. Le président qui faisait la manche… Vive la France (Episode 1)


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°° WEBTUBE : Le passage de la porte parole du gouvernement sur Samuel Paty est juste à vomir. A part ça, je félicite Greg ! Le pamphlet est un art qu’il maitrise particulièrement bien ! Et c’est du miel pour les oreilles.

. Un peu d’histoire, quand l’Algérie était française – 1830-1962


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°° WEBTUBE : Le 5 juillet 1962, après huit ans d’une guerre à laquelle on a longtemps refusé ce nom, qui a fait trois-cent-mille victimes et mobilisé quelque deux millions de soldats français, le peuple algérien accède à l’indépendance. Des extraits de films, tournés en majeure partie par des amateurs, inédits et en couleur, racontent, en deux chapitres, l’Algérie coloniale puis la guerre d’indépendance. Avant, des enfants partent à la pêche aux oursins, une procession traverse un village, les bureaux de poste et les panneaux de signalisation ressemblaient à tous les autres bureaux de poste de France. L’Algérie faisait en effet partie de la France depuis sa colonisation en 1830. Des destins individuels illustrent ensuite les années de guerre, images tournées par des soldats, comme Pierre Rodet Loew, ou des militants, tels René Vautier, témoins d’hier qui racontent aujourd’hui leur histoire. Intervenants Avec : Bernard GIRAUDEAU – voix Réalisation : Serge DE SAMPIGNY

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. Alexis Kohler : le grognard de Macron se fait la malle


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WEBTUBE : À 52 ans, il est temps de passer à autre chose. Celui à qui l’on tresse une couronne de lauriers, ce « grand serviteur de l’État », comme le décrivent Bruno Le Maire et Gabriel Attal, prend la poudre d’escampette. N’est pas Richelieu qui veut. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée depuis huit ans, certainement attiré par une profession plus lucrative après avoir pris son quota d’adrénaline au cœur du pouvoir, s’envole pour la banque. Il doit devenir, en juin, directeur général adjoint de la Société générale. Comique, pour un homme qui laisse un pays lesté d’une dette publique de 3.228,4 milliards d’euros, soit 1/000 milliards de plus qu’à son arrivée, en 2017.

Un acteur incontournable de la Macronie

Alexis Kohler était un proche du chef de l’État ; très proche, au point d’être, avec Brigitte Macron, le conseiller le plus précieux du président de la République. Il est de tous les coups. Ami d’Édouard Philippe depuis Sciences Po Paris, c’est lui qui œuvre à sa nomination à Matignon. Impliqué dans l’affaire Benalla – cet ancien chargé de mission à l’Élysée, filmé en train de frapper des manifestants -, il lui est reproché d’avoir caché une partie de la vérité. Son audition musclée au Sénat, à l’époque, lui avait laissé un mauvais souvenir. Il faut dire que les conseillers de l’ombre se brûlent, au soleil. À tel point que le mois dernier, il refusait de se rendre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire sur le dérapage des comptes publics dirigée par le député LFI Éric Coquerel. En toute impunité. Au même titre que, d’après nos confrères du Figaro, il aurait refusé un poste à la tête d’une grande entreprise publique pour éviter d’avoir à rendre des comptes. Deux affaires suffisent. Mis en examen pour prise illégale d’intérêts pour avoir participé, comme haut fonctionnaire, à des décisions relatives à l’armateur MSC, il est également visé par une enquête du parquet national financier pour des soupçons de « trafic d’influence » autour de la fusion Veolia-Suez.

L’homme a sa part de responsabilité dans tous les fiascos qui ont ponctué l’ère Macron, de la crise des gilets jaunes à la gestion du Covid-19 en passant par la dissolution de juin 2024. En somme, nous lui devons l’inertie et l’aggravation de la situation du pays sur tous les plans : migratoire, économique et sociétal.

À ce sujet — [Humeur] Face à la Justice, la Macronie serre les rangs autour d’Alexis Kohler

Les copains d’abord

Celui qui fut aussi directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, à Bercy, suit la route de ses petits camarades qui étaient à l’initiative de l’ascension fulgurante de leur poulain jusqu’à la présidence de la République. Pantouflage, reconversion, recyclage : appelez ça comme vous voulez. Il y a ceux qui, comme Richard Ferrand au Conseil constitutionnel ou Clément Beaune au Haut-commissariat au Plan, ont trouvé une place au chaud dans les planques de la République. Ceux qui sont recasés à l’Europe, comme Nathalie Loiseau, eurodéputée, ou Stéphane Séjourné, commissaire européen. Puis ceux qui virent de bord, cap sur le privé. Sibeth Ndiaye, ancienne porte-parole du gouvernement, travaille désormais chez Adecco comme secrétaire générale. L’ancien ministre du Logement Julien Denormandie travaille chez Sweep, une entreprise écolo, tout en étant conseiller dans la finance chez RAISE.

Christophe Castaner, l’ancien ministre de l’Intérieur, est en poste chez le géant chinois de la nippe à la mode Shein. L’ancienne secrétaire d’État Brune Poirson a, quant à elle, trouvé refuge chez Accor. La carte de visite macroniste, symbole de réseaux touffus dans les sphères du pouvoir, ouvre des portes.

Si, comme les observateurs le disent, le duo Macron-Kohler a gouverné la France, alors la responsabilité de l’un et l’autre est engagée. Ce recyclage d’un des plus hauts fonctionnaires de l’État dans le monde de la banque laisse un goût amer aux Français. Le sentiment de voir un enfant bouder, désormais, le jouet qu’il a cassé.

. Fanny Ardant défend Gérard Depardieu : une leçon d’honneur


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WEBTUBE : Fanny Ardant est une femme libre. Elle aime vivre intensément, elle aime vivre dangereusement. Elle est fière, elle semble inaccessible. On la trouve bourgeoise ? Elle choisit des rôles à contre-emploi. On la croit de gauche ? Elle cite de mémoire des passages entiers de Pasolini, dans lesquels il fustige le psittacisme des petits gauchistes. Il y a une chose, toutefois, qui ne surprend jamais chez elle : sa sincérité.

Une femme libre et courageuse

Cette semaine, elle est venue témoigner en faveur de son vieil ami Gérard Depardieu. À vrai dire, on l’écouterait témoigner en faveur de n’importe qui, de sa voix sublime qui effleure les consonnes et caresse les voyelles. Mais là, elle était bien seule. En noir. Elle a commencé par dire que beaucoup de gens avaient eu peur de venir parce que cette fidélité à Gérard Depardieu aurait signé leur arrêt de mort, une mort sociale et professionnelle, dans un milieu du spectacle subitement passé du droit de cuissage à la chasse aux sorcières.

Elle s’en fout, Fanny Ardant. Elle est de l’époque où on tolérait des choses qui semblent aujourd’hui intolérables. Elle sait que son ami Gérard n’est pas un finaud. Elle ne cherche pas à l’excuser. Il n’est d’ailleurs pas excusable. Il est condamnable et même condamné. Simplement, elle est là, debout, impériale, comme un clin d’œil à un monde qui s’en va. Comme la protagoniste de Madame rêve, de Bashung, qu’elle incarna dans le clip de la chanson, peut-être ne veut-elle rien d’autre, dans la vie, depuis toujours, qu’« un amour qui la flingue », et elle sait sans doute que ces amours-là ne mûrissent pas avec des tableurs Excel de pratiques sexuelles tolérées et des formulaires de consentement.

À ce sujet — « Depardieugate » : le bal des faux-culs

L’ogre et la panthère

Gérard Depardieu est sans doute un ogre, mais Fanny Ardant, elle, est une panthère. Fidèle, pleine de panache et souverainement étanche à l’opinion des autres. Elle a embrassé son ami après avoir dit son affection pour lui. Un geste plein de grandeur, d’amitié, d’honnêteté. Un geste d’autrefois, parce qu’elle sait (elle l’a dit) qu’elle est du monde d’avant. Habituée des films à costumes, qu’elle a parfois sauvés de sa seule présence, elle rend petit et médiocre tout ce qui se dresse face à elle. La boue ne l’atteint pas. Les indignations toutes faites non plus. Elle fait taire, d’un battement de cils, tout ce qui pourrait tenter de lui donner des leçons.

On peut se féliciter de la libération de la parole et de la fin du harcèlement sexuel systémique dans le cinéma. On peut aussi se dire qu’une époque comme la nôtre ne produira plus jamais de femmes semblables à celle-ci. De vraies femmes, ni soumises ni hurlantes, qui n’ont pas besoin de carburer à la haine pour tracer leur chemin et se faire une place aux côtés des hommes, et non face à eux. Oui, Fanny Ardant était bien seule, parce que son geste était infiniment au-dessus du lot et que de telles manifestations d’amitié, émouvantes et même admirables, ne courent pas les rues.

Si Depardieu est coupable, rien ne justifie son comportement. En revanche, qu’il soit coupable ou innocent, rien ne justifie une telle curée. C’est tout cela qu’un tel geste rappelle. La panthère au secours de l’ogre : on dirait presque un film, un film triste et sans leçons de morale, dont on sort mélancolique et songeur.

Arnaud Florac, dans BV

. Marseille : témoignage d’une victime de cathophobie


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WEBTUBE : Il est quatorze heures, le mercredi 26 mars dernier, lorsque Sophie et ses trois enfants sortent de leur domicile, situé dans le VIIIe arrondissement de Marseille. La mère de famille les emmène, à pied, à leurs activités sportives. De son immeuble à la salle où ils sont attendus, il n’y a qu’une dizaine de minutes de marche. Sophie porte des mocassins bleu marine, un pantalon rouge et une veste, bleu marine elle aussi. Sa fille aînée est vêtue d’une robe bleue avec des collants et un gilet beiges. La seconde est en jupe plissée vert sombre et pull bleu. Le dernier, un petit garçon, a un pantalon de type chino kaki et un caban bleu marine. Tous les trois ont des chaussures en cuir aux pieds, des bottines pour les filles et des bateaux pour le garçon. Ils font tache.

Repérés

Pour être à la mode marseillaise, ils auraient dû être habillés en survêtements et en baskets de marque. Dans ces tenues, ils n’auraient sans doute pas été invectivés comme ils l’ont été, ce jour. En effet, alors qu’ils traversaient au feu vert piéton, ils ont été la cible des railleries d’un automobiliste d’une trentaine d’années. Ce dernier a crié par la fenêtre de son véhicule : « Allez, les petits cathos, l’église, c’est la deuxième à droite. »

Les jeunes enfants se demandent, évidemment, pourquoi ce monsieur s’adresse à eux de la sorte et sur ce ton moqueur. Naïfs, ils interrogent leur maman : « Comment il sait qu’on est catholiques ? » À huit, six et quatre ans, difficile d’imaginer que des chaussures bateaux et une jupe plissée puissent être considérés comme des signes ostentatoires.

À ce sujet — Marseille : attaques en série contre les lieux de culte catholiques

L’histoire ne s’arrête pas là. Quelques mètres plus loin, l’automobiliste, qui avait été arrêté par un feu rouge, se trouve une nouvelle fois à hauteur de la famille. À nouveau, il l’interpelle : « Coucou, les cathos coincés, on ne va pas à la messe ? »

Stigmatisés

Sophie ne réagit pas. Il en rajoute une couche. Leurs chemins se séparent finalement, et « heureusement ». La mère de famille confie : « Je ne me suis évidemment pas sentie insultée, car je suis fière de ma foi. En revanche, le fait d’être moquée et montrée du doigt est une sensation désagréable. » Elle s’interroge : « Est-ce que nous avons été discriminés ? Nous avons au moins été stigmatisés à cause de notre foi, et c’est déjà une chose anormale. »

Plus tard, en rentrant chez elle, la mère de famille repense à cette scène. Elle relativise, en se disant qu’il ne s’est rien passé de grave, mais elle ne peut s’empêcher de se dire que ce qu’elle a vécu est un signe de la montée de la cathophobie, en France. Comme les Juifs sont pointés du doigt à cause de leurs kippas ou de leurs tsitsits, les catholiques peuvent désormais l’être parce qu’ils ont un style vestimentaire reconnaissable.

Sophie se rassure en se disant qu’elle a eu affaire à un « imbécile » qui a voulu se faire remarquer, tout en se demandant si, « après le samedi, vient le dimanche ». Pour rappel, Marseille a été, ces derniers mois, le lieu de nombreux actes antichrétiens : une église a été taguée, une autre vandalisée, Notre-Dame de la Garde volée… En voici un de plus.

Sarah-Louise Guille, dans BV

. “La France à un problème colonial sur son sol” – Eric Zemmour


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WEBTUBE : La France est-elle en train de décliner inexorablement ? Éric Zemmour, président de Reconquête! s’appuie sur le projet napoléonien et gaulliste pour nous livrer sa réponse, quitte à nous offrir une vision européenne dépassant les seules frontières de notre pays. Présentateur : Bertrand Guyot