. Immigration, Hunter Biden, Covid… : la faillite des fact-checkers


Articles    : Jan 2025Dec 2024Nov 2024Oct 2024 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Vent de panique dans les rédactions françaises. L’annonce de Mark Zuckerberg, patron de META, de ne plus financer à l’avenir le fact-checking aux Etats-Unis pour le contrôle des contenus publiés sur les plateforme du groupe – une mesure qui devrait arriver inéluctablement en France – agite la presse mainstream et ses défenseurs. Certains, comme la ministre déléguée au Numérique et à l’Intelligence artificielle, Clara Chappaz, imagine déjà trouver des outils pour contrer les annonces du patron de Facebook et « assurer que les opinions qui seraient de fausses opinions soient sorties de la plateforme ».

Rapidement interpellée par le présentateur de l’émission, la ministre se corrige et affirme avoir voulu parler de « fausses informations » et non de « fausses opinions ». Ce lapsus – mais en était-ce vraiment un ? – est révélateur de l’état d’esprit de bon nombre de fact-checkers de l’Hexagone qui depuis plusieurs années s’auto-proclament experts des faits et labellisent la « bonne » information. Mais comme le résume Zuckerberg, les vérificateurs de fait des grands médias ont failli et « ont fait preuve de trop de partialité ». Les exemples sont bien trop nombreux…

À ce sujet — Fin de la censure sur Facebook : la gauche médiatique en mode panique

Modification des algorithmes

L’un des plus emblématiques : l’affaire Hunter Biden, fils du président américain. En 2020, alors que la campagne présidentielle bat son plein outre-Atlantique, le New-York Post publie quelques images et courriels tirés de l’ordinateur du fils Biden. L’information se retrouve aussitôt étouffée sur les réseaux sociaux. Les algorithmes des plateformes sont modifiés afin que les articles et publications relayant l’affaire ne soient pas médiatisés. La presse mainstream n’enquête pas. Pire, elle dénonce des « thèses complotistes émanant de l’ultra droite ». La radio publique RFI publie ainsi sur son site internet, dans sa rubrique fact-checking « les dessous de l’info », un article sur l’affaire dans lequel la rédaction dénonce un « récit cousu de fil blanc, sans aucun fondement ». Autrement dit, toute cette affaire n’aurait été qu’une stratégie du camp de Donald Trump afin d’affaiblir son principal concurrent dans la course à la Maison Blanche. Une fois l’élection passée et Joe Biden élu, des médias américains commencent finalement à authentifier certains documents. Une affaire aux rebondissements incessants qui prouve bien la faillite des organes de prétendue vérification…

Un changement de titre en catimini

En France, pendant longtemps des sujets ont ainsi été interdits par les vérificateurs de faits, notamment sur l’immigration. Certains sujets étaient ainsi jugés tabous et pouvaient vous valoir d’être « poursuivi pour incitation à la haine raciale », note avec le recul Pierre Sautarel, créateur du site de Fdesouche. Un exemple de sujet censuré : la présence potentielle de terroristes parmi les flots de migrants clandestins. Evoquer cette idée avant 2015 entrainait automatiquement une condamnation pour fake news. De nombreux articles de presse, publiés par les médias les plus reconnus et censés être les plus sérieux, accusaient ainsi ceux qui véhiculait ce genre d’idées de « fantasme », « peur », « fausses rumeurs » ou encore « intox ».

En septembre 2015, France Inter titrait par exemple « Réfugiés : le fantasme de l’infiltration ». Mais deux mois plus tard, après les attentats du Bataclan, BV remarque que la radio publique a discrètement changé le titre de son article, désormais intitulé « Des terroristes parmi les migrants ? ». L’hypothèse serait-elle désormais autorisée ? Lors du procès des attentats de novembre 2015, François Hollande révélait en outre que l’exécutif « savait que des individus s’étaient placés dans le flot des réfugiés pour tromper la vigilance ». Preuve donc de l’erreur – volontaire ? – des autoproclamés fact-checkers.

Et comment ne pas citer la période de la crise sanitaire au cours de laquelle les censures, affirmations et démentis ont été si nombreux. Rappelons seulement qu’un vérificateur du service public promettait qu’aucun passe sanitaire ne serait exigé pour se rendre au restaurant

La faillite des fact-checkers a non seulement abimé leur crédibilité, mais également celle de l’ensemble des médias. Selon le dernier baromètre La Croix, 62 % des Français ne font pas confiance aux médias pour le traitement des grands sujets d’actualité. Une petite remise en question serait-elle à l’ordre du jour chez certains de nos confrères ?

. Que le PS cesse ses simagrées : sans LFI, il n’aurait qu’un seul siège à l’Assemblée


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°° WEBTUBE : Les tractations continuent à la veille de la censure. Entre soutien à Bayrou et fidélité à Mélenchon, le PS fait le grand écart. Pour l’instant, Bayrou n’offre que des miettes à Olivier Faure. Le PS va-t-il claquer la porte du NFP et s’isoler ? Sans LFI, ce parti moribond n’aurait qu’un seul siège à l’Assemblée, une réalité qui fait réfléchir. 

Les guignols du PS prétendent jouer dans la cour des grands alors qu’ils ne pèsent plus rien. Leurs 66 sièges sont essentiellement dus au front républicain, donc au bon vouloir de Mélenchon qui les a exemptés de la concurrence LFI dans leurs circonscriptions.

Leurs exigences farfelues et leur chantage : « Nous censurerons si… » ne sont que du pipeau et Bayrou le sait très bien. 

Je pense que les socialistes voteront la censure avec LFI et les écologistes, car toute rupture avec Mélenchon signerait leur quasi-disparition de l’Assemblée aux prochaines législatives. Verdict demain. De toute façon, sans le RN, cette censure n’a aucune chance de passer, avec ou sans le PS.

Dans une République qui a perdu toutes ses valeurs, où les repris de justice pavoisent dans les allées du pouvoir, une République sans éthique ni morale, où le sens de l’Etat et du devoir ont disparu, tout comme le patriotisme devenu ringard, dans une telle République décadente, seule compte la gamelle.

Mélenchon a été très clair :

« Tous ceux qui ne votent pas la censure sortent de l’accord du NFP, nous mettrons donc des options sur leur circonscription ».

https://fr.news.yahoo.com/sport/jean-luc-m%C3%A9lenchon-intensifie-menaces-085400305.html

Dans le camp socialiste, ce sera l’hécatombe aux prochaines législatives.

Il y a donc fort à parier que jeudi le PS votera la censure avec le NFP. Une censure symbolique qui n’a aucune chance de passer sans le vote RN.

Mais Marine n’est plus dans cette optique de chantage comme avec Barnier. Elle sait qu’un nouveau retour à la case départ lui serait fatal dans l’opinion, qui commence à trouver le temps long et voit la situation de la France se dégrader chaque jour.

Quant aux LR, qui ne pèsent pas bien lourd sans le front républicain, ils attendent le budget 2025. Cette formation, en voie de disparition pour avoir mené une politique de gauche depuis trente ans, paie en outre sa haine du RN. Wauquiez se coule tout seul.

LR ne peut à la fois clamer que la France est de droite, tout en s’alliant à la gauche pour barrer le parti patriote à chaque élection. Seul Ciotti a sauvé l’honneur de cette fausse droite en perdition. Wauquiez, qu’on n’a plus entendu depuis des années, se voit en leader de la droite pour 2027. Comme si les électeurs RN allaient tomber encore dans le panneau, après la trahison de Sarkozy en 2007, qui a tourné le dos aux électeurs FN qui l’avaient élu.

La conclusion de tout cela est que les grands partis traditionnels n’existent plus. Deux blocs dominants totalement incompatibles, LFI et le RN, font la pluie et le beau temps chacun son tour. Par conséquent, tout est possible.

Je ne fais aucun pronostic pour l’avenir. Après trente années de politique mondialiste très à gauche, nous pouvons très bien avoir le RN comme le NFP au pouvoir dans un proche avenir. L’Union de la gauche de 1981 nous rappelle que le NFP peut rafler la mise s’il ne se disloque pas.

Tant que Wauquiez refusera de suivre le chemin de Ciotti, le risque de voir Mélenchon accéder à l’Elysée est bien réel. Sans alliance des droites, les islamo-gauchistes ont toutes les raisons d’être optimistes.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque