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°° WEBTUBE : Qu’est ce qui s’est passé sur les marchés? Qu’est ce qui était attendu. On vous explique tout dans cette vidéo de Charles et Emmanuelle Gave
03:40 Les crypto monnaies. 06:00 La réserve de valeur du marché et sa subjectivité. 09:03 La loi de Gresham. “la mauvaise monnaie chasse la bonne”. 13:15 Une bulle spéculative sur Bitcoin? 16:07 La Chine et les obligations Chinoises. 22:00 La volatilité à la baisse 23:50 Oui mais n’est-ce pas immoral d’investir en Chine? 26:45 L’effet Milei 28:27 L’or 33:00 Actions US 37:00 Taiwan et la Chine. 44:08 Le spread. 47:24 Récession du Livre de Jean-Marc Daniel 54:03 La banque centrale. Pour en savoir plus sur la gestion de l’épargne www.universitédelepargne.fr
. [HISTOIRE] Algérie, 1827 : humiliée, la France réagit
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°° WEBTUBE : Les relations actuelles entre la France et l’Algérie sont telles que le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau n’a pas hésité, récemment, à affirmer : « L’Algérie cherche à humilier la France. » Ces propos résonnent avec un épisode historique majeur survenu il y a près de deux siècles, lorsqu’une autre humiliation, celle du coup d’éventail du dey d’Alger, le 30 avril 1827, déclencha une vive réaction de la France déterminée à défendre son honneur. Cet événement, apparemment anecdotique, marqua pourtant le début d’une aventure militaire et coloniale qui allait changer durablement la géopolitique de la Méditerranée.
Tensions économiques et diplomatiques
Au début du XIXe siècle, la régence d’Alger est un État semi-autonome sous influence ottomane. Depuis le XVIIe siècle, les relations entre la France et ce territoire oscillent entre commerce, alliances opportunistes et conflits, souvent scandés de pirateries barbaresques. En 1827, un litige financier empoisonne les rapports entre les deux puissances : la France doit au dey d’Alger une somme importante, issue de livraisons de blé effectuées pendant les guerres napoléoniennes. Hussein, le dey, lassé de l’absence de remboursement et irrité par l’attitude arrogante de ses diplomates, convoque Pierre Deval, consul de France, pour obtenir des explications.
Ainsi, le 30 avril 1827, lors d’une audience officielle, le dey interroge vivement Deval. Ce dernier, dans ses réponses, semble méprisant et évasif, provoquant une montée de tension. Finalement, excédé, Hussein crie, selon Jean Lucas-Dubreton, « vous êtes un méchant, un infidèle, un traître » et frappe trois fois le consul français avec son éventail. Ce geste impulsif est immédiatement perçu comme une atteinte grave à l’encontre de l’honneur de la France.
La réponse française : blocus et conquête
Pour la France, cet affront exige une réponse ferme mais offre également une occasion rêvée. En effet, l’événement survient dans un contexte où la monarchie de Charles X cherche à renforcer son prestige face à une opinion publique de plus en plus critique. Ainsi, l’humiliation provoquée par le dey Hussein devient le prétexte idéal pour détourner l’attention des opposants au régime et permet également de montrer à toutes les puissances européennes que la France n’a rien perdu de sa force militaire depuis l’époque napoléonienne.
Ainsi, en mai 1827, la France impose un blocus naval à Alger, espérant obtenir des excuses et des réparations. Mais le blocus échoue à faire céder la ville et son dirigeant. Néanmoins, cette opération permet d’affaiblir les défenses de la cité et favorise un débarquement. Ainsi, en juin 1830, le dernier des Bourbons fait débarquer sur les côtes nord-africaines une armée de 34.000 hommes. La prise de la ville est alors rapide : le 5 juillet 1830, Hussein capitule et part en exil. Cette victoire militaire lave l’affront fait à la France mais annonce également le début de la conquête de l’Algérie, qui s’étendra sur plusieurs décennies
L’héritage du coup d’éventail du Dey
Ainsi, l’histoire du coup d’éventail du dey d’Alger illustre une constante dans l’histoire de la diplomatie française : la primauté de l’honneur national et la nécessité de projeter la puissance de la France face aux humiliations. Cet épisode, loin de n’être qu’un simple incident, montre comment un geste symbolique peut devenir le prétexte d’une action militaire aux conséquences historiques majeures.
En se lançant dans la conquête de l’Algérie, Charles X espérait redorer le blason de la monarchie française. Pourtant, la victoire de 1830 fut de courte durée pour la dynastie des Bourbons, renversée par la révolution de Juillet, quelques semaines après la prise d’Alger. Si cette campagne permit à la France de prouver sa puissance militaire sur la scène internationale, elle ouvrit aussi un nouveau chapitre de tensions entre les deux rives de la Méditerranée.
Aujourd’hui encore, l’héritage du coup d’éventail et de la conquête de l’Algérie pèse sur les relations entre les deux pays. Cet épisode rappelle qu’autrefois, la France n’hésitait pas à affirmer sa valeur et sa puissance face à ceux qui osaient l’insulter ou l’humilier. Pour notre nation, la défense de l’honneur national justifiait alors des actions d’envergure pouvant mener même jusqu’à la guerre. Si, de nos jours, ce combat ne doit pas se mener sur le terrain militaire, il incombe néanmoins à la France de défendre son prestige et ses intérêts avec une grande fermeté sur la scène diplomatique, comme elle le fit jadis.
. François Bayrou : le discours très général d’un Premier ministre en sursis
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°° WEBTUBE : Cela ne plaira pas à tout le monde mais c’est peut-être Mathilde Panot qui a le mieux résumé la situation de François Bayrou qui, ce mardi 14 janvier, jouait son va-tout à la tribune de l’Assemblée nationale : « Vous animez la dernière ligne de défense de la Macronie ». Un discours de politique générale du Palois d’une heure et demie, suivi des interventions de chaque groupe parlementaire : ce fut long, bien long, très long. Un fleuve de mots d’un côté comme de l’autre, mais, au fond, la seule chose que les députés, comme tout Français s’intéressant encore un tant soit peu à la politique, avaient à l’esprit : François Bayrou passera-t-il, non pas l’hiver, mais le 16 janvier, jour où il devra affronter la censure déposée par les Insoumis.
Le diagnostic du docteur Bayrou
Quoiqu’il en soit, François Bayrou nous a délivré un discours de politique générale comme s’il avait à sa disposition une majorité solide lui permettant de dérouler un programme dans la durée en l’enrobant dans un joli ruban baptisé « Une promesse française ». Comme on sait que les promesses, même françaises, n’engagent que ceux qui y croient… La réalité est plus cruelle et c’est le député MoDem du Finistère, Erwan Balanant, qui a le mieux résumé la situation, au micro de LCP, cinq minutes avant l’intervention du Premier ministre : l’enjeu, en fait, c’est de faire « tourner la boutique ». Ce qui n’est déjà pas mal par les temps qui courent. Sinon, Bayrou a fait du Bayrou. Un Bayrou qui a bien compris qu’il s’agit de gagner du temps. Un Bayrou qui a dressé un diagnostic clinique de la France, notamment sur la question de la dette. S’il est normal, estime-t-il, de s’endetter pour investir au profit des générations futures (écoles, hôpitaux, etc.), en revanche, la dette est injuste si elle fait peser sur nos enfants et petits-enfants le fonctionnement d’aujourd’hui. Comment ne pas être d’accord avec ce constat de bon père de famille ? Bayrou parle d’or, même si c’est parfois un peu poussif sur la forme, pour dresser le diagnostic.
Pour les remèdes on repassera
Bayrou parle encore d’or lorsqu’il évoque la question de l’immigration, faisant ainsi pousser des cris d’orfraie à la gauche. L’immigration est une question de « proportion », dit-il, en imageant son propos : une famille d’immigrés qui arrive dans un village, ça passe. Maintenant, si c’est trente familles, ce n’est plus pareil. C’est ce qui se passe à Mayotte, ajoute-t-il. La gauche s’étrangle. Remèdes ? Là, le docteur Bayrou est un peu plus flou : « Notre cap, c’est l’intégration par le travail, par la langue, façons de vivre de notre pays ». Très bien. C’est tout. Comme le soulignera plus tard le député RN Jean-Philippe Tanguy, évoquant les pistes d’économies budgétaires : Bayrou s’accroche aux tabous vieux de 50 ans, comme l’AME.
Toujours sur la question de l’immigration, le Premier ministre évoque le sujet des OQTF : 93 % ne sont pas exécutées, constate-t-il. Remède ? Réactiver le comité interministériel de l’immigration. Impressionnant ! Dénonciation des accords de 68 avec l’Algérie ? Nada. Du reste, Jean-Philippe Tanguy, lors de son intervention, sera sans pitié en évoquant le dépôt de gerbe au monument du FLN par Gérald Darmanin en 2020, et en qualifiant le macronisme de « trou noir » pour la France… Éric Ciotti, de son côté, craint fort que Bayrou n’aborde du mauvais côté l’Everest au pied duquel se trouve Bayrou, c’est-à-dire par son flanc gauche !
Sinon, Bayrou a fait un petit clin d’œil au Rassemblement national en évoquant la proportionnelle et la création d’une banque de la démocratie pour permettre le financement des partis pour les élections, mais en se gardant bien d’évoquer un quelconque calendrier. Gagner du temps.
La réforme des retraites : centrale
Bien évidemment, la question centrale était celle de la réforme des retraites. Là encore, Bayrou a fait du Bayrou. Réouverture de négociations avec les partenaires sociaux qui s’enfermeraient en « conclave ». Et, en cas d’absence d’accord, c’est la loi actuelle qui s’appliquerait. Pas de quoi rassurer la gauche. Mais gagner du temps.
Au final, évitera-t-il la censure ? Oui, probablement. Les écologistes voteront la censure déposée par La France insoumise. Jean-Philippe Tanguy, à la tribune, a parlé de ses « espoirs rachitiques » quant à la volonté de Bayrou de rompre avec le macronisme. « Le pouvez-vous, le voulez-vous, je ne le crois pas ». Cependant, Sébastien Chenu, sur Franceinfo, a déclaré que le RN ne voterait pas cette censure. Restent les socialistes qui font leur mijaurée. « Le compte n’y est pas », a déclaré Boris Vallaud, ajoutant en s’adressant à François Bayrou : « Nous avons pris nos responsabilités, prenez les vôtres ». En clair, ils jouent le suspens jusqu’à jeudi, faisant croire qu’ils peuvent encore peser dans le débat pour, bien évidemment, « le seul intérêt des Français ». Un suspens qu’Olivier Faure, ce mardi soir, a prolongé sur le plateau de TF1. Mais, de toute façon, même si les socialistes votent la censure, si les députés RN et ciottistes ne la votent pas, Bayrou ne chutera pas. Du moins, pas ce coup là…
Georges Michel, BV
. Incendies en Californie : a qui la faute ?
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°° WEBTUBE : Emission Tocsin du 13 janvier. Toujours aussi intéresant ! Bravo.
00:00 Introduction et flash info 2:30 Une femme atteinte de la maladie de charcot suite au vaccin Pfizer ! 🔷 Avec Mathieu Dubois Président de l’association AAVIC Team 🔷 Avec Alain Maupas Papa de Mélanie 15:00 La censure toujours plus présente 🔷 Avec Christian Combaz Journaliste et écrivain, Fondateur de la chaîne Youtube “Campagnol TV” Auteur de plusieurs ouvrages dont “La France de Campagnol” (La Nouvelle Librairie) et dernièrement “Rebarbe à Campagnol” (Jean-Cyrille Godefroy) 30:00 Le coup de marteau de François Cocq Analyste politique, ex-directeur de campagne d’Arnaud Montebourg, Ancien secrétaire général du Parti de gauche, Enseignant en zone d’éducation prioritaire 40:00 Des incendies ravagent la Californie ! 🔷 Avec Pascal Clerotte Membre de la rédaction de l’Eclaireur, la lettre confidentielle des Alpes & French invaders 🔷 Avec Maître Renaud Beauchard Avocat a Washington, professeur de droit associé à l’American University Washington College of Law , Fondateur du Substack “Les chroniques Egrégoriennes” 1:20:00 Chronique de Guy de la Fortelle Chroniqueur, financier, Fondateur de la lettre d’information l’investisseur sans costume 1:30:00 Le système qui broie notre agriculture !
. Zelensky pousse à la troisième guerre mondiale car la paix lui fait peur
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°° WEBTUBE : Zelensky panique et choisit l’escalade car la paix menace sa vie. Personne ne veut reconnaître que la guerre est l’assurance-vie du Churchill ukrainien et que la paix est devenue pour lui synonyme d’avenir à haut risque, après avoir saigné son peuple en lui promettant la victoire. Il devra rendre des comptes.
Combien, côté ukrainien, voudront lui faire payer le prix de la défaite et de l’effroyable hécatombe subie en pure perte par le peuple ? Combien, côté russe, voudront lui faire payer l’addition d’une guerre voulue par Kiev et Washington ?
C’est pour cette raison que Zelensky, mais aussi une large partie de ses soutiens, diffusent un discours de la peur, au cas où Trump imposerait la paix aux conditions du Tsar.
Pour tous ces va-t-en-guerre, il faut donc infliger à Poutine une défaite stratégique pour éviter à l’Europe de subir le même sort que l’Ukraine.
Toutes ces bonnes âmes qui prétendent défendre la démocratie et le droit international, semblent oublier que vouloir infliger une défaite stratégique à la première puissance nucléaire du monde, c’est faire le lit de la troisième guerre mondiale, que personne n’a la moindre chance de remporter, car le feu nucléaire va tout vitrifier.
Et tout cela pourquoi ? Pour défendre un Etat mafieux et corrompu, ainsi que son leader, qui bâtit sa fortune colossale en détournant les aides occidentales.
Pour entraîner l’Otan dans une guerre sans fin contre l’Ours russe, une avalanche de mensonges quotidiens inonde les médias, auréolant le camp du Bien ukrainien face au Mal russe menaçant toute l’Europe.
C’est ainsi qu’une tribune collective de 160 personnalités ukrainiennes prêche la fermeté face à Poutine et refuse l’apaisement qui pousserait ce dernier à poursuivre son agression tous azimuts.
Mais cet appel mensonger manque totalement de crédibilité. Comment être crédible quand cette tribune passe sous silence les faits suivants ? :
– Pas un mot sur l’élargissement de l’Otan, passé de 16 à 32 membres depuis la chute de l’URSS en 1990
– Pas un mot sur le coup d’Etat de la CIA de 2014, ayant renversé le gouvernement prorusse en place à Kiev
– Pas un mot sur les accords de Minsk jamais appliqués, qui accordaient l’autonomie aux populations russes du Donbass et auraient évité la guerre
– Pas un mot sur la guerre du Donbass qui a fait 15 000 morts en huit ans
– Pas un mot sur les demandes de garanties de sécurité en Europe, formulées par Poutine à maintes reprises, mais méprisées par Washington
Au lieu de ces vérités mises sous le tapis, on nous abreuve de multiples mensonges.
Selon les signataires de la tribune, céder à Poutine, c’est l’encourager à bousculer l’ordre international selon la loi du plus fort, à attaquer ses voisins, à commettre des actes terroristes, à faire de l’ingérence dans les autres pays, etc.
Geler le conflit sur la ligne de front actuelle ne peut donc assurer une paix durable.
Car selon nos bons apôtres de la guerre sans fin, la guerre actuelle est celle de la démocratie contre une vision « autoritaro-impériale ». On notera qu’un régime issu d’un coup d’Etat de la CIA est devenu un modèle démocratique…
Et d’ajouter que si on sacrifie l’Ukraine, c’est le sang américain et le sang européen qui finiront par couler. La Chine se sentira pousser des ailes, la Corée du Nord enverra ses soldats sur tous les points chauds, les voies commerciales seront bloquées, les communications mondiales seront attaquées pour saboter le commerce mondial, la course au nucléaire militaire explosera et le désordre international permettra à Poutine de pousser vers l’Ouest. Et j’en passe…
Difficile de faire plus délirant et plus apocalyptique. Un petit pays mafieux et corrompu est en train de menacer l’Occident des pires cataclysmes si on ne le soutient plus.
Il faut donc écraser la Russie et infliger une défaite stratégique à Poutine, au risque de provoquer la première guerre nucléaire de l’histoire, laquelle mettra tout le monde d’accord sous un tapis de cendres atomiques.
Cette tribune n’est en fait qu’un chapelet de niaiseries aussi ahurissant que mensonger, cherchant à faire peur. Et j’espère que l’Occident ne va pas risquer une guerre mondiale pour un régime mafieux et corrompu qui s’enrichit sur le dos de son peuple.
Jamais Poutine n’acceptera la défaite. Quand on possède la meilleure armée du monde, avec une avance technologique incomparable, il faudrait être fou pour se ranger aux lubies délirantes de ceux qui veulent anéantir la Russie pour la dépecer.
Armer l’Ukraine et imposer au Tsar la paix par la force, c’est du suicide.
Quant à ceux qui agitent le péril russe et comparent la situation actuelle aux années 1930, faisant de Poutine le nouvel Hitler, ils ne font que creuser le lit de l’Apocalypse.
Si Kiev avait respecté les accords de Minsk au lieu de persécuter les Russes du Donbass, il n’y aurait jamais eu de guerre. Il est trop tard pour se lamenter. Jamais l’Ukraine ne retrouvera ses frontières de l’après URSS.
Zelensky veut la guerre parce que la paix lui fait peur et menace sa vie.
Tout le reste n’est que boniment.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Affaire des influenceurs algériens : encore des OQTF non exécutées…
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°° WEBTUBE : Rapidement, et sans surprise, l’information est tombée… Deux des trois principaux influenceurs algériens qui ont défrayé la chronique, ces derniers jours sur TikTok, appelant au meurtre et à la violence en France sont visés, depuis plusieurs mois, par une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Malgré ces mesures d’éloignement prises à leur encontre, Youcef A., alias Zazou Youcef, et Imad Tintin (pseudo) résident toujours en France : l’un à Brest (Finistère), l’autre à Échirolles (Isère). Une question revient alors sur toutes les lèvres : s’ils étaient connus des autorités et visés par une OQTF, pourquoi n’ont-ils donc pas été expulsés vers l’Algérie ? En partie car Alger a décidé d’utiliser l’immigration comme un levier de pression sur Paris.
Trois demandes restées lettre morte
La situation est loin d’être nouvelle. Déjà en 2023, le pouvoir algérien avait décidé du gel des relations consulaires pour punir la France de son soutien à Amira Bouraoui, une opposante au régime algérien. L’Algérie avait alors décidé de ne plus délivrer à la France de laissez-passer consulaires, ce document indispensable pour permettre l’expulsion des clandestins. Le climat entre les deux pays s’est à nouveau dégradé, au mois de juillet dernier, lorsque, dans une lettre adressée au roi du Maroc, Emmanuel Macron assurait que « le présent et l’avenir du Sahara occidental » s’inscrivaient « dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Après des années de neutralité, ce virage diplomatique français a provoqué l’ire de l’Algérie qui revendique aussi ce territoire. À cela s’ajoutent le prix Goncourt remis à l’écrivain Kamel Daoud, dont le livre est interdit de vente en Algérie, et, plus récemment, l’arrestation de Boualem Sansal. Autant d’épisodes qui expliquent un regain de tensions entre Paris et Alger.
À ce sujet — Influenceurs algériens : la haine de la France en roue libre sur TikTok
Résultat : l’Algérie a décidé de se servir de l’immigration, sujet épineux et cœur de l’actualité dans l’Hexagone, pour faire pression sur la France. Concrètement, les autorités algériennes délivrent peu ou pas les laissez-passer consulaires à leurs homologues français, empêchant de ce fait les expulsions de leurs ressortissants. Ainsi, ce précieux sésame n’est soit pas délivré dans un délai utile (avant la fin du placement en centre de rétention administration du clandestin), soit il n’est pas délivré du tout. À titre d’exemple, dans le cadre de l’expulsion de l’influenceur Imad Tintin, visé par une OQTF, les trois demandes émises par la France pour obtenir un laissez-passer consulaire et, ainsi, permettre son expulsion vers l’Algérie sont restées lettre morte. D’autre part, quand bien même le laissez-passer consulaire est bel et bien délivré dans les temps, il arrive qu’Alger continue de refuser ses ressortissants. En août, Le Canard enchainé révélait ainsi que l’Algérie « renvoy[ait] systématiquement vers la France ses ressortissants expulsés de l’Hexagone ». Autrement dit, des « dizaines de clandestins algériens sous OQTF », pour lesquels la France avait pourtant obtenu un laissez-passer consulaire, se sont retrouvés à faire des allers-retours en avion entre Paris et Alger, aux frais du contribuable français, sans qu’ils ne soient acceptés dans leur pays d’origine.
Les CRA saturés d’Algériens
Les autorités françaises, elles-mêmes, concèdent que « les éloignements forcés restent difficiles à mener vers l’Algérie ». Ainsi, entre 2019 et 2022, sur les 58.700 OQTF prononcées à l’encontre de ressortissants algériens présents sur le sol français, seules 2.600 ont été effectivement exécutées, soit 4,4 % seulement. En 2023, ces éloignements, notamment forcés, ont connu une légère hausse « en lien avec le resserrement de la coopération consulaire entre la France et l’Algérie ». On comptait, ainsi, près de 2.000 laissez-passer consulaires délivrés. Mais le dégel des tensions n’aura pas duré longtemps et Alger a récemment repris son bras de fer avec Paris. Conséquence directe de ces expulsions impossibles à exécuter, les centres de rétention administrative (CRA) se retrouvent saturés d’Algériens. Selon la Cimade, association qui intervient dans ces centres, les Algériens représentent ainsi, et de loin (33,2 %), la première nationalité dans ces CRA.
Mais alors que l’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants présents en situation irrégulière sur le sol français, la France continue d’accorder plus de 200.000 visas tous les ans à des Algériens. Face à cette « différence de flux » et à cette asymétrie, Bruno Retailleau appelle, notamment, à la fin de l’accord franco-algérien. Cela sera-t-il, un jour, mis en œuvre ?
. Fin de la censure sur Facebook : la gauche médiatique en mode panique
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°° WEBTUBE : Le revirement est aussi savoureux qu’inattendu. Dans une vidéo publiée ce 7 janvier 2025, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a annoncé une série de mesures visant à améliorer le fonctionnement de ses réseaux sociaux. « Il est temps de revenir à nos racines : la liberté d’expression, explique l’entrepreneur américain, reconnaissant être allé trop loin dans la censure de certains contenus. J’ai commencé à créer des réseaux sociaux pour permettre, justement, aux gens de s’exprimer… »
Sa première mesure donne le ton et signe un bienheureux tête-à-queue idéologique : la suppression du programme dit de fact-checking. « Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des “notes de la communauté” similaires à celles de X, annonce ainsi le patron du groupe Meta. Les “vérificateurs de faits” ont tout simplement fait preuve de trop de partialité politique et ont détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créé, en particulier aux États-Unis. »
Afin de restaurer une pleine liberté d’expression, les restrictions qui avaient été instaurées autour de sujets sensibles comme l’immigration, l’identité sexuelle et le genre seront levées. « Ce qui a commencé comme un mouvement inclusif a de plus en plus été utilisé pour bloquer les opinions et exclure les personnes ayant des idées différentes. Et c’est allé trop loin. Je veux m’assurer que les gens puissent partager leurs croyances et leurs expériences sur nos plates-formes », a déclaré Mark Zuckerberg.
Autre mesure : le déménagement des équipes de modération de la très woke Californie vers un Texas plus conservateur. Selon l’entrepreneur, « faire ce travail dans des endroits où il y a moins de doutes quant à la partialité » des modérateurs contribuera à « renforcer la confiance » des utilisateurs.
L’inquiétude de la gauche médiatique
Sans surprise, la fin de la censure sur Facebook et Instagram est très mal vue par la presse de gauche. La radio France Inter, par exemple, n’a pas manqué de regretter la disparition des « fact-checkers » qui, selon elle, œuvraient à « limiter les fausses infos ». En réalité, il s’agissait surtout d’un système opaque et autoritaire qui, à la manière d’une police de la pensée, s’employait à interdire les propos contraires à la doxa, mais passons. « C’est une catastrophe pour tous les utilisateurs de Meta », s’est étranglé un certain Gérald Holubowicz, militant d’extrême gauche mais présenté sur France Inter comme un « spécialiste du fact-checking ».
Vérificateur en chef à France Info, Julien Pain est apparu, lui aussi, très inquiet quant à son avenir professionnel. « À travers cette attaque contre les fact-checkers, c’est notre modèle de démocratie qui est attaqué », s’est-il indigné, sur X… avant d’empêcher les internautes de lui répondre. Une certaine idée de la démocratie. « Je n’ouvre pas les commentaires, a-t-il justifié. Le sujet doit être discuté, mais pas ici »… Rappelons que ce fameux fact-checker de service public est celui qui jurait, durant la crise du Covid, qu’aucun passe vaccinal ne serait demandé « pour aller au restaurant ». Oups !
Le journaliste Julien Pain en pleine incertitude : les récentes annonces de Mark Zuckerberg suscitent chez lui des inquiétudes quant à son avenir professionnel.
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 7, 2025
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Même panique, du côté de L’Humanité, pour lequel la restauration de la liberté d’expression n’aurait d’autre but que de « mieux permettre la libre circulation de la haine et des fake news ». Le journal communiste dénonce un « recul majeur » décidé par Mark Zuckerberg, « aligné derrière Elon Musk et Trump ».
La fin d’une censure délétère
Si le revirement de Mark Zuckerberg s’inscrit, évidemment, dans un contexte politique marqué par l’accès au pouvoir de Donal Trump et les succès d’Elon Musk, il n’est pas pour autant dénué de sincérité. Le quadragénaire avait ainsi décidé, dès le mois de février 2023, de rendre au candidat républicain l’accès à ses comptes Facebook et Instagram, qui avaient été suspendus deux ans plus tôt. « Nous ne voulons pas entraver un débat ouvert, public et démocratique », avait alors indiqué Nick Clegg, président des affaires internationales chez Meta.
En août 2024, encore, Mark Zuckerberg avait fait amende honorable et révélé, dans une lettre envoyée à une commission du Congrès américain, que l’administration de Joe Biden avait « fait pression sur [ses] équipes pendant des mois pour qu’elles censurent certains contenus liés au Covid-19 » en 2021. Il avait également reconnu avoir étouffé une sombre affaire compromettant Hunter Biden, le fils du président démocrate des États-Unis.
Facebook ne souhaite plus être un outil de propagande idéologique. Saluons cette décision, et tant pis pour nos fact-checkers et autres commissaires politiques.
. 50 jours au secret : mais que fait donc la France pour libérer Boualem Sansal ?
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°° WEBTUBE : Voilà 50 longs jours que Boualem Sansal, 75 ans, a été arrêté à sa descente d’avion à Alger et placé en détention. L’écrivain possède une double nationalité, algérienne et française. Maltraité par l’Algérie, trouve-t-il en la France une mère secourable qui se démène pour obtenir sa libération ? On voudrait en être sûr…
Ce 5 janvier, notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a évoqué « des initiatives que nous prenons à tous les niveaux, et depuis qu’il a été inquiété, (sic), pour obtenir sa libération ». Interrogé par BV sur les actions concrètes qu’il mène pour faire libérer Boualem Sansal, le Quai d’Orsay ne nous a pas répondu. « On conçoit qu’il y ait des choses qui restent sur un plan confidentiel, explique à BV Guillaume Bigot, député RN du Territoire de Belfort et membre du comité de soutien de l’écrivain. Mais d’un point de vue public, il ne se passe rien. »
Le 29 décembre, devant le Congrès, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a accusé la France d’avoir envoyé en Algérie « un imposteur qui ne connaît pas son identité, ne connaît pas son père et vient dire que la moitié de l’Algérie appartient à un autre État » – tel est Boualem Sansal à ses yeux. Emmanuel Macron, lors de la Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs, ce 6 janvier, lui a répondu en jouant sur la corde sensible. « L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants (sic) et tant d’histoires entre dans une Histoire qui la déshonore, à empêcher un homme gravement malade de se soigner. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’elle est. » Curieux biais, qui semble reconnaître comme justifiée l’arrestation de l’écrivain. Guillaume Bigot tient à une distinction que ne fait pas le président de la République : « Ne confondons pas d’une part l’Algérie et les Algériens, d’autre part ce régime de voyous, une gérontocratie soumise aux islamistes. »
Otage et bouc émissaire
Boualem Sansal est pris en otage dans une crise franco-algérienne qui mêle les questions de la reconnaissance mémorielle et du Sahara occidental. Les propres opinions de l’écrivain sur l’islamisme ou l’État algérien – un État qu’il qualifiait de « mafieux » lors d’une interview à BV– sont la cerise sur le gâteau, pour cet État qui lance un message aux intellectuels en général : la prison n’est pas loin. Otage et bouc émissaire, Boualem Sansal. Le fait qu’il ait acquis, récemment, la nationalité française n’a pu qu’accroître la colère d’Alger. « Tout le discours sur les droits de l’homme à ce sujet sont insupportables, commente Guillaume Bigot, alors que le gouvernement algérien a arrêté un écrivain connu et reconnu, qui est malade et âgé, qui est un Français, et, quatrièmement… qui est innocent. Son seul crime est de s’être exprimé. »
La crédibilité de la diplomatie française n’est pas au plus haut. Jean-Noël Barrot en a fait lui-même la démonstration au Tchad. Pourtant, face au gouvernement algérien, la France ne manque pas de moyens de négociation, énumère Guillaume Bigot, à notre micro : « Les biens mal acquis, on en a la liste et une loi est activable pour les saisir. Il y a les visas donnés à tort et à travers et l’accord de 68 qu’il faudrait dénoncer… » Face à la vindicte du président algérien, Jean-Noël Barrot semble craindre un coup d’éventail sur le coin du nez et la musique d’Emmanuel Macron paraît ténue. « Je demande instamment [au gouvernement algérien] de libérer Boualem Sansal », a encore déclaré le Président français, se trompant de moyen d’action et se leurrant sur la puissance de sa parole.
