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°° WEBTUBE : « Bande de gwers », c’est l’insulte raciste lancée par l’« humoriste » Melha Bedia dans l’émission Liars Club sur Amazon Prime Video. Elle s’était fait connaître en 2019 en proclamant que les Algériens sont « la race aryenne des Maghrébins ». Une habituée des sorties racistes-suprémacistes. Tom Benejam lui règle son compte, à elle, mais aussi à ces post-Français qui se laissent traiter de « gwers ».
Avez-vous entendu parler de « Liars Club », la dernière bouse ambulante désormais disponible sur Amazon Prime Video ? Après « LOL : qui rit, sort ! », le principe est très simple ; on reprend encore une fois exactement la même brochette de connards – celle qui apparaît à chaque bout de pub sur tous vos écrans, que vous le vouliez ou non – et on recommence… Après « Les connards ne doivent pas rire », vous allez pouvoir découvrir « Les connards doivent mentir »… J’attends avec impatience « Les connards ne doivent plus vivre », je serai là pour filer un coup de main au producteur s’il le faut…
« Liars Club » ! Jamais pourtant aucune émission de télé-réalité n’aura porté aussi mal son nom… Ici, tout y est plus vrai que nature ; on oublierait presque qu’un écran nous sépare des acteurs-potes réunis pour l’occasion. Le seul mensonge dans cette histoire – mais celui-là impeccablement bien gardé, – c’est le prétendu talent accordé aux protagonistes de l’émission. Allez expliquer au Français très-moyen de 2025 qu’Ahmed Sylla ou McFly & Carlito n’ont absolument rien de singulièrement remarquable – tout au contraire même ! – et vous vous exposerez sans tarder à leur haine la plus farouche, en attentant au sens de toute leur existence. Moi, dans tout ça, je reste un simple écrivain désengagé ; je ne suis pas là pour ajouter du désespoir au désespoir, ni créer une vague de suicide dans le pays… Un écrivain, ça sait tenir ses pulsions les plus profondes correctement sur une feuille !
Le gwer, ce post-Blanc
Mais mis à part ce gros mensonge inaugural, tout est vrai dans l’émission « Liars Club ». Surtout le visage de la post-France qu’elle propose aux spectateurs ! Et Mehla Bedia s’y sent tellement bien dans cette post-France télévisée qu’elle si croit comme à la maison… Alors forcément, quand on a le bagou d’une poissonnière et le physique d’une boîte de thon, ça dérape… Et c’est la vérité qui ressurgit tout à coup où on l’attendait pas ! Encore un peu, et on verrait presque la Mehla pointer le bout de son cul pachidermique et lâcher une caisse en direct à la face de pet de Kad Merad… Alors quand elle nous balance son « Bande de gwers ! », ça sonne comme dans la vraie vie ! On aurait presque du mal à imaginer qu’en zappant, à quelques chaînes d’écart, on pourrait tomber au même moment – derrière le même écran ! – sur un Patrick Cohen en train de vous expliquer, le plus sérieusement du monde, que le racisme antiblanc n’existe pas… La télé-réalité, c’est quand même autre chose que la télé-poubelle qui s’assume pas ; en terme de vérité, y a pas à dire ! C’est son frère Ramzy qui doit en faire une de ces figures de couscous antiraciste à l’heure qu’il est…
Après, je voudrais pas non plus victimiser le gwer… Il a ce qu’il mérite, ce sale Blanc ! Qu’il commence déjà par être un peu moins dégueulassement con, le Blanc d’aujourd’hui, et on en reparlera… Et puis qu’il arrête aussi de se faire chier dessus par les anus du monde entier… Une merde recouverte du caca tiermondisé des autres, c’est pas vraiment ce qu’il y a de plus propre et de plus défendable ! Je veux bien défendre la mémoire de Christophe Colomb jusqu’à la mort, mais je ne mouillerai jamais ma chemise pour McFly & Carlito – ces BigFlo & Oli de l’humour pas drôle ! Ce qu’il faut, c’est mettre le nez du Blanc dans sa propre merde de gwer ! Elle a raison Mehla, merde à la fin ! Bien sûr que tous les Blancs qui participent à cette émission sont des sales gwers… C’est tellement évident ! McFly & Carlito ? Sales gwers sans hésiter ! C’est pas moi qui vous dirai le contraire… C’est pratique d’ailleurs comme mot « gwer » ; j’aime bien, ça m’évite d’écrire post-Blanc et ressortir encore une fois mon fameux préfixe à tout bout de phrase !
