. Médias : été de dupes et rentrée sous tension


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#webtube : Dans Polémia, Pierre Boisguilbert signe une charge corrosive contre des médias prisonniers de leurs obsessions idéologiques. Entre illusions estivales et fébrilité de rentrée, il perce à jour le récit bien-pensant et démontre la perte de crédibilité d’une presse dominante en déclin.

Un été des illusions médiatiques

Cet été, une fois de plus, rien de ce que mes médias du bien ont annoncé – parce qu’ils le souhaitaient – ne s’est produit. Pas plus de trêve en Ukraine qu’à Gaza. Les médias ont connu un été difficile entre deux canicules où, comme pour le Covid, ils nous expliquaient qu’il fallait boire de l’eau et conseillaient de rester chez nous. Pas encore de fiche à remplir pour avoir le droit de sortir le chien, mais la prochaine fois ça viendra.

Le méchant de l’été a été indiscutablement Poutine, suivi de près par Netanyahu. Trump n’a toujours pas bonne presse mais, comme il n’a pas giflé Zelensky, il s’en sort un peu mieux que d’habitude. Finalement, il aura été plus bête que méchant pour nos médias français, si subtils eux.

Cela ne concerne que l’Ukraine bien sûr, car pour le reste les médias ont glosé sur canicule autoritaire touchant les USA selon eux, les États-Unis qui seraient en passe de devenir une démocradure… alors qu’en France on s’oriente vers une dictamolle. Nos médias, qui ne savent comment se débarrasser de leurs bêtes noires internationales, annonçaient ces derniers jours la fin de Trump pour raisons de santé (pieds gonflés, hématomes aux mains), comme ils l’avaient fait – avec le succès que l’on sait – pour Poutine au début de l’opération russe, soi-disant atteint d’un cancer en phase terminale.

Ce qui n’est certes pas en phase terminale, ce sont les guerres en Ukraine et à Gaza. En ce qui concerne les trêves, on a eu un été des dupes. Nos journalistes des droits de l’homme ukrainien et gazaoui sont passés par toutes les couleurs émotionnelles.

Le plus drôle fut l’Alaska : le tapis rouge, la poignée de main et les applaudissements de Trump à Poutine. Envoyés spéciaux et commentateurs étaient pétrifiés et vitrifiés. D’où une hystérie euphorique lors du déplacement des « 7 nains » reçus à Washington.
La présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen était du voyage, après sa capitulation douanière toute honte bue comme d’habitude, aux côtés de plusieurs dirigeants européens à la Maison Blanche, et du président ukrainien Volodymyr Zelensky. On y a vu Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb, sans oublier le secrétaire général de l’OTAN.
Après avoir salué un succès diplomatique ayant sauvé l’Ukraine d’un pacte américano-russe et marquant le retour en force de l’Europe, nos médias ont petit à petit reconnu qu’en fait il y avait des images humiliantes de soumission et aucun résultat concret à court terme. La Russie veut toujours un accord global écartant de sa zone historique certains pays de l’OTAN.

Ce n’est pas difficile à comprendre, et il y aura sans doute, après un accord de paix toujours improbable, plus sûrement un règlement sur le terrain ou autour de soldats indiens plutôt que hollandais. Mais certaines badernes médiatiques et commentateurs militants, flagornant à l’extrême des Ukrainiennes autoproclamées analystes de référence, poussent à l’engagement militaire de façon irresponsable.

Parfois, l’absence d’esprit critique sur LCI concernant l’Ukraine est incompréhensible et rappelle certains plateaux de CNews traitant d’Israël. Mais la violence antisémite en France, qui a été un fait de l’été et décrite sur la chaîne de Praud, explique en partie son succès incontestable.

Une rentrée sous tension médiatique

C’est BFM qui souffre le plus : pas au niveau de LCI sur l’international et complètement larguée sur le sécuritaire par CNews. La chaîne qui voulait dominer l’info en continu est sur la défensive, perd des plumes et change les rendez-vous et présentateurs de sa grille, signe d’une extrême fébrilité.
Le remplacement à la matinale de Christophe Delay se révélera vite une erreur : il était fait pour ça. Quant à son alter ego Adeline François, elle avait un humour discret qui tranchait agréablement avec les gloussements un peu forcés et systématiques de certaines de ses consœurs. Un rajeunissement ne fait pas une ligne éditoriale.

Si cette ligne jugée macroniste et bien-pensante ne change pas, BFM va poursuivre une lente descente de son audience en berne. Et ce n’est pas l’arrivée de Cohn-Bendit qui va renverser la table. S’il y a bien un boomer indiscutablement responsable de ce qui nous arrive au niveau de l’école et de l’autorité (et, par charité, inutile d’évoquer les mœurs), c’est bien lui.
La fascination des médias pour ce révolutionnaire obsolète est un mystère, ou participe du « privilège rouge médiatique » dont parle William Goldnadel.

Quant à Pascal Praud, bête noire de la rentrée – comme Poutine et Trump –, accusé d’être responsable de tout ce qui arrive, comme le souligne obsessionnellement Dupont-Moretti, il peut garder le sourire. L’actualité le sert, à condition qu’il ne s’enferme pas dans un rabâchage parfois dissuasif et des positions sociétales jeunistes qui font plaisir à ses filles mais pas forcément aux téléspectateurs de la chaîne.
Sa défense des boomers montre qu’il a sans doute senti le danger. CNews a brisé le discours unique du PAF et on veut le lui faire payer le plus chèrement possible. Mais il faudra attendre encore un peu, car les antifas d’opérettes auront en cette rentrée bien d’autres sujets dont ils vont s’inquiéter plutôt que de l’inexorable progression de CNews derrière la locomotive Praud.

Quoique ! Dans ce domaine aussi, il n’y a aucune trêve à attendre.

Pierre Boisguilbert, Polémia

. Adieu Soulayman. Bruno Guillot, ex-imam salafiste, nous plonge dans les coulisses de l’islamisme


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#webtube : Ancien imam salafiste et prédicateur reconnu, Bruno Guillot – alias Soulayman – revient dans un livre choc « Adieu Soulayman », paru aux éditions Nour Al Alaam, sur son parcours hors norme : de sa conversion adolescente en Belgique à son passage par l’université islamique de Médine, en Arabie saoudite, jusqu’à son rôle de recruteur et de conférencier. Témoignage rare et sans fard, il dévoile de l’intérieur les mécanismes d’endoctrinement, la stratégie d’expansion du salafisme en Europe et les contradictions d’une idéologie rigoriste. Un récit saisissant qui éclaire les dérives d’un islam radical encore trop souvent minimisé, et qui soulève la question cruciale de la transmission et de la prévention face à la radicalisation.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Bruno Guillot : Je m’appelle Bruno Guillot, né en Belgique de parents français. Je suis un ex-prédicateur salafiste ayant étudié à l’université islamique de Médine (en Arabie saoudite) et un ancien professeur de langue arabe diplômé. Je suis par ailleurs père de deux adolescents.

Vous vous êtes converti à 15 ans, à un âge où l’on cherche souvent des repères. Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’islam et, plus spécifiquement, dans le salafisme ?

Bruno Guillot : La première chose qui m’a plu est le côté familial de cette religion. La oumma, la communauté des musulmans à travers le monde, m’apparaissait extrêmement soudée. J’ai aussi apprécié la place qu’occupe le sacré dans la vie de tout musulman et l’aspect prosélyte de l’islam. Enfin, c’est une religion que l’on peut qualifier de cartésienne en apparence, à la fois dans sa doctrine et dans sa structure.

Le salafisme n’est autre que l’islam des premiers siècles – salafs signifiant « prédécesseurs ». J’ai été attiré par l’authenticité de sa méthodologie qui repose sur un retour aux racines et aux origines de l’islam. Pour moi, il s’agissait d’une sorte de garantie : en devenant salafiste, j’étais certain d’avoir la bonne compréhension de cette religion. Si les premiers musulmans n’ont guère compris l’islam, qui peut le comprendre ?

Vous évoquez une passion immédiate pour Mahomet et les textes sacrés. Avec le recul, pensez-vous que cette intensité religieuse répondait davantage à un besoin identitaire qu’à une quête spirituelle ? 

Bruno Guillot : Rejoindre la communauté musulmane a sans doute répondu à un besoin identitaire, car il est vrai qu’en devenant musulman, nous adoptons rapidement des pratiques et des habitudes qui ne sont pas dans nos mœurs ou notre culture. Par exemple, manger avec les mains comme le faisait Mohammed, s’habiller en prenant garde de ne pas s’assimiler aux mécréants, parler l’arabe, etc. Tout cela n’est possible que si le converti accepte un profond déracinement à la fois identitaire, mais aussi spirituel car, au-delà de nos us et coutumes, il y a les dogmes et les « sagesses » qui nous permettent de plaire à notre Créateur et de s’en rapprocher.

Comment vos proches ont-ils vécu cette conversion soudaine et radicale ?

Bruno Guillot : Je viens d’une famille de tradition chrétienne, non pratiquante. Comme on peut assez aisément l’imaginer, mes proches ont très mal vécu ma conversion, à commencer par mon père. Au début de ma conversion, il me forçait à me raser la barbe. On a eu plusieurs altercations, il me suivait ou me faisait suivre dans les mosquées, afin d’éviter toute radicalisation. Je sais aujourd’hui qu’il faisait cela pour mon bien mais, à l’époque, je ne le voyais pas ainsi… Très vite, mon obsession de bien faire et de devenir un musulman parfait a pris le dessus, ce qui m’a rapproché du salafisme et, à l’âge de la majorité, j’ai pris mon envol sans l’aval de personne. Je considérais mes parents comme des « mécréants » et leur avis n’avait aucune valeur à mes yeux.

Vous avez fréquenté l’université islamique de Médine, réputée fermée et rigoriste. Pouvez-vous nous décrire son fonctionnement et l’endoctrinement intellectuel qui y règne ? Quelle place occupe la haine de l’Occident dans cet enseignement ?

Bruno Guillot : Il faut savoir que l’université de Médine est directement financée par le roi d’Arabie saoudite, ce dont on pouvait être témoin au quotidien. Quand le roi guérissait d’une maladie par exemple, on pouvait recevoir une double, voire une triple bourse (150 € à l’époque) pour fêter son rétablissement. L’université est composée d’un énorme campus qui rassemble 80 % d’étrangers, car elle a été fondée avant tout pour répandre le salafisme dans le monde, en Occident plus particulièrement. Les professeurs eux-mêmes ne cachent pas leur volonté d’expansion du salafisme qu’ils souhaitent voir régner. Je ne sais pas si vous imaginez les conséquences que cela aurait dans nos sociétés occidentales… Ils nous enseignent tous les principes présents dans les grands classiques du wahhabisme, comme les livres de Mohammed ibn Abdil Wahhab, réformateur salafiste. La haine de l’Occident et de son histoire judéo-chrétienne est exposée à tous. La France, qualifiée de « pute de l’Occident », est en première ligne. L’université prône le principe d’alliance et de désaveu : il faut s’allier avec les croyants et se désavouer des mécréants. Pour vous donner un exemple concret, il était interdit de porter un maillot de football du FC Barcelone ou de l’OM.

Vous expliquez avoir converti des centaines de chrétiens. Comment procédiez-vous pour convaincre et séduire ? Par ailleurs, le salafisme met en avant la pureté, mais vous racontez aussi la violence et les châtiments corporels. Comment conciliait-on cette contradiction à Médine ? 

Bruno Guillot : C’est vrai, j’ai converti énormément de personnes à l’islam, que ce soit en Belgique ou en terre islamique, notamment lors de conférences. Cela peut surprendre, mais en Arabie saoudite, beaucoup sont des travailleurs immigrés chrétiens, athées ou bouddhistes issus des classes les plus défavorisées des Philippines ou d’Afrique subsaharienne. Pour les convertir, c’était très simple. Je m’appliquais à exposer les lacunes doctrinales du christianisme grâce aux recherches de célèbres apologètes musulmans influents sur Internet, comme Ahmed Deedat ou Zakir Naïk ; puis je vantais, en comparaison, les mérites et les bienfaits de l’islam, puis prônais les miracles scientifiques du Coran en distribuant gratuitement ce livre dans toutes les langues. Sachez qu’en se convertissant en Arabie saoudite, les immigrés obtiennent de nombreux avantages…

Il n’y a aucune contradiction entre la pureté prônée par le salafisme et les châtiments, les deux étant les faces d’une même pièce, comme nous avons coutume de le dire. Il est tout à fait possible de prôner la sagesse et la pureté et, dans le même temps, d’appliquer une justice extrêmement punitive basée sur la charia pour tous ceux qui ne respectent pas les règles. Le salafisme a sa propre conception des notions de miséricorde et de justice, loin des nôtres.

Vous mentionnez un pèlerinage meurtrier à La Mecque comme déclencheur de vos doutes. Que s’est-il passé exactement ? Quels ont été les premiers signes intimes de votre désillusion vis-à-vis de l’idéologie salafiste ?

Bruno Guillot : Peu de personnes le savent, mais énormément de musulmans meurent chaque année lors du grand pèlerinage de La Mecque. Il y a parfois de grands mouvements de foule où certains meurent étouffés, piétinés. J’y ai échappé de peu. C’est en effet à ce moment-là que sont nés mes premiers doutes. J’ai vu des femmes et des enfants mourir sous mes yeux, et je me suis demandé alors : c’est donc cela, le graal pour tout musulman, l’instant qu’on attend tous et que certains mettent des années à financer ? D’autres éléments, au fil des ans, sont venus alimenter ces premiers doutes. Tout cela est expliqué dans le livre…

Abandonner un monde où vous étiez reconnu comme érudit et imam suppléant, est-ce un saut dans le vide ou une libération ? 

Bruno Guillot : Au départ, mon choix a vraiment été vécu comme un saut dans le vide. J’ai plongé dans l’inconnu et ce que j’y ai trouvé a été particulièrement violent : j’ai été considéré comme un traître, un apostat, des menaces ont longtemps pesé sur moi suite à unefatwa, et des projets sérieux se sont envolés, comme celui de devenir l’imam principal d’une mosquée en Belgique. Avec le temps, j’ai pu relire et mieux comprendre mon passé, jusqu’à vivre ce choix de quitter l’islam comme une belle et vraie libération. Encore aujourd’hui, je m’interroge : comment ai-je pu en arriver là ? Le temps est un facteur clé.

Vous parlez d’une stratégie d’expansion de l’islam radical en Europe. Concrètement, quels moyens sont mis en œuvre et par qui ?

Bruno Guillot : Les moyens sont colossaux, même si la quantification est impossible. L’argent des émirs (princes) et des gouvernements comme ceux de l’Arabie saoudite, du Qatar ou des Émirats arabes unis est largement mis à contribution. Il permet de financer des formations gratuites sur l’islam, la traduction et la distribution massive et gratuite de livres comme le Coran, la création de sites Internet ou d’émissions de télévision. Dans de nombreux pays du Golfe, il n’y a pas de séparation entre la religion et l’État qui finance des mosquées, des logements et des bourses pour les étudiants. Même leurs ambassades dans nos pays occidentaux participent à cette stratégie d’expansion de l’islam radical en Europe.

L’université de Médine envoie-t-elle volontairement des « cadres » pour implanter un islam rigoriste dans les mosquées européennes ?

Bruno Guillot : Oui, c’est l’un des objectifs de l’université et plus globalement du royaume saoudien. La volonté affichée est vraiment de surfer sur le vide spirituel qui règne chez nous, notamment en France et en Belgique, pour arracher les jeunes de leurs racineschrétiennes et les enraciner dans l’islam. Ensuite, ces mosquées sont confiées à ces Occidentaux convertis : cela permet de convertir bien plus efficacement les foules sur place… Je le sais, j’ai fait partie de ces jeunes.

En France, certains responsables politiques et religieux affirment que le salafisme n’est qu’une minorité. Votre expérience semble dire le contraire. Qu’en pensez-vous ?

Bruno Guillot : Même ceux qui ne se considèrent pas salafistes sont influencés par les plus grands penseurs salafistes, peut-être même sans le savoir ! Les livres qui s’inspirent de ce courant sont très bien vendus et enseignés en France et les savants sont écoutés, notamment sur Internet. Le salafisme est ainsi omniprésent en Europe, même s’il n’est pas accepté de tous, il fait clairement partie du panorama des musulmans de France et de Belgique.

Voyez-vous un lien entre la progression de l’immigration musulmane et la diffusion de ce courant ?

Bruno Guillot : Il est trop tôt pour le dire, car les premières vagues d’immigration en Europe étaient loin du salafisme. Les immigrés musulmans, issus des pays du Maghreb essentiellement, vivaient un islam plus modéré. Mais la jeune génération, qui perçoit peut-être le décalage entre l’islam de ses parents et l’islam de Mohammed, a tendance à se tourner plus facilement vers le salafisme, l’islam des premières générations, le véritable islam. Aujourd’hui, les livres vendus en France sont ceux des prêcheurs salafistes, tout comme les vidéos diffusées sur Internet : cela plaît beaucoup aux jeunes qui ont soif d’appartenir à un groupe pouvant les aider, croient-ils, à s’affirmer en tant qu’individus. Je pense que les nouvelles générations vont contribuer de plus en plus à l’expansion du salafisme en Europe.

Vous avez connu de l’intérieur ce système. Quels signaux doivent alerter les familles ou les enseignants lorsqu’un jeune bascule dans le salafisme ? Selon vous, l’école française est-elle armée pour répondre à ces phénomènes ?

Bruno Guillot : Le changement radical de l’apparence, l’impossibilité du dialogue avec l’enfant, les livres qu’il lit et ses références, l’aversion pour sa culture ou l’histoire de son pays sont autant de signaux à surveiller. L’école française est à mon sens incapable de prévenir le phénomène de la radicalisation, aveuglée par la naïveté des autorités vis-à-vis de cette pensée et des gouvernements qui la soutiennent ouvertement (Arabie saoudite ou Qatar).Elle est également incapable de le guérir. Le déracinement des jeunes, quand il advient, est trop profond, c’est d’ailleurs pourquoi nous parlons  de radicalisation. Aujourd’hui, Internet est très présent et les dangers sont partout ; il faudrait de grands changements et une meilleure information pour pouvoir faire évoluer les choses.

Vous insistez sur le fait que votre livre n’est pas une condamnation de tous les musulmans. Comment distinguer islam traditionnel et islam radical sans tomber dans la naïveté ? 

Bruno Guillot : Bien évidemment, les musulmans sont des individus et chacun a ses spécificités. Englober tout le monde serait profondément injuste. L’islam dit « moderne » peut s’intégrer dans nos sociétés, s’il le souhaite et s’il n’oppose ou ne propose pas la chariaen lieu et place de nos démocraties. L’islam radical, en revanche, ne vise pas l’intégration. L’objectif clair de ses partisans est de s’imposer coûte que coûte, même si cela signifie obliger les populations à se convertir, à se battre ou à quitter leur pays. Aucun compromis n’est possible : les radicaux n’ont pas de limite.

Si vous aviez un message à adresser à un jeune tenté aujourd’hui par ce rigorisme, quel serait-il ?

Bruno Guillot : Mes conseils sont les suivants : si le salafisme te tente, réfléchis bien aux conséquences que ta conversion va entraîner. Il faut que tu prennes conscience que cette décision va impacter le reste de ta vie, jusque dans tes décisions les plus simples, comme prendre une photo, écouter de la musique ou regarder un match de foot. Tu vas devoir t’éloigner de la nature profonde de l’homme qui est d’aimer ; tu vas devoir détester des gens, tes amis, ta famille, car ils n’auront pas la même appartenance religieuse que toi. Crois-moi, ce mode de vie particulièrement stressant et strict finira tôt ou tard par te conduire à t’oublier toi-même, jusqu’à sombrer dans une profonde dépression. Si tu es dans cette situation, contacte-moi : nous pourrons en discuter ensemble.

Après cette rupture, quel est aujourd’hui votre rapport à la foi, à la spiritualité ? Vous parlez « d’adieu à Soulayman ». Est-ce une page totalement tournée ou reste-t-il une part de vous marquée à vie par cette expérience ?

Bruno Guillot : Ma spiritualité a trouvé sa place dans le christianisme qui prône l’amour. Mais mon choix n’est plus celui d’un naïf adolescent de 15 ans qui s’est laissé prendre dans les filets du radicalisme et de sa pensée. Aujourd’hui, c’est en homme accompli que je prends mes décisions. Nous sommes tous marqués par notre passé, mais je peux affirmer sans hésiter que tout ce que j’ai vécu avait un sens car, aujourd’hui, je peux utiliser mon expérience pour témoigner et apporter du positif à mes concitoyens. C’est donc sans regrets que j’ai définitivement tourné la page de mon passé.

Publier ce livre à visage découvert est un risque. Qu’est-ce qui vous pousse à témoigner malgré tout ?

Bruno Guillot : Évidemment, le risque zéro n’existe pas. J’en suis bien conscient, mais c’est avec sagesse et humilité que j’ai écrit ce livre. Mon objectif n’est ni de stigmatiser ni de blesser les sensibilités, mais de faire part de mon expérience, afin d’aider la jeunesse et nos sociétés à se prémunir contre le fléau réel qu’est la radicalisation. Si ma modeste contribution peut être une pierre à l’édifice que nous devons construire contre ce danger, alors j’aurais accompli ma mission.

Propos recueillis par YV

 Breizh-info.com

. Université d’été de Reconquête : Zemmour veut être l’héritier lucide du trumpisme


Articles : Sept 2025Aout 2025Juil. 2025Juin 2025
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#webtube : À Orange, devant 3.000 militants, E. Zemmour appelle Macron à la démission et assume sa filiation avec D. Trump. Reconquête ancre son université d’été annuelle à Orange, dans le Vaucluse. Sur les terres de Jacques et Yann Bompard, maire de la ville, le mouvement d’Éric Zemmour et Sarah Knafo a fait, pour la deuxième année consécutive, le plein de militants et de cadres prêts à relever les défis d’une rentrée qui s’annonce lourde de rebondissements majeurs pour le pays. Selon Éric Zemmour, 3.000 participants étaient présents, ce 31 août 2025. Une foule française de militants de tous âges vêtus de casquettes et de chapeaux utiles pour se protéger du soleil de Vaucluse a chanté, avec des notes approximatives, un « Joyeux anniversaire » à l’essayiste devenu leader politique. Auparavant, Zemmour a réuni le Conseil national de Reconquête et remis des médailles aux militants méritants. Message : Reconquête entend bien occuper le terrain politique.

La démission de Macron, seule solution

La journée du 31 août offre l’occasion de faire tonner la voix des leaders du parti. Et de désigner les champs de bataille. Ainsi, Jean Messiha insiste sur l’importance du combat médiatique, comme le patron de Frontières Erik Tegnér. L’écrivain François Bousquet mène une conversation avec Samuel Lafont avant une table ronde sur l’école. En pleine rentrée scolaire, le mouvement met en valeur l’action de ses Parents vigilants qui dénoncent sans relâche les scandales et les dérapages du milieu scolaire. Le Corse Olivier Battistini, maître de conférences émérite en histoire grecque à l’université de Corse, se penche sur ce monument qu’on pensait intouchable et qui se lézarde jour après jour : la civilisation et l’art de vivre à la française. Avant de laisser la parole à Sarah Knafo, toujours percutante, chiffres en mains, et à Éric Zemmour. Le tout sur fond de camaraderie, de bandas et de drapeaux français, autour d’un barbecue géant propre à scandaliser Sandrine Rousseau.
Dans son discours de clôture ce 31 août, Éric Zemmour a appelé les Français à tourner la page funeste de la Macronie qui mène le pays au chaos en souhaitant la démission pure et simple du président de la République. La « seule solution », selon lui, au blocage actuel. Il a surtout appelé les Français à la responsabilité et au courage. En insistant sur l’exemple de Trump. Trump affronte sans complexes « l’hydre wokiste », rappelle-t-il, alors que la France accueille à bras ouverts quelques sociologues gauchistes « virés » par le président américain, dit-il. Zemmour y voit l’exemple d’une « radicalité » indispensable pour prendre « les problèmes à la racine ». Cette apparente brutalité n’est que le visage de « la détermination et du courage », martèle Zemmour, sous les applaudissements. Avec les tempêtes, « le temps des hommes forts est revenu », estime-t-il. Quant aux gouvernants mondialistes, « leur monde disparaît, ils s’y accrochent ».

« Quand on veut, on peut ! »

Alors que le RN reste très prudent, Zemmour assume le sillage trumpiste : « Nous sommes les seuls à soutenir Trump », affirme le patron de Reconquête, avant de nuancer : « Il n’est pas notre modèle ou notre maître. » Parfois, les intérêts des USA sont bien sûr différents, voire contraires aux nôtres, et l’Amérique ne nous a pas toujours fait de cadeaux, insiste Zemmour, qui cite quelques exemples. Mais voilà, « à nous, Français, de défendre farouchement nos intérêts ». Ce que n’ont fait ni Macron ni von der Leyen, notamment sur le dossier des droits de douane. Attention, Trump n’a pas non plus tout réussi : « Il n’est pas parvenu à régler la question ukrainienne et la Chine lui résiste », constate l’orateur. Mais Zemmour retient ce message du président américain : « Quand on veut, on peut ! »
Un message d’espoir, alors que l’auteur du Suicide français voit venir « le réveil des peuples qui s’étaient endormis et ne veulent pas mourir ». Zemmour, qui sera à Londres le 13 septembre pour participer à la grande manifestation contre l’islamisation du royaume, l’affirme : « Les peuples européens ont eu la tentation de sortir de l’Histoire : ils comprennent qu’on ne sort pas de l’Histoire. »
Il faudra compter sur la voix de Zemmour et de Reconquête dans la mêlée qui s’ouvre sur le terrain politique, en cette rentrée 2025.

. La rentrée scolaire au travers huit films cultes


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#webtube : Vous ne verrez plus l’école tout à fait comme avant. C’est la rentrée, celle des cancres comme des bons élèves. Et souvent filmée par les plus grands artistes, chacun à leur façon.

Zéro de conduite, de Jean Vigo (1933)

Historiquement, il s’agit du premier film d’école vu au prisme des écoliers. Nous sommes dans un collège de Saint-Cloud. Le moins qu’on puisse prétendre est que l’éducation y est des plus strictes. D’où la rébellion de quatre élèves. Le tout est évidemment bon enfant, même si s’agissant de garnements. À sa sortie, le film est interdit, car tenu pour « antifrançais » par l’association des Pères de famille organisés. Il n’y aura d’ailleurs qu’une seule et unique projection. Le visa d’exploitation sera finalement accordé en 1945. Il n’y avait pourtant pas de quoi fouetter un cancre ; mais c’est l’époque qui voulait ça.

Les Diaboliques, d’Henri-Georges Clouzot (1955)

Adapté de Celle qui n’était plus, roman du duo Boileau-Narcejac, ce film est l’un des succès de 1955. Paul Meurisse, directeur de pension, organise le meurtre de sa femme, Véra Clouzot, avec la complicité de sa maîtresse, Simone Signoret. On dit que le film impressionna durablement un certain Alfred Hitchcock. Il est vrai qu’en matière de suspense, il y avait de quoi en remontrer aux Angliches. Parmi les élèves de cette école, on remarque un certain Jean-Philippe Smet, plus tard connu sous le nom de Johnny Hallyday. Un classique.

Les Risques du métier, d’André Cayatte (1967)

C’était avant #MeToo et la « sacralisation » de la parole des femmes et des enfants. Jacques Brel incarne un professeur accusé de pédophilie par plusieurs adolescentes. À l’époque, un tel crime était déjà lourdement puni. Seulement voilà, il est innocent et ses accusatrices se révèlent être de fieffées affabulatrices. Il fallait alors beaucoup d’audace pour traiter d’un tel sujet ; aujourd’hui, il en faudrait sûrement encore bien plus, en cette société d’hystérie généralisée.

Les Sous-doués, de Claude Zidi (1980)

Bienvenue dans les boîtes à bachotage, là où n’atterrissent que les cas les plus désespérés. Dans le genre, le maître étalon de la grosse farce potache, mais qui, à la revoyure, ne manque pourtant pas de charme, malgré des gags souvent hénaurmes et un humour pas toujours finaud. Bref, c’est du Claude Zidi et c’est aussi l’occasion de découvrir Daniel Auteuil dans l’un de ses premiers rôles importants. Jamais il ne reniera ce film, énorme succès populaire ; ce qui est plutôt à son honneur.

Breakfast Club, de John Hughes (1985)

Dans les années 80, l’Américain John Hughes fut l’un des maîtres de la comédie adolescente et l’on peut tenir ce Breakfast Club pour le sommet de son œuvre. Là, cinq lycéens sont collés un samedi entier. L’occasion d’apprendre à mieux se connaître. Chaque personnage est un archétype à lui seul : le sportif, le bon élève, le mauvais garçon, la gothique dépressive et la fille à papa. Dit comme ça, c’est bête comme chou, mais le film est bien plus malin qu’il n’y paraît, même pour nos actuels z’ados.

Le Cercle des poètes disparus, de Peter Weir (1989)

Le collège américain de la côte est dans toute sa splendeur, à la fin des années 50. La société y est encore très corsetée et le puritanisme protestant n’a rien d’un vain mot. Dans cette ambiance compassée, un professeur de littérature sort manifestement du lot, parvenant à communiquer la passion de la poésie à ses élèves. Une passion telle que l’un de ses élèves mettra fin à ses jours, son père refusant de le laisser donner libre cours à la passion en question. Énorme carton public, ce film suscita une polémique dans les milieux conservateurs, certains y voyant un film subversif, d’autre une œuvre authentiquement réactionnaire. Comme souvent, la vérité est entre les deux.

Les Choristes, de Christophe Barratier (2004)

Le film phénomène d’alors, avec près de neuf millions de tickets écoulés, et qui redonna un coup de frais aux traditionnelles chorales. L’école qu’on y voit tient plus de la maison de correction que du simple pensionnat. Il est vrai que nous sommes dans l’immédiate après-guerre et que les mœurs d’alors ne sont pas spécialement permissives. Gérard Jugnot est impérial en professeur de chant et François Berléand impeccable en directeur passablement veule. Un triomphe amplement mérité ; ne serait-ce que pour la poignante histoire du petit Pépinot, orphelin en quête de père.

Winter Break, d’Alexander Payne (2023)

Encore une histoire de pensionnat, américain celui-là, où une dizaine d’élèves est obligée de passer les vacances de Noël sous la tutelle d’un professeur ombrageux. On pensait que plus personne ne savait encore faire du cinéma adulte, aux USA. La preuve que non, même lorsque traitant de l’adolescence, de ses petites misères et de ses grandes souffrances.

Nicolas Gauthier, dans BV

. L’erreur de BFM : c’est Zemmour qu’il fallait prendre, pas Cohn-Bendit !


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#webtube : La venue de Cohn-Bendit à BFM est une aubaine dont nous aurions tort de nous priver. Il va débattre toutes les trois semaines avec Bob Ménard, autre spécimen du genre aléatoire-imprévisible. Sur le vaccin, la Russie et l’Europe, l’anti-Zemmour, ils sont d’accord, mais bien sûr c’est l’ensemble de l’oeuvre de Dany à quoi il convient de rende hommage.

Se souvenir il y a dix ans de son altercation avec Zemmour à l’émission de Ruquier, avec Léa Salamé et Aymeric Caron. Quatre destins intéressants.

Et le débat Cohn-Bendit-Zemmour de 2019, l’Europe stop ou encore ?

https://www.tf1info.fr/elections/replay-revivez-la-grande-confrontation-entre-daniel-cohn-bendit-et-eric-zemmour-2121042.html

Cohn-Bendit, c’est le contraire de Zemmour, et vice-versa. Mais il va plomber définitivement l’audience de BFM, alors que Zemmour, en deux ans, avait fait décoller celles de CNews. Finalement, ils se sont gourés, à BFM, c’est Zemmour qu’il fallait prendre, et pas toutes les trois semaines, mais tous les jours, quitte à se prendre une grève de type Journal du Dimanche…

Sobieski et D. Moulins, Riposte Laïque

. Nouvelles législatives anticipées, une lueur d’espoir ?


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#webtube : Les contorsions du mollusque Bayrou semblent ne plus lui être d’aucun secours pour échapper à son destin de serpillière. Toute sa vie, il a ramassé les miettes et nettoyé les vomissures des crapules qui lui concédaient un semblant d’importance et une illusion de pouvoir. Mais une serpillière, à force d’être trop triturée et essorée, finit par se déchirer et partir en lambeaux. On y est presque.

L’infâme procès politique fait à Marine et son injuste condamnation sont peut-être une chance pour les patriotes.

La fille préférée du défunt cyclope est comme son géniteur. Obstinée, résiliente et inépuisable, mais aussi rancunière et psychorigide. Au point de refuser des alliances avec ceux qui récusent l’allégeance. Alors que des associations constructives détiennent probablement la clé du pouvoir. À moins que, comme Papa, elle ait peur de l’exercer et se trouve mieux dans la position d’opposante persécutée à vie.

En outre, ses variations idéologiques sur des sujets majeurs tels que la monnaie d’occupation, la dictature européiste, l’islam conquérant et l’amitié avec la Russie, créent un léger malaise. Néanmoins, je resterai de son côté contre les collabos macronards et les traîtres mélenchonards. Par principe. Mais sans illusions.

C’est pourquoi, alors que de nouveaux sondages donnent le RN en tête, mieux que l’an dernier, je pense que l’effacement forcé de Marine pourrait amener les vrais Français à rebattre les cartes.

La dissolution de l’Assemblée nationale n’est pas obligatoire, mais une fois le crétin des Pyrénées désavoué et ses ministres au chômage, que peut faire messire Paltoquet ?

Renvoyer le peuple aux urnes, outre que c’est l’option la plus conforme à l’esprit et à la lettre de la Constitution, est un scénario plausible si l’Assemblée nationale refuse de voter la confiance au Premier sinistre le 8 septembre.

On peut imaginer que Fripounette, comme au cours de l’été 2024, va tergiverser, finasser, procrastiner, prendre la tangente. C’est dans sa nature sournoise. Cet imposteur égotiste est un tricheur né. Toute sa vie, publique et privée, il n’a fait que feinter, dissimuler, mentir, louvoyer et enfumer. Il incarne la duperie, la duplicité et la trahison. Mais le temps des Premiers ministres Kleenex et des chaos législatifs en série a atteint ses limites.

Il va falloir tenir compte d’une réalité sur laquelle tous les sondeurs s’accordent, en poussant des cris de putois : en cas de nouvelle dissolution suivies d’élections, le RN allié aux forces d’Éric Ciotti serait largement en tête au premier tour, avec 31 à 33 % des voix, 35 en ajoutant les diverses droites patriotes que le ministère de la Police refuse de compter. Auxquelles on pourrait ajouter entre 7 et 10 % de Reconquête. La majorité des voix à nouveau. Mais pas forcément des sièges, en raison du découpage inique et crapuleux des circonscriptions.

Une bonne nouvelle toutefois, même les journaleux les plus pourris et les plus collabos admettent que leur soi-disant front républicain (contre qui ? Les Orléanistes, les Légitimistes ou les Napoléonistes ? Comme en 1875 ?) s’effriterait au second tour, selon un sondage Elabe pour BFM TV et La Tribune Dimanche.

Cette fois, un second tour difficile attend les ennemis de la Nation, et le Merluchon et ses matrones vindicatives n’y sont pas étrangers. Leurs excès inquiètent les uns et dégoûtent les autres, même à gauche.

La gauche protéiforme raflerait 23 % des suffrages si elle était unie (contre 28 % en juin 2024). Divisée, les résidus du parti socialiste, les étrons écologistes et les zombies communistes cumuleraient 16 % des voix contre 8 à 10 % pour les Insoumis, soumis à la mosquée. Avec les diverses gauches à 5 %, l’addition serait de l’ordre de 30 % sur le papier. Mais peut-être pas dans les isoloirs, tant les notables repus et les énergumènes hargneux sont prêts à se tirer dans les pattes.

Le coup de boule serait pour les macronards et leurs larbins centristes. Renaissance, MoDem et Horizons plafonneraient à 14 % des voix, soit 7 points de moins qu’en 2024. Les survivants serviles des LR ne dépasseraient pas 10 % des voix.

Faites vos jeux, rien ne va plus ! Vraie droite autour de 40 %, gauche polymorphe dans les 30 et macronards moins de 25 %. Cette fois encore, personne ne serait en mesure de constituer une majorité de gouvernement. À gauche, les haines cuites et recuites l’emporteraient sur les mains tendues des opportunistes. Mais surtout, l’éparpillement des voix et la déréliction des idéologues privés de gamelle pourraient contrecarrer quelques entourloupes de second tour.

Le second tour pourrait décoiffer, même les chauves, car aux dernières nouvelles, 57 % des électeurs ne veulent plus du front républicain, ce syndicat des losers et des mauvais perdants.

Il semblerait qu’une part croissante des électeurs commence à réaliser l’incongruité des bisous entre trotskistes et boursicoteurs, banquiers mondialistes et repris de justice, écolos dingos et gestionnaires, pendant la semaine précédant le scrutin. Unis contre les Français qui aiment leur pays. Mais incapables de gouverner ensemble dans l’intérêt général. Car ils n’ont en commun que de sordides intérêts de carrière et de pognon. Partagés avec leurs laudateurs, les rentiers indécents des télés.

Peut-être faudra-t-il compter avec la volonté du peuple contre les magouilles des politiciens et les forfaitures de juges. Les sondages pour la présidentielle de 2027, vingt mois à l’avance, placent toujours Marine largement en tête, malgré le verdict lui interdisant de se présenter, réduisant Macron à une copie du Maduro qui choisit ses opposants.

D’ici le joli mois de mai 2027, beaucoup de choses sont susceptibles d’arriver.

Une guerre avec la Russie pourrait finir en putsch, après une défaite cuisante de nos généraux de salon. Incapables de contenir des voyous sur notre territoire et de mater des pouilleux à l’étranger, avec des arsenaux vidés au profit du nabot de Kiev, que feraient-ils contre des Russes aguerris ? Les Macronescu auraient des chances de rejoindre en enfer les Ceausescu, cet autre couple diabolique.

