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°° WEBTUBE : Fin de la prise en charge de l’assurance maladie, arrêt du versement des retraites, diminution de la prise en charge par les Tickets-Restaurant™ de l’alimentation indirectement consommable : la censure du gouvernement allait provoquer une avalanche de catastrophes gravement préjudiciables aux Français, assuraient les partis du système. Sauf que c’était… faux ! Retour sur un festival de désinformation venu de haut !
La prise en charge des Tickets-Restaurant™
Laurence Garnier, la secrétaire d’État à la Consommation, avait annoncé, le 9 décembre, sur France Bleu, la fin de la prise en charge des Tickets-Restaurant™ à partir du 31 décembre. Les Français, disait-elle, « ne pourront plus utiliser leurs titres restaurants dès le 2 janvier 2025 pour leurs courses de farine, beurre, huile et tous les produits alimentaires non directement consommables. Que les députés du RN et du NFP s’en expliquent devant leurs électeurs. » Une information remise en cause par BFM Business, le 12 décembre : « Oubliez tout ce que vous avez entendu sur les titres restaurant, ces derniers jours, c’est de la pipe », explique Raphaël Legendre, éditorialiste de la chaîne économique. Dans son article publié sur le site de BFM Business, le journaliste explique que le projet de prolongation a été adopté au Sénat en commission et suspendu en séance… « en attendant le nouvel exécutif. Mais dès qu’il sera nommé, le vote pourra se faire et l’affaire sera pliée, poursuit Raphaël Legendre. Au pire, s’il faut attendre courant janvier, cela ne changera pas grand-chose. » Une information nuancée par le député LIOT Charles de Courson, rapporteur général de la commission des finances, interrogé par BV. Sur le plan purement législatif, la dérogation qui élargit l’usage des Tickets-Restaurant™ se termine. « La loi spéciale ne peut davantage prolonger un avantage fiscal, une réduction d’impôt, un crédit d’impôt […], poursuit Charles de Courson. Mais une loi de finances peut de nouveau les recréer. » Moins optimiste que BFM TV, il rappelle un précédent historique : en 1925, le gouvernement Herriot n’avait pu faire voter le budget de l’année en cours qu’en juin-juillet !
Les « fake news » d’Élisabeth Borne
Avant même le vote de la censure, le 23 novembre, l’ancien Premier ministre Élisabeth Borne alarmait sur la fin de l’assurance maladie, sur France 2, dans l’émission Quelle Époque ! : « Si le budget de la Sécurité sociale n’est pas adopté, il n’y a aucune solution : votre carte Vitale ne marche plus, il n’y a plus de retraites. » Pourtant, la loi permet à la Sécurité sociale d’emprunter, comme explique la sénatrice Élisabeth Doineau, la rapporteur général de la commission des affaires sociales, sur Public Sénat. Cela permet de financer toutes les prestations de la Sécurité sociale. Des dispositions permettent aussi d’augmenter le plafond d’emprunt, creusant encore le déficit de la Sécu. « Bien sûr que [les cartes Vitale] fonctionneront !, s’exclame Charles de Courson, puisque tout cela est du domaine règlementaire, il n’y a pas de changement », précise-t-il. À l’inverse, « la diminution du taux de remboursement des médicaments, qui relève du législatif, ne se fera pas car la loi n’a pas été votée ».
Sans budget de la Sécu, « il n’y a plus de retraites », assurait Élisabeth Borne. Faux ! Le meilleur connaisseur du budget de l’Assemblée, Charles de Courson, balaie à nouveau cette menace d’un revers de main : « Grâce au vote de la motion de censure, les retraites [inférieures au SMIC, NDLR] vont bénéficier d’une augmentation de 2 %, alors que si la loi sur la Sécu avait été votée, l’augmentation se serait limitée à 0,9 % au 1er janvier et au 1er juillet. » Un festival.
Le pouvoir a bien menti dans les grandes largeurs. Charles de Courson ne cache pas son agacement devant les propos de ces faux prophètes de malheur : « Tous les commentaires catastrophistes, tout cela n’est pas sérieux », estime le député, auprès de BV. Et d’ajouter : « Il y a beaucoup de “fake news”, et […] une partie de l’opinion publique [y] croit, surtout quand c’est une ancienne première ministre qui le dit. Tout cela ruine le jeu démocratique. » Charles de Courson évoque aussi la responsabilité des réseaux sociaux qui relayent abondamment, et sans recul ni contradiction, les propos clairement manipulatoires du pouvoir. Heureusement que BV veille !
Gabriel Decroix, Boulevard Voltaire
. L’Arcom, ce « machin » dont il faut se débarrasser !
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°° WEBTUBE : Cette « Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique » est notamment censée « garantir la liberté de communication« . Agissant au nom de l’État, elle dispose, contrairement aux autorités administratives indépendantes, d’une personnalité morale et peut agir en justice. Elle bénéficie d’un pouvoir de transaction pénale, c’est-à-dire la faculté d’infliger des amendes sans passer par le juge. Elle dispose d’un budget d’ailleurs très conséquent : 50 millions d’euros par an, soit un demi-milliard sur dix ans ! Une somme astronomique, que rien ne justifie. Peu de pays peuvent se payer ce luxe. D’ailleurs, pour bon nombre d’entre eux, les lois sur la presse suffisent pour réguler la liberté de l’information, sans qu’il y ait besoin d’y ajouter une autorité à part, avec le pouvoir de court-circuiter la justice
Le parti de Florian Philippot, Les Patriotes, avait annoncé de longue date un grand rassemblement devant le siège de l’Arcom, 37 quai André Citroën, pour le samedi 14 décembre 2024. Cette autorité publique indépendante, née en 2019 de la fusion entre le CSA et HADOPI comprend 9 membres : trois sont nommés par le président du Sénat, trois pas le président de l’Assemblée nationale, un par le Conseil d’État, un par la Cour de Cassation et un par le président de la République. Au prétexte de « lutter contre le piratage informatique », cette fusion a été adoptée par le Parlement le 29 septembre 2021 par 49 voix contre 4 (bizarre, je croyais qu’il y avait 577 députés !). Cette « Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle et numérique » est notamment censée « garantir la liberté de communication« .
https://www.arcom.fr/nous-connaitre/decouvrir-linstitution
Agissant au nom de l’État, elle dispose, contrairement aux autorités administratives indépendantes, d’une personnalité morale et peut agir en justice. Elle bénéficie d’un pouvoir de transaction pénale, c’est-à-dire la faculté d’infliger des amendes sans passer par le juge. Elle dispose d’un budget d’ailleurs très conséquent : 50 millions d’euros par an, soit un demi-milliard sur dix ans ! Une somme astronomique, que rien ne justifie. Peu de pays peuvent se payer ce luxe. D’ailleurs, pour bon nombre d’entre eux, les lois sur la presse suffisent pour réguler la liberté de l’information, sans qu’il y ait besoin d’y ajouter une autorité à part, avec le pouvoir de court-circuiter la justice.
De fait, l’Arcom n’est autre que la police des médias. Elle distribue les fréquences radio et TV comme bon lui semble. Elle se permet de faire des rappels à l’ordre, de contrôler les temps de parole sur des critères douteux, inflige des amendes ou des suppressions de licence pour les chaînes qui ne lui conviennent pas, comme ce qui s’est passé pour C8 et NRJ 12 (qui seront respectivement remplacées dès 2025 par Ouest-France TV et Réels TV, la chaîne de… Caroline Fourest !). Mais les choses commencent à bouger : après de sérieuses menaces contre CNews, l’association RSF (Réseau Sans Frontières) dépose plainte contre l’ARCOM auprès du Conseil d’État et obtient gain de cause. Par un arrêt du 13 février 2024, le Conseil d’État enjoint l’Arcom :
1) de réviser sa position sur CNews
2) d’adopter une vision plus large de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion
3) de sortir d’une logique de simple comptabilisation du temps d’antenne.
Mais ce rappel à l’ordre sera-t-il suivi d’effet ? On peut en douter !
À propos de C8, Florian Philippot nous fournit la preuve par 9 : il devait passer, la veille du rassemblement, sur la chaîne C8 pour annoncer sa manif. Mais trois heures avant le direct, la chaîne annule son passage sur ordre de l’Arcom pour une histoire de temps de parole déjà épuisé !
Comme n’ont pas manqué de le rappeler certains intervenants, l’Arcom semble oublier la Charte de Munich de 1971, qui définit les devoirs et les droits des journalistes. Parmi ceux-ci, celui qui a trait à la liberté d’expression : le droit numéro 3 nous dit : « il (« le journaliste ») ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience« .
À deux pas du métro Javel, le noyau dur des Patriotes était donc réuni devant la tour grisâtre, au sommet de laquelle les justiciers de l’information ont leurs bureaux. On aperçoit à l’avant-dernier étage le logo de l’Arcom, vu à l’envers (Mocra), car tourné vers l’intérieur des bureaux. Le symbole même de l’opacité de cette structure centrée sur elle-même.

Le mot d’ordre du rassemblement était : « Nous sommes les médias« , un clin d’œil aux médias de réinformation qui prolifèrent sur internet et qui rivalisent en professionnalisme avec les médias mainstream dont l’audience ne cesse de baisser.
D’ailleurs, Jean-Philippe Delsol de l’IREF (Institut de recherches économiques et sociales) nous le dit : la télévision publique, c’est fini ! ».
Les intervenants se succèdent sur le podium joliment décoré pour Noël. Tel un rituel bien rodé, Dominique Bourse-Provence ouvre la cérémonie par la Marseillaise. Viennent ensuite, Alexandre Achard, référent Patriotes du 92, Radouane Kourak, journaliste se disant « arabe, de droite et patriote », David Guyon, avocat, Myriam Palomba, journaliste indépendante, Anne-Marie Coustou, référente « agriculteurs du 46 », Pierre-Yves Rougeyron, co-fondateur du Cercle Aristote, et enfin arrive le mot de la fin avec Florian Philippot.
Tous dénoncent les abus de l’Arcom et les atteintes à la liberté d’expression.
Mais certains ont pointé du doigt le manque de solidarité au sein de la réinformation. Myriam Palomba rappelle le peu d’élan de solidarité qui a suivi l’interdiction de RT France et de Sputnik, chaînes d’information pourtant immatriculées en France, qui s’est traduite par la mise au chômage de 150 journalistes.
Pour y parvenir, les autorités françaises se sont appuyées sans états d’âme sur un règlement européen de 2014 «concernant des mesures restrictives eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine». Une interdiction sans base juridique sérieuse. Il est vrai que RT France était depuis longtemps dans le collimateur, pour avoir activement couvert les manifs des Gilets jaunes, boudées par les médias mainstream, sinon pour mettre en lumière les dégradations urbaines commises par des antifas, déguisés en Gilets jaunes.
Et en effet, rappelons que derrière l’Arcom, on retrouve encore l’Union européenne et en particulier le fameux Règlement sur les services numériques, dit DSA (Digital Services Act) visant à lutter contre les « contenus illicites » en ligne. Sous prétexte d’assurer une meilleure sécurité aux internautes, le fameux règlement vise à identifier et à poursuivre des contenus « illégaux » dans lesquels s’engouffreront la « haine » en ligne et la désinformation, autant de concepts fourre-tout qui ouvrent la voie à une censure déguisée. Le DSA est adopté par le Parlement européen et le Conseil européen le 19 octobre 2022, avec la bénédiction de Thierry Breton et s’applique à tous les acteurs du numérique depuis février 2024.
Malgré les menaces croissantes pesant sur l’ensemble de la réinfosphère, il est étonnant que ni TV Libertés, ni Radio Courtoisie, ni l’OJIM, ni Tocsin, ni Frontières, pour ne citer qu’eux, se soient officiellement joints à ce rassemblement devant l’Arcom, donnant l’impression qu’en France, les chapelles sont incapables de coordonner leurs actions contre un ennemi commun. Il est vrai que le parti des Patriotes avait gardé jalousement la paternité de l’événement et assuré seul sa logistique. Mais quand même ! Quant aux Pascal Praud, Hanouna et autres journalistes directement inquiétés par l’Arcom, ils étaient aussi aux abonnés absents.
Hector Poupon, dans Riposte Laïque
. Une chanson de Noël par jour, Michael Bublé – It’s Beginning to Look a Lot Like Christmas
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°° WEBTUBE : La musique de Noël de Michael Bublé est tout simplement charmante ! Sa voix douce ajoute une touche particulière aux chansons classiques des fêtes, créant une atmosphère joyeuse et festive. Idéal pour se mettre dans l’ambiance de Noël !
°° WEBTUBE : Michael Bublé’s Christmas music is simply charming! His smooth voice adds a special touch to the classic holiday songs, creating a joyful and festive atmosphere. Perfect for getting into the Christmas spirit!
. Visite du pape en Corse : un moment hors du temps
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°° WEBTUBE : Le troisième dimanche de l’Avent est le dimanche de Gaudete (« réjouissez-vous »). Voilà une circonstance que les bouleversements du calendrier liturgique n’ont pas fait disparaître du calendrier, même après Vatican II. C’est l’un des deux seuls dimanches de l’année pendant lesquels les ornements sacerdotaux sont roses. L’autre est le dimanche de Laetare, quatrième dimanche de Carême. Ces deux dimanches, comme des pauses de bonheur simple dans des périodes d’attente fébrile et de conversion des cœurs, portent des noms latins. C’est normal : ce sont les premiers mots de leurs introïts respectifs – les prières introductives… dans l’ancien missel, celui que le pape François déteste et voudrait voir disparaître. Mais laissons là ces querelles, pour l’instant, et réjouissons-nous, nous aussi, de ce déplacement papal sans faute en Corse.
Arrivé tôt le matin, le Saint Père a été accueilli par l’évêque d’Ajaccio, le très charismatique cardinal François Bustillo, que l’on peut considérer comme l’artisan de la venue du Pape en terre corse. Monseigneur Bustillo est un franciscain qui aime la piété populaire. François valide. Il a monté une visite papale magnifique. En voilà, de la piété populaire, avec ses processions toute l’année, ses 90% de Corses qui se revendiquent catholiques sur l’île de Beauté, ses confréries bigarrées et séculaires, le Casone d’Ajaccio plein à craquer. Tout a été parfait.
François ne veut pas venir en France, aime-t-il à répéter. On comprend ce qu’il veut dire : ce qu’il n’aime pas, il l’a répété pendant cette visite, c’est la laïcité agressive, c’est l’opposition entre la république et le catholicisme. C’est ce qu’est devenu le pouvoir central. Emmanuel Macron est descendu rapidement, d’un coup d’avion, lui présenter ses respects et lui offrir un livre sur la restauration de Notre-Dame, à laquelle le souverain pontife n’avait pas jugé bon d’assister. Quand on a vu les bancs de la cathédrale, on a compris : qu’aurait fait le lieutenant de Dieu sur Terre entre Jack Lang et Elon Musk ? Il a donc fait venir Macron à lui. Un pape qui force un dirigeant français à venir le voir, alors que lui-même n’en a rien à faire : on n’avait pas vu ça depuis au moins le XIIIème siècle, non ?
C’est l’une des bonnes surprises de ce déplacement en Corse : la fierté identitaire des Corses semble avoir réveillé les meilleurs côtés du pape François. Il y a naturellement eu des polyphonies, des dames en mantille, des enfants qui récitent le Credo, des chœurs et des soutanes. Mais il y a aussi eu un pape heureux de voir cette population irréfragablement catholique, d’une manière très simple, sans complexes (il l’a dit lui-même) et très populaire. On comprend, en somme, l’agacement du Saint Père à voir qu’en Europe, le catholicisme est devenu un accessoire bourgeois du même acabit que le pantalon de couleur. La visite papale aura peut-être permis de lever les malentendus de la période Pachamama.

Les Corses méritent les remerciements du peuple de Dieu en Europe. Ils nous montrent l’exemple et ont mérité, par leur ferveur et leur fierté, d’accueillir le souverain pontife. Et, ce soir, je pense que beaucoup de Continentaux, eux aussi, se sont sentis fiers d’être catholiques en voyant ce peuple pour qui la foi était une affaire si simple.
🔴 « Félicitations ! Je n'ai jamais vu autant d'enfants qu'ici ! Faites des enfants, ils seront votre joie et votre consolation ! » se réjouit le pape François à la fin de son homélie.#PapeEnCorse #Corse
— KTOTV (@KTOTV) December 15, 2024
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Arnaud Florac, BV
. Pour relever le niveau, exerçons notre mémoire !
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°° WEBTUBE : Face à l’effondrement du niveau en orthographe, en calcul ou en culture générale, une question s’impose : que reste-t-il de l’art d’apprendre ? Alors que les neurosciences révolutionnent notre compréhension des mécanismes de la mémoire, il pourrait être utile de se tourner vers des méthodes éprouvées, parfois vieilles de plusieurs siècles, pour éclairer nos pratiques éducatives modernes. Soyons positifs : proposons des solutions.
Dans l’Antiquité, apprendre par cœur n’était pas un luxe mais une nécessité. Les supports d’écriture, coûteux et rares, obligeaient les esprits à cultiver une mémoire à la fois vive et fiable. C’est ainsi qu’est née la méthode des « loci », « les lieux », autrement appelés les « palais de la mémoire ». Étudiants, orateurs et avocats visitaient un lieu en prêtant attention à chaque détail. Lorsqu’ils devaient apprendre un discours ou un long texte, ils le découpaient en parties, puis associaient chaque partie à un objet ou un symbole qu’ils déposaient ensuite mentalement dans un endroit spécifique de l’édifice de référence. Chaque pièce, chaque recoin devenait ainsi le réceptacle d’une idée ou d’un argument à mémoriser. C’est là l’origine des « loci communes », les fameux « lieux communs » : dans ces espaces incontournables, on plaçait les parties du discours à la fois nécessaires, habituelles et non originales. Elles formaient la base stable et consensuelle sur laquelle pouvaient s’appuyer des arguments plus élaborés et personnels. C’est la méthode qu’a utilisée mon fils aîné, lors de ses révisions pour l’oral de français du bac.
Au XXe siècle, l’Allemand Sebastian Leitner a conçu un outil qui repose sur la répétition espacée. Les « boîtes de Leitner » sont une façon de mettre en œuvre des « autotests distribués » et de favoriser la consolidation des connaissances dans la mémoire à long terme. Laissons Olivier Mottint, d’enseignons.be, nous en expliquer le fonctionnement : « Ces boîtes contiennent plusieurs compartiments numérotés (6, par exemple). À la première utilisation, on place dans le premier compartiment un ensemble d’étiquettes recto/verso. Sur le recto de chaque étiquette figure une unique question : par exemple, s’il s’agit de mémoriser la table de 7, des étiquettes portent respectivement les opérations suivantes « 1 x 7 », « 2 x 7 », « 3 x 7 », « 4 x 7 », etc. Sur le verso figurent les réponses correspondantes. L’élève saisit les étiquettes une par une et s’autoteste, consultant ensuite le verso de l’étiquette pour vérifier sa réponse. Si sa réponse est correcte, l’étiquette est versée dans le compartiment suivant, et ainsi de suite jusqu’au dernier compartiment et, finalement, jusqu’à la « sortie » de l’étiquette de la boîte après le compartiment n° 6. Si la réponse est erronée, l’étiquette est rétrogradée dans le compartiment précédent. » Ce principe exploite des mécaniques essentielles de la mémoire, bien documentées aujourd’hui par les neurosciences : l’effort de rappel, l’autotest et le retour rapide sur information, couplés à un espacement progressif dans le temps, favorisent une consolidation durable des connaissances.
Ces deux méthodes pourraient être réintroduites à peu de frais dans l’école de nos enfants : la mémoire est un facteur prépondérant dans le développement de toutes les autres compétences, mais aussi dans celui de l’esprit critique.
. Immigration en France. Nathalie Goulet, sénatrice : « En 2024, 1 472 associations ont bénéficié d’un milliard d’euros de fonds publics »
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°° WEBTUBE : 1,003 milliard d’euros. 15 euros par habitant, 20 euros par électeur inscrit sur les listes électorales en France. Voici ce qui a été pris par l’Etat, aux contribuables, pour l’année 2022, puis 2023 et 2024 pour financer l’accueil, et la gestion de l’immigration en France. Un rapport sénatorial a donné des chiffres précis sur le sujet, qui constitue un véritable scandale financier en France, alors même que des associations bénéficiaires de ces fonds publics, comme Coallia, ont été épinglées par le Cour des Comptes pour leur gestion financière.
Alors que l’immigration est massivement rejetée par les Français – comme en témoignent les sondages successifs, mais surtout les votes qui plébiscient majoritairement des partis opposés à l’immigration – nous avons voulu faire le point avec Nathalie Goulet, sénatrice UDI de l’Orne, qui a participé activement à la rédaction de ce rapport
Breizh-info.com : Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Qu’est-ce qui vous a amenée en politique ?
Nathalie Goulet : Je suis sénateur depuis 2007 et, depuis 2010, je suis très investie sur les questions de fraudes fiscales et, plus généralement, de fraudes aux finances publiques. Je suis d’ailleurs très soutenue sur ces sujets par mon excellent collègue Michel Canévet.
Breizh-info.com : Vous avez récemment déclaré que l’État versait plus d’un milliard d’euros de subventions à des associations d’aide aux migrants. Pouvez-vous détailler la répartition de ces fonds et les critères de leur attribution ?
Nathalie Goulet : Le rapport sénatorial sur la mission « Immigration, asile et intégration » pour 2024 offre une perspective détaillée sur la gestion des subventions publiques destinées aux associations œuvrant dans ce domaine. Il met en lumière des enjeux stratégiques, notamment en matière de transparence, d’efficacité et de contrôle.

En 2022, 1 472 associations ont bénéficié d’un total de 1,003 milliard d’euros de fonds publics. Ces financements visent plusieurs objectifs :
- Intégration des primo-arrivants : Plus de 1 200 associations sont impliquées dans des actions de formation civique et linguistique, avec un budget de 51,9 millions d’euros.
- Lutte contre l’immigration irrégulière : Des dispositifs comme l’aide au retour volontaire et l’accompagnement humanitaire mobilisent des fonds spécifiques.
- Hébergement et accompagnement des demandeurs d’asile : Ces actions représentent la majorité des crédits, soit 914,2 millions d’euros, pour des structures telles que les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA).
Ces chiffres sont quasiment les mêmes pour 2023 et 2024.
Les subventions sont attribuées à travers des appels à projets nationaux ou territoriaux. Les conventions signées avec les associations incluent des indicateurs qualitatifs et quantitatifs ainsi que des modalités précises de contrôle. Ces dispositifs prévoient également des audits sur place pour vérifier l’utilisation des fonds.
Le rapport identifie les 20 associations recevant les montants les plus importants. Parmi elles, des opérateurs majeurs tels que Coallia, qui a reçu 148 millions d’euros en 2022. La Cour des comptes a toutefois relevé des insuffisances dans la gestion financière de certains acteurs, appelant à un renforcement des mécanismes de suivi.

Breizh-info.com : La Cour des comptes a relevé des insuffisances dans la gestion financière de certaines associations, comme Coallia. Quelles mesures proposez-vous pour renforcer le contrôle de l’utilisation de ces subventions ?
Nathalie Goulet : Comme souvent, les mesures ne sont pas correctement évaluées chez les opérateurs de l’État. J’ai posé différentes questions aux gouvernements, et cette année, la commission des finances a demandé un contrôle à la Cour des comptes.
Il est difficile de se contenter de déclarations générales sur ce sujet. Il faudrait organiser un contrôle généralisé de chaque association, revoir les gouvernances, et élaborer un guide de bonnes pratiques. Toutes les associations doivent respecter un contrat républicain. Il est anormal que des associations, chargées d’une mission de service public, militent pour maintenir sur le territoire des personnes sans droit ni titre, comme celles sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Une transparence accrue est nécessaire, mais cela implique également une ligne politique claire sur ce que la France souhaite en matière d’immigration. Ne pas traiter ce sujet, c’est laisser le champ libre aux extrêmes et faire le jeu du RN. L’immigration n’est pas un sujet tabou, ni un totem.

Breizh-info.com : Est-il normal que les contribuables financent l’immigration par le biais des subventions, alors que sondages et votes montrent qu’ils n’en veulent plus ?
Nathalie Goulet : Gouverner avec les sondages n’est pas une solution. Nous avons une politique d’accueil qui est l’honneur de notre pays. Les Ukrainiens, les femmes afghanes ou iraniennes, et les demandeurs d’asile politiques doivent être accueillis, c’est une question de dignité.
Cependant, l’immigration économique doit être maîtrisée, mais un pays vieillissant a besoin de renforts. Ce qui est inacceptable, c’est l’immigration illégale et le maintien sur le territoire de personnes sans papier, alimenté par certains employeurs qui perpétuent ce système. L’État, déjà surchargé, délègue à des opérateurs, mais il revient à nous, parlementaires, de veiller au bon usage des fonds.
Breizh-info.com : Des pays entendent pourtant se passer d’immigration, et utiliser les progrès robotiques, ou l’IA, pour se préserver de l’immigration. Qu’en dites vous ? La délinquance afghane en France est très importante…les femmes afghanes ne sont-elles pas la face immergée de l’Iceberg justifiant tout et n’importe quoi en matière d’immigration ?
Nathalie Goulet : Vous avez raison, vous comprenez que dans le climat actuel d’un pays très écorché et dans le cadre d’une interview de quelques lignes il soit réducteur de faire le lien entre immigration et criminalité.
Pourtant ce lien existe c’est la raison pour laquelle il est prévu des expulsions des délinquants vers leur pays d’origine et un renforcement de l’arsenal pénal.
Pour ce qui est de l’usage de la robotique ,ou de l’intelligence artificielle je pense que des entreprises comme Amazon l’utilisent déjà ,à titre personnel c’est incontestablement un débat de société qu’il faut approfondir.
Breizh-info.com : Vous avez souligné que la fraude sociale n’est pas une fraude de « pauvres », mais une fraude organisée. Quels dispositifs concrets proposez-vous pour lutter contre cette fraude ?
Nathalie Goulet : J’ai remis un rapport de 600 pages à Édouard Philippe sur ce sujet. Il faut sortir de l’idée que la fraude fiscale est une indignation de gauche et la fraude sociale une indignation de droite. Les deux pèsent sur nos finances publiques.
C’est absurde les 2 constituent des fraudes aux finances publiques la fraude fiscale c’est de l argent qui ne rentre pas dans le budget , la fraude sociale c’est de l argent qui en sort tous les mois et la France est généreuse avec plus de 850 milliards de prestations versées par an
Pour lutter efficacement, nous devons être intraitables sur le respect des conditions de résidence régulière et sur la gestion des prestations sociales.
Breizh-info.com : Vous proposez un titre de séjour unique combinant titre de séjour et carte Vitale. Quels en seraient les bénéfices ?
Nathalie Goulet : Actuellement, l’expiration d’un titre de séjour ne désactive pas automatiquement les droits sociaux liés à une résidence régulière. C’est une anomalie que nous n’arrivons pas à corriger, faute de volonté politique. Ce sujet est sensible, car il expose des failles administratives majeures dans notre système. Le sujet de la fraude sociale est particulièrement difficile à aborder il provoque des postures et des pudeurs de l’administration tant le système est de mon point de vue vérolé par les fraudeurs !
Avec le système que je propose l’accès aux soins sera immédiatement interrompu au moment de l’expiration du titre de séjour, en cas de contentieux ou en cas d’urgence médicale les soins pourront être prodigués, le titre pourra être prorogé pendant le délai de recours, l’ensemble serait enfin sous contrôle ce qui n’est pas le cas.
Le code de la sécurité sociale prévoit que les organismes contrôlent « périodiquement » la validité des titres de séjour, mais ils ne le font pas.(art L114-1-1 et suivants)
J’avais aussi proposé au ministre du budget d’organiser un contrôle de cohérence de la résidence systématique des organismes de sécurité sociale, cette mesure est une mesure réglementaire qui n’a pas besoin de la loi mais seulement qui nécessite un peu de volonté politique et de cela malheureusement nous en manquons.
Sur le même sujet il y a de grosses failles dans les échanges de données entre les organismes, savez-vous que vous pouvez percevoir du RSA dans plusieurs départements car les départements n’échangent pas les données entre eux ..
Des milliers de personnes sont aussi « domiciliées chez » tata marraine etc .. mais n’habitent pas réellement en France cette domiciliation bidon leur permet de percevoir des prestations !
Sésame paye moi !
J’ai aussi suggéré au ministre en charge d’opérer un contrôle systématique pour vérifier la réalité de ces domiciliations .. je mets ma main au feu que plus de 50% sont frauduleuses.
Notre système est un aimant à fraudeur !
Breizh-info.com : Vous avez exprimé des préoccupations concernant le financement du terrorisme via le trafic d’êtres humains. Quelles mesures proposez-vous pour éviter que les fonds publics ne contribuent indirectement à des activités illicites ?
Nathalie Goulet : J’ai publié un livre sur le financement du terrorisme en 2022, dont une mise à jour sortira en janvier. Le trafic de migrants, évalué entre 5,5 et 7 milliards d’euros par an, est un des outils majeurs de financement du terrorisme. Il est crucial de mettre en place des mécanismes de contrôle rigoureux pour bloquer ces dérives.
La question des filières de criminalité ne concerne pas que la drogue, notre groupe parlementaire a demandé une commission d’enquête pour évaluer les outils de lutte contre la criminalité organisée dont les travaux commenceront en janvier .
J’en serais le rapporteur, nous aurons des occasions d’en parler.
Breizh-info.com : Certaines associations sont accusées de soutenir l’immigration illégale. Finalement, n’est-ce pas logique alors que ce même Etat poursuit en justice ceux qui s’opposent à l’immigration par des actions d’agit-prop ? Y’a-t-il une forme de préférence étrangère dans ce pays sur le sujet de l’immigration ?
Nathalie Goulet : La Cour des comptes est désormais saisie pour évaluer ces questions. Avec plus de 1 350 associations subventionnées pour 750 millions d’euros en 2021, il faut simplifier notre système, le rendre moins permissif et mieux contrôlé. Cela implique également une politique européenne coordonnée et une aide au développement pour les pays d’origine.
Les associations comme « génération identitaire » qui a été considérée comme propageant la haine raciale a fait l’objet d’une décision de dissolution.
Je pense que lorsque le travail de la Cour des Comptes sera rendu nous aurons une vision plus précise de la réalité du travail du millier d’associations qui travaillent dans ce secteur, et du business qui peut exister, et qui exploite la détresse des migrants et la porosité de notre système .
Il faudra alors prendre toutes les mesures nécessaires et faites-moi confiance, je suis ce dossier contre vents et marée et contre le silence muré de certaines administrations.
Breizh-info.com : Vous avez demandé des précisions sur les subventions publiques accordées à des structures comme la Cimade, le GISTI ou France Terre d’Asile . Avez-vous obtenu des réponses satisfaisantes, et quelles améliorations suggérez-vous pour assurer une meilleure transparence dans l’attribution et l’utilisation de ces fonds ?
Nathalie Goulet : Je n’ai pas encore obtenu de réponse mais je reste vigilante et relance régulièrement les administrations c’est pourquoi désormais la Cour des Comptes est saisie .
Breizh-info.com : Avec plus de 1 350 associations subventionnées pour un montant total de plus d’un milliard en 2024, comment évaluer l’impact réel de ces financements sur l’intégration des migrants et la gestion de l’immigration en France ? Pourquoi est-ce que ce scandale continue, malgré les votes successifs ? Le centre et la droite ne sont-ils pas apeurés idéologiquement par la gauche sur la question de l’immigration ?
Nathalie Goulet : La réalité c’est que notre système est trop complexe , trop permissif , trop généreux et en même temps pas assez contrôlé . Cela vient de l’ addition de lois successives, cette addition ne fait pas une politique cohérente . Que faire des personnes en situation irrégulière sur le territoire depuis 10 ans dont les enfants nés en France sont scolarisés ? Que dire aux maires qui n’ont pas le droit de refuser de marier des personnes en situation irrégulière ? Cette question est bien complexe et nécessite aussi une politique européenne coordonnée ce qui est loin d’ être le cas et une politique d’ aide au développement des pays de départ ..
On est loin loin du compte pour cette question qui nous confronte à la détresse d’hommes de femmes et d’ enfants Je ne crois pas que nous ayons à être fiers de ce que notre Méditerranée mare nostrum soit devenu le plus grand cimetière du monde Ni que le sort d’ un enfant soit de mourir noyé sur une plage.
C’est pourquoi il faudrait revoir notre politique pour accueillir moins mais accueillir mieux et bien maîtriser les financements réservés à ces politiques Ce qui se passe en Syrie ne laisse rien augurer de bon . Nous allons avoir à faire face à de nouveau défis
Je profite de votre tribune pour rendre hommage à Gérald Darmanin et Bruno Retailléau qui ont montré des lignes claires sur ce sujet délicat .
Breizh-info.com : Le problème de l’immigration n’est-il pas déjà suffisamment important, si l’on prend en compte tous ceux qui sont entrés en France depuis 40 ans et qui y ont fait des enfants, pour ajouter d’autres immigrés dans un pays qui sombre déjà dans le communautarisme et les tensions ethniques, culturelles, religieuses ?
Nathalie Goulet : Évidemment vous avez raison mais je ne poserais pas la question de cette façon.
Je pense que le délitement du lien social, la cécité des politiques depuis 40 ans ,la naïveté de certains acteurs ,et l’exploitation du communautarisme par d’autres courants politiques à des fins électorales ont conduit à cette situation.
Nous sommes nombreux à avoir dénoncé les zones de non-droit et les montées du communautarisme ,les atteintes à la laïcité ,les violences à l’égard des enseignants .
En conclusion je reprendrais le cri de la sœur de Samuel Paty
« Ni réveil ,ni sursaut »
Croyez-moi avec mes collègues dont Michel Canevet nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour corriger ces dysfonctionnements ,et faire primer les valeurs de la République
Propos recueillis par YV
Breizh-info.com, 2024
. La dissidence et la lecture. Laurent Obertone passé à la Question
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°° WEBTUBE : Les vacances de Noël arrivent … une période bénie pour prendre soin de soi et s’adonner au meilleur passe-temps possible : la lecture. Mais plutôt que de vous proposer une froide sélection d’ouvrages à lire ou à offrir, nous avons demandé à quelques-uns des auteurs que nous affectionnons particulièrement quels sont les livres qui les ont le plus marqués.
Laurent Obertone est un écrivain et un ex-journaliste. Il avait défrayé la chronique avec son enquête, hélas, plus que jamais actuelle : La France Orange Mécanique. Fort de ce succès, il a ensuite publié une dizaine d’ouvrages, des essais traitant de l’insécurité, des médias, de la guerre des sexe, ainsi que des romans inspirés de faits criminels. Il est le co-fondateur des Éditions Magnus qui ne font pas dans la dentelle en matière de politiquement correct… Et si nos lecteurs le connaissent bien, nous avons voulu l’interroger un peu plus personnellement.
Breizh-info.com : Qui vous a donné de goût de la lecture ?
Probablement les bandes dessinées rangées dans la grande armoire familiale. Astérix, Lagaffe, Lucky Luke, Tintin, Michel Vaillant, les Schtroumpfs, etc. Ensuite tout ce qui me tombait sous la main.
Breizh-info.com : Quel est le livre qui vous a le plus marqué lorsque vous étiez enfant ?
Sans doute Le K, de Dino Buzzati. Puis d’autres écritures fantastiques, ou de la mythologie.
Breizh-info.com : Quels sont les trois livres qui vous ont le plus marqué à l’âge adulte et pourquoi ?
« Marqué » serait cette fois un terme fort, car je lis depuis longtemps « armé », avec prudence et recul critique, pour ne pas me laisser posséder par les auteurs et leurs artifices. Peut-être que Konrad Lorenz fut celui qui m’a paru taper le plus juste. Mais j’ai été aussi frappé par des livres de Gustave Le Bon, de Paul Valéry ou d’Henri Poincaré. Le Lucrèce et les Pensées de Marc-Aurèle, aussi. Et quelques autres.
Breizh-info.com : Quels sont les auteurs qui ont le plus influencé votre propre écriture ?
C’est assez difficile à dire, je pense qu’il y a un agrégat de ces milliers d’illustres ingurgités. Je ne veux ni me faire imitateur, ni chercher à tout prix l’originalité. L’objectif premier est la clarté et l’efficacité. Dans mes essais, je m’efforce d’avoir un style direct et percutant, pour attraper le lecteur et le secouer un peu sur son peu de temps de cerveau disponible, s’il lui en reste.
Breizh-info.com : Quels sont les livres ou les auteurs qui illustrent le mieux votre vision du monde ?
Je suis obligé de répondre : les miens. J’aime la compagnie de certains auteurs, mais n’ai pas de maître à penser. Aucun qui me corresponde suffisamment pour que je puisse m’y associer sans réserve. La lecture qui me plaît le plus est incontestablement Les Fables de La Fontaine, cette merveille de style, d’images et d’humour, cette implacable sagesse… Le genre antique et sans doute préhistorique le plus populaire sublimé par une langue si vive et aérienne… C’est pour moi l’œuvre majeure du Grand siècle, et de toute notre littérature.
Breizh-info.com : Quel est le livre que vous voudriez que tout le monde lise ?
Guerre, de moi-même. Ça m’aiderait à refaire ma toiture. Plus sérieusement, je ne peux qu’encourager ceux qui me suivent à lire, de tout, non pour s’aliéner à qui que ce soit, mais pour approfondir leur vision du monde, nourrir leur sens artistique, contribuer au réveil d’une culture forte et libre, etc. Je crois cependant qu’aucune lecture n’est faite pour tout le monde. Beaucoup ont par exemple lu La Fontaine sans jamais vraiment le rencontrer.
Breizh-info.com : Quel est de dernier livre qui vous a agréablement surpris ?
Ma dernière lecture en date : Les Vies parallèles de Plutarque. Plus de deux-mille pages, mais ça les vaut.
Breizh-info.com : Le livre que vous finirez un jour ?
Le prochain. Sans doute par déformation professionnelle, je lis de manière assez militaire, avec une liste à suivre, et chaque lecture a ses enseignements – même les pires.
Breizh-info.com : Quelle sera votre prochaine lecture ?
Les œuvres d’Horace, en théorie. J’ai une liste assez conséquente. Je lis entre cinquante et cent livres par an. Je lis aussi pas mal de déjà lu, pour mesurer mes évolutions, ouvrir de nouvelles perspectives.
Breizh-info.com : Les cinq romans à mettre sous le sapin ?
Ça dépend des goûts, mais pour le style et l’ambiance je dirais Méridien de sang, de McCarthy, La nuit commence au Cap Horn, d’Augier, l’inachevé Citadelle de Saint-Exupéry, le Don Quichotte de Cervantes, le Voyage de Céline, et pourquoi pas du Tolkien. Je lis trop peu de romans pour en citer beaucoup d’autres.
Breizh-info.com : Voulez-vous finir par une citation ?
« La véritable université, de nos jours, est une collection de livres« . Thomas Carlyle.
Propos recueillis par Audrey D’Aguanno
Breizh-info.com, 2024
. Une chanson de Noël par jour, Chris Rea ~ Driving Home For Christmas
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°° WEBTUBE : La chanson de Noël par excellence. Une voix chaude et sensuelle, un paysage de neige, une chanson ryhtmée qui invite au voyage vers son “chez-soi” retrouver les êtres que l’on aime. Tout y est !
°° WEBTUBE : The ultimate Christmas song. A sensual warm voice, a snowy landscape, a rhythmic song which invites you to travel towards “home” to find the people you love. It’s all there!
. François Bayrou était depuis 4 ans ans haut-commissaire au Plan : quel bilan ?
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°° WEBTUBE : Le soir de sa nomination à Matignon, François Bayrou déclarait que « nul plus que [lui] ne mesurait la gravité de la situation ». Ce qui lui permettait d’asséner cette sentence tout en modestie ? Son complexe de supériorité ? Sa longue expérience politique ? Peut-être, mais aussi le dernier poste qu’il occupa jusqu’à la veille de sa nomination. En effet, de 2020 à 2024 – un vrai bail -, il fut haut-commissaire au Plan. Et, donc chargé, selon la mission officielle, « d’animer et de coordonner les travaux de planification et de réflexion prospective conduits pour le compte de l’État et d’éclairer les choix des pouvoirs publics au regard des enjeux démographiques, économiques, sociaux, environnementaux, sanitaires, technologiques et culturels ». Un observatoire privilégié, donc, pour le nouveau Premier ministre. Quel bilan tirer de ce mandat de quatre ans ? Bayrou haut-commissaire au Plan laisse-t-il présager un Bayrou chef de gouvernement de haut vol ?
Un rapport sénatorial accablant
Un rapport sénatorial rédigé par le sénateur (RN) du Pas-de-Calais, Christopher Szczurek, remis en septembre dernier et dont les conclusions ont été adoptées et publiées par la commission des finances de la chambre haute, étrille le haut-commissaire François Bayrou. Selon lui, « à ce jour, la contribution du haut-commissariat au Plan (HCP) à la définition des politiques publiques n’a pas pleinement répondu aux attentes importantes qui avaient été placées dans cet organe à sa création ».
Le rapport du Sénat dénonce une « concurrence » avec tous les organes déjà existants (France Stratégie, notamment), qui produit un « éclatement des compétences et des moyens ». La préconisation sénatoriale de réunir ces deux organismes avait d’ailleurs été actée dès le mois d’octobre et François Bayrou venait donc d’être promu à la tête d’un « super » haut-commissariat au Plan. Et sa petite équipe d’une dizaine de collaborateurs s’étoffait de cent personnes travaillant pour France Stratégie, quand le budget passait de 1,9 million d’euros par an à quelque 23 millions d’euros… François Bayrou s’en était félicité : « Enfin, cette institution originale va pouvoir jouer tout son rôle. » Et il parlait même d’« économiser des moyens pour une meilleure efficacité »…
Un bilan indigent
Le bilan concret du HCP est modeste. Pour rester modéré… depuis 2020, le HCP a publié moins de vingt « documents stratégiques ». Sur des thèmes variés tels que « Et si le Covid durait ? », « Électricité : le devoir de lucidité » ou encore « Agriculture : l’enjeu de reconquête ». Le rapport sénatorial constate que ces notes sont peu fournies. Certaines font moins de vingt pages. Le Point n’hésitait pas à commenter : « On est très loin des documents ultra-étayés et bourrés de chiffres de la Cour des comptes ou de l’Inspection générale des finances. Certaines, pour tout dire, ressemblent à des copies d’étudiants de masters à Sciences Po. Et force est de constater qu’elles ne sont guère utiles, au regard de l’absence de reprise des pistes d’action qu’elles proposent. » Vous trouverez ici des extraits des réactions des sénateurs et les réponses, parfois gênées, de la porte-parole du gouvernement de l’époque, Prisca Thevenot.
Une structure spécialement créée pour Bayrou
Cet organisme, que certains qualifient de « comité Théodule » ou de « coquille vide », a été spécialement recréé par Emmanuel Macron pour Bayrou, à côté de France Stratégie, qui avait absorbé l’ancien commissariat au Plan. Un processus qui en dit déjà long sur la maladie administrative française… Si le rapport sénatorial relève que, d’un point de vue budgétaire, la gestion financière du HCP « ne présente pas de difficulté particulière », son budget annuel est tout de même d’environ 1,9 million d’euros pour assurer les dépenses de fonctionnement et, surtout, 14 équivalents temps plein. Une dépense supplémentaire qui s’est donc ajoutée au coût des autres structures. Certes, François Bayrou avait fait le choix d’exercer ses fonctions de haut-commissaire à titre bénévole. Mais tout cela dit bien que ce HCP était un hochet destiné à récompenser un fidèle de la Macronie.
Le rapport pointait, d’ailleurs, la « forte personnalisation » de la fonction de haut-commissaire, « peu compatible avec ses missions de prospective et de planification », ajoutant que les « responsabilités politiques importantes que le haut-commissaire continue d’assumer, en parallèle de son mandat, interrogent fortement ».
Le passage de Bayrou à ce poste n’a rien de glorieux ni de convaincant. Une fois de plus, s’il voulait se montrer à la hauteur de l’Himalaya dont il parle, il lui faudrait cesser… de faire du Bayrou.
- Frédéric Sirgant, B.V.
. Une chanson de Noël par jour, Ed Sheeran & Elton John – Merry Christmas
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°° WEBTUBE : Noël approche, cette chanson représente tellement ce moment où le grand jour approche. Avec Elton John et Ed Sheeran on entre de plein pied dans cette période magique pour petits et grands. Laissez-vous porter par leur musique entrainante…
°° WEBTUBE : Christmas is coming, this song represents so much this moment when the big day is approaching. With Elton John and Ed Sheeran we are entering this magical period for young and old. Let yourself be carried away by their catchy music…