Mais après ça, une fois qu’on a percé la coquille vide de la vérité linguistique, il faut encore aller jusqu’au bout du malaise… Alors Mehla la beurette et Ahmed le renoi – pour parler, moi aussi, le langage de l’inclusivité paradoxale –, vous êtes quoi vous dans tout ça à la fin ? Malgré les apparences, vous seriez pas un peu gwers vous aussi après tout ? Quand on se prostitue au nom de la Bêtise universelle pour un gros paquet de sous et quelques secondes d’une gloire infamante sur Amazon, est-ce qu’on est pas de facto un peu gwer tout compte fait ? Va faire un petit tour à l’occasion chez tes cousins, les vrais Arabes, ma Mehla… On verra bien si t’es pas une petite gwer connement pornographique après ça ! Décidément, c’est là-bas qu’ils auraient dû la faire l’émission, en Arabie saoudite ! On l’aurait vu alors vite fait le mensonge de Mehla pour le coup, sa prétendue arabité… « Liars Club », c’est à Djeddah qui fallait le tourner ! Ici, c’est « Gwers Club » et ils nous prennent tous pour des cons à ne même pas savoir mentir…
Tous, des gwers !
La vérité, bande de gwers et prétendus non-gwers du « Liars Club », c’est que vous vous êtes tous assimilés à l’unisson – et encore à grand renfort d’abrutissement – à la même saloperie pornographico-marchande ! Et vous, les prétendus non-gwers, vous avez beau jeu de ressortir à chaque fois la race dès que ça vous arrange ; pour vous y abriter bien confortablement derrière… Mais elles n’existent même plus vos pauvres races – les sales comme les propres d’ailleurs… – alors laissez-les tranquilles à la fin ! Ça vous suffit pas de les avoir bazardées à grands coups de métissage évangélisateur et syncrétismes débilitants, vos races ? Tout ça en fin de compte pour cacher aux demeurés qui vous regardent que vous êtes tous – et là pour le coup autant que vous êtes, black-beurre-gwer ou que je ne sais quoi – également méprisables et dégueulasses ! Votre petit racisme de bac à sable – ton « bande de gwers », Mehla, – c’est le peu qui reste à chacun de vous – pauvres dépossédés minablement postmodernes ! – après voir terminé de déshonorer – chacun à votre manière – la race de vos pères à tous. La post-France, c’est ça à la fin, c’est un immense pot de chambre aux étrons bigarrés où le sombre finira par l’emporter sur le clair… Voilà tout !
Alors réveillez-vous, bande de sales gwers ! La fin de la France, ça va très bien se passer ! Il suffit juste d’éteindre son smartphone, son ordi et sa télé… Et puis d’arrêter de se comporter comme des gwers tant qu’on y est !
Tom Benejam, dans Eléments
. Ukraine : après la guerre, le grand remplacement ?
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°° WEBTUBE : Entre les pertes militaires, les désertions vers d’autres pays et les déplacés, les trois années de guerre depuis l’invasion Russe de 2022, ont provoqué une véritable saignée en Ukraine. Un déclin démographique laissant présager un avenir d’autant plus sombre pour les ukrainiens que les sirènes de l’immigrationnisme commencent déjà à retentir.
Des millions d’Ukrainiens ont quitté leur pays et des centaines de milliers d’hommes sont morts ou ont été blessés au front. L’évaluation des pertes de l’armée ukrainienne demeurant difficile à établir, les chiffres officiels n’ont pas été divulgués. Cependant, il est possible de se faire une idée des désertions au sein de l’armée ukrainienne. Entre janvier et octobre 2024, environ 60 000 soldats auraient abandonnés le front. Un chiffre supérieur aux deux années précédentes combinées. Des désertions attribuées notamment à l’épuisement, au manque de rotations et à la fatigue morale des troupes[1]. A cela vient s’ajouter un exode massif. Selon l’ONU, la population ukrainienne a diminué de plus de 10 millions de personnes depuis le début du conflit, passant de 43 millions en 2021 à environ 35 millions en 2024[2].
Une purge démographique déjà entamée avant le conflit. Car, l’hiver démographique européen touche également le pays, et ce bien avant que le conflit ne débute. Depuis la chute de l’URSS en 1991, le taux de natalité en Ukraine est resté inférieur au taux de renouvellement des générations. En 2021, il était d’environ 1,16 enfant par femme, bien en dessous du seuil de remplacement. Et si vous êtes un peu conséquent chers lecteurs, vous voyez les choses venir…
Le tiers-monde pour remplir le vide
Comme le rapporte le média hongrois, Magyar Nemzet[3], la solution, pour certains, est toute trouvée : l’immigration massive ! Vasyl Voskobojnik, président de l’association ukrainienne des agences de placement étrangères, estime que le déclin démographique « ne peut plus être compensé par une simple augmentation du taux de natalité et que l’immigration en provenance des pays du tiers-monde est la seule solution. » Comme le précise l’article de Magyar Nemzet, selon la Banque nationale d’Ukraine, au moins 8,2 millions de travailleurs seraient nécessaires à la reprise future de l’économie ukrainienne.
Le président de l’association ukrainienne des agences de placements étrangères ajoute que « le gouvernement ukrainien doit élaborer, d’ici à 2026, une politique migratoire visant à réduire cette pénurie. »
Autrement dit, l’Ukraine doit s’attendre à voir débarquer sur son sol toute une flopée d’immigrants venus du Bangladesh, de l’Inde, du Népal, ainsi que des pays d’Afrique du Nord et d’Asie centrale. Une situation inédite pour le pays, impliquant de nouvelles tensions.
« Chéri, tu es rentré de la guerre, tu dois faire de la place ! »
En tête des ukrainiens ayant fui le pays, il y a d’abord les ukrainiennes. Sur les 6,3 millions d’Ukrainiens ayant trouvé refuge en Europe, 90 % sont des femmes et des enfants, en raison de l’interdiction faite aux hommes âgés de 18 à 60 ans de quitter le pays. Autrement dit, 5,67 millions de réfugiés ukrainiens sont des femmes et des enfants[4].
Le retour du front pour le soldat ukrainien risque fort de déplaire, d’autant plus dans un pays où les populations étrangères, notamment celles venues de pays arabo-musulmans ou africains ne sont pas en odeur de sainteté. Comme le rapporte une enquête sur les « crimes haineux » de 2008, par Human rights first : « Bien que relativement peu de personnes d’origine africaine résident en Ukraine, le taux de violence à l’encontre de ce groupe a été extraordinaire. Les réfugiés africains, les étudiants, les visiteurs et la poignée de citoyens et de résidents permanents d’origine africaine ont vécu sous la menace constante du harcèlement et de la violence[5]. »
Pas certain qu’un ancien de la division Azov soit très enthousiaste à la perspective du paradis bigarré du multiculturalisme en Ukraine.
Certains médias ukrainiens, comme Focus, dans un article titré Sauver l’Ukraine – installer des Africains ? La stratégie démographique du gouvernement sera-t-elle efficace ?, précise: « Après la fin du conflit, l’Ukraine pourrait commencer à se peupler d’Africains et d’Afghans afin d’éviter une catastrophe démographique », peut-on lire dans une interview de Vladimir Paniotto, directeur général de l’Institut international de sociologie de Kiev (KIIS). Il précise notamment « que ce sera beaucoup plus difficile en Ukraine, où les gens n’ont pas une vision aussi ouverte des migrants qu’en Europe occidentale, à propos de l’éventuelle migration vers l’Ukraine de personnes originaires de pays moins développés, notamment d’Afrique et d’Afghanistan. (…) Toutefois, leur adaptation nécessitera davantage de ressources et, malgré cela, ils ne deviendront pas rapidement des Ukrainiens. En outre, l’Ukraine n’a pas la meilleure attitude à l’égard des Africains. »
« Nous n’avons pas la même culture que, disons, d’autres pays où ils (les migrants d’Afrique – ndlr) sont déjà habitués », ajoute Vladimir Paniotto, précisant qu’il est « plus rentable pour l’Ukraine d’essayer de faire revenir sa population que de dépenser des ressources pour l’adaptation des migrants d’autres pays ayant des cultures différentes[6]. »
Dans un pays où l’économie et l’administration sont en ruines, cet investissement à l’intégration de populations étrangères semble bien complexe à mettre en place. Il est bon de rappeler certains précédents. En Allemagne, par exemple, cette immigration massive représente un coût : près de 50 milliards d’euros en 2023[7]. Il est à parier que les nombreux fonds nécessaires à cette reconstruction viendront concerner les peuples des pays occidentaux – les Américains, les Allemands et les Français – qui connaissant déjà de grosses difficultés économiques. Alors que la guerre russo-ukrainienne s’éternise, les chances que les réfugiés ukrainiens et leurs enfants, qui vivent et travaillent à l’étranger depuis trois ans, ne retournent pas dans une Ukraine économiquement dévastée augmentent. Le Grand Remplacement semblent bien lancé en Ukraine, et une fois de plus, les plus grands perdants seront les Ukrainiens.
Source : Eléments
[1]Activan las alarmas por deserciones a gran escala en Ucrania: huyen a estos países
[2]Ukraine : la population a diminué de plus de 10 millions depuis l’invasion russe, selon l’ONU | ONU GENEVE
[3] https://magyarnemzet.hu/kulfold/2025/02/migransokkal-potolnak-ukrajna-lakossagat-a-haboru-utan#google_vignette
[4] https://www.dw.com/fr/ukraine-invasion-anniversaire-femmes-allemagne/a-68356666
[5]https://web.archive.org/web/20091111094926/http://www.humanrightsfirst.org/discrimination/reports.aspx?s=ukraine&p=violentatt
[6] https://focus.ua/uk/eksklyuzivy/671155-strategiya-demografichnogo-rozvitku-yak-pokrashchiti-narodzhuvanist
[7] https://www.welt.de/wirtschaft/article248386590/Flucht-und-Migration-kosten-dieses-Jahr-fast-50-Milliarden-Euro.html
. Caroline Galactéros : la France en guerre avec la Russie, une folie ?
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°° WEBTUBE : Dans cet épisode, Éric Morillot reçoit Caroline Galactéros, fondatrice du think tank Geopragma et créatrice de la chaîne YouTube « Paix et Guerre » ( / @cgalacteros ) pour une analyse approfondie de la guerre en Ukraine. Ils discutent de l’aide militaire française et des positions des États-Unis et de l’Europe face à la menace russe. Caroline Galactéros critique les actions d’Emmanuel Macron et les sanctions européennes, soulignant leurs effets limités sur la paix. Les motivations de la Russie et l’impact des décisions européennes sont explorés, tout comme l’influence de l’Europe sur Trump et les priorités de Macron en Ukraine.
L’épisode aborde également le dialogue inexistant entre les USA et la Russie sous Biden, les dangers au Moyen-Orient, et le rôle de l’Arabie saoudite dans les négociations, en insistant sur l’importance de la charte des Nations unies et le traitement médiatique du conflit. 0:16 Introduction de l’émission et remerciements 0:59 Présentation de l’invitée et discussion sur la guerre en Ukraine 2:17 Réaction à l’aide militaire française et position des États-Unis et de l’Europe 4:50 Débat sur la menace russe et les actions contradictoires de Macron 10:11 Conséquences des décisions françaises et vision géopolitique de Galactéros 18:38 Critique et efficacité des sanctions européennes contre la Russie 23:07 Motivations de la Russie et impact des actions européennes sur la paix 27:33 Influence de l’Europe sur Trump et priorités de soutien de Macron pour l’Ukraine 34:41 Attentes de Zelensky et conséquences pour l’Ukraine 39:09 Dialogue entre les États-Unis et la Russie sous Biden et gestion de Trump 43:29 Dangers au Moyen-Orient et rapprochements Moscou-Washington post-conflit 53:04 Rôle de l’Arabie saoudite et proposition russe d’associer l’ONU aux négociations 58:42 Importance de la charte des Nations unies et traitement médiatique du conflit 01:01:08 Le traitement médiatique du conflit ukrainien 01:06:48 Les perspectives géostratégiques mondiales et l’avenir de l’OTAN 01:13:39 Le leadership européen post-OTAN et les ambitions militaires de la Pologne 01:15:35 La résignation face à la dette militaire et le discours politique sur la Russie 01:19:27 Le pragmatisme européen et la création d’un monde multipolaire 01:21:07 Les défis d’une armée européenne autonome et la diplomatie française avec le Maghreb 01:27:09 Les accusations de biais prorusse et la réponse de Caroline Galactéros 01:32:30 Conclusion
. Erdoğan contesté par la rue, un souffle d’espoir en Turquie
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°° WEBTUBE : Samedi 29 mars, plusieurs centaines de milliers de personnes, peut-être plus d’un million, deux millions selon les organisateurs, ont défilé dans les rues d’Istamboul, sans peur. Ils réclament tous la même chose : le départ de Recep Tayyip Erdoğan. Pour la première fois, si l’on excepte la parenthèse du complot avorté de l’été 2016, le régime turc semble réellement vaciller sur ses bases. L’onde de choc provoquée par l’arrestation du maire d’Istamboul fait même croire à certains observateurs qu’un nouveau printemps, non pas arabe mais turc, est possible. C’est par exemple l’avis d’Omar Youssef Souleimane, opposant historique à Bachar el-Assad, qui fait, dans les colonnes de L’Express, le parallèle entre la crispation du régime turc (qui a arrêté 2.000 personnes, ces derniers jours) et les derniers instants des dictatures arabes au début des années 2010.
Disons-le tout net : ce sont des nouvelles qui font plaisir. Ainsi, Erdoğan a voulu faire taire son principal opposant politique, le maire d’Istamboul Ekrem İmamoğlu. Alors, il l’a fait arrêter et jeter en prison au terme d’une parodie de procès. La justice aux ordres (mais qui sommes-nous pour juger la Turquie, à la veille d’une possible inéligibilité de la candidate du premier parti de France ?) a poussé la mesquinerie jusqu’à annuler le doctorat du maire de la plus grande ville de Turquie. Ce qui est curieux, c’est qu’Erdoğan n’ait pas mesuré la vague de protestation que cette arrestation arbitraire allait soulever… alors que c’est précisément ce qui lui est arrivé à lui, Erdoğan, il y a près de trente ans, quand il était opposant politique, avant qu’il ne fasse un come-back spectaculaire.
Bref, il y a désormais des centaines de milliers de Turcs dans les rues d’Istamboul et la mobilisation du 29 mars a porté un coup, peut-être pas décisif mais disons important, au régime autoritaire du nouveau sultan ottoman, jusque-là apparemment insubmersible. « Nous n’avons pas peur », a martelé Özgür Özel, chef du Parti républicain du peuple (CHP), le principal parti d’opposition. Entouré de la femme, des enfants et de la mère de M. İmamoğlu, M. Özel a promis que ce n’était pas fini, que la foule reviendrait, tandis que les manifestants scandaient le nom de la place Taksim, origine d’une vague de contestation en 2013… à Istanbul, déjà…
Le régime, comme toutes les dictatures qui sentent le vent du boulet, perd ses moyens et donne des coups de cravache dans tous les sens. Erdoğan et ses séides expulsent des journalistes, arrêtent puis relâchent des gens qui n’ont rien fait de mal, et pendant ce temps-là, la foule stambouliote ne désarme pas. La preuve : le samedi 29 mars était le dernier jour du ramadan et correspondait donc au début des célébrations de l’aïd-el-fitr. On a pu s’en rendre compte jusqu’en France, pour ceux qui se sont levés ce dimanche matin… En montrant sa motivation politique, qui semble prévaloir, en quelque sorte, sur les obligations religieuses, la Turquie se rêve peut-être de nouveau kémaliste. Ce serait une excellente nouvelle.
Si l’on prend un peu de recul, il est peut-être en train de se passer en Turquie l’inverse de ce qui se passe chez nous. En France, on manifeste pour demander l’intifada jusque dans les rues de Paris, on commence à faire taire les opposants avec des méthodes staliniennes (hier C8, demain le RN ?), la société devient de plus en plus perméable au « fait religieux » (mais quelle religion, dites-moi ?), y compris dans le monde de l’entreprise. Et la Turquie, elle, est peut-être en train de secouer le joug d’Erdoğan. Souhaitons-leur la lucidité qui nous manque.
Arnaud Florac, dans BV
. Le président qui faisait la manche… Vive la France (Episode 1)
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°° WEBTUBE : Le passage de la porte parole du gouvernement sur Samuel Paty est juste à vomir. A part ça, je félicite Greg ! Le pamphlet est un art qu’il maitrise particulièrement bien ! Et c’est du miel pour les oreilles.
. Un peu d’histoire, quand l’Algérie était française – 1830-1962
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°° WEBTUBE : Le 5 juillet 1962, après huit ans d’une guerre à laquelle on a longtemps refusé ce nom, qui a fait trois-cent-mille victimes et mobilisé quelque deux millions de soldats français, le peuple algérien accède à l’indépendance. Des extraits de films, tournés en majeure partie par des amateurs, inédits et en couleur, racontent, en deux chapitres, l’Algérie coloniale puis la guerre d’indépendance. Avant, des enfants partent à la pêche aux oursins, une procession traverse un village, les bureaux de poste et les panneaux de signalisation ressemblaient à tous les autres bureaux de poste de France. L’Algérie faisait en effet partie de la France depuis sa colonisation en 1830. Des destins individuels illustrent ensuite les années de guerre, images tournées par des soldats, comme Pierre Rodet Loew, ou des militants, tels René Vautier, témoins d’hier qui racontent aujourd’hui leur histoire. Intervenants Avec : Bernard GIRAUDEAU – voix Réalisation : Serge DE SAMPIGNY
https://drive.google.com/file/d/1ZSNyrybQQVsxK2pcr2TrZUCoKP2-8F1l/view?usp=drive_link
. Alexis Kohler : le grognard de Macron se fait la malle
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WEBTUBE : À 52 ans, il est temps de passer à autre chose. Celui à qui l’on tresse une couronne de lauriers, ce « grand serviteur de l’État », comme le décrivent Bruno Le Maire et Gabriel Attal, prend la poudre d’escampette. N’est pas Richelieu qui veut. Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée depuis huit ans, certainement attiré par une profession plus lucrative après avoir pris son quota d’adrénaline au cœur du pouvoir, s’envole pour la banque. Il doit devenir, en juin, directeur général adjoint de la Société générale. Comique, pour un homme qui laisse un pays lesté d’une dette publique de 3.228,4 milliards d’euros, soit 1/000 milliards de plus qu’à son arrivée, en 2017.
Un acteur incontournable de la Macronie
Alexis Kohler était un proche du chef de l’État ; très proche, au point d’être, avec Brigitte Macron, le conseiller le plus précieux du président de la République. Il est de tous les coups. Ami d’Édouard Philippe depuis Sciences Po Paris, c’est lui qui œuvre à sa nomination à Matignon. Impliqué dans l’affaire Benalla – cet ancien chargé de mission à l’Élysée, filmé en train de frapper des manifestants -, il lui est reproché d’avoir caché une partie de la vérité. Son audition musclée au Sénat, à l’époque, lui avait laissé un mauvais souvenir. Il faut dire que les conseillers de l’ombre se brûlent, au soleil. À tel point que le mois dernier, il refusait de se rendre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire sur le dérapage des comptes publics dirigée par le député LFI Éric Coquerel. En toute impunité. Au même titre que, d’après nos confrères du Figaro, il aurait refusé un poste à la tête d’une grande entreprise publique pour éviter d’avoir à rendre des comptes. Deux affaires suffisent. Mis en examen pour prise illégale d’intérêts pour avoir participé, comme haut fonctionnaire, à des décisions relatives à l’armateur MSC, il est également visé par une enquête du parquet national financier pour des soupçons de « trafic d’influence » autour de la fusion Veolia-Suez.
L’homme a sa part de responsabilité dans tous les fiascos qui ont ponctué l’ère Macron, de la crise des gilets jaunes à la gestion du Covid-19 en passant par la dissolution de juin 2024. En somme, nous lui devons l’inertie et l’aggravation de la situation du pays sur tous les plans : migratoire, économique et sociétal.
À ce sujet — [Humeur] Face à la Justice, la Macronie serre les rangs autour d’Alexis Kohler
Les copains d’abord
Celui qui fut aussi directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, à Bercy, suit la route de ses petits camarades qui étaient à l’initiative de l’ascension fulgurante de leur poulain jusqu’à la présidence de la République. Pantouflage, reconversion, recyclage : appelez ça comme vous voulez. Il y a ceux qui, comme Richard Ferrand au Conseil constitutionnel ou Clément Beaune au Haut-commissariat au Plan, ont trouvé une place au chaud dans les planques de la République. Ceux qui sont recasés à l’Europe, comme Nathalie Loiseau, eurodéputée, ou Stéphane Séjourné, commissaire européen. Puis ceux qui virent de bord, cap sur le privé. Sibeth Ndiaye, ancienne porte-parole du gouvernement, travaille désormais chez Adecco comme secrétaire générale. L’ancien ministre du Logement Julien Denormandie travaille chez Sweep, une entreprise écolo, tout en étant conseiller dans la finance chez RAISE.
Christophe Castaner, l’ancien ministre de l’Intérieur, est en poste chez le géant chinois de la nippe à la mode Shein. L’ancienne secrétaire d’État Brune Poirson a, quant à elle, trouvé refuge chez Accor. La carte de visite macroniste, symbole de réseaux touffus dans les sphères du pouvoir, ouvre des portes.
Si, comme les observateurs le disent, le duo Macron-Kohler a gouverné la France, alors la responsabilité de l’un et l’autre est engagée. Ce recyclage d’un des plus hauts fonctionnaires de l’État dans le monde de la banque laisse un goût amer aux Français. Le sentiment de voir un enfant bouder, désormais, le jouet qu’il a cassé.
- Yves-Marie Sévillia, dans BV
. Fanny Ardant défend Gérard Depardieu : une leçon d’honneur
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WEBTUBE : Fanny Ardant est une femme libre. Elle aime vivre intensément, elle aime vivre dangereusement. Elle est fière, elle semble inaccessible. On la trouve bourgeoise ? Elle choisit des rôles à contre-emploi. On la croit de gauche ? Elle cite de mémoire des passages entiers de Pasolini, dans lesquels il fustige le psittacisme des petits gauchistes. Il y a une chose, toutefois, qui ne surprend jamais chez elle : sa sincérité.
Une femme libre et courageuse
Cette semaine, elle est venue témoigner en faveur de son vieil ami Gérard Depardieu. À vrai dire, on l’écouterait témoigner en faveur de n’importe qui, de sa voix sublime qui effleure les consonnes et caresse les voyelles. Mais là, elle était bien seule. En noir. Elle a commencé par dire que beaucoup de gens avaient eu peur de venir parce que cette fidélité à Gérard Depardieu aurait signé leur arrêt de mort, une mort sociale et professionnelle, dans un milieu du spectacle subitement passé du droit de cuissage à la chasse aux sorcières.
Elle s’en fout, Fanny Ardant. Elle est de l’époque où on tolérait des choses qui semblent aujourd’hui intolérables. Elle sait que son ami Gérard n’est pas un finaud. Elle ne cherche pas à l’excuser. Il n’est d’ailleurs pas excusable. Il est condamnable et même condamné. Simplement, elle est là, debout, impériale, comme un clin d’œil à un monde qui s’en va. Comme la protagoniste de Madame rêve, de Bashung, qu’elle incarna dans le clip de la chanson, peut-être ne veut-elle rien d’autre, dans la vie, depuis toujours, qu’« un amour qui la flingue », et elle sait sans doute que ces amours-là ne mûrissent pas avec des tableurs Excel de pratiques sexuelles tolérées et des formulaires de consentement.
À ce sujet — « Depardieugate » : le bal des faux-culs
L’ogre et la panthère
Gérard Depardieu est sans doute un ogre, mais Fanny Ardant, elle, est une panthère. Fidèle, pleine de panache et souverainement étanche à l’opinion des autres. Elle a embrassé son ami après avoir dit son affection pour lui. Un geste plein de grandeur, d’amitié, d’honnêteté. Un geste d’autrefois, parce qu’elle sait (elle l’a dit) qu’elle est du monde d’avant. Habituée des films à costumes, qu’elle a parfois sauvés de sa seule présence, elle rend petit et médiocre tout ce qui se dresse face à elle. La boue ne l’atteint pas. Les indignations toutes faites non plus. Elle fait taire, d’un battement de cils, tout ce qui pourrait tenter de lui donner des leçons.
On peut se féliciter de la libération de la parole et de la fin du harcèlement sexuel systémique dans le cinéma. On peut aussi se dire qu’une époque comme la nôtre ne produira plus jamais de femmes semblables à celle-ci. De vraies femmes, ni soumises ni hurlantes, qui n’ont pas besoin de carburer à la haine pour tracer leur chemin et se faire une place aux côtés des hommes, et non face à eux. Oui, Fanny Ardant était bien seule, parce que son geste était infiniment au-dessus du lot et que de telles manifestations d’amitié, émouvantes et même admirables, ne courent pas les rues.
Si Depardieu est coupable, rien ne justifie son comportement. En revanche, qu’il soit coupable ou innocent, rien ne justifie une telle curée. C’est tout cela qu’un tel geste rappelle. La panthère au secours de l’ogre : on dirait presque un film, un film triste et sans leçons de morale, dont on sort mélancolique et songeur.
Arnaud Florac, dans BV
. Marseille : témoignage d’une victime de cathophobie
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WEBTUBE : Il est quatorze heures, le mercredi 26 mars dernier, lorsque Sophie et ses trois enfants sortent de leur domicile, situé dans le VIIIe arrondissement de Marseille. La mère de famille les emmène, à pied, à leurs activités sportives. De son immeuble à la salle où ils sont attendus, il n’y a qu’une dizaine de minutes de marche. Sophie porte des mocassins bleu marine, un pantalon rouge et une veste, bleu marine elle aussi. Sa fille aînée est vêtue d’une robe bleue avec des collants et un gilet beiges. La seconde est en jupe plissée vert sombre et pull bleu. Le dernier, un petit garçon, a un pantalon de type chino kaki et un caban bleu marine. Tous les trois ont des chaussures en cuir aux pieds, des bottines pour les filles et des bateaux pour le garçon. Ils font tache.
Repérés
Pour être à la mode marseillaise, ils auraient dû être habillés en survêtements et en baskets de marque. Dans ces tenues, ils n’auraient sans doute pas été invectivés comme ils l’ont été, ce jour. En effet, alors qu’ils traversaient au feu vert piéton, ils ont été la cible des railleries d’un automobiliste d’une trentaine d’années. Ce dernier a crié par la fenêtre de son véhicule : « Allez, les petits cathos, l’église, c’est la deuxième à droite. »
Les jeunes enfants se demandent, évidemment, pourquoi ce monsieur s’adresse à eux de la sorte et sur ce ton moqueur. Naïfs, ils interrogent leur maman : « Comment il sait qu’on est catholiques ? » À huit, six et quatre ans, difficile d’imaginer que des chaussures bateaux et une jupe plissée puissent être considérés comme des signes ostentatoires.
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L’histoire ne s’arrête pas là. Quelques mètres plus loin, l’automobiliste, qui avait été arrêté par un feu rouge, se trouve une nouvelle fois à hauteur de la famille. À nouveau, il l’interpelle : « Coucou, les cathos coincés, on ne va pas à la messe ? »
Stigmatisés
Sophie ne réagit pas. Il en rajoute une couche. Leurs chemins se séparent finalement, et « heureusement ». La mère de famille confie : « Je ne me suis évidemment pas sentie insultée, car je suis fière de ma foi. En revanche, le fait d’être moquée et montrée du doigt est une sensation désagréable. » Elle s’interroge : « Est-ce que nous avons été discriminés ? Nous avons au moins été stigmatisés à cause de notre foi, et c’est déjà une chose anormale. »
Plus tard, en rentrant chez elle, la mère de famille repense à cette scène. Elle relativise, en se disant qu’il ne s’est rien passé de grave, mais elle ne peut s’empêcher de se dire que ce qu’elle a vécu est un signe de la montée de la cathophobie, en France. Comme les Juifs sont pointés du doigt à cause de leurs kippas ou de leurs tsitsits, les catholiques peuvent désormais l’être parce qu’ils ont un style vestimentaire reconnaissable.
Sophie se rassure en se disant qu’elle a eu affaire à un « imbécile » qui a voulu se faire remarquer, tout en se demandant si, « après le samedi, vient le dimanche ». Pour rappel, Marseille a été, ces derniers mois, le lieu de nombreux actes antichrétiens : une église a été taguée, une autre vandalisée, Notre-Dame de la Garde volée… En voici un de plus.
Sarah-Louise Guille, dans BV
. “La France à un problème colonial sur son sol” – Eric Zemmour
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WEBTUBE : La France est-elle en train de décliner inexorablement ? Éric Zemmour, président de Reconquête! s’appuie sur le projet napoléonien et gaulliste pour nous livrer sa réponse, quitte à nous offrir une vision européenne dépassant les seules frontières de notre pays. Présentateur : Bertrand Guyot