Possible aussi une aggravation, en nombre et en intensité, des émeutes djihadistes péri-urbaines, attisées par le Merluchon. La confusion générale pourrait dégénérer là aussi en coup d’État, si la tentative de renversement des institutions menaçait la ripoublique après le 10 septembre… Des contacts dans la police me disent qu’ils ne resteront pas inertes si on les envoie se faire massacrer par les islamistes. Avec interdiction de riposter.

Après le pire, le meilleur en politique fiction : une victoire en nombre de sièges du RN et de ses alliés, et Bardella Premier ministre.

Il pourrait faire voter par la nouvelle Assemblée une loi d’amnistie dédouanant Marine et les élus RN injustement condamnés. Et un garde des Sots pourrait limiter le pouvoir des syndicats de magistrats à la gestion des carrières, et déplacer sinon révoquer les juges qui confondent l’application de la loi avec le militantisme gauchiste. Avec effet immédiat, nonobstant les longueurs des procédures. Puisqu’ils ont montré l’exemple.

Une victoire du RN est possible d’après des sondeurs qui lui sont pourtant hostiles, mais prudence, les ennemis du peuple tiennent les médias et les ordis du ministère de l’Intérieur.

Un an après la dissolution de 2024, 71 % des Français estiment que ce fut une décision absurde, et 63 % considèrent que l’absence de bloc majoritaire à l’Assemblée est une catastrophe pour le pays car cette situation instable provoque des blocages et empêche de prendre des décisions. De là à se dire qu’un ensemble relativement homogène de patriotes et de souverainistes ferait l’affaire. On ne risque rien à essayer… Ne rêvons pas trop, même si cela n’est plus impossible.

Si les sondeurs ne mijotent pas encore un sale coup pour faire peur, 42 % des personnes interrogées n’ont pas une mauvaise opinion du RN, quand 30 % lui font confiance pour sortir le pays du désastre économique, de l’insécurité galopante, et plus généralement de la crise de civilisation, conséquence d’une succession de présidents gribouille et de gouvernements d’andouilles.

Christian Navis, Riposte Laïque

. Constat implacable sur l’enrichissement que nous apporte l’immigration


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#webtube : Tandis que Bruxelles et Paris continuent de nous asséner leur discours mensonger sur les bienfaits du vivre-ensemble et les vertus d’une immigration de masse qui nous enrichit, la Hollande et le Danemark, deux pays où le mot liberté a encore un sens, nous livrent une étude très instructive sur l’impact économique des migrants suivant leur pays origine.

Il va de soi que pour nos élites antidémocrates qui refusent toujours les statistiques ethniques, une telle étude a forcément des relents racistes, et il y a fort à parier que nos médias aux ordres la mettront sous le tapis. Mais bloquer tout débat sur l’immigration ne fera que retarder l’heure de vérité, sans modifier l’inéluctable constat final : l’intégration est un échec et le coût de l’immigration extra-européenne nous entraine par le fond.

– Echelle de gauche, on lit la contribution nette d’un migrant sur toute une vie en milliers de dollars.

– Echelle du bas, on voit la contribution  nette d’un migrant sur une année, en milliers de dollars.

On voit donc que l’apport net d’un migrant à la richesse nationale, c’est-à-dire sa contribution au PIB diminuée des dépenses sociales que l’État lui consacre, connait des écarts colossaux suivant son pays d’origine. Voici les deux extrêmes :

– Un migrant nord-américain rapporte 13 000 euros par an au pays d’accueil. Sur toute une vie, comportant 40 années de travail, son apport est de 520 000 euros.

– Inversement, un migrant issu de la corne de l’Afrique, coûte 23 000 euros au contribuable européen chaque année. Et sur une vie, l’ardoise monte à 600 000 euros.

On voit également qu’un migrant peut être contributeur net chaque année de sa vie professionnelle, mais peut devenir une charge à la fin de sa vie compte tenu du coût social de sa période d’inactivité.

On pourra toujours discuter sur la méthode de calcul utilisée, mais pas besoin d’avoir fait HEC pour comprendre qu’un migrant qualifié venu d’un pays occidental sera toujours plus productif qu’un migrant venu du Sahel, sans aucun diplôme ni qualification.

Si l’un d’eux représente une richesse indéniable, l’autre est un gouffre financier qui n’enrichit que son employeur. Car le patronat, qui réclame toujours plus d’immigration pour bénéficier d’une main d’oeuvre à bas prix, ne supporte pas le coût social d’un immigré non qualifié.

De plus, toute immigration est un apport de consommateurs, donc un moteur de la croissance. Peu importe pour le patronat si le PIB/hab diminue du moment que le PIB nominal augmente. C’est un calcul de court terme, car quand le pays sera ruiné, on se demande qui paiera l’ardoise sociale.

Notre immigration provenant essentiellement des pays les plus pauvres, où l’analphabétisme bat des records, celle-ci nous coule inexorablement.

Bien des études le montrent. L’immigration extra-européenne nous ruine. L’OID vient de chiffrer ce fardeau à 102 milliards par  an, représentant la perte de PIB induite. Tout le contraire de l’immigration européenne des Trente Glorieuses.

Tous les immigrationnistes et les associations peuvent clamer que ces études sont fausses, ce sont bien les diplômes et les qualifications qui font la richesse d’un immigré.

Et comme l’Afrique produit moins de richesses que la France, avec 1,5 milliard d’habitants, il ne faut pas s’attendre à des miracles. Malgré un sous-sol richissime, ce continent reste désespérément sur  la touche. La misère africaine s’exporte en Europe. Tout autre discours ne fait qu’aggraver le problème.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque