. Trump de retour à la Maison-Blanche : une révolution politique et culturelle en Amérique


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°° WEBTUBE : Le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis marque un moment charnière dans l’histoire contemporaine du pays. Après une défaite controversée en 2020 et un mandat de Joe Biden caractérisé par un progressisme assumé, Trump revient au pouvoir avec une vision radicale et une équipe idéologique déterminée à transformer durablement l’Amérique. Ce second mandat n’est pas seulement une nouvelle chance pour le 45ᵉ président, c’est aussi un tournant historique pour les États-Unis et, potentiellement, le monde entier.

L’élection de 2020 et ses séquelles : une blessure ouverte

L’élection présidentielle de 2020 reste un point de fracture dans la société américaine. Le sentiment d’une élection volée, entretenu par Donald Trump et ses partisans, dépasse les simples «fantaisies» souvent moquées dans les médias de gauche. Beaucoup d’Américains, notamment dans les États-clés, sont convaincus que des altérations du vote ont pu avoir lieu, et l’absence d’enquête judiciaire a laissé ces doutes en suspens. Ce ressentiment a nourri une méfiance durable envers les institutions, perçues comme biaisées en faveur de l’élite progressiste.

La présidence Biden : un balancier progressiste qui a fracturé l’Amérique

Joe Biden, élu sur une promesse de réconciliation, a vu son mandat marqué par une polarisation accrue. Sous l’influence de l’aile gauche du Parti démocrate, des politiques progressistes audacieuses ont été mises en œuvre dans les domaines du sexe, de l’éducation et des relations raciales.

Cependant, ces réformes ont souvent été perçues comme des attaques directes contre les valeurs traditionnelles, notamment par la population blanche, à l’exception notable des femmes blanches celibataires entre vingt et quarante ans. L’introduction de théories raciales fumeuses dans les écoles et l’accent mis sur les questions de diversité au détriment des  Blancs ont alimenté un sentiment de marginalisation chez une partie de la population d’origine européenne, qui se considère délibérément visée par ces politiques. Cette tension a préparé le terrain pour un retour en force de Trump.

Une droitisation de l’opinion publique

La victoire de Trump en 2024 ne s’explique pas uniquement par la résilience de sa base électorale. Elle reflète également une droitisation générale de l’opinion publique américaine, exacerbée par des préoccupations liées à l’immigration, à la sécurité et à une opposition croissante à la «culture woke».

Contrairement à son premier mandat, Trump revient avec un programme idéologique clair et une équipe homogène, entièrement dévouée à ses objectifs. Finie l’approche désordonnée de 2016 ; Trump affiche désormais une cohérence stratégique et une détermination qui pourraient rendre ce second mandat bien plus percutant.

L’affaiblissement des médias traditionnels et l’essor des influenceurs conservateurs

Un élément clé de la victoire de Trump est l’évolution du paysage médiatique. Les grands médias traditionnels, alignés sur une idéologie progressiste, ont perdu une partie de leur influence face à la montée en puissance des réseaux sociaux et des influenceurs conservateurs.

Des figures comme Elon Musk, désormais propriétaire de Twitter (renommé X), ou Joe Rogan, ont offert des plateformes puissantes à des opinions conservatrices en refusant de cédera aux appels à la censure de la gauche. Cette révolution numérique a permis à Trump de contourner les médias traditionnels, renforçant son lien direct avec les électeurs et dynamisant sa campagne.

Un tournant culturel : le début de l’ère anti-woke

Trump ne représente pas seulement une révolution politique, mais aussi un tournant culturel. Son élection est vue par beaucoup comme un rejet des «obsessions identitaires» autour du genre, de la race et de la sexualité qui ont dominé la vie publique américaine ces dernières années sous le coup d’une guerre culturelle à outrance menée par des intellectuels et médiacrates de gauche.

Selon certains observateurs, la montée en puissance de Trump et de figures comme Musk symbolise une réaffirmation des rôles traditionnels et une réaction contre la «féminisation» de la culture américaine. Trump incarne une vision d’une Amérique forte, nationaliste et traditionaliste, en opposition à une société affaiblie par un progressisme obsessionnel.

Les défis économiques et internationaux

Si Trump arrive avec un programme ambitieux, il devra composer avec des contraintes économiques et géopolitiques. La dette publique, proche de 7 % du PIB, limite les marges de manœuvre pour des baisses d’impôts ou des dépenses massives. En matière de commerce, les tarifs douaniers envisagés pourraient déclencher des représailles internationales, et les restrictions sur l’immigration risquent de freiner l’expansion de la main-d’œuvre, réclamée par un secteur productif fonctionnant sur un modèle de main d’oeuvre esclave.

Sur le plan international, Trump prévoit un retour à la doctrine «America First». Cela pourrait inclure un désengagement des alliances multilatérales comme l’OTAN, une approche pragmatique pour mettre fin au conflit en Ukraine et une confrontation économique accrue avec la Chine. L’Europe, et en particulier la France, devra se préparer à des relations plus tendues, marquées par des exigences économiques et militaires renforcées.

Un mandat décisif pour la démocratie américaine

La question centrale reste celle de la durabilité de ce tournant. Trump peut-il transformer son électorat majoritaire en une révolution politique durable ? Ou succombera-t-il à la tentation de poursuivre des vendettas personnelles, approfondissant les divisions au lieu de les guérir ?

Les inquiétudes sur une dérive autoritaire sont bien présentes, notamment avec la nomination d’alliés inconditionnels à des postes clés. Cependant, la séparation des pouvoirs, les institutions indépendantes et une société civile active constituent des garde-fous contre tout excès.

une révolution américaine aux répercussions mondiales

Le retour de Trump à la Maison-Blanche symbolise une rupture avec l’ordre libéral en économie et progressiste dans les moeurs établi depuis la fin de la Guerre froide. Il marque l’émergence d’un populisme décomplexé, opposé à la globalisation et aux valeurs de gauche dominantes.

Pour le reste du monde, cette présidence sera un test des limites du populisme et de sa capacité à gouverner efficacement. Pour les États-Unis, elle représente une opportunité de réconcilier une nation fracturée — ou, au contraire, d’approfondir les divisions qui la traversent.

Ce mandat pourrait bien redéfinir non seulement l’Amérique, mais aussi les relations internationales et les dynamiques idéologiques mondiales.

Balbino Katz

Breizh-info.com

. [Point de vue] Pour sauver notre société : l’économie politique, enfin !


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°° WEBTUBE : « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes » (Bossuet). La France s’effondre et risque la disparition. Que ceux qui pensent le contraire ne lisent pas ces lignes et continuent à tenter vainement de gérer les conséquences sans remonter aux causes. Pour les autres, désormais très largement majoritaires, ils s’alarment, à juste titre : endettement national et service de la dette, déficit budgétaire chronique, montée du chômage, baisse du pouvoir d’achat, menace sur les retraites, réduction des services publics, augmentation des impôts, accord Mercosur, désindustrialisation, déficit de la balance commerciale, croissance très faible, inflation forte. Désormais, ils peuvent y ajouter la flambée catastrophique des disparitions d’entreprises : 66.500 en 2024, pire qu’après le crash de 2008 (Voir l’étude de BPCE L’Observatoire, janvier 2025). Et on redoute une nouvelle aggravation en 2025.

Triple erreur

Face au drame imminent, on n’observe qu’une seule attitude, erronée dans ses trois variantes : augmenter les impôts ; réduire les dépenses publiques. Et même combiner les deux erreurs… C’est-à-dire administrer les conséquences sans remonter aux causes. Que ne dirait-on pas, à juste titre, d’un médecin qui tenterait de soigner les effets de la maladie sans en rechercher les causes, ce que la Faculté enseigne de faire : l’étiologie, après avoir réalisé le diagnostic (par lequel le médecin identifie les affections dont souffre le patient), la symptomatique et le pronostic morbide.

Or l’« étiologie économique » supposerait que l’on restaure l’économie politique, que l’économiste français Charles Gide définissait comme « l’étude de la production économique, l’offre et la demande de biens et services et leurs relations avec les lois… le gouvernement, la distribution des richesses et la richesse des nations, incluant le budget ». Pour Léon Walras (autre économiste français, ndlr) « l’économie politique se définit comme l’exposé de ce qui est, et le programme de ce qui devrait être ».

Les esprits les moins curieux se demandent comment on en est arrivé là, alors que la France fut dans les années 50 à 80 (les « Trente glorieuses ») un pays riche, puissant, social, nataliste : qu’est-ce ce qui a changé au point de faire de nous un pays pauvre, faible et inégalitaire, dé-natalisé, menacé dans sa survie et ses identités culturelle et sociologique historiques ?

Au moment où notre Nation retient son souffle et attend désormais, à 63 %, que Emmanuel Macron s’en aille vite, il n’est que temps de reprendre la réflexion sur ce que devra être notre indispensable et vital sursaut économique, l’instinct de conservation collective.

Écouter les grands penseurs

Il faudra mettre à la corbeille à papier les travaux inutiles ou nuisibles des économètres modernes, drogués de maths, et reprendre sur nos étagères les écrits des classiques. En effet, on observe que les économistes modernes sont, certes, capables d’écrire des livres de 1 000 pages, très intelligents et documentés sur l’économie, mais… sans avoir la rigueur mentale de définir au préalable ce qu’est l’économie et surtout quel est son but ! Pour Adam Smith, le père de l’économie politique : « ce qui est important c’est le travail annuel de chaque nation ». Pour Say : « c’est le consommateur qui est – par nature – la finalité de toute économie ». Pour Friedrich List, « le protectionnisme éducateur consiste à protéger une industrie nationale naissante [ou déclinante selon nous] afin qu’elle grandisse et devienne prospère avant de lui permettre de s’intégrer dans la concurrence internationale ». Et pour Maurice Allais (prix Nobel d’économie, ndlr), « la maximation du rendement social constitue certainement la question fondamentale de l’économie pure ». Qui écoute ces grands penseurs ?

Or, ce qui nous sortira du chaos économique, et donc social, ce sera l’augmentation du PIB. Par un effet mécanique, sans augmenter les impôts ni réduire les budgets des Services publics. Et comment augmenter le PIB ? En réduisant les importations mortifères et en leur substituant les productions nationales relancées. Au moment où Trump va augmenter les droits de douanes (ce qui avait bien réussi il y a quatre ans et l’a fait réélire), il faudra faire pareil et suivre ce « brise-glaces ». Réduire la part des importations, c’est possible en agissant sur deux leviers : la santé des consommateurs contre les aliments dangereux (beaucoup plus de contrôles aux frontières, car on en avait beaucoup supprimé) ; et la santé de l’humanité (taxe carbone sur les transports longue distance, depuis la Chine et depuis l’Amérique du sud).  Et il ne faudra pas trembler en invoquant le second levier, celui du droit à préserver nos filières nationales stratégiques.

Défier Bruxelles

Alors, oui, il y aura un conflit – de brève durée – avec la Commission de Bruxelles. Mais ces fonctionnaires non élus devront se soumettre aux souverainetés nationales (ou se démettre). Et il faudra enfin voter sur le Traité de Lisbonne, illégitime depuis 2008… Nombreuses seront alors les nations européennes qui suivront la France en vue de refonder une vraie Europe, sensée. Le moment est proche, soyons prêts.

PS : J’en appelle aux juristes et économistes pour m’aider à lancer une revue en ligne d’économie politique souverainiste.

Henri Temple, Boulevard Voltaire

. Philippe de Villiers : “Si j’étais Premier ministre, je fermerai les frontières”


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°° WEBTUBE : Accompagné par Eliot Deval, Philippe de Villiers passe en revue les actualités marquantes de la semaine. Sujets brûlants, décryptage des enjeux politiques, et analyse approfondie des événements récents rythment cette heure d’émission, où Philippe de Villiers apporte son regard unique et souvent incisif. Que vous soyez passionné par l’actualité politique ou simplement curieux d’en savoir plus sur les débats en cours, cette émission vous offre un moment d’information riche et captivant.

. D’où vient l’écart technologique russe? | Idriss Aberkane reçoit Jean-Pierre Petit


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°° WEBTUBE : Pour les malheureux qui vivraient encore dans la presse-poubelle les Russes mènent des vagues humaines avec un fusil pour deux et volent les puces électroniques dans les machines à laver. Dans la vraie vie le complexe militaro-industriel de la Fédération de Russie a annoncé la conception du désormais fameux Mig-41, intercepteur de sixième génération issu des Mig-25 et Mig-31, et particulièrement relevé par la presse américaine.

“Monter à Mach 5 et tirer des lasers” semble ludiquement résumer l’ambition de ce démonstrateur technologique dont le rôle sera entièrement géostratégique : être déployé notamment au Pôle Nord, que la Russie revendique depuis 2006 en vertu de la Convention des Nations-Unies sur le Droit de la Mer de 1982, tirer des missiles hypersoniques et engager des satellites ou des missiles par des armes à énergie dirigée. Si les russes travaillent sur l’hypersonique depuis soixante ans, on peut légitimement se poser la question de l’origine de cette supériorité technologique actuelle, qui leur donne d’ailleurs une influence considérable au Moyen-Orient. Nous en parlons en direct avec l’astrophysicien et spécialiste de la Magnéto HydroDynamique (MHD) Jean-Pierre Petit, dont une partie des travaux conduis en France dans les année 1970 a été largement étudiée par les russes.

. Discours de politique générale du Premier ministre Philippe de Villiers


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°° WEBTUBE : À la place de François Bayrou, j’aurais tenu ce discours de politique générale : « Demain matin, je ferme les frontières. Dans la journée, j’établis un moratoire sur l’immigration. Le lendemain, je supprime le droit du sol à Mayotte, avant de l’abolir sur l’ensemble du territoire. Ensuite, j’informe l’Algérie de la fin de toute aide financière, des visas et passeports diplomatiques tant que Boualem Sansal est en prison. Puis, je renvoie les 20.000 prisonniers étrangers dans leur pays d’origine, et dans les cellules ainsi libérées, j’accueille les narcotrafiquants… »

https://t.co/uyUgdKJIs3
(https://x.com/PhdeVilliers/status/1880351105399366107?t=rOK_uQJzMTIz8UYFDOKn2w&s=03)

Voilà le discours qu’attendent les 3/4 des Français qui ne veulent plus d’immigration et qui ne supportent plus de voir leur pays s’enfoncer dans la violence exponentielle et le déclassement économique continu. Ils ont compris depuis longtemps que l’intégration ne fonctionne plus et que toute une frange islamiste entendait les déposséder de leur pays.

Or, il n’y a pas plus sacré que l’héritage culturel et l’identité d’un peuple.

Hélas, Bayrou n’est pas de Villiers. Il vient de le prouver en relançant de façon irresponsable le « quoi qu’il en coûte », qui entraîne la France dans les bas fonds, jusqu’au point de non retour.

Il a même été assez stupide pour remettre en chantier la bien modeste réforme des retraites, alors que les comptes sont dans le rouge, que la France ne fait plus d’enfants (1,6 enfant par femme) et que nous sommes le pays qui travaille le moins en Europe.

Ce sont des milliards que Bayrou vient de jeter par la fenêtre pour acheter la non-censure du PS, alors que cette censure n’avait aucune chance de passer.

Entre le projet initial du budget Barnier et celui qui se profile, plus de 15 milliards sont déjà partis en fumée en de multiples renoncements pour acheter un sursis très aléatoire pour le gouvernement.

Quant au régalien, n’attendons rien de Bayrou qui n’est pas un centriste mais un homme de gauche. Voilà 40 ans que la France est gouvernée par des Bayrou, incapables de s’attaquer avec courage aux problèmes du pays. Nos élus, payés à prix d’or, ne servent à rien ! Il suffit de comparer la situation de 1981 à celle d’aujourd’hui. Ils ont tous fait une politique immigrationniste de gauche qui nous a ruinés et qui a nivelé le pays par le bas.

Le discours de politique générale de Bayrou n’est que désinvolture et flou artistique face à la situation tragique que vit le pays. Lamentable. Depuis qu’il s’est imposé à Matignon, il n’a fait qu’étaler l’insupportable nonchalance et le sourire exaspérant du type qui se fout de tout.

Son but n’est pas de redresser la pays, il en est bien incapable et n’a pas les tripes nécessaires, son but c’est de durer le plus longtemps possible pour sauver Macron de la démission anticipée. Et ce, à n’importe quel prix. Bayrou va tout laisser couler.

Parmi les figures politiques capables de redresser le pays, Philippe de Villiers est sans doute le seul qui a le courage, la compétence et l’appui du peuple pour relever ce défi titanesque.

Hélas, il a abandonné la politique et je ne crois pas à un come-back malgré la gravité de la situation. Il se contente de donner son avis précieux sur la politique, mais les beaux discours, aussi sincères et lucides soient-ils, sont bien dérisoires si on ne détient pas le pouvoir pour agir.

En attendant, reconnaissons que la médiocrité du discours de politique générale de Bayrou et sa lâche soumission au PS annoncent une censure prochaine. Ni la droite, ni le RN ne pourront tolérer encore longtemps un gouvernement qui semble se complaire dans l’inaction et le renoncement. Bayrou n’a rien du négociateur hors pair que nous vendent les médias. C’est un capitulard incapable de relever les défis actuels.

Il est comme Macron. Il restera les bras ballants et plombera encore plus les finances.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque