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°° WEBTUBE : Rapidement, et sans surprise, l’information est tombée… Deux des trois principaux influenceurs algériens qui ont défrayé la chronique, ces derniers jours sur TikTok, appelant au meurtre et à la violence en France sont visés, depuis plusieurs mois, par une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Malgré ces mesures d’éloignement prises à leur encontre, Youcef A., alias Zazou Youcef, et Imad Tintin (pseudo) résident toujours en France : l’un à Brest (Finistère), l’autre à Échirolles (Isère). Une question revient alors sur toutes les lèvres : s’ils étaient connus des autorités et visés par une OQTF, pourquoi n’ont-ils donc pas été expulsés vers l’Algérie ? En partie car Alger a décidé d’utiliser l’immigration comme un levier de pression sur Paris.
Trois demandes restées lettre morte
La situation est loin d’être nouvelle. Déjà en 2023, le pouvoir algérien avait décidé du gel des relations consulaires pour punir la France de son soutien à Amira Bouraoui, une opposante au régime algérien. L’Algérie avait alors décidé de ne plus délivrer à la France de laissez-passer consulaires, ce document indispensable pour permettre l’expulsion des clandestins. Le climat entre les deux pays s’est à nouveau dégradé, au mois de juillet dernier, lorsque, dans une lettre adressée au roi du Maroc, Emmanuel Macron assurait que « le présent et l’avenir du Sahara occidental » s’inscrivaient « dans le cadre de la souveraineté marocaine ». Après des années de neutralité, ce virage diplomatique français a provoqué l’ire de l’Algérie qui revendique aussi ce territoire. À cela s’ajoutent le prix Goncourt remis à l’écrivain Kamel Daoud, dont le livre est interdit de vente en Algérie, et, plus récemment, l’arrestation de Boualem Sansal. Autant d’épisodes qui expliquent un regain de tensions entre Paris et Alger.
À ce sujet — Influenceurs algériens : la haine de la France en roue libre sur TikTok
Résultat : l’Algérie a décidé de se servir de l’immigration, sujet épineux et cœur de l’actualité dans l’Hexagone, pour faire pression sur la France. Concrètement, les autorités algériennes délivrent peu ou pas les laissez-passer consulaires à leurs homologues français, empêchant de ce fait les expulsions de leurs ressortissants. Ainsi, ce précieux sésame n’est soit pas délivré dans un délai utile (avant la fin du placement en centre de rétention administration du clandestin), soit il n’est pas délivré du tout. À titre d’exemple, dans le cadre de l’expulsion de l’influenceur Imad Tintin, visé par une OQTF, les trois demandes émises par la France pour obtenir un laissez-passer consulaire et, ainsi, permettre son expulsion vers l’Algérie sont restées lettre morte. D’autre part, quand bien même le laissez-passer consulaire est bel et bien délivré dans les temps, il arrive qu’Alger continue de refuser ses ressortissants. En août, Le Canard enchainé révélait ainsi que l’Algérie « renvoy[ait] systématiquement vers la France ses ressortissants expulsés de l’Hexagone ». Autrement dit, des « dizaines de clandestins algériens sous OQTF », pour lesquels la France avait pourtant obtenu un laissez-passer consulaire, se sont retrouvés à faire des allers-retours en avion entre Paris et Alger, aux frais du contribuable français, sans qu’ils ne soient acceptés dans leur pays d’origine.
Les CRA saturés d’Algériens
Les autorités françaises, elles-mêmes, concèdent que « les éloignements forcés restent difficiles à mener vers l’Algérie ». Ainsi, entre 2019 et 2022, sur les 58.700 OQTF prononcées à l’encontre de ressortissants algériens présents sur le sol français, seules 2.600 ont été effectivement exécutées, soit 4,4 % seulement. En 2023, ces éloignements, notamment forcés, ont connu une légère hausse « en lien avec le resserrement de la coopération consulaire entre la France et l’Algérie ». On comptait, ainsi, près de 2.000 laissez-passer consulaires délivrés. Mais le dégel des tensions n’aura pas duré longtemps et Alger a récemment repris son bras de fer avec Paris. Conséquence directe de ces expulsions impossibles à exécuter, les centres de rétention administrative (CRA) se retrouvent saturés d’Algériens. Selon la Cimade, association qui intervient dans ces centres, les Algériens représentent ainsi, et de loin (33,2 %), la première nationalité dans ces CRA.
Mais alors que l’Algérie refuse de reprendre ses ressortissants présents en situation irrégulière sur le sol français, la France continue d’accorder plus de 200.000 visas tous les ans à des Algériens. Face à cette « différence de flux » et à cette asymétrie, Bruno Retailleau appelle, notamment, à la fin de l’accord franco-algérien. Cela sera-t-il, un jour, mis en œuvre ?
. Fin de la censure sur Facebook : la gauche médiatique en mode panique
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°° WEBTUBE : Le revirement est aussi savoureux qu’inattendu. Dans une vidéo publiée ce 7 janvier 2025, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a annoncé une série de mesures visant à améliorer le fonctionnement de ses réseaux sociaux. « Il est temps de revenir à nos racines : la liberté d’expression, explique l’entrepreneur américain, reconnaissant être allé trop loin dans la censure de certains contenus. J’ai commencé à créer des réseaux sociaux pour permettre, justement, aux gens de s’exprimer… »
Sa première mesure donne le ton et signe un bienheureux tête-à-queue idéologique : la suppression du programme dit de fact-checking. « Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des “notes de la communauté” similaires à celles de X, annonce ainsi le patron du groupe Meta. Les “vérificateurs de faits” ont tout simplement fait preuve de trop de partialité politique et ont détruit plus de confiance qu’ils n’en ont créé, en particulier aux États-Unis. »
Afin de restaurer une pleine liberté d’expression, les restrictions qui avaient été instaurées autour de sujets sensibles comme l’immigration, l’identité sexuelle et le genre seront levées. « Ce qui a commencé comme un mouvement inclusif a de plus en plus été utilisé pour bloquer les opinions et exclure les personnes ayant des idées différentes. Et c’est allé trop loin. Je veux m’assurer que les gens puissent partager leurs croyances et leurs expériences sur nos plates-formes », a déclaré Mark Zuckerberg.
Autre mesure : le déménagement des équipes de modération de la très woke Californie vers un Texas plus conservateur. Selon l’entrepreneur, « faire ce travail dans des endroits où il y a moins de doutes quant à la partialité » des modérateurs contribuera à « renforcer la confiance » des utilisateurs.
L’inquiétude de la gauche médiatique
Sans surprise, la fin de la censure sur Facebook et Instagram est très mal vue par la presse de gauche. La radio France Inter, par exemple, n’a pas manqué de regretter la disparition des « fact-checkers » qui, selon elle, œuvraient à « limiter les fausses infos ». En réalité, il s’agissait surtout d’un système opaque et autoritaire qui, à la manière d’une police de la pensée, s’employait à interdire les propos contraires à la doxa, mais passons. « C’est une catastrophe pour tous les utilisateurs de Meta », s’est étranglé un certain Gérald Holubowicz, militant d’extrême gauche mais présenté sur France Inter comme un « spécialiste du fact-checking ».
Vérificateur en chef à France Info, Julien Pain est apparu, lui aussi, très inquiet quant à son avenir professionnel. « À travers cette attaque contre les fact-checkers, c’est notre modèle de démocratie qui est attaqué », s’est-il indigné, sur X… avant d’empêcher les internautes de lui répondre. Une certaine idée de la démocratie. « Je n’ouvre pas les commentaires, a-t-il justifié. Le sujet doit être discuté, mais pas ici »… Rappelons que ce fameux fact-checker de service public est celui qui jurait, durant la crise du Covid, qu’aucun passe vaccinal ne serait demandé « pour aller au restaurant ». Oups !
Le journaliste Julien Pain en pleine incertitude : les récentes annonces de Mark Zuckerberg suscitent chez lui des inquiétudes quant à son avenir professionnel.
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 7, 2025
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Même panique, du côté de L’Humanité, pour lequel la restauration de la liberté d’expression n’aurait d’autre but que de « mieux permettre la libre circulation de la haine et des fake news ». Le journal communiste dénonce un « recul majeur » décidé par Mark Zuckerberg, « aligné derrière Elon Musk et Trump ».
La fin d’une censure délétère
Si le revirement de Mark Zuckerberg s’inscrit, évidemment, dans un contexte politique marqué par l’accès au pouvoir de Donal Trump et les succès d’Elon Musk, il n’est pas pour autant dénué de sincérité. Le quadragénaire avait ainsi décidé, dès le mois de février 2023, de rendre au candidat républicain l’accès à ses comptes Facebook et Instagram, qui avaient été suspendus deux ans plus tôt. « Nous ne voulons pas entraver un débat ouvert, public et démocratique », avait alors indiqué Nick Clegg, président des affaires internationales chez Meta.
En août 2024, encore, Mark Zuckerberg avait fait amende honorable et révélé, dans une lettre envoyée à une commission du Congrès américain, que l’administration de Joe Biden avait « fait pression sur [ses] équipes pendant des mois pour qu’elles censurent certains contenus liés au Covid-19 » en 2021. Il avait également reconnu avoir étouffé une sombre affaire compromettant Hunter Biden, le fils du président démocrate des États-Unis.
Facebook ne souhaite plus être un outil de propagande idéologique. Saluons cette décision, et tant pis pour nos fact-checkers et autres commissaires politiques.