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°° WEBTUBE : Sur des dépliants touristiques de la Creuse, on peut lire à peu près ceci : au détour des routes sinueuses de la Creuse se cachent des petits villages pittoresques, avec chacun son charme et sa particularité : architecture, église remarquable… on peut lire aussi qu’il y a dans la Creuse une vie authentique, un souci de la nature et de nos valeurs traditionnelles de toujours. Mais dans le journal La Montagne, on lit qu’une boutique halal va bientôt ouvrir à Guéret. Alors, souci de la nature, de l’authentique et de nos valeurs traditionnelles, vraiment ? On en doute… Avec le travail abattu par les associations soucieuses de préserver la nature, on sait parfaitement que l’abattage halal ne respecte rien du tout. Ni l’animal, ni les consommateurs.
L’animal meurt dans des souffrances indicibles (que font les protecteurs des animaux, à part Brigitte Bardot ?), alors que l’étourdissement préalable l’empêchait de souffrir. Le consommateur, lui, risque d’être contaminé par la bactérie escherichia coli, vu l’écoulement de substances nocives qui inondent la viande. Or dans l’abattage avec étourdissement ce risque n’existe pas car l’œsophage est ligaturé.
Sans parler des non-musulmans, croyants ou athées, qui n’ont pas à se voir imposer de manger des viandes abattues selon un rituel sauvage et ayant reçu la bénédiction d’Allah, rituel dont, excusez-moi , ils se moquent complètement. Mais tout le monde se tait alors qu’une immense protestation devrait jaillir et se répandre partout comme la lave bouillante d’un volcan.
Car on ne voit pas où est l’authenticité dans cet abattage rituel contraire à nos lois qui prévoient l’étourdissement préalable. Mais qui ont été contournées un mois d’août, où tous les députés étaient parti faire bronzette, par une dérogation à notre droit, votée en catimini.
On voit encore moins où est le respect de nos valeurs traditionnelles de toujours. Nos valeurs culinaires de toujours, c’est l’étourdissement de l’animal pour ne pas le faire souffrir, c’est une cuisine française, territoriale, et non étrangère.
Mais voilà : Houssa Boutmitar, encore un type au nom bien de chez nous, s’est installé en Creuse en 2002, en provenance du Maroc. Il dit qu’il aime ce département, auquel il se dit « attaché ». Attaché ? Vraiment ? Et c’est pour cela qu’il veut le transformer et le rendre halal ? Le rendre différent, en fait. Au risque de faire disparaître cette couleur franco-française, qui plaît tant aux vieux réacs que nous sommes, à juste titre. Ce petit rien qui, appliqué depuis des lustres à chacun de nos lieux, qui sont tous de prédilection, est la marque de la France.
Boutmitar se plaint d’être obligé d’aller à Limoges pour se procurer des produits orientaux et halal. Pourquoi ne va-t-il pas se les procurer au Maroc ? Il pourrait même rester là-bas si les produits halal lui manquent tant. Non, il préfère faire de la France un pays halal.
Il va donc ouvrir la toute première boucherie halal de la Creuse. Avec l’aide de l’agence immobilière Rapinat, pleine de bonne volonté (humour noir), qui lui a déniché un local de 740 m2, pas moins. Car Houssa Boutmitar est un musulman ambitieux et il a l’ambition de son projet.
Il y aura dans cet espace des bureaux, des emplacements de stockage, et pas moins de 200 m2 de surface de vente, ainsi qu’une trentaine de places de parking.
On trouvera là non seulement de la viande halal, mais des plats préparés, tajines, couscous, grillades, pâtisseries et autres produits halal issus de la cuisine africaine ou orientale. Islamique.
Pour Boutmitar, la viande limousine étant bonne, elle sera présente, mais halal. Reste à savoir si halaliser cette viande ne va pas l’abîmer… Boutmitar l’a-t-il goûtée halal, on non ?
Y aura-t-il aussi des produits de beauté halal, du rouge à lèvres halal pour les femmes voilées autorisées par le calife à se maquiller ? Car n’oublions pas que dans le rouge à lèvres utilisé par les Françaises de souche, qui sont en constante voie de disparition, il y a de la gélatine de porc, qu’Allah déteste.
Et peut-être dans cet espace y aura-t-il une petite place pour un lieu de prière, car un musulman ne doit pas rester longtemps sans faire ses prières. En catimini ou déclaré, telle est la question.
Bien évidemment des emplois seront créés, au moins sept. Davantage, si c’est un succès comme le prévoit l’agence. Ces emplois seront-ils réservés aux musulmans, comme on l’a vu ailleurs ? Ce n’est pas précisé.
En tout cas, dit Éric Rapinat, responsable de Rapinat immobilier : « Il y a un marché non pourvu en Creuse pour ce type de produits. Et la demande est énorme et croissante ». Un marché pour exclure les Français et attirer toujours plus de mahométans.
« La demande est énorme et croissante » ! Nous voilà prévenus. Si même la Creuse devient halal, à qui se fier ? C’est toute la France qui se halalise. Qui s’islamise. L’ancienne France qui disparaît. Les Français, immémoriaux amateurs de porc, qui sont remplacés. Pendant que nos responsables s’occupent, comme à Constantinople, du sexe des anges.
Sophie Durand, Riposte Laïque
. Coup retentissant porté au Hezbollah : l’exploit technique est sidérant
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°° WEBTUBE : L’explosion simultanée de milliers de bipers appartenant à des membres du Hezbollah laisse la communauté internationale perplexe, tant la nouveauté du mode opératoire et sa complexité ont de quoi surprendre. Mise aussitôt sur le dos du Mossad par la milice chiite, cette opération massive et coordonnée, que certains assimilent à une attaque terroriste ayant fait des victimes collatérales, n’en demeure pas moins un exploit technique sans précédent. Chacun connait la vulnérabilité des téléphones portables, qui peuvent être piratés et géolocalisés. Mais le monde ignorait que les bipers pouvaient aussi être porteurs de mort. On parle de 12 personnes tuées et de 2 800 blessés, dont 200 dans un état grave. Les explosions ont eu lieu principalement au Liban, mais aussi en Syrie.
On sait que les batteries au lithium peuvent chauffer, s’enflammer et exploser. Mais déclencher le processus à distance relève d’une prouesse des plus impressionnantes.
L’autre hypothèse est le placement d’un explosif dans chaque biper. Mais il faut dans ce cas un micro détonateur pour déclencher l’explosion, par un message envoyé à tous les bipers.
Comment ont pu procéder les experts artificiers ? Mystère.
Soit ils ont exploité une faille sécuritaire du biper, permettant de mettre la batterie en surchauffe, soit ils ont eu accès en amont à la chaîne de fabrication, ce qui leur a permis de placer des mini-charges d’explosifs dans chaque biper.
On imagine la complexité du projet, le temps nécessaire, les nombreuses complicités implicites et la difficulté de garder le secret. Nous avons affaire à des pros, certes, mais c’est incontestablement bluffant.
Bien entendu, Israël se tait et nul ne revendique l’attaque.
Reste à savoir quelle sera la réaction du Hezbollah. Sans téléphone et sans biper, les communications vont être compliquées pour la milice chiite. On n’est plus loin du retour aux pigeons voyageurs et aux estafettes…
De son côté Israël se prépare à des représailles.
Comme en Ukraine, nous vivons une nouvelle escalade dans le conflit du Moyen-Orient.
Ceux qui s’imaginent que la paix réside dans la création de deux États sont de doux rêveurs.
La solution à deux États a déjà été proposée à la fin de la Palestine mandataire, en 1947. Les Arabes ont refusé de côtoyer un État juif et ont déclenché trois guerres contre l’État hébreu, en 1948, 1967, 1973.
On connait la suite : une guerre sans fin. La bande de Gaza, rendue aux Palestiniens par Sharon en 2005, s’est révélée incapable de vivre en paix avec Israël.
Prenant le pouvoir en 2007 par la violence barbare, le Hamas a chassé le Fatah en Cisjordanie.
Et au contentieux historique entre Arabes et Juifs s’est ajoutée la haine des ayatollahs de Téhéran, qui ne rêvent que de vitrifier Israël. Le Moyen-Orient n’a pas fini de payer au prix fort la chute du Shah d’Iran en 1979.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque