. 17 décembre 1981 : les socialistes abrogent la loi « anti-casseurs » de Pompidou


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#webtube : Protéger la liberté d’expression exige aussi que les organisateurs répondent des violences qu’ils suscitent. Le 10 septembre 2025, les blocages et manifestations du mouvement « Bloquons tout » ont entraîné de nombreuses dégradations dans plusieurs villes de France, ravivant certaines questions : jusqu’où l’État peut-il restreindre les droits pour préserver l’ordre et garantir l’intégrité du bien d’autrui ? La loi dite « anti-casseurs » de 1970, promulguée sous Pompidou, puis abrogée en décembre 1981, avait apporté une réponse. Elle illustrait comment, en période de crise, le pouvoir peut se doter de moyens étendus et légitimes pour assurer la paix sociale.

Origine de la loi de 1970

Les événements de Mai 68 avaient installé cjez les gouvernants de l’époque un sentiment de fragilité : l’ordre public était parfois débordé et la législation existante semblait insuffisante pour réprimer ou prévenir les violences et les destructions matérielles. Le président Georges Pompidou, élu en 1969 après le départ de De Gaulle, avec Jacques Chaban-Delmas comme Premier ministre, hérite de cette atmosphère de contestation sociale et politique, et d’une demande populaire et institutionnelle de mieux encadrer les mouvements populaires.

La loi n° 70-480 du 8 juin 1970, dite loi « anti-casseurs », de son vrai nom « loi tendant à réprimer certaines formes nouvelles de délinquance », est adoptée dans ce contexte. Elle vise à sanctionner des actions collectives de violences contre les personnes ou les biens, y compris des atteintes aux forces de l’ordre. Surtout, elle introduit aussi la responsabilité collective, c’est-à-dire la possibilité de tenir pour responsables des manifestants ou organisateurs, même s’ils n’ont pas directement commis les violences, dès lors qu’ils étaient présents ou liés au mouvement de manière indirecte.

Fonctionnement et réaction

Après son adoption, la loi fut ainsi utilisée dans des cas où non seulement les auteurs directs de violences étaient poursuivis, mais aussi des organisateurs ou participants d’une manifestation dans laquelle des dégradations avaient eu lieu. Elle joua un rôle dissuasif : manifester dans un contexte potentiellement conflictuel exposait à des risques judiciaires, y compris pour des actes commis par autrui.

Les opposants reprochaient à cette loi de porter atteinte au principe selon lequel nul n’est responsable pénalement que de son propre fait. On craignait une dérive arbitraire. Selon les situations, les autorités pouvaient décider qu’une personne, même pacifique, soit tenue pour responsable des violences commises dans le cadre d’une manifestation, en raison de sa simple présence ou ou de son rôle, même minimal. Cela pouvait dissuader les citoyens de manifester et donc restreindre leur liberté d’expression.

Abrogation en 1981

Pendant la campagne présidentielle de 1981, François Mitterrand a fait de l’abrogation de la loi « anti-casseurs » une promesse forte. Après son élection, le débat s’engagea à l’Assemblée nationale, puis au Sénat. Le 17 décembre 1981, sept mois à peine après les présidentielles, Mitterrand fit voter l’abrogation des dispositions introduites par la loi de 1970 dans le code pénal, par 183 voix contre 96. Le ministre de la Justice, Robert Badinter, insista sur le fait que la loi faisait porter des charges pénales et pécuniaires non seulement sur les auteurs directs des dégradations, mais aussi, de façon injuste selon lui, sur des manifestants ou organisateurs, même si ces derniers avaient condamné les violences.

Vers un retour possible d’une loi « anti-casseurs » ?

Cependant, face aux dégradations massives observées lors des récents mouvements, dont certains encouragés ou soutenus par des formations politiques ou syndicalistes comme La France insoumise (LFI) ou la CGT, se pose aujourd’hui la question d’une relance possible d’une loi comparable à celle de 1970.

En effet, le mouvement du 10 septembre, dit « Bloquons tout », a rassemblé entre 175 000 et 250 000 manifestants sur l’ensemble du territoire. La manifestation a donné lieu à plusieurs centaines d’interpellations et gardes à vue, à la suite d’incendies de mobilier urbain, de perturbations dans les transports ou de façades endommagées.

Or, ces violences ne surgissent pas de nulle part : une partie des casseurs a répondu à des appels à la mobilisation relayés par des responsables politiques et syndicaux. Ces derniers, par leurs discours ou mots d’ordre, ont contribué à jeter leurs électeurs, parfois les plus radicaux, dans la rue, mais refusent d’assumer la responsabilité politique des débordements. Jean-Luc Mélenchon, par exemple, s’est défaussé en rejetant la faute sur les forces de l’ordre et en accusant Bruno Retailleau de « provocation ».

À ce sujet — #BloquonsTout : la jeunesse antifa en roue libre à Paris

L’objectif du rétablissement d’une loi « anti-casseurs » ne serait pas de brider la liberté d’expression et de manifestation, mais d’empêcher que des organisateurs et leaders politiques s’en servent comme d’un bouclier, refusant d’assumer les conséquences de leur influence et de leurs paroles. Une mesure urgente.

. UE : Bardella, Maréchal, Knafo tirent à boulets rouges sur Von der Leyen


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#webtube : « Vous prétendez défendre les peuples, vous les trahissez », s’est étranglée la macroniste Valérie Hayer Ce lundi 10 Septembre, le débat annuel sur l’état de l’Union Européenne a pris un tour particulièrement vif. Instauré depuis 2009 par le traité de Lisbonne, il donne lieu à un discours du président de la Commission européenne avant que les députés ne prennent ensuite la parole pour exprimer leur point de vue sur les orientations bruxelloises. Une occasion en or pour la droite nationale de voler dans les plumes d’Ursula von der Leyen, plus que jamais sur la défensive.

Jordan Bardella est le premier à sonner la charge. « Au nom de millions de Français, quels intérêts défendez-vous vraiment lorsque vous imposez contre l’avis de la France, deuxième économie européenne, un accord de libre-échange avec le Mercosur qui va aggraver la concurrence déloyale envers nos agriculteurs et entrainer l’importation dans nos assiettes de produits qui ne respectent aucune des normes drastiques que vous imposez à nos agriculteurs ? » Dans le viseur du président du RN bien sûr, le catastrophique traité que la présidente de la Commission fait avancer à marche forcée malgré les oppositions.  « Quels intérêts défendez-vous vraiment lorsque vous signez en notre nom un accord commercial avec les Etats-Unis qui entérine la reddition et la vassalisation économique de l’Europe ? », interroge le chef de file du groupe des Patriotes au Parlement européen. Il insiste sur le traité qui au cœur de l’été a vu les intérêts français piétinés.

Les accords commerciaux dans le viseur

« Vous actez la préférence américaine au détriment de la souveraineté et du patriotisme économique. La Défense, les vins, les spiritueux, les cosmétiques, le luxe ou les productions pharmaceutiques : nos filières d’excellence sont ainsi sacrifiées », poursuit Jordan Bardella qui accuse Von der Leyen d’avoir « cédé sur tout. Aucun chef d’entreprise responsable, aucune femme ni aucun homme d’Etat soucieux du bien commun n’aurait signé un tel accord ». Et de conclure : « […] vous engagez nos peuples sur le chemin de la disparition et du déclin. L’histoire vous jugera sévèrement, et notre peuple aussi » Un avertissement en forme d’espoir :  la vague de l’Europe des Nations, celle qui ne veut pas de la politique mondialiste et immigrationniste de la Commission Européenne, emportera un jour ou l’autre le temple des techno-bureaucrates.

Au nom de son groupe ECR (Conservateurs et réformistes européens), Marion Maréchal est elle aussi revenue sur les traités économiques  en accusant la présidente de la Commission de « contourner le vote des Etats » et de ne pas être « à la hauteur du tournant historique en cours ».

« Nous sommes entrés dans l’ère du césarisme politique et non plus de la techno-bureaucratie », constate Marion Maréchal. Pour l’eurodéputée, « l’ONU et les grandes organisations internationales sont impuissantes face aux conflits en cours. Partout, le rapport de force a remplacé le droit international ». Sans compter « le début de la crise migratoire ». Comme son grand-père avant elle, la nièce de Marine Le Pen tire la sonnette d’alarme sur les enjeux démographiques : « Le Nigéria connait chaque année plus de naissances que l’ensemble de nos 27 pays réunis », avant d’interpeller la présidente allemande sur son exposé d’1h15 : « et pourtant dans votre discours, vous consacrez seulement une minute à la question de l’immigration ».

Knafo ressort l’affaire Pfizer

Sarah Knafo a fermé le bal, ou cloué le cercueil. « Après l’explosion du coût de votre grand emprunt, nous attendions que vous reveniez à la raison. Mais vous proposez à l’instant un budget aberrant à 2000 milliards de dépenses. » L’eurodéputée n’hésite pas à sortir l’artillerie lourde et revient sur le scandale non-élucidé qui éclabousse la Commission européenne et sa présidente :  «  Après vos leçons de morale sur l’Etat de droit, nous attendions que vous transmettiez vos SMS avec Pfizer comme la justice vous l’ordonne mais l’Etat de droit ce n’est pas pour vous, uniquement pour les autres. » La parlementaire va à la racine des blocages : « Vous ne changerez jamais. Une idéologie restera une idéologie, une technocrate restera une technocrate. La seule chose que les peuples européens attendent de vous désormais, c’est votre départ. »

À ce sujet — Droits de douane américains : le vin français sacrifié

La doxa européenne vacillera-t-elle ? Les discours des leaders de la droite patriote ont en tous cas fait mouche et provoqué une réaction compulsive de la présidente du groupe Renew (centristes macronistes). Valérie Hayer s’est insurgée contre « l’hypocrisie [de] l’extrême droite […] qui nous fait aujourd‘hui la leçon sur Donald Trump ».  « Vous avez été les premiers supporters de Donald Trump, vous êtes les premiers à relayer la propagande MAGA en Europe », lancé la fidèle d’Emmanuel Macron avant de s’étrangler rageusement « Commencez par arrêter d’être les porte-paroles de Vladimir Poutine et de Donald Trump ». Panique à bord du Titanic européiste.

. Assassinat du conservateur Charlie Kirk : les États-Unis au bord de l’embrasement


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#webtube : Charlie Kirk a été abattu dans l’Utah : la droite pleure un martyr, la gauche est accusée d’attiser la haine. Séisme politique aux États-Unis. Alors que l’un des influenceurs conservateurs les plus suivis du pays donnait une conférence ce mercredi 10 septembre 2025, dans une université de l’Utah, une balle de sniper s’est logée dans son cou, ne lui laissant aucune chance de survie. Père de deux petites filles, Charlie Kirk avait 31 ans. Fervent admirateur de Trump et fer de lance du conservatisme américain, l’homme était devenu une figure incontournable de la sphère MAGA (Make America Great Again).  Né en 1993 près de Chicago, fils d’un architecte ayant œuvré à la Trump Tower, Kirk a plongé tôt dans l’activisme, bercé par les idéaux du Tea Party (mouvement libertarien).

En 2012, à l’âge de 18 ans, il lâche ses études pour créer Turning Point USA, une association dédiée à la liberté économique et aux valeurs traditionnelles. Avec près de 300 chapitres sur les campus et 250.000 membres revendiqués, son organisation est devenue un géant qui a largement promu la politique de Donald Trump depuis 2016. Amoureux du débat et républicain convaincu, ce militant aimait la confrontation verbale – toujours dans le respect de l’adversaire – engendrant des dizaines de millions de vues sur les réseaux sociaux.

Un tribun de la jeunesse conservatrice

La politique est arrivée tôt dans la vie du jeune Charlie Kirk. Soutenant activement le camp républicain dès son plus jeune âge, l’adolescent écrit de nombreux articles pour le site d’information conservateur Breitbart News. La plume acérée du jeune homme est rapidement repérée et il atterrit sur les plateaux de Fox News où il dénonce ce qu’il appelle le « virus marxiste ». En cofondant Turning Point USA avec Bill Montgomery (activiste conservateur), le jeune homme est bien décidé à reconquérir les campus face au progressisme. Le succès est fulgurant et son mouvement explose, porté par des donateurs privés, passant de quelques milliers de dollars à 92 millions en 2023. Kirk sillonne alors l’Amérique, défiant les étudiants dans des débats ouverts. Son slogan « Prove Me Wrong » (“Prouvez moi que je me trompe”) en étendard, il remplit les salles. Sans jamais viser de mandat, il devient un rouage essentiel du mouvement MAGA, partageant la scène avec Trump lors de rassemblements ou à la Maison Blanche.

En parallèle, Charlie Kirk, chrétien évangélique, veut étendre sa sphère d’influence et rallier à lui un public chrétien. En 2019, il lance Turning Point Action pour peser dans les élections et Turning Point Faith pour rallier les évangéliques contre la sécularisation. Dans la foulée, il lance son podcast, « The Charlie Kirk Show », touche des millions d’oreilles chaque jour et se fait connaître à l’international. Agitateur d’idées et brillant entrepreneur, Charlie Kirk a su capter l’élan d’une génération pour défendre les marchés libres et les racines judéo-chrétiennes, loin des cénacles washingtoniens, avec une énergie qui forçait l’admiration, même de ses adversaires.

À ce sujet — « J’espère que la France se réveillera » : ainsi parlait Charlie Kirk

Une Amérique irréconciliable au bord de l’embrasement

La mort de Kirk secoue l’Amérique des deux bords, mais les réactions démocrates trahissent une certaine hypocrisie. Rapidement, de nombreuses voix issues des rangs démocrates se sont élevées avec une sobriété calculée. Sur X, Joe Biden a déclaré : « Cette violence n’a pas sa place chez nous. Mes pensées à la famille de Charlie. » Du côté de l’ancien président Obama, on parle d’un « acte odieux » qui menace la démocratie, tandis que Kamala Harris et Gavin Newsom, gouverneur de Californie, appellent à l’unité, qualifiant le crime d’« inacceptable ». Même chez le plus radical à gauche, Bernie Sanders, la condamnation d’un tel acte a été sans réserve.

Pourtant, au Congrès, des élus démocrates souillent cet élan d’apaisement en sabotant une minute de silence pour Charlie Kirk. faite à la demande d’élus républicains, cette dernière a trouvé une vive opposition à  coup de « Non ! » ou « Qu’en est-il des enfants du Colorado ? », allusion à une fusillade scolaire récente. Mais c’est Lauren Boebert qui a mis le feu aux poudres en demandant un moment de prière – chose courante aux États-Unis – pour Charlie Kirk déclenchant l’hystérie au sein des rangs démocrates.

Côté républicain, on pleure surtout un héraut idéologique. Donald Trump a ordonné que les drapeaux soient mis en berne jusqu’au 14 septembre, et a salué sur Truth Social un « patriote d’exception », pointant la « haine » de la gauche. Donald Trump Jr. confie : « Charlie était un frère. » Le vice-président JD Vance loue quant à lui son talent pour le dialogue. Eric Trump, second fils du milliardaire, promet un deuil dans les propriétés familiales. Des prières mormones aux silences dans les stades, la droite se recueille autour de celui dont les mots chocs demeurent (lire l’article de BV) et qui est déjà considéré comme un martyr.

Julien Tellier, dans BV

. Drones russes en Pologne : cela ressemble à une manipulation de Kiev


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#webtube : Hystérie collective en Occident après que deux dizaines de drones russes ont survolé le territoire de la Pologne. C’est la surenchère dans toutes les chancelleries et les médias, qui agitent le spectre de l’article 5 de l’Otan, véritable passeport pour la troisième guerre mondiale. Rien n’arrête les fous furieux russophobes. Tous les leaders européens sont prêts à en découdre et le Conseil de sécurité de l’ONU s’est déjà réuni. Tant d’agitation avant toute enquête, cela devient grotesque.

Chacun sait que cette guerre est l’assurance-vie de Zelensky. Le jour du cessez-le-feu, le Churchill ukrainien sera éjecté du pouvoir et jugé responsable du désastre.

Après plus de trois ans de promesses de victoire, les Ukrainiens le rendront comptable des deux millions de morts et blessés. Ni les Américains, ni les Européens ne porteront le chapeau. Il ne faut donc pas s’étonner que cet illuminé qui a conduit son peuple au massacre, cherche à entraîner coûte que coûte l’Otan dans la guerre. Il joue sa survie.

Mais soyons sérieux. Quel intérêt aurait Poutine à provoquer l’Otan et à pousser Trump à s’engager davantage dans la guerre, alors que dans 6 mois tout au plus, l’Ukraine sera vaincue ? Car l’effondrement du front n’est plus très loin. Et ce ne sont ni les armes occidentales, ni le 19e train de sanctions qui freineront l’armée du Tsar, qui avance de jour en jour, contrairement aux âneries prononcées par Macron.

Cette intrusion dans le ciel polonais, jugée délibérée par les Occidentaux, est récusée par Moscou. Diaboliser Poutine est le sport favori de nos va-t-en-guerre, mais il se trouve que si nos politiques s’agitent comme un essaim d’abeilles, les experts militaires de l’Otan sont plutôt perplexes en menant leur enquête.

Brailler que c’est une agression délibérée de la Russie ne suffit pas. Il faut le prouver.

https://www.franceinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/intrusion-de-drones-en-pologne-pourquoi-les-enqueteurs-restent-prudents-sur-la-responsabilite-de-la-russie_7486174.html

19 drones dont le vol est programmé ont donc survolé le territoire polonais. Trois auraient été abattus par la défense antiaérienne, les autres auraient fini leur course dans les champs, à court de carburant.

Une attaque délibérée paraissant totalement insensée, l’hypothèse la plus probable est un brouillage opéré par les Ukrainiens lors du survol de leur territoire.

Privés de leur plan de vol programmé, les drones ont poursuivi leur vol tout droit jusqu’à épuisement de leur carburant. La guerre électronique reste essentielle dans la lutte anti-drones.

« Et c’est bien ce qu’on a retrouvé en Pologne : 16 drones Gerbera quasi intacts, la plupart en pleine nature, manifestement contraints à l’atterrissage forcé, sans doute faute de carburant. Une maison et une voiture ont été endommagées dans l’est du pays. »

Ce ne serait pas la première fois que les Ukrainiens manipulent l’opinion occidentale par des actions criminelles accusant les Russes ou leur portant préjudice. Massacre de Boucha découvert trois jours après le départ des soldats russes ou destruction de NordStream2.

Propagande ou actes de sabotage sous faux drapeau font partie de tous les conflits.

En attendant, la prudence est de mise. Espérons que nous aurons une enquête honnête qui aboutira à la vérité, quelle qu’elle soit. Mais la question majeure est :

Quel intérêt aurait Poutine à enflammer un peu plus les russophobes ?

Jacques Guillemain, Riposte Laïque