🔴 Cela fait 50 jours que mon ami, l'écrivain Boualem Sansal, est en détention pour avoir commis le crime d'avoir participé à une interview. Museler ainsi la liberté d'expression n'est pas digne d'une démocratie. Ne pas lui venir en aide n'est pas digne de la France. pic.twitter.com/yZxMqMF0PO
— Guillaume Bigot (@Guillaume_Bigot) January 5, 2025
- Samuel Martin, BV
. C’est Noël ! Cohn-Bendit constate le Grand Remplacement… à Mayotte ! C’est un bon début.
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°° WEBTUBE : Mayotte a des allures de tsunami sur l’intense communication de l’immigration heureuse. La sortie de Daniel Cohn-Bendit, ce dimanche à 19h07, sur LCI, se dresse comme le monument funéraire des idéaux des partisans d’un monde sans frontières. Bien sûr, Cohn-Bendit s’entoure des précautions d’usage : « Je crois que la situation de Mayotte est exceptionnelle, et qu’il ne faut pas discuter le problème du droit du sol idéologiquement : il vaut voir Mayotte. » En clair, il y a droit du sol et droit du sol, et il y a France et France, nous explique Dany le rouge, devenu la voix des Verts européo-mondialistes depuis trente ans. Il y a le droit du sol en France, horrible, raciste et tout. Et le droit du sol ailleurs, notamment à Mayotte : indispensable. Enfin, il y a la France d’ici, dont les frontières n’ont plus de sens, selon Cohn-Bendit et ses amis, et les frontières de la France de là-bas, de Mayotte : autre chose. « C’est pas la France, poursuit Cohn-Bendit en parlant de Mayotte, il ne faut pas confondre. Si on discute des problèmes de Mayotte, je suis tout à fait d’accord qu’il faut freiner et rendre impossible cette immigration qui est là, vraiment, un grand bouleversement, un Grand Remplacement de la population : c’est une vérité, c’est une vérité, répète-t-il, donc, je ne suis pas aveugle. »
Daniel Cohn-Bendit à propos de Mayotte : "Il faut freiner et rendre impossible cette immigration, qui est un grand remplacement de la population" pic.twitter.com/gwUHMLMmV9
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À ce sujet — Mayotte : à un an de distance, Le Pen et Darmanin n’ont pas le même accueil…
Alléluia ! Noël a rendu la vue à Cohn-Bendit, mais d’un œil seulement ! Car il a beau dire, Mayotte, c’est la France, c’est même un département français. Alors, bien sûr que Mayotte a une situation spécifique, dans l’archipel des Comores. Il n’empêche que Mayotte est débordée par une immigration hors de contrôle qui crée des tragédies. Des tragédies pour les migrants, premiers concernés, et pour ceux qui les accueillent bien au-delà de ce que peuvent gérer les insulaires français. Face au risque de « Grand Remplacement de la population », risque réel, il faut ouvrir les yeux et « freiner et rendre impossible cette immigration », laisse donc tomber Dany. On se pince… Entendre Cohn-Bendit reprendre les termes de Renaud Camus ressort de la magie de Noël ! « Je dis d’accord, conclut Cohn-Bendit, touché par la grâce du réel. Donc, voyons les propositions de Valls, Retailleau, Bayrou, Lecornu, et voyons le problème. » Bon, diligenter ceux qui ont échoué (hors Retailleau, plus récent dans ses fonctions ministérielles) pour débarrasser la France d’une politique qui la tue à petit feu depuis des décennies révèle une lucidité abîmée. Un œil ouvert, l’autre clos. « Est-ce que ce sera efficace ?, demande tout de même Cohn-Bendit. Si c’est efficace, c’est un rempart, sinon, ce n’est pas un rempart, mais Marine Le Pen ne propose pas autre chose, c’est tout ce qu’il faut savoir, c’est tout ce que je dis. »
Le grand retournement
Ainsi, faisons ce que propose Marine Le Pen, mais sans elle ! Si cela marche, c’est « nous » qui tirerons notre épingle du jeu et les bénéfices électoraux. Si cela ne marche pas, ce sera l’occasion d’expliquer que les solutions du RN sont inapplicables. La politique facile : face, je gagne, et pile, tu perds.
Reste le retournement du propos. Le grand retournement. Le Cohn-Bendit des années 60 à nos jours reconnaît-il le Cohn-Bendit version 2025 ? Le même Cohn-Bendit lançait, le 22 mai 2022 : « Il y a dans la société française et il y a dans les institutions françaises du racisme, de l’antisémitisme… » Salauds de Français fermés à la diversité venue d’ailleurs ! « Une partie de l’opinion croit que se recroqueviller autour de la défense d’une prétendue identité nationale rabougrie suffira pour s’en sortir », expliquait-il, dans son livre publié aux Éditions Robert Laffont et écrit avec le journaliste Patrick Lemoine, Français mais pas Gaulois. Sous-titre : « Des étrangers qui ont fait la France. » Comment la France tournerait-elle sans ses immigrés, demande-t-il ? « Ce n’est pas d’un Grand Remplacement qu’il s’agit mais d’une grande évolution. » Cohn-Bendit a dépassé le stade de la grande évolution : on nous l’a remplacé ! Bon courage pour expliquer que l’immigration massive est mauvaise à Mayotte et bonne en France !
Marc Baudriller, BV
. Un grand patriote, le contre-modèle du bouffon de l’Élysée, nous a quittés
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°° WEBTUBE : Malgré ses outrances et dérapages, Jean-Marie Le Pen reste un immense patriote qui a lutté toute sa vie contre le naufrage identitaire de la France. Diabolisé pendant un demi-siècle, harcelé comme jamais par la justice, tout aujourd’hui, lui donne raison.
J’ai eu la chance, ou plutôt l’honneur d’avoir ce grand monsieur et son épouse à bord de mon avion. En leur souhaitant la bienvenue, j’avais invité Jean-Marie le Pen dans le poste de pilotage. Invitation qu’il avait acceptée avec plaisir, en m’avouant qu’il n’avait pas l’habitude d’être accueilli avec autant d’égards quand il se déplaçait… C’était peu après la scission avec Bruno Mégret, une rupture qui avait fait beaucoup de tort au FN et profondément marqué son président. Mais ce jour-là, j’étais fier d’avoir un tel VIP à bord.
Bien sûr, toute la gauche et les éternels fossoyeurs de la nation retiendront avant tout ses outrances, ses provocations et ses dérapages, largement exploités par des médias ne jurant que par les bienfaits de la diversité, en niant l’échec de l’intégration et les bouleversements consécutifs à une immigration beaucoup trop massive pour s’assimiler.
Mais quarante ans plus tard, force est de constater que le Menhir avait raison quand il tirait la sonnette d’alarme, en déclarant « Vous n’avez encore rien vu de ce qui vous attend ».
Aujourd’hui, nous voyons cette réalité, éminemment tragique. Le choc des cultures est omniprésent et plus personne ne peut nier les ravages de l’islam conquérant, qui a fait 300 morts depuis le massacre perpétré par Mohammed Merah.
On a rarement vu un homme politique aussi cultivé, capable de débattre sur tous les sujets face à des spécialistes dans leur propre domaine. Il était une encyclopédie vivante, incollable en histoire et ne craignant aucun débatteur.
Amoureux de la France et de son peuple, donc le contre-modèle d’un pitoyable Macron qui crache sur notre pays et insulte les Français dès qu’il le peut, Jean-Marie Le Pen a exercé bien des métiers avant de se lancer en politique. Ce Breton indomptable fut marin-pêcheur, mineur, officier en Indochine et en Algérie. Le peuple français, il le connait bien et l’aime, contrairement à certains. Tribun remarquable, tous les patriotes l’ont aimé.
Cinq fois candidat à l’Élysée, il secoua l’establishment en 2002 en se qualifiant pour le deuxième tour face à Chirac. Mais celui-ci, très mauvais joueur, refusa de débattre avec le Menhir entre les deux tours. La diabolisation fit donc son sinistre travail de démolition de la démocratie, comme c’est encore le cas en 2024 et 2025.
Le dernier monstre de la République s’en va mais il laisse un héritage fabuleux au pays en la personne de sa fille Marine et du RN, devenu la première force politique du pays, appelée un jour prochain à gouverner. Une chance pour notre France en perdition.
Car si les Français avaient écouté JMLP il y a quarante ans, la France serait sans doute la première puissance d’Europe, loin devant l’Allemagne. Elle serait encore la France des Trente Glorieuses et non pas cette nation disloquée, qu’une frange de citoyens fanatisés rêve de détruire. Oui, le Menhir peut être satisfait de son œuvre au service de la patrie.
J’adresse à toute sa famille mes sincères condoléances.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque