celui de la brigade djihadiste Sultan Murad qui opère en Syrie et Libye ainsi que celui du Parti islamique du Turkestan actif aussi dans ces zones de guerre religieuse.

Avec 8 élus sur 17 au nouveau conseil d’administration élu du CFCM, les turcs sont incontournables dans l’organisation et la ligne islamo-politique et neo califale d’Erdogan ne sera pas remise en cause.

Alors que les Frères Musulmans n’ont obtenu qu’un élu sur dix-sept, marginalisés, ils reviennent donc par la fenêtre avec l’AMIF qui compte beaucoup de ses sympathisants dans son « conseil théologique ». Hakim El Karoui qui préside l’AMIF est le visage bon teint et médiatiquement acceptable de cet aéropage de religieux formés à l’école de la confrérie islamiste.

L’imâm Mohamed Bajrafil d’Ivry-sur-Seine fait aussi partie de ce Conseil théologique de l’AmifIl se présente comme formé par des pontes des Frères Musulmans comme  Safwat Hegazi et Al Qaradawi (il est fier de les présenter comme « Ses références » dans son auto-biographie sur son site officiel). Dans son livre récent Islam de France an I, (éditions Plein jour, 2015) Bajrafil qualifie de “livre de référence du droit musulman dans la gestion du pouvoir” (p.37) le livre Les Statuts gouvernementaux de El Mawerdi  (972-1058),  traité de droit devant guider un califat idéal, qui interdit d’édifier des églises entre autres discriminations légales contre les chrétiens:

« ils ne peuvent élever en pays d’islam de nouvelles synagogues ou églises, qui sont, le cas échéant démolies à leur détriment » (page 308, édité par les Editions du patrimoine Arabe et Islamique, bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe). Le refus du statut de Dhimma comprenant vexations et impôt (jizya) a pour conséquence l’annihilation des Chrétiens. Page 31 des Statuts Gouvernementaux ont lit effectivement : « Combattre ceux qui, après y avoir été invités, se refusent à embrasser l’islam, jusqu’à ce qu’ils se convertissent ou deviennent tributaires ».

Sans aucune ambiguïté, Bajrafil prend logiquement la défense du « grand manitou » spirituel des Frères Musulmans, Youssef Al Qaradawidont il dit beaucoup de bien dans une conférence : « un grand homme » même s’il condamne sa vision de Hitler comme porteur d’un châtiment divin contre les juifs (il ne pourrait de toute façon pas endosser cette thèse publiquement et espérer prospérer dans les médias français). Il le considère pourtant comme « un très grand savant, quelqu’un dont on a appris bien des choses de sa philosophie de la charia ». Ses prescriptions de tuer apostats, juifs et de conquérir l’Europe doit être la marque d’un grand savant éclairé.

Sur Tariq Ramadan, il évite soigneusement de le critiquer durement, en disant « au moins il a travaillé, il a fait réfléchir sa tête, il a sorti de sa tête ce qu’il croit être bon pour sa communauté (…) Pourquoi faire des mises en garde contre Tariq Ramadan ?» (Source).

Tareq Oubrou est aussi membre du conseil théologique de l’AMIF décidemment noyauté par la mouvance frériste. Dans un livre d’entretien intitulé Le Prêtre et l’imâm publié en août 2013, l’imâm de Bordeaux se revendiquait des Frères Musulmans. A une question sur « l’influence grandissante de groupes islamistes » en France, Tareq Oubrou admet « continuer d’être membre du mouvement [des Frères Musulmans] » sans aucunement le critiquer, en prétendant qu’il « modernise la religion sans toucher à l’essentiel ». Il livra sa vision profonde de l’islam peu conforme à l’idéal de la République française lors d’une conférence destinée à un public de fidèles, intitulée Les bases de la compréhension de l’islam chez l’imâm Al-Banna. On l’écoute prononcer ces phrases :

« La politique est une donnée, est une partie, est un élément de l’islam. Le Prophète était un chef d’Etat […] La politique des musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge […] L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un Etat, c’est un pays […] il regroupe toute la communauté dans une géographie. Il n’y a pas de frontières […]la frontière entre deux pays est une hérésie méprisable en islam. Les Frères musulmans ne reconnaissent pas les frontières entre les peuples musulmans. […] Le Califat est une obligation, et la réunion des musulmans, l’union autour de ce Calife est une obligation. Et tant que les musulmans ne sont pas réunis autour du Califat, ils sont des pécheurs, sauf ceux qui œuvrent pour restaurer ce Califat ».

Il faut absolument que le gouvernement français s’oppose à ce que le CFCM et l’AMIF puissent obtenir de collecter et réguler de l’argent sur le marché halal comme ils en ont l’intention, et de former les imâms.  L’association en projet« aura aussi pour mission de collecter des dons et des legs susceptibles de financer la réponse aux enjeux nationaux que nous venons de décrire ».

Au prétexte qu’on trouvera toujours plus extrémistes qu’eux, il faudrait leur faire confiance pour « bannir les idéologies qui instrumentalisent la religion à des fins politiques ». Les rédacteurs se sont bien gardés de nommer le frérisme et le salafisme évidemment.

« La lutte contre l’extrémisme et la violence commise au nom de l’islam, est essentielle. C’est par un travail culturel et théologique ambitieux, efficace aussi dans sa diffusion que nous pourrons contrer les discours de haine, de séparation, de sécession qui prolifèrent aujourd’hui sur les réseaux sociaux » lit-on dans la tribune. Quand on sait que Bajrafil se partageait la tête d’affiche avec Hassan Iquioussen d’un gala de soutien à un groupe islamiste mauritanien au siège de l’UOIF à Saint-Denis en mai dernier, et qu’il a invité le 24 octobre  le prédicateur salafiste marocain Zine El Abidine Balafrej dans sa mosquée d’Ivry-sur-Seine, c’est fort de café de nous servir le discours du rempart contre l’extrémisme.  Le sociologue marocain Hicham Houdeifa a présenté Balafrej  sur le média Al Fanar : « Balafrej est une star de la mouvance salafiste au Maroc, avec sa propre chaîne YouTube, sa page Facebook et son site Web. Il enseigne et prêche dans les mosquées, publie des livres et publie des fatwas. Ses conférences sont suivies non seulement par des étudiants, mais par des adeptes et des fans. 

Il a défendu le niqab (couvrant tout le visage) et a déclaré que la tradition marocaine appelle les femmes à ne montrer  qu’«un seul œil» et qu’une «munaqqaba respectable (femme voilée) ne peut pas entrer dans un café où il y a des hommes ou s’asseoir avec des femmes dévoilées». Si elle le fait, elle est «une menteuse» et peut-être «une prostituée». »

Nous suivrons de très près l’évolution de ce projet en binôme d’autant qu’Hakim El Karoui connaît personnellement le président de la république. Si ce projet devait aboutir, Emmanuel Macron serait définitivement disqualifié pour prétendre lutter contre l’islam politique et le « séparatisme » des islamistes.

Observatoire de l’islamisation, 13 mars 2020.

« Quand je vois un SDF blanc, j’ai du mal à le considérer comme un dominant »

Pour l’auteur de « La révolte des Gaulois », la question d’une « communauté blanche », qui heurte notre surmoi républicain, devient inévitable à l’ère du multiculturalisme.
En 2013, Aymeric Patricot jetait un pavé dans la mare républicaine avec Les Petits Blancs. Cet agrégé de lettres et diplômé d’HEC osait esquisser le portrait d’une « communauté que l’on ne nomme jamais » : les Blancs qui, dans des sociétés occidentales, prennent de plus en plus conscience de leur couleur de peau. L’auteur, longtemps professeur en banlieue et peu suspect de sympathies pour l’extrême-droite, y décrivait avec sensibilité le malaise d’une France d’en bas en rupture avec une élite, elle, parfaitement à l’aise avec la mondialisation.

Depuis, il y a eu l’élection de Trump et le Brexit, des votes que des chercheurs comme le Canadien Eric Kaufmann de l’université Birkbeck ont analysé comme un « whitelash », ou « retour de bâton blanc ». Dans La révolte des Gaulois (Léo Scheer), Aymeric Patricot poursuit son analyse, et s’étonne qu’on n’ait pas assez souligné la dimension culturelle du mouvement des Gilets jaunes, cette révolte des « Gaulois réfractaires » comme les a baptisés Emmanuel Macron. Alors que nous sommes entrés dans une époque obsédée par les identités, la France, où les statistiques ethniques représentent toujours un tabou, se refuse pourtant à considérer cette « communauté blanche » autrement que sous la forme de privilèges. Entretien.

Entretien à lire sur L’express (payant)

Sibeth Ndiaye et le coronavirus : à quand sa mise en quarantaine ?

Boulevard Voltaire

La cérémonie des César ayant sombré dans la palinodie qu’on sait, alors qu’on ignore encore si celle de Cannes sera maintenue, qu’on se rassure, Sibeth Ndiaye, porte-parole de l’Élysée, continue d’être un festival à elle seule. Bref, the show must go on, comme on dit.

Rappel des épisodes précédents. À l’occasion de la grande fête du cinéma français, elle avait cru bon de se distinguer – alors qu’elle n’est pas actrice et, de fait, encore moins sélectionnée dans ce sympathique raout – en affirmant, à propos de Roman Polanski, : « Quand on a fauté, on assume ses responsabilités, d’autant plus dans des crimes de cette nature-là, où on fait du mal aux gens, et Roman Polanski a fait du mal aux gens. »

Il faudra encore que cette sémillante demoiselle nous explique la différence entre un « crime qui fait du mal aux gens » et celui qui leur fait du bien. Simple argutie sémantique, certes, mais tout de même…

En attendant, le coronavirus campant en embuscade, Sibeth Ndiaye est première sur la ligne de front. Malgré les nouvelles catastrophiques qui s’amoncellent – dont l’annulation des tournées de Patrick Bruel, Matt Pokora et Maître Gims ; la culture française s’en relèvera-t-elle un jour ? –, elle a inventé un salut d’un genre nouveau, consistant à se « checker » le coude. Yes! Et tant qu’à se moucher, elle, au moins, ne se mouche-t-elle pas… du coude. Et encore moins dans celui de son voisin.

On notera, pour finir, que cette pimprenelle exporte ses talents à l’international, puisque se mêlant de la manière qu’ont les autorités italiennes de gérer l’actuelle épidémie : « L’Italie a pris des mesures, je pense notamment aux contrôles de température à l’arrivée de vols en provenance à risques, qui n’ont pas permis d’enrayer l’épidémie. Nous n’avions pas pris ce type de mesure. »

Ce à quoi Lia Capri, journaliste locale, invite la France à se montrer « moins présomptueuse » et à éviter de « donner des leçons »… Et ses consœurs de lui emboîter le pas. La philosophe Michela Marzano : « D’où vous vous permettez ? Comment osez-vous ? Savez-vous que l’OMS recommande à la France de prendre des mesures comme en Italie. » Et Andrea Vianello, journaliste, de lui rétorquer, tandis qu’un autre de ses confrères, Roberto Tallei, réplique de la sorte : « Le gouvernement français critique les mesures prises par l’Italie. On commentera ça dans quelques semaines. »

Là, une question se pose. Comment Emmanuel Macron peut-il abandonner sa propre communication, en temps de crise, à une telle pimbêche ?

Pour l’universitaire Benjamin Morel, interrogé par le FigaroVox, le 24 février dernier, la réponse est simple quant à ce type de « format utilisé visant à rendre compréhensible au plus grand nombre les intentions du gouvernement », si bien incarné par Sibeth Ndiyae : « Que les choses soient claires, cela n’est pas propre à LREM, mais touche l’ensemble de la classe politique. […] Le problème, c’est que l’on pose parfois des questions que le peuple ne se pose pas, ou dont il se fiche un peu. Ensuite, on dit “voyez ce que pense le peuple”, mais si l’on considère les non-répondants et ceux qui ont répondu sans que ça les intéresse vraiment… suivez mon regard vers les sondages relatifs aux “question de société”… »

Et la dernière pique assenée par le même Benjamin Morel à propos de la même Sibeth Ndiaye : « Elle est un symptôme de ce qu’on vient d’évoquer. Sa carrière politique est embryonnaire, elle est d’abord une conseillère en communication. Camper la posture de gaffeuse relève d’une stratégie bien pensée de saturation et de diversion médiatique. Ça permet de faire parler et d’occuper l’espace à défaut de pouvoir rendre l’image d’une profondeur politique. »


Italie : le patriotisme, meilleur remède contre le Coronavirus

Riposte Laïque

Dans toute l’Italie, les gens se mettent aux balcons pour chanter l’hymne « Fratelli d’Italia ». La fierté nationale va au-delà de ce que nous pouvons subir, de ce que nous endurons dans l’instant. Elle nous aide à supporter tous les malheurs que nos pays reçoivent. Nos merveilleuses nations, France, Italie, Espagne, Grèce et les autres ne mourront jamais : ce sont des joyaux, des phares qui illuminent le monde. Elles devraient toujours être au sommet. Si elles souffrent, si elles reculent depuis des années,  c’est à cause de leurs dirigeants traîtres et incapables. Comme le démontre le grand peuple italien, c’est autour des drapeaux, de l’hymne, de la fierté nationale que l’on revient aux sources, que l’on se sent prêt à affronter les dangers.

C’est avec ce patriotisme, cet esprit de courage et de rassemblement, que la France et les autres peuples d’Europe retrouveront leur éclat, leur fierté, le génie qui les a placés depuis des millénaires au sommet du monde.

Coronavirus : et s’il était notre meilleur allié pour une remigration volontaire ?

Riposte Laïque

On est loin d’imaginer tous les drames en cascades dus au Coronavirus !

Bien sûr il y a d’abord ceux qui sont personnellement touchés dans leur corps, et parmi eux les cas graves qui ne s’en sortiront pas, et celles-zé-ceux qui malgré leur victoire contre le virus, mettront des mois à se remettre d’une immense fatigue…

Si 80 % des personnes contaminées finissent par en guérir, le chemin pour se remettre sur pied prend du temps. Les patients restent en moyenne 20 jours sous ventilation artificielle avant de pouvoir sortir de l’hôpital. De plus, « ils seront épuisés pendant six mois et devront passer par une phase de rééducation à cause d’une atteinte neuromusculaire », prévient dans LeParisien le secrétaire général adjoint de la Société française d’anesthésie et de réanimation, Jean-Michel Constantin.

https://www.valeursactuelles.com/societe/sest-trompes-cest-bien-plus-grave-un-infectiologue-en-chef-tire-la-sonnette-dalarme-117059

Ne parlons pas de la récession économique avec en marge une nouvelle explosion du chômage (qui paraît-il, venait juste d’être terrassé – ou presque – par la très compétente armée de Jupiter… pas de bol !), puisque pour changer un peu, notre si compétent « Président pour de faux » a déjà trouvé la solution, en venant nous enjoindre à la cohésion, à l’entraide… c’est-à-dire, pour ceux qui n’auraient pas bien compris le message, à un nouveau et toujours drastique serrage de ceinture… devinez pour qui ?

Ceux qui comme moi pratiquent désormais l’idiome « Macron » couramment, ont déjà tout pigé !

Pendant ce temps où faute de places dans les hôpitaux, les cas les plus graves (surtout s’ils sont vieux et inutiles) crèveront seuls et dans d’atroces souffrances… mais dans le confort douillet de leur lit personnel

Or il y a plus grave ; par exemple le cas de ces milliers d’individus ayant quitté leurs pays d’origine, à l’appel des trompettes de la renommée (de l’Europe) embouchées par les saloperies d’ONG leur vantant (et vendant aussi) toutes les merveilles offertes par cet Eldorado… malgré la mauvaise volonté et le vilain racisme de certains

Parmi eux, des citoyens égyptiens, marocains, algériens…

Et où sont-ils désormais, ces braves gens ? Certains se retrouvent coincés en Italie, au même titre d’ailleurs que tous les touristes « réguliers » et légitimes… où le piège de la quarantaine voulue par les dirigeants italiens s’est refermé sur eux !

Atroce ! Les pauvres gens !

« J’ai peur ! Ici, il y a beaucoup de risques » disent-ils

Et dans un superbe esprit d’abnégation, certains sont prêts à se sacrifier pour le bien-être de leur famille, en les renvoyant dans leur pays d’origine

« Au moins, je veux laisser partir ma femme et mes enfants, vous ne pouvez même pas quitter la maison ici ».

J’ai du mal comprendre ou on m’aura mal expliqué… mais il m’avait semblé que tous ces pays étaient en guerre, et que c’était la raison pour laquelle tous ces gens affluaient en masse vers l’Europe, où, notamment en France il était convenu de les accueillir dans la joie et la fraternité, pour un vivre-ensemble empli de félicité…

En revanche, un mystère se trouve un peu éclairci ; nous étions nombreux à nous demander pourquoi tant d’hommes seuls et si peu de femmes et enfants… Eh bien nous avons la réponse : ils étaient tout simplement en Italie !

http://www.fdesouche.com/1348103-coronavirus-les-immigres-veulent-egalement-quitter-litalie-nous-avons-peur

Personnellement, exception faite des enfants innocents qui ne sont pas responsables de la folie de leurs parents, j’avoue être assez satisfaite de constater que le fameux virus, s’avère plus fort que Matteo Salvini (qui ne ménage pourtant pas ses efforts) pour régler le sort des migrants, car il y a fort à parier que tous ceux qui attendent leur tour pour affluer, vont peut-être « marquer le pas » un certain temps (à cause des miasmes qui pourraient rester en villégiature).

Le plus comique étant que si beaucoup de migrants sont décimés par le Coronavirus en Italie, ce sera la faute de son gouvernement, celui qui précisément s’opposait à la volonté de Salvini de renvoyer les migrants chez eux !

Mais ce n’est pas tout… Figurez-vous que dans un même temps, le royaume du Maroc a également décidé de fermer ses frontières… et tous les bobos français sautant dans un avion à la moindre occasion (pas bien !) pour aller s’y défouler, se retrouvent coincés à l’aéroport de Marrakech où la plupart des vols sur la France sont annulés.

Certains grands naïfs pensent être secourus en appelant Jupiter à l’aide… Ceux-là n’ont pas encore compris (et pour cause, ils votent sans doute pour lui et ses complices) qu’il est sourd comme un pot quand des milliers de personnes hurlent dans les rues de France et même à Paris ; comment donc pourrait-il les entendre depuis le Maroc ?

Faut être raisonnable aussi !

En revanche, ce qui ne m‘amuse pas, c’est que des enfants en bas âge n’aient pas l’air d’apitoyer les décideurs, et que leurs parents sont aussi démunis de solutions et de réponses que les autres voyageurs. C’est le cas de cette maman d’un bébé de 8 mois, qui témoigne :

En fait, si l’on réfléchit bien, il n’y a que pour le gars Macron (et ses troupes) que le Coronavirus est une aubaine, car, outre le fait qu’il lui a permis de venir une nouvelle fois pérorer à la télé…

1/ Défendre de se réunir à plus de 100 personnes revient à dire qu’il interdit toute future manif intempestive… comme celles contre sa réforme des retraites !

2/ On peut s’attendre, si le Sénat se laisse suborner, qu’il profitera de ce répit pour confirmer son passage en force avec le 49.3 !

3/ Il peut aussi compter sur une hécatombe de vieux, qui allègera encore plus le coût des retraites (du citoyen lambda, et sauvant du même coup les exorbitantes retraites des élus !) !

Malgré tout, il faut reconnaître que c’est peut-être le seul domaine où il semble prendre de sérieuses mesures

4/ Enfin, s’obstinant à ne pas vouloir fermer nos frontières, il joue sur deux tableaux simultanés : aggraver le nombre de décès des citoyens français (ce qui est rappelons-le, la mission qui lui a été confiée !) et permettre l’entrée toujours plus massive des envahisseurs illégaux, censés nous remplacer, bien que la bien-pensance s’en défende !

Bref, ce grand imposteur, doublé d’un magistral incompétent, est sans doute persuadé qu’il maîtrise la situation, alors qu’il n’en est rien et que le retour de bâton de ses ineptes décisions lui reviendra bientôt à la vitesse d’un boomerang !

Mais pour finir sur une note optimiste, je vous livre l’excellent tweet de Renaud Camus :

Car au fond, quitte à mourir, autant que ce soit chez eux… c’est plus humain !

Des Gilets jaunes manifestent malgré le coronavirus, tensions avec les forces de l’ordre

Jsh paris 4

Publiée par Vécu sur Samedi 14 mars 2020

L’épidémie de coronavirus ne décourage pas les derniers Gilets jaunes qui continuent de manifester. Si la Marche pour le climat a été annulée par ses organisateurs « au vu de l’évolution rapide de la situation sanitaire », l’appel national des Gilets jaunes pour l’acte 70 a été maintenu pour ce samedi 14 mars.

Plusieurs centaines d’entre eux ont défilé à partir de la fin de matinée, malgré les malgré les recommandations du gouvernement qui a proscrit les rassemblements de plus de 100 personnes et appelle à reporter les manifestations pour freiner la propagation du coronavirus.

Des tensions en début d’après-midi

Comme chaque week-end, la préfecture de police avait pris un arrêté interdisant aux personnes se revendiquant des Gilets jaunes de manifester dans un périmètre comprenant les institutions, mais aussi les Champs-Elysées, la gare Saint-Lazare, les Halles et les grands magasins.