. Haley et Pompeo, le faucon antirusse, mis à l’écart de l’équipe Trump


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°° WEBTUBE : Seuls les fidèles parmi les fidèles feront partie de l’administration Trump. Donald Trump a mis fin aux spéculations, en écartant de son futur gouvernement deux figures de sa première équipe de 2016, Mike Pompeo, ex-directeur de la CIA qui fut secrétaire d’État jusqu’en 2020 et Nikki Haley, qui fut ambassadrice des États-Unis à l’ONU.

« Je n’inviterai pas l’ancienne ambassadrice Nikki Haley ou l’ancien secrétaire d’État Mike Pompeo, à rejoindre l’administration Trump, en cours de formation. J’ai beaucoup aimé et apprécié travailler avec eux par le passé et je voudrais les remercier pour le service qu’ils ont rendu à notre pays. »

https://www.24heures.ch/donald-trump-ecarte-pompeo-et-haley-de-son-futur-gouvernement-848222258637

Pressenti pour prendre la tête du Pentagone, Mike Pompeo, un dur de la droite républicaine, fait sans doute les frais de son intransigeante posture antirusse, prônant un armement massif de l’Ukraine et un durcissement des sanctions économiques contre Moscou.

Pompeo incarne l’éternelle politique agressive des faucons américains, qui s’est soldée par un chapelet de fiascos retentissants depuis la débâcle du Vietnam jusqu’à la monumentale débandade de Kaboul. Tout le contraire de l’apaisement voulu par Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Comme le résume un proche de Trump :

« Les positions de Pompeo en politique étrangère ne correspondent pas à celles du président »

Quant à Nikki Haley, ardent soutien de Trump durant son premier mandat, elle a eu le tort de défier le milliardaire dans la course à l’investiture républicaine. Ce n’est qu’après l’attentat raté contre Trump que cette rivale s’est finalement désistée en sa faveur. Mais le mal était fait et Trump n’est pas homme à oublier ceux qui le trahissent ou lui nuisent. Haley avait notamment déclaré durant la campagne des primaires :

« Les républicains savent quel désastre Trump a été et continuera d’être, ils ont simplement peur de dire la vérité ». Pour finir par retourner sa veste aujourd’hui :

« J’ai été fière de travailler avec le président Trump et de défendre les États-Unis à l’ONU. Je lui souhaite, ainsi qu’à tous ceux qui servent, beaucoup de succès alors que nous avançons vers une Amérique plus forte et plus sûre pour les quatre années à venir. »

Or, la principale et incontournable vertu que Trump exige de ses collaborateurs, c’est une fidélité de chaque instant en toutes circonstances. Pas de double jeu possible avec lui. Le trumpisme, ce n’est pas la macronie…

Il faut bien comprendre que Trump n’est plus le perdreau de l’année qu’il était en 2016, découvrant les règles vicieuses de l’arène politique. Aguerri par un premier mandat seul contre tous et par quatre années de persécutions en tous genres durant sa retraite forcée en Floride, Trump a appris de ses erreurs et a eu le temps de préparer son retour.

Aucun président n’a obtenu un tel soutien du peuple après une telle campagne de diabolisation orchestrée par les médias et l’État profond.

Grâce au peuple souverain, Trump a désormais les pleins pouvoirs et cela va vite se savoir. L’Europe, qui a suivi aveuglément Biden, se retrouve dans la situation de la fourmi à l’approche de l’hiver, totalement dépourvue.

L’Amérique d’abord, ce n’est pas un simple slogan, c’est une réalité et une évidence pour un patriote tel que Trump.

Comment un Macron, qui brade la France aux intérêts de l’Europe et des mondialistes, pourrait-il comprendre cela ? Il est bien trop immature pour percevoir ce qui se joue au niveau planétaire, entre un Poutine, leader du monde multipolaire qui se met en place et un Trump, ennemi d’un État profond qu’il veut détruire.

Ces deux hommes exceptionnels, patriotes dans l’âme, pourraient bien se mettre d’accord sur le dos de l’Europe et régler le dossier ukrainien sans tenir compte des états d’âme de quiconque. L’éjection de Pompeo pourrait bien être le signal du désengagement de l’Amérique. Après tout, l’Ukraine, c’est le problème de l’Europe.

Car celle-ci, gouvernée par des amateurs irresponsables depuis des années, n’a jamais compris que, depuis la chute du Mur de Berlin, l’Europe n’est plus pour l’Amérique un allié face à l’URSS, mais un concurrent, au même titre que la Chine.

C’est pour cette raison que l’Amérique n’acceptera jamais un rapprochement entre la Russie et l’UE. Avec le trésor géologique de 54 000 milliards de dollars que possèdent les Russes, l’Europe disposerait à profusion d’une énergie bon marché, d’une puissance militaire inégalée et de cerveaux de premier plan qui en feraient la première puissance du monde.

En faisant le choix incompréhensible de devenir une colonie américaine plutôt que d’arrimer la Russie à l’Europe en 1991, l’Union a signé son déclassement irréversible.

Quant à son engagement suicidaire contre Moscou pour soutenir un État mafieux et corrompu, cela ne fait que précipiter la destruction de son économie. La cascade de faillites en Allemagne et en France ne fait que commencer. La facture énergétique et les normes environnementales démentielles tuent la compétitivité européenne

L’Amérique se moque de l’Ukraine et du saltimbanque Zelensky. Ce pays n’a été qu’un pion pour affaiblir la Russie, que Poutine a reconstruite en 20 ans.

Mais ce choix de la guerre par procuration a été  une très mauvaise pioche. Car ceux qui croyaient mettre la Russie à genoux en trois mois sont tombés sur un os. Et le pire est que les Européens n’ont rien vu venir, alors que ce nouveau désastre otanien était écrit depuis février 2022.

Mais à part Viktor Orban, l’UE n’est peuplée que de crétins sourds et aveugles, totalement imperméables au bon sens élémentaire.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque