Jour : 27 octobre 2024

. Comment la France Assassine sa Propre Économie ? Les Preuves qui Dérangent


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°° WEBTUBE : Alors que la France s’enlise dans un débat budgétaire sans fin et une course effrénée aux nouveaux impôts, un indicateur crucial nous alerte sur l’état réel de notre économie : la Marge Brute d’Autofinancement (MBA) des entreprises. Dans cette vidéo, nous décryptons : ✅ Pourquoi la MBA est l’indicateur clé pour comprendre la santé économique d’un pays ✅ Comment la surcharge fiscale étouffe progressivement notre économie ✅ La courbe BAR vs la courbe du RAB : deux visions opposées de l’économie ✅ Pourquoi la baisse des recettes fiscales en 2023/2024 est un signal d’alarme majeur ✅ Les dangers de la multiplication des nouveaux impôts ⚠️ ATTENTION : La situation est plus grave qu’elle n’y paraît, et les solutions proposées par le gouvernement pourraient aggraver le problème ! 🎯 Une analyse sans concession de la crise économique française et de ses véritables enjeux.

. Londres : manifestation contre l’immigration. Raphaël Arnault se ridiculise


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°° WEBTUBE : Cela fait partie des événement sous-relayés par les médias (rien dans Le Monde ni Le Figaro, à l’heure où nous écrivons) : la manifestation londonienne contre l’immigration et pour demander la libération du leader Tommy Robinson, ce samedi, en plein cœur de Londres, a été un réel succès et a surpris par son ampleur, comme le montrent les images circulant sur les réseaux sociaux. Des milliers de Britanniques n’hésitent plus à descendre dans la rue, malgré les pressions de toutes sortes, la diabolisation médiatique et la répression sévère qui s’est abattue, cet été, contre les manifestants anti-immigration.

Une manifestation que nombre de témoins ont décrite comme bon enfant et respectueuse.

Mais voilà : dès qu’en un point du globe, des peuples osent manifester démocratiquement et pacifiquement contre l’immigration, le fascisme est là. Et, donc, notre antifasciste de service : le député français de Vaucluse Raphaël Arnault ! Peut-être pour faire oublier l’actualité de son groupe parlementaire, marquée par l’affaire de son camarade Andy Kerbrat, interpellé en train d’acheter de la drogue, il a cherché à faire un coup médiatique en mettant en scène son « ici Londres » ! Dans un message sur X aussi grandiloquent que ridicule, et dans un franco-anglais d’élève de collège qui se débat entre « to » et « for », il a affirmé venir lutter contre « des milices d’extrême droite ».

À ce sujet — Émeutes au Royaume-Uni : la diabolisation médiatique d’une révolte légitime

Le leader LFI a ensuite pris la parole à la tribune de la contre-manifestation, toujours dans son anglais d’élève de 4e. Et, dans sa lecture partisane (pour rester modéré) de l’événement, continué à surévaluer son action : si la manifestation fasciste s’était déroulée dans le calme, c’était grâce à lui et ses petits camarades ! « Si nous avons su être des milliers d’antifascistes dans la rue, si en conséquence leurs milices se sont donc tenues à carreau, … » !

Une telle distorsion de la réalité, typique des idéologies totalitaires, est fascinante. C’est elle qui lui a aussi permis d’affirmer que « les mobilisations antifascistes avaient su stopper net les émeutes racistes en juillet dernier au GB » (sic) alors que non seulement elles n’ont jamais été « stoppées net », mais qu’elles l’ont été, après plusieurs jours, par une répression policière et judiciaire extrême, une répression policière à laquelle il n’a rien trouvé à redire… Une seule lueur de vérité, dans le récit parallèle de Raphaël Arnault : les manifestants anti-immigration étaient nettement plus nombreux que sa troupe de danseurs antifascistes. Merci à lui d’avoir attiré l’attention sur ce phénomène profond du réveil des peuples historiques européens que les médias souhaitent écraser.

Avec Raphaël Arnault, on a, concentrés, tous les mensonges de l’extrême gauche – le ridicule en plus. Les électeurs d’Avignon qui ont voté pour lui sans savoir devraient s’en souvenir. Pendant cette escapade londonienne, ses collègues députés débattaient dans l’Hémicycle, jusque tard dans la nuit, sur le projet de loi de finances 2025 de la France. Chacun son truc… « Cerise sur le gâteau » de cette balade, pour reprendre un message posté sur X par un LFiste du Royaume-Uni, « la rencontre brève mais très amicale entre Raphaël Arnault et Jeremy Corbyn ». On ne rappellera pas qui est ce monsieur…

Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire

. Donald Trump 2024. La synthèse de son programme que vous ne lirez pas en France


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°° WEBTUBE : On parle beaucoup des élections américaines à venir, début novembre cruciales pour l’avenir  comme à chaque élection américaine. On parle beaucoup moins du programme des deux principaux candidats, Donald Trump et Kamala Harris, surtout dans la presse française qui se contente bien souvent de ragots, de rumeurs, d’attaques. Mais pas du fond. Pourquoi les américains vont-ils voter Trump ? Pourquoi vont-ils voter Harris ?

Les élections présidentielles américaines de 2024 : fonctionnement, enjeux et États clés

Les élections présidentielles américaines de 2024 : fonctionnement, enjeux et États clés

Nous sommes allés voir le programme de Donald Trump sur son site, première chose à faire  normalement pour un journaliste (plutôt que de reprendre les dépêches AFP ou les articles des amis journalistes américains anti-trump). En voici une synthèse ci-dessous. Et pour ceux qui veulent lire cette plateforme en anglais, c’est ici.

Ce programme vise à redonner priorité aux valeurs américaines traditionnelles et à restaurer la prospérité économique et la sécurité intérieure. Ce programme repose sur dix axes majeurs, chacun abordant des défis économiques, sociaux, sécuritaires et diplomatiques que les Républicains s’engagent à relever s’ils accèdent au pouvoir.

1. Lutte contre l’inflation et baisse des prix

L’un des piliers centraux du programme vise à éradiquer l’inflation qui, selon Trump, aurait fragilisé les familles de la classe moyenne. Le plan inclut une expansion de la production énergétique nationale en réhabilitant les infrastructures pétrolières et gazières, ce qui permettrait de réduire rapidement les coûts de l’énergie. En parallèle, des coupes budgétaires dans les dépenses fédérales inutiles et un allégement des régulations économiques devraient stimuler la croissance et stabiliser les prix.

2. Sécurité des frontières et immigration

Le programme propose de restaurer les politiques migratoires de Trump, en renforçant les frontières et en appliquant des politiques d’expulsion plus strictes, avec l’objectif de réduire l’immigration illégale. Parmi les mesures phares, on trouve la finalisation du mur frontalier et le déploiement de forces de l’ordre et de militaires pour surveiller et contrôler les flux migratoires. Les « villes sanctuaires » se verraient également couper leurs financements fédéraux​.

3. Relance économique et emploi

Les Républicains souhaitent faire des États-Unis une superpuissance industrielle en ramenant les chaînes d’approvisionnement essentielles sur le territoire américain et en réduisant la dépendance envers des partenaires étrangers, notamment la Chine. Pour soutenir les travailleurs et réduire le chômage, Trump envisage d’étendre les réductions d’impôts mises en place durant son premier mandat et d’éliminer les taxes sur les pourboires​.

4. Protection des travailleurs et des agriculteurs américains

L’axe économique se poursuit avec la protection des secteurs agricoles et industriels nationaux contre la concurrence étrangère déloyale. Trump s’engage à instaurer des tarifs douaniers pour équilibrer le déficit commercial et à renforcer les politiques « Acheter américain et embaucher américain » afin de favoriser les producteurs nationaux. En outre, des restrictions seront imposées sur les acquisitions de terres et d’industries stratégiques par des puissances étrangères, en particulier par la Chine​.

5. Soutien aux seniors

Les Républicains promettent de ne pas toucher à la Sécurité sociale et à Medicare, assurant que les aînés pourront bénéficier d’une protection financière et de soins de santé accessibles sans coupures dans les programmes de retraite. Ils prévoient d’allouer des fonds pour le maintien à domicile des personnes âgées, en simplifiant les aides pour les aidants familiaux et en s’attaquant aux obstacles qui limitent l’accès aux services de santé pour les seniors​.

6. Réforme de l’éducation

Concernant l’éducation, le programme Trump met en avant l’importance des droits des parents dans les décisions éducatives et encourage le choix scolaire universel. L’enseignement de la théorie critique de la race (CRT) et de la théorie de genre sera interdit dans les écoles financées par l’État fédéral. En lieu et place, les écoles devront promouvoir un enseignement civique patriotique, fondé sur les principes fondateurs des États-Unis et l’histoire occidentale​.

7. Gouvernance basée sur le bon sens et réforme de l’administration

Le programme s’engage à réduire les ingérences gouvernementales dans la vie des Américains et à « redonner du bon sens » à la gouvernance en soutenant les familles et les anciens combattants. L’accent est mis sur une plus grande sécurité dans les villes, notamment Washington D.C., et sur le maintien de l’ordre public à travers le pays. Trump prévoit aussi d’allouer les fonds destinés aux immigrés illégaux pour venir en aide aux vétérans et de veiller à ce que les monuments et édifices fédéraux soient bien entretenus et respectueux de l’héritage américain​.

8. Renforcement de la défense nationale et retour à une diplomatie de puissance

Pour ce qui est de la politique étrangère, Trump entend renforcer les alliances stratégiques des États-Unis et restaurer la paix par la force en investissant dans des technologies militaires de pointe. L’administration républicaine se focalisera sur la modernisation de la défense, l’implantation de bases d’alliances stratégiques dans la région Indo-Pacifique, et sur la protection des infrastructures critiques contre les cybermenaces. Par ailleurs, la diplomatie américaine viserait à soutenir les valeurs américaines et à se protéger contre les influences de pays hostiles​.

9. Liberté de parole et lutte contre la censure

Le programme de Trump inclut une section dédiée à la protection de la liberté d’expression. Il prévoit de légiférer pour empêcher les institutions fédérales de collaborer avec des plateformes ou des entreprises pour censurer des opinions politiques ou des discours jugés légaux. L’administration Trump promet également de défendre la liberté religieuse et de mettre fin aux subventions des écoles qui imposent des politiques de transition de genre, en les remplaçant par des protections pour les droits des femmes​.

10. Réformes pour assurer l’intégrité des élections

Enfin, l’équipe de campagne républicaine souhaite mettre en place des réformes électorales strictes pour garantir des élections sécurisées et éviter toute manipulation. Parmi les propositions, on trouve l’instauration d’une vérification d’identité pour les électeurs, l’utilisation de bulletins en papier, et l’interdiction des machines de vote électroniques. Les votes devront être effectués le jour même des élections, et les droits de vote des immigrés illégaux seraient proscrits​.

Le programme 2024 de Donald Trump s’articule autour d’une vision nationaliste forte visant à restaurer la grandeur des États-Unis par une politique de puissance économique, une régulation stricte de l’immigration, et une défense accrue des valeurs traditionnelles américaines. Le document se veut une promesse d’un retour à un « bon sens » administratif, économique et social, axé sur la sécurité nationale, l’intégrité des institutions et le respect des valeurs fondatrices du pays. Ce programme répond aux inquiétudes de l’électorat conservateur en promouvant des politiques centrées sur l’intérêt national et sur le soutien direct aux familles, travailleurs, et entreprises américaines.
Breizh-info.com

. Belgique : des salafistes du climat attaquent un dépôt de Total


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°° WEBTUBE : Soros et la CIA ont mobilisé leurs militants contre Total. Comme toute la propagande réchauffiste, cette action vise à empêcher toute coopération énergétique entre l’Europe et la Russie. Cela fait des mois que des activistes américains menacent.

Euronews :

Les importations françaises de gaz naturel liquéfié (GNL) russe ont bondi depuis le début de l’année 2024, et les partisans de l’Ukraine voudrait y mettre un terme.

Les expéditions de gaz naturel liquéfié russe vers la France ont plus que doublé au cours du premier semestre de cette année, à un moment où l’Europe tente de se désengager des achats d’énergie qui contribuent à financer l’invasion de l’Ukraine par le Kremlin.

L’Europe a restreint les importations de pétrole en provenance de Russie, mais le gaz naturel est toujours autorisé.

Si les entreprises françaises sont celles qui importent le plus, une analyse a révélé que les pays de l’UE ont globalement importé 7 % de plus de GNL russe (gaz naturel réfrigéré et liquéfié pour faciliter le transport maritime) au cours du premier semestre de cette année par rapport à la même période de l’année précédente.

Oleh Savytskyi, fondateur de l’organisation à but non lucratif « Razom We Stand », qui milite pour des sanctions plus sévères à l’encontre des combustibles fossiles russes, a déclaré que l’objectif de l’UE d’éliminer progressivement tous les combustibles fossiles russes d’ici 2027 était « épouvantablement mal engagé « . Selon lui, les pays qui achètent du GNL russe sabotent la transition énergétique du continent et contribuent à hauteur de milliards à l’effort de guerre de la Russie.

Oleh Savytskyi

Les gouvernements européens ont déclaré que l’interdiction totale des importations de gaz russe ferait grimper en flèche les factures d’énergie et de chauffage, et que les utilisateurs industriels de gaz en souffriraient également.

L’analyse a d’abord été réalisée par l’Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA), un organisme américain à but non lucratif dont l’objectif est d’accélérer la transition du monde vers une énergie plus durable. L’IEEFA a examiné les données de Kpler, une société de suivi des transports maritimes, et d’ICIS, un fournisseur de données sur les matières premières, qui ont tous deux fourni leur propre analyse.

Selon l’institut, les entreprises françaises ont importé près de 4,4 milliards de mètres cubes de GNL russe au cours du premier semestre de cette année, contre plus de 2 milliards de mètres cubes au cours de la même période il y a un an. Les importateurs suivants, l’Espagne et la Belgique, ont connu une hausse de 1 % et une baisse de 16 % respectivement, a indiqué l’IEEFA.

Total Energies qui représente la plus grande part des importations dans une liste de cargaisons entre janvier et juin (que l’agence AP s’est procurée), a déclaré qu’il était lié par des contrats signés avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le ministère français de l’économie et des finances a déclaré à AP que les attaques des rebelles houthis contre les navires empruntant le canal de Suez avaient entraîné une réorganisation des importations de GNL – le gaz du Moyen-Orient ne peut plus être acheminé facilement vers l’Europe, alors que l’itinéraire russe depuis l’Arctique n’a pas été affecté.

Le ministère note que la France est l’un des principaux points d’entrée du GNL en Europe. La France et l’Espagne, avec sept terminaux chacune, ont le plus grand nombre de terminaux GNL en Europe.

Au moment où la France importait plus de GNL russe, elle importait moins d’autres fournisseurs, notamment les États-Unis, l’Angola, le Cameroun, l’Égypte et le Nigeria, pour un montant proche de la hausse du GNL russe, selon l’analyse. Aucune des exportations de GNL de ces autres pays n’a été affectée par les attaques de la mer Rouge.

Les données relatives au prix du GNL russe ne sont pas publiques, mais il se vend généralement avec une légère décote parce que certains acheteurs n’en veulent pas, a déclaré Jason Feer, responsable mondial de la veille économique chez les consultants en énergie Poten and Partners.

Le gaz supplémentaire n’est pas utilisé par les ménages ou l’industrie française. La demande en France a chuté de 9 % au cours du premier semestre de cette année par rapport à l’année dernière. Parallèlement, les exportations françaises de gaz par gazoduc vers la Belgique ont augmenté de près de 10 % au cours des six premiers mois, selon M. Kpler. Il n’est pas possible de déterminer la part du GNL russe dans ces exportations.

« Ce que cela signifie, c’est que des gens gagnent de l’argent grâce à ce commerce », a déclaré M. Feer.

Le plus grand projet de GNL de la Russie se trouve dans la péninsule de Yamal, dans le cercle arctique, une coentreprise avec TotalEnergies, qui en détient 20 %. En vertu d’un contrat signé en 2018, TotalEnergies s’est engagé à acheter 4 millions de tonnes de gaz par an.

TotalEnergies a déclaré qu’elle était légalement tenue d’honorer ses contrats et qu’elle le ferait « tant que les gouvernements européens jugeront le gaz russe nécessaire à la sécurité d’approvisionnement de l’Union européenne ».

Les achats ne pourraient être suspendus que si de nouvelles sanctions étaient imposées. TotalEnergies a déclaré que ses importations de GNL russe en Europe avaient en fait diminué au cours de la période étudiée.

Ces terroristes instrumentalisés par Washington devraient être poursuivis et arrêtés .

L’Espagne semble d’ailleurs prendre cette direction.

Il se passe des choses incroyables à la télévision espagnole

D.P.

. [Point de vue] « Net zéro » : Qui veut la peau de l’industrie automobile ?


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°° WEBTUBE : Alors que la Chine vient de créer une nouvelle agence publique pour chercher des moyens d’extraire du pétrole et du gaz en grande profondeur et alors que la consommation de charbon a bondi de +28.200 TWh (térawattheures, soit 10 puissance 12 wattheures) dans les pays asiatiques entre 1990 et 2023, le chiffre pour la Chine étant de +19.400 TWh, l’Union européenne poursuit sa promesse de « net zéro », c’est-à-dire d’arrêt des émissions de CO2 [gaz carbonique, NDLR] en 2060.

Cette folle promesse de « net zéro » passe évidemment par l’électrification des moyens de transport et l’arrêt de la vente de véhicules à moteur thermique en 2035. Seulement voilà, les ventes de véhicules électriques pour les particuliers ne connaissent pas un franc succès. Après une phase de croissance prometteuse entre 2019 et 2021, et malgré les gros moyens publicitaires mis en œuvre par les constructeurs, l’inquiétude sur l’évolution des ventes se fait sentir. Fin 2023, les véhicules électriques et hybrides ne représentaient que 40 % des intentions d’achat. D’un autre côté, les malus appliqués aux véhicules thermiques n’incitent pas les particuliers à investir dans des véhicules neufs, d’autant plus que le nouveau gouvernement songe à les augmenter. Leurs ventes ont donc chuté de 18 %, en août, la chute étant de 44 %, pour l’électrique, pour les marchés allemand, français et italien.

L’Union européenne inflexible malgré tout

Malgré ce panorama inquiétant pour ce qui fut un des fleurons de l’industrie française, l’Union européenne poursuit son agenda et compte durcir un peu plus les normes d’émissions de gaz carbonique. En 2025, elles devraient passer sous la barre des 93,6 grammes par kilomètre. Pour cela, un véhicule vendu sur quatre devra être électrique. Si les constructeurs n’y arrivent pas, ils s’exposent à de fortes amendes. Ainsi, Renault, Stellantis, Volkswagen… risqueraient des sanctions pouvant s’élever à 15 milliards d’euros ! On voudrait tuer l’industrie européenne que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

Afin d’éviter le pire, selon le journal Le Monde, Luca de Meo, patron de Renault et président de l’Association des constructeurs européens d’automobiles, a demandé à la Commission européenne l’utilisation de l’article 122.1 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, pour court-circuiter le Parlement européen, afin de retarder de deux ans les nouveaux objectifs en matière de CO2.

Les écolos avant les industriels ?

Seulement voilà, les associations écologistes ne l’entendent pas de cette oreille. L’une d’elles appelée T&E, pour Transport & Environment, s’y oppose fermement et fait également pression sur la Commission. Elle se dit non partisane et à but non lucratif. Son objectif est la « décarbonation » des transports en Europe d’ici 2050.

D’où vient-elle et comment est-elle financée ? Sur son site, il est écrit : « Nous recevons des fonds de divers donateurs, notamment de fondations, d’agences gouvernementales, d’institutions et de nos propres membres, qui sont 51 organisations environnementales indépendantes à travers l’Europe. » propos de leur indépendance, quand on regarde de plus près qui les finance, on trouve, entre autres, la Commission européenne, pour des sommes entre 500.000 et un million d’euros, c’est-à-dire celle qui émet les règlements à appliquer et que les constructeurs supplient de les épargner ! On y trouve aussi des financeurs avec de gros intérêts financiers : le Schwab Charitable Fund, pour plus d’un million d’euros, et des fondations américaines – Hewlett Foundation, Rockefeller Brothers Fund, Packard Foundation – impliquées depuis très longtemps dans le financement des ONG écologistes les plus célèbres et les plus virulentes. Parmi les financeurs, on trouve aussi le ministère de l’Environnement allemand.

Pour satisfaire des objectifs illusoires, compte tenu des directions prises par la Chine et les pays asiatiques en matière énergétique, assisterons-nous donc à l’euthanasie de l’industrie automobile européenne avec les conséquences qui s’ensuivront pour l’emploi et le reste des PME qui en dépendent ?

Arthur Corentin, Boulevard Voltaire

. [Point de vue] Les BRICS se musclent : sale temps, pour l’Occident


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°° WEBTUBE : La réunion des BRICS (à l’origine, Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) de Kazan, en Russie, consacre la bipolarisation Nord/Sud qui succède a la bipolarisation Est/Ouest. La sauce du Sud global a monté et, désormais, le Sud est en lutte contre le Nord occidental. Trente nouveaux pays frappent à sa porte dont, pour l’Afrique, le Sénégal, le Congo, le Nigeria, le Cameroun, la RCA, l’Algérie et la Tunisie. En attendant les autres, par exemple la République démocratique du Congo que Macron a malmenée, lors de la réunion de la Francophonie. Il se pourrait, aussi, que l’Alliance des États du Sahel (AES) demande aussi son intégration. Il suffit d’observer les réseaux sociaux africains pour s’en convaincre. Cette situation est extrêmement dangereuse pour la paix du monde.

Non, la Russie n’est pas isolée – preuve en est cette réunion dans l’une de ses grandes villes, capitale du Tatarstan – et elle est même plus ou moins explicitement soutenue par la Chine, l’Inde, le Brésil et beaucoup de pays africains, anciennement pro-occidentaux et qui ont basculé. Notre diplomatie devrait œuvrer pour la paix en Europe, avec la Russie, plutôt que d’alimenter une guerre à l’avantage des États-Unis. Nous sommes hors jeu pour le moment, comme nous le sommes pour le Moyen-Orient en ne soutenant pas assez Israël dans son combat contre le terrorisme islamiste.

Cette réunion de Kazan consacre aussi la création d’une unité monétaire propre aux BRICS pour contrebalancer et dépasser le dollar, ce qui avantagera encore la Russie.

À ce sujet — [Point de vue] Francophonie : Emmanuel Macron accumule les maladresses

Par ailleurs, cette situation aura rapidement des conséquences sur la stabilité de nos outre-mer, poussés à l’indépendance par les BRICS.

Cela aura aussi des conséquences sur la stabilité de l’OTAN et, donc, de l’Europe, puisque la Turquie a demandé à rejoindre les BRICS.

En conclusion, et pour ce qui est de notre politique africaine, elle est en pleine décomposition dans un mouvement panafricain anti-occidental, mené par la Russie, qui s’enracine et s’étend. Il va falloir ruser considérablement (le terme n’est peut-être pas vraiment diplomatique !) pour maintenir un semblant d’influence à court et moyen terme, sur ce continent. Personne ne peut dire, actuellement, ce qu’il en sera sur le long terme.

Philippe Franceschi, Boulevard Voltaire