. Fête du cochon à Hayange : le mépris de JM Apathie pour les fêtes populaires

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°° WEBTUBE : « C’est dommage qu’il ne connaisse pas le pays qu’il commente à longueur de journées avec ses amis bobos. » Auprès de BV, Laurent Jacobelli, député du Rassemblement national, se désole des commentaires désobligeants du journaliste Jean-Michel Apathie sur la fête du cochon qui s’est tenue à Hayange, en Moselle. Sur X (anciennement Twitter), le chroniqueur de Quotidien a en effet qualifié de « grossièreté » la dixième édition de la fête du cochon, organisée ce 1er septembre dans cette commune du Grand Est. Une critique jugée méprisante par de nombreux participants qui vise en réalité, et surtout, l’édile à la tête de la commune, membre du Rassemblement national.

Une fête populaire et rurale

Sur la place de la mairie de Hayange, ce 1er septembre, ils étaient plus de 10.000, venus de toute la vallée de la Fensch, pour participer à la désormais traditionnelle fête du cochon de la commune. Au programme : ambiance festive, produits du terroir, repas conviviaux, danse et concerts. Clou du spectacle, le chanteur Patrick Sébastien était, cette année, invité à se produire en début de soirée, sous les applaudissements des festivaliers heureux. Au lendemain de la fête, la presse locale salue une réussite. « L’ambiance était chaude, la bière a coulé à flots, les grillades ont plutôt bien marché et toute la place de la mairie est restée en grande partie bondée toute la journée », résume Le Républicain Lorrain.

En dix ans d’existence, la fête du cochon d’Hayange a fini par s’installer comme une institution locale. Au départ, ils étaient quelques milliers à se réunir devant la mairie. En 2022, plus de 8.000 personnes participaient déjà à la huitième édition. Aujourd’hui, ils sont entre 10.000 et 15.000 participants. Preuve d’un véritable succès local !

D’autre part, contrairement à ce que sous-entend Jean-Michel Apathie, « ce n’est absolument pas une fête politique. C’est une fête festive avec des dizaines de stands. Les gens viennent en famille. C’est vraiment un évènement bienveillant », explique Laurent Jacobelli, interrogé par BV, qui se dit heureux d’avoir pu participer à cette édition. Un sentiment partagé par Patrick Sébastien. Le chanteur, interrogé au micro d’Europe 1, raconte : « C’était génial. Ça s’est super bien passé. Il n’y avait rien de politique. Les 10.000 personnes [présentes] n’étaient pas encartées au Rassemblement national ». Et l’ancien animateur de télévision d’ajouter, avec un brin d’autodérision : « Jean-Michel Apathie est au journalisme ce que mes chansons sont à l’opéra lyrique ».

Une fête dans le viseur des «journalistes parisiens »

Mais ce n’est pas la première fois que la fête du cochon de Hayange se retrouve dans le viseur d’une partie de la presse, notamment parisienne. Déjà, en 2017, le refus des chanteuses Eve Angeli, Caroline Loeb, Enzo Enzo et Ana Ka de se produire dans une ville dirigée par le RN après avoir été pourtant programmées pour la fête du cochon, avait fait couler beaucoup d’encre. Une rétractation qui serait liée à la pression « de journalistes ultra-politisés, parisiens, qui twittent », selon l’édile. A l’époque, de nombreux médias s’étaient en effet penchés sur cette fête populaire qu’ils avaient qualifiée de « très politique » voire de « manifestation politique d’extrême droite ». Laurent Jacobelli assure qu’il n’est aujourd’hui question que de moments conviviaux autour de la gastronomie française et de moments festifs.

En 2017 toujours, BFM TV réalisait un reportage – à charge diront certains – sur la fête de Hayange. L’occasion pour la journaliste de soupçonner cette fête de stigmatiser une partie de la population, notamment les personnes de confession juive et musulmane. Une accusation reprise, six ans plus tard par une émission du service public et l’Union des familles laïques de Moselle. « Parce que certains ne mangent pas de porc, on devrait renoncer à nos traditions ? Bien sûr que non, et ceux qui n’aiment pas ou ne veulent pas manger de cochon sont aussi les bienvenus à ces fêtes-là, répond aujourd’hui Laurent Jacobelli. Les fêtes du cochon existent dans de nombreux villages et sont parfois pluri-centenaires. Je remarque que la seule qui dérange et qui est critiquée est celle organisée dans une ville RN. Il y a une volonté de nuire… »

Clémence de Longraye, BV

. Incendie à l’église Saint-Omer : la déferlante contre les églises en France

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°° WEBTUBE : L’église de l’Immaculée-Conception, à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais a pris feu dans la nuit de dimanche à lundi 2 septembre, détruisant la toiture et le clocher de l’église. L’origine de l’incendie de cette église, entièrement restaurée entre 2015 et 2018, n’est pas connue et une enquête doit être ouverte. Une énième église touchée… Bref retour en arrière.

A Martigné-Briand entre l’Anjou et les Mauges, dans l’église Saint-Simplicien, le 27 juillet, le deuxième incendie criminel en deux mois a emporté le confessionnal .

À Dannevoux dans la Meuse, le 19 mai dernier, c’était l’autel de l’église qui était visé : des individus y ont allumé un feu, le jour de la Pentecôte !

À Saint-Louis, en Nouvelle-Calédonie, toute l’église a été réduite en cendre le 16 juillet par les émeutiers. Toujours dans l’île, à Vao, c’est l’église Notre-Dame de l’Assomption qui a été attaquée par les émeutiers dans la nuit du jeudi au vendredi 19 juillet : le clocher est parti en fumée.

Si les incendies sont les plus spectaculaires, les symboles et le mobilier liturgique sont aussi vandalisés de manière récurrente.

A Orange, le 17 juillet, la croix du maître autel, et des statues de l’église Saint-Florent ont été dégradéesLa cathédrale avait elle-même été profanée le 2 juillet.

Portes fracturées

À Cugnaux, près de Toulouse, plusieurs objets de l’église ont été vandalisés, et un départ d’incendie a été constaté le 28 mai 2023.

À Decize, au sud de Nevers, l’orgue a été dégradé, le 6 avril.

À Sainte-Rose en Guadeloupe, les portes ont été fracturées et les bancs ont été dégradés ou projetés sur le parvis, dans la nuit du 18 au 19 février.

Apparemment, tout est bon à prendre dans les églises pour les voleurs !

A Bordeaux le 13 août, un tronc de l’église de la Trinité a été subtilisé. L’église avait déjà été visée par des tirs qui avaient endommagé les vitres en décembre 2022.

À ce sujet — Énième attaque contre l’église des ouvriers, Notre-Dame du Travail à Paris

À Savonnières, près de Tours, le forfait était insolite : des gouttières de l’église ont été volées, le 8 juillet dernier.

À Auch, dans le Gers, c’est le trésor de la cathédrale qui était entamé avec le vol de deux couronnes en or massif dans la nuit du 5 au 6 juillet.

À Cherbourg, dans l’église Notre-Dame du Roule, des objets religieux ainsi que la clef de l’orgue ont été dérobés, à priori fin juin, car elle n’est que rarement ouverte.

Enfin, mais cette longue liste est loin d’être exhaustive, le Jésus de la crèche a été volé dans une église de Faux-la-Montagne, en Creuse, le 2 janvier.

Mais un niveau supérieur de vandalisme est atteint lorsque des actes sacrilèges sur des symbole et des messages blasphématoires se multiplient.

A Saint Paul, dans l’Orne, dans la nuit du 20 au 21 juillet, des tags satanistes à la peinture rouge ont été constatés sur l’église.

Tags ultra-violents

À Paris, à  l’église Notre-Dame-du-Travail, des tags ultra-violents, cette fois à dominante islamiste, accompagnés d’un incendie et d’une statue de la Vierge poignardée au cou, ont été relevés entre le 14 et le 15 juillet.

À Strasbourg, on a trouvé de l’urine dans les bénitiers de l’église Saint Maurice, le 30 mai. Il s’agissait d’un énième acte de vandalisme.

Encore à Paris en juin 2023, l’église Saint-François-Xavier était vandalisée pour la 4ᵉ fois par le même individu : cinq statues sont retrouvées fracassées au sol.

Enfin, à Toulouse, plusieurs objets de l’église de l’Immaculée Conception ont été renversés et l’autel a été endommagé, le 30 mai 2024.

En 2022, un rapport parlementaire sur les « actes antireligieux » en France recensait 857 faits antichrétiens en France en 2021, dont 752 atteintes aux lieux de culte et cimetières chrétiens. Un phénomène de décivilisation préoccupant qui semble monter en puissance.

. Le système politique allemand est au bord du gouffre en Thuringe.

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°° WEBTUBE : L’Allemagne, dirigée par un gouvernement composé des sociaux-démocrates du SPD, des écologistes du Bündnis 90/Die Grünen et des libéraux du FDP, connaîtra, au mois de septembre, des élections pour les parlements de trois des 16 États fédérés qui la composent : le 1 du mois, en Thuringe et en Saxe, et, le 22, au Brandebourg. Le plus grand défi pour le système politique. Ces scrutins, qui se déroulent dans l’Est, constituent probablement le plus grand défi, depuis la Seconde Guerre mondiale, pour le système politique en place en Allemagne. Si le Brandebourg, en tant que zone entourant Berlin, et la Saxe, qui dispose des métropoles de Dresde et de Leipzig, pèsent lourd au sein du pays, la Thuringe ne représente que 3 % du nombre total d’habitants. Pourtant, cet État est probablement celui qui constituera le plus un test pour le système politique en place.

L’AfD

En effet, le parti patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), co-dirigé en Thuringe par la figure de proue de la tendance nationaliste du parti Björn Höcke depuis 2014, y est donné premier dans les sondages à 30 %. Björn Höcke, qui préside le groupe parlementaire de l’AfD au sein du Parlement de Thuringe depuis 2014, désire devenir ministre-président de Thuringe. En outre, si l’AfD obtient au moins 1/3 des sièges, elle disposera d’une minorité de blocage et pourra empêcher les modifications de la Constitution de Thuringe, ainsi que l’élection de juges à la Cour constitutionnelle et à la Cour des comptes ou de membres de la Commission de contrôle parlementaire, trois instances de Thuringe qui surveillent l’Office de Thuringe de protection de la Constitution [les services secrets] qui s’en prend à l’AfD, et aussi la désignation de procureurs, de juges et d’autres membres des commissions parlementaires de Thuringe.

Au cours de l’histoire, la Thuringe a abrité des éléments du nationalisme allemand. Parmi les écrivains ayant vécu à Weimar figurent Johann Wolfgang von Goethe‎, Friedrich von Schiller‎‎, Christoph Martin Wieland et Friedrich Nietzsche, mais aussi Johann Gottfried von Herder‎‎ qui avait pressenti le nationalisme allemand développé par Johann Gottlieb Fichte en lui donnant un caractère ethniciste, estimant que ne sont Allemands que les descendants d’Allemands.
L’Urburschenschaft, corporation étudiante nationaliste « originelle », a été fondée en 1815 à Iéna dans le but d’abolir les unions régionales dans les universités et de réunir les étudiants de celles-ci dans une Burschenschaft générale.

Die Linke

La Thuringe est dirigée par le ministre-président Bodo Ramelow du parti post-communiste Die Linke. Si Ramelow est issu de l’Ouest de l’Allemagne et n’a pas été impliqué au sein du régime communiste de la défunte République Démocratique Allemande (RDA), de nombreux autres cadres importants de Die Linke en Thuringe ont grandi et vécu dans ce régime, ont été impliqués dans ses activités et portent l’héritage politique direct de celui-ci.

Ramelow est à la tête d’une coalition rouge-rouge-verte [post-communistes de Die Linke, sociaux-démocrates du SPD, écologistes du Bündnis 90/Die Grünen] minoritaire, « tolérée » au sein du Parlement de Thuringe par les démocrates-chrétiens de la CDU.

Le BSW

Un acteur politique apparu récemment vient troubler le jeu : le parti de gauche anti-immigration BSW (Bündnis Sahra Wagenknecht – Für Vernunft und Gerechtigkeit – L’Alliance Sahra Wagenknecht – Pour la raison et la justice) dont la figure de proue et co-présidente est Sahra Wagenhknecht. Derrière elle, se trouve son mari Oskar Lafontaine, ex-grosse pointure de l’aile gauche du Parti sociale-démocrate allemand SPD, puis du parti post-communiste Die Linke. Le couple a fait sécession de Die Linke et vogue vers des eaux idéologiques nationales, sociales et culturellement conservatrices, n’hésitant pas à fustiger la politique énergétique des écologistes « coupés de la réalité du peuple » qui ne peut se permettre financièrement de réaliser les mesures en matière énergétique prônées par le parti vert, la politique migratoire insensée du gouvernent qui laisse le pays être inondé de migrants criminogènes, le financement de la guerre en Ukraine et l’envoi d’armes allemandes vers ce pays, le stationnement de missiles américains en Allemagne, …
Bien que vivant en Sarre, Sahra Wagenknecht connaît bien la Thuringe car elle y est née et y a vécu les premières années de son existence.

Un outsider, la WerteUnion

La WerteUnion (Union des valeurs), rejetant l’immigration, est dirigée au niveau fédéral par l’ancien président de l’Office fédéral de protection de la Constitution Hans-Georg Maaßen. Scission conservatrice des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-chrétiens de la CSU, elle est rejointe en Thuringe par le parti Bürger für Thüringen (Citoyens pour la Thuringe).
Un autre parti patriotique et conservateur prend également part au scrutin en Thuringe : Bündnis Deutschland (Alliance Allemagne) – qui après une fusion avec Bürger in Wut (Citoyens en colère) dispose des élus de ce parti au sein du Parlement de l’État de Brême.
La WerteUnion et le Bündnis Deutschland ne devraient pas atteindre le seuil électoral des 5 %.

Un précédent chaos

Alors que le parti nationaliste AfD est maintenu par les formations politiques du système derrière un « cordon sanitaire », le 5 février 2020, le libéral (FDP) Thomas Kemmerich avait été élu au troisième tour de scrutin secret ministre-président de Thuringe avec les voix de son parti le FDP, des démocrates-chrétiens de la CDU et de l’AfD.

En conséquence, le SPD avait menacé la CDU de quitter le gouvernement fédéral réunissant le SPD, la CDU et les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU. La CDU avait exercé des pressions et menaces sur le président du parti libéral FDP – le FDP pouvait être éjecté du pouvoir dans les États du Schleswig-Holstein et de Rhénanie du Nord-Westphalie – afin qu’il pousse Thomas Kemmerich à la démission. Cette action avait porté ses fruits puisque Kemmerich avait finalement jeté le gant.
Mis sous pression, notamment par une intervention publique de la chancelière fédérale de l’époque Angela Merkel (CDU) – qui s’est faite ensuite taper sur les doigts par la Cour constitutionnelle pour cela –, il avait annoncé son retrait le 6 février 2020 et avait finalement démissionné le 8 février 2020 avec effet immédiat. Son mandat s’était terminé, après 27 jours, le 4 mars 2020, avec l’élection de Bodo Ramelow (Die Linke) au poste de ministre-président, la CDU ayant préféré soutenir de l’extérieur un gouvernement minoritaire dirigé par un post-communiste, plutôt que de prendre part à un gouvernement minoritaire avec le FDP dépendant des voix de l’AfD.

La direction fédérale de la CDU avait voulu imposer aux élus du parti au Parlement de Thuringe de voter en faveur de la dissolution de l’assemblée afin que des élections anticipées aient lieu, mais ces derniers avaient préféré conserver leur mandat et avaient rejeté cette demande. La présidente fédérale de la CDU Annegret Kramp-Karrenbauer avait, en conséquence, annoncé le 10 février 2020 renoncer à succéder à Angela Merkel au poste de chancelier d’Allemagne et avait proclamé sa future démission de la présidence du parti.
Des élections devaient avoir lieu un an plus tard, mais une majorité des 2/3 n’avait pu être trouvée afin de dissoudre le Parlement de Thuringe car certains députés ne voulaient pas prendre le risque de perdre le revenu attaché à leur mandat.

Le seuil électoral de 5 %

Outre la présence de trois partis politiques au sein du futur Parlement – l’AfD, Die Linke et le BSW – qui sont peu favorables au système politique en place, ce dernier doit faire face au seuil électoral de 5 % qui verra les formations politiques n’atteignant pas ce score ne pas disposer d’élus. Les libéraux du FDP sont donnés, au sein des sondages, très en dessous de ce seuil, alors que les sociaux-démocrates du SPD et les écologistes Bündnis 90/Die Grünen sont sur le fil du rasoir.
La Thuringe a été le berceau de la social-démocratie allemande – August Bebel et Wilhelm Liebknecht y ont fondé à Eisenach en 1869 le Sozialdemokratische Arbeiterpartei (Parti ouvrier social-démocrate) ; celui-ci y a fusionné en 1875 à Gotha avec l’Allgemeiner Deutscher Arbeiterverein de Ferdinand Lassalle ; le programme social-démocrate adopté à Erfurt en 1891 prône l’égalité des femmes, la journée de travail de huit heures et l’assurance santé gratuite – et le parti censé représenter ses idées, le SPD, y est menacé de ne plus siéger au Parlement.
Les résultats du scrutin apparaissent dés lors très incertains et une des questions clés est celle de savoir si le parti de gauche anti-immigration BSW acceptera de se rapprocher de l’AfD ou de la CDU. Une coalition du BSW avec l’AfD, appelé « front transversal » (Querfront), ou un soutien extérieur du BSW à un gouvernement minoritaire AfD constituerait un tremblement de terre politique dont l’onde de choc atteindrait le gouvernement fédéral de Berlin. Le BSW a cependant, jusqu’à présent, prétendu ne pas vouloir des options visant à une coalition avec l’AfD ou à un soutien extérieur à un gouvernement AfD, tout en précisant que le BSW acceptera de voter avec l’AfD sur certains sujets. Quant à une coalition entre la CDU et le BSW, elle est plus probable, mais encore faut-il qu’elle dispose d’une majorité de sièges ou trouve un ou d’autres alliés.

La déroute du système

Quoi qu’il advienne, 33 ans après la chute du communisme à l’Est, le fait que 2/3 des électeurs de Thuringe désirent voter pour un des partis antisystème montre que la population est frappée par une désillusion complète face aux évolutions des dernières années – notamment la politique d’ouverture des frontières pratiquée par l’ancienne chancelière démocrate-chrétienne CDU Angela Merkel – et aux mesures prises par le gouvernement fédéral du chancelier social-démocrate SPD Olaf Scholz.

Lionel Baland, dans Breizh-Info

Source : Martin Debes, Deutschland der Extreme. Wie Thüringen due Demokratie herausfordert, Ch. Links Verlag, Berlin, 2024.

. Les anneaux olympiques vont rester sur la tour Eiffel annonce Anne Hidalgo

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°° WEBTUBE : L’État Islamique est moins radical qu’Anne Hidalgo. Le saccage de Paris va finir par atteindre la Tour Eiffel.

Le Monde :

Les anneaux olympiques vont « rester sur la Tour Eiffel » après les Jeux paralympiques, annonce la maire de Paris, Anne Hidalgo, dans un entretien accordé au quotidien Ouest France, publié samedi 31 août.

« En tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO. Donc oui, ils vont rester sur la tour Eiffel », explique l’élue socialiste. De nouveaux anneaux « aussi grands mais plus légers » seront fixés « le plus vite possible » sur la tour, ceux qui ont été accrochés début juin étant « trop lourds » pour « résister durablement », précise-t-elle.

Le saccage de Paris devrait finir par atteindre la Tour Eiffel.

C’était évident.

Les anneaux vont rejoindre les vendeurs de babioles dans l’éternel éphémère.

Les gens à travers le monde devront ajouter ces anneaux olympiques aux représentations de la Tour Eiffel sur tous les produits dérivés, photographies, etc.

Pour parfaire le tout, Hidalgo a eu une autre idée.

Anne Hidalgo exprime également son souhait d’installer le long de la rue de la Chapelle, « lieu symbolique » du 18e arrondissement de Paris, les statues des dix femmes françaises apparues sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. « C’est une avenue majeure qui va vers Saint-Denis et la basilique des rois de France. C’est un symbole fort, j’en ai discuté avec Tony Estanguet qui trouve l’idée excellente », ajoute-t-elle.

Elles seront idéalement situées dans cet endroit enchanteur qu’est porte de la Chapelle.

D.P.

. Un village typique partiellement détruit pour des HLM

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°° WEBTUBE : Dans le petit village de Saint-André de Sangonis c’est l’effervescence. Le maire du village veut détruire un tiers du centre historique datant du 17ème siècle pour construire une médiathèque et des HLM. Des habitants du village protestent mais rien n’y fait. Le projet avance inéluctablement.

Le projet présenté par la mairie : https://saintandredesangonis.fr/faq-projet-de-mediatheque-et-de-logements/

. Dix jours de violence en France… La rentrée commence bien.

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°° WEBTUBE : En 2024, la violence frappe en France sans discrimination. Autrefois cantonnée aux « quartiers sensibles », la barbarie se répand aujourd’hui des grandes métropoles aux villes de taille moyenne. Le bilan des seuls dix derniers jours est accablant et témoigne d’une dégradation continue de l’ordre public face à laquelle l’État semble impuissant. Chronique d’un naufrage sécuritaire à travers la presse quotidienne régionale.

Le 20 août, à Bordeaux, une femme est sauvagement agressée dans son hall d’immeuble par un homme armé d’un sabre. Les jours de la victime ne sont plus en danger. L’agresseur serait l’ex-conjoint de la victime.

Le week-end du 24 août, un drame sordide a frappé Fort-de-France, en Martinique. Une femme de 92 ans est morte, vraisemblablement étranglée par son fils. L’homme de 63 ans était récemment rentré de métropole pour vivre avec elle. Il était suivi pour une pathologie psychiatrique. Pour l’heure, les circonstances demeurent floues et une enquête a été ouverte.

Le 25 août, à des milliers de kilomètres de la métropole, en Guyane, un policier hors service est retrouvé mort, une balle en pleine tête. L’homme de 36 ans était membre de l’Office anti-stupéfiants (OFAST). Une enquête pour assassinat a été ouverte. S’il est avéré que sa mort est liée à son travail, cela démontrerait une fois de plus la radicalisation en cours des groupes criminels français et la « mexicanisation » du pays.

Le même jour, Besançon bascule dans l’horreur avec le meurtre de deux hommes par un tireur casqué. Le criminel est toujours activement recherché par la police, qui ne privilégie pour le moment aucune piste particulière. Une source proche du dossier a cependant confié à L’Est républicain qu’il pourrait s’agir d’un règlement de comptes lié au trafic de drogue…

Toujours ce 25 août, un jeune Calédonien est mort devant une discothèque toulousaine, abattu par un tir d’arme à feu. La victime, jeune père de 21 ans, aurait été pris à partie dans une « simple » altercation devant la boîte de nuit. Deux hommes auraient pris la fuite en voiture et sont toujours activement recherchés.

Lundi 26 août, tard dans la nuit, un incendie suspect s’est déclenché dans les Pyrénées-Orientales. Selon toute vraisemblance, il s’agit d’un incendie volontaire, puisque les flammes sont parties de deux foyers différents avant de se rejoindre. Cinquante pompiers sont intervenus pour venir à bout de l’incendie qui a ravagé 1,5 hectare de végétation.

Lundi encore, un proche du rappeur marseillais SCH est mort, tandis qu’un autre est gravement blessé, à La Grande-Motte. C’est la deuxième tragédie qui frappe la ville, après l’incendie d’une synagogue, deux jours plus tôt. Les deux hommes ont été attaqué vers 6 heures du matin, alors qu’ils conduisaient, par un autre véhicule où se trouvaient quatre individus équipés d’armes automatiques.

Le lendemain, Toulouse replonge dans la violence. Un homme est attaqué et blessé à l’arme blanche en pleine nuit. Toujours dans la ville rose, deux hommes avaient déjà échappé à la mort, le 24, dans une bagarre au couteau…

Mercredi 28 août, Metz est endeuillée par un meurtre brutal. Une femme est tuée à coups de couteau. Il s’agirait, là aussi, de son ex-conjoint, déjà connu des services de police pour des violences intrafamiliales. Lui et sa compagne ont été interpellés.

Le même jour, un Tunisien en situation irrégulière sur notre territoire tente de violer une employée du centre communal d’action sociale (CCAS) de Montargis. La victime a réussi à le mettre en déroute avant qu’il ne soit retrouvé, quelques heures plus tard, par la police. Âgé de 20 ans, il n’a pas de papiers ni de titre de séjour et n’était pas encore connu des services.

Dans la nuit, le rappeur Zola est interpellé à son domicile, suite à un refus d’obtempérer sur l’autoroute A6. Il roulait à 200 km/h, phares éteints et sous l’empire de stupéfiants. L’homme est déjà connu des services pour port d’arme illégal et des faits de violence.

Jeudi 29 août, une petite fille de 7 ans a été frappée par une moto lors d’un rodéo urbain à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes. Son pronostic vital est engagé. La victime traversait une rue quand un motard, effectuant une roue arrière, l’a violemment percutée. Il a été placé en garde à vue.

Et l’on pourrait ainsi continuer à égrener à l’infini ce sinistre chapelet de violences à travers notre pays… Combien de temps, encore, avant que l’État ne prenne les mesures qui s’imposent pour protéger ses citoyens ?

Louis de Torcy, Boulevard Voltaire

. Ciotti et l’UDR : des élus, des cadres et une vraie dynamique populaire

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°° WEBTUBE : La nostalgie gaulliste se porte bien. En choisissant comme sigle de son nouveau parti celui du dernier parti gaulliste du temps du Général, Ciotti a visé juste. Le moment que nous vivons est en effet historique : sabordage de la Ve République par Emmanuel Macron, trahison des idéaux gaullistes par un parti LR qui court d’échec en compromission idéologique avec le centre et la gauche, au moment où la France est menacée d’un effondrement intérieur du fait de l’immigration. Le moment est aussi idéal alors qu’on apprend qu’une forte majorité d’électeurs du centre et de droite qui ont suivi les consignes de vote de faire barrage au RN au profit de la gauche s’en mordent aujourd’hui les doigts. Il y a là des millions d’électeurs de droite qui se sentent trahis, orphelins, et, au moment où le doute s’est installé à Reconquête, au moment où Les LR de Wauquiez sont appelés par Sarkozy à devenir la béquille du macronisme finissant, l’UDR de Ciotti peut constituer l’offre politique qui manquait.

Un positionnement idéologique et stratégique porteur

En affichant des valeurs de droite et, surtout, en assumant concrètement l’union des droites sur le terrain avec le RN, dès sa fondation, l’UDR répond à une réelle demande. Ferme sur les questions régaliennes, l’immigration et la sécurité, il se distingue du RN par son libéralisme économique revendiqué et son souci de rigueur budgétaire, comme l’a souligné Marc Baudriller sur CNews, samedi.

À ce sujet — Sondage : horrifiés par LFI, les électeurs regrettent leur barrage anti-RN !

De solides atouts structurels

S’il est difficile de parier sur l’avenir d’un nouveau parti, l’UDR de Ciotti ne part pas de rien, contrairement à Zemmour, qui en a vu la difficulté. En effet, malgré les vents contraires du front républicain, Ciotti a réussi à faire élire une vingtaine de députés et à constituer, en juillet, un groupe parlementaire. On a aussi un peu vite oublié que ses candidats, au premier tour, avaient rassemblé plus de 1,2 million de voix quand les LR n’en comptaient qu’un peu plus de deux millions. L’initiative de Ciotti, dans un contexte défavorable, a été validée par bon nombre d’électeurs de droite. Et la carte de ses députés élus montre que la greffe a pris un peu partout sur le territoire, de Nice à Montauban et à la Creuse. L’UDR peut constituer une tête de pont dans des territoires pas forcément acquis au RN. Comme il le soulignait le soir du 7 juillet, ses candidats battus l’ont parfois été de peu. Le groupe UDR, aux prochaines législatives, pourrait être celui qui donnera la majorité absolue à l’alliance RN. Il dispose déjà de cadres et d’élus locaux, un atout précieux pour les prochaines échéances, municipales notamment.

Les municipales et Nice dans le viseur

Mais c’est bien sûr dans son fief, Nice et la Côte d’Azur, ces bastions de droite, d’une droite relativement âgée et bourgeoise, naguère sarkozyste, que l’UDR peut prospérer sur la lancée de la réélection de Ciotti et de Christelle d’Intorni. D’ailleurs, Ciotti ne s’est pas caché de son ambition municipale à Nice. S’en prenant au maire sortant Christian Estrosi, ex-LR devenu macroniste, qu’il a qualifié de « pharaon du béton » qui « dépense sans compter alors que les Niçois paient l’addition », il a déclaré sans ambages : « Je me prépare chaque minute, chaque seconde à relever le défi du renouveau de Nice. » Dans sa difficulté à conquérir des mairies de grandes villes, le RN a trouvé dans Ciotti un allié de poids.

La justesse de l’analyse ciottiste

Surtout, deux mois après les législatives, le discours de Ciotti, au soir du 7 juillet, se vérifie davantage, encore, en cette fin d’été qui enfonce la France dans le marasme institutionnel. Ciotti dénonçait précisément ce qui révulse aujourd’hui les électeurs de droite : « La gauche, minoritaire au premier tour, gagne grâce à Monsieur Macron. » Il s’en prenait à un Emmanuel Macron, « véritable kamikaze de la République, prêt à installer le chaos institutionnel pour conserver son petit pouvoir ». C’est bien ce que nous vivons.

Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire

. Drapeau palestinien sur la façade de Notre-Dame de Paris : le djihad en marche

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°° WEBTUBE : Un groupe terroriste vivant en France, soutien du Hamas, n’a pas hésité à planter son drapeau palestinien sur notre prestigieuse cathédrale Notre-Dame pour rappeler aux chrétiens que la conquête des kouffars n’est pas finie, mais continuera de plus belle. Rappelons que cette magnifique bâtisse, cœur de la chrétienté, a brûlé, par un incendie majeur, le 15 et le 16 avril 2019, que l’on dit dans des conditions inexpliquées… qui dépassent mes compétences.

Son inauguration, suite aux travaux gigantesques des Compagnons du Devoir, n’est même pas encore orchestrée que déjà les groupes de soutien aux terroristes de Palestine s’en accaparent, plantent leur drapeau comme un butin issu de la terreur des hordes barbares. Les mauvaises langues vont prétendre que cette photo est un photo-montage, pour mettre de l’huile sur le feu, d’un conflit déjà exporté en France depuis les années Mitterrand 1981.

Or ils sont capables de tout : titiller les chrétiens en placardant un drapeau palestinien sur le cœur battant de leur croyance ; mais aussi torturer et assassiner dans leurs tunnels à Gaza un groupe de 6 jeunes otages civils israéliens, capturés le 7 octobre.

Il faut y voir un acte inhumain, contraire aux lois internationales de la guerre. Une guerre civilisationnelle qui ne mobilise plus personne car tout le monde s’en fout ! Pauvres de nous !

Les terroristes du Hamas, Sinwar et sa bande de sadiques, qui torturent même leur propre peuple, s’attaquent actuellement aux jeunes civils d’Israël. Ils torturent, violent et tuent les otages. Ils tuent misérablement ce qu’ils haïssent le plus et qu’ils ne pourront jamais atteindre de leur vivant : la beauté, la jeunesse, l’amour, le courage, l’intelligence, la démocratie, bref, la vie.

Alors comment pouvez-vous croire un seul instant que la haine barbare est justice sélective et dirigée uniquement contre Israël et sa jeunesse ? Détrompez-vous !

Après le samedi viendra le dimanche déclarait Éric Zemmour.

Ce qui signifie que les soldats du Djihad islamique sont en action, avec leurs cellules dormantes, avec les caves des cités emplies d’armes de guerre, pour imposer à toute la planète un califat.

La guerre contre le terrorisme islamique et sa barbarie d’un autre âge doit-être totale si l’Humanité veut perdurer et continuer d’exister.

Le Premier ministre israélien, sur « Sky news » en arabe et d’autres radios et chaînes a déclaré :

« Je dis aux terroristes et à leurs dirigeants qui ont assassiné nos otages que leur sang est sur vos mains. Nous ne nous reposerons pas, nous ne nous tairons pas. Nous vous poursuivrons, nous vous rattraperons, et nous vous demanderons des comptes. »

Ces malheureux otages assassinés lâchement par les terroristes du Hamas sont la preuve qu’ils ne feront pas de quartier, ni aux Israéliens ni aux Occidentaux.

Ceux qui ont accroché le drapeau d’un État palestinien qui n’existe pas, mais qu’ils veulent nous imposer depuis les années 80, par la force, les crimes, la terreur, sont devenus des complices du terrorisme islamique, des complices de crimes contre l’humanité.

Il est temps de balayer devant notre porte, il en va de notre survie.

Patrick Granville, Riposte Laïque

. Koursk : croire que Moscou va échanger son propre territoire est naïf et simpliste

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°° WEBTUBE : Ainsi s’exprime Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, en réponse à Zelensky qui s’imagine pouvoir conquérir la région de Koursk pour en faire une monnaie d’échange contre les quatre oblasts du Donbass, Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson.

https://tass.com/defense/1836591

L’offensive ukrainienne sur la région frontalière de Koursk, où vivaient essentiellement des civils sans défense, est bien le signe que Zelensky est aux abois, prêt à se lancer dans des actions désespérées avec les débris de son armée. Cibler des civils, c’est du terrorisme.

Rappelons que ce sont plus de 600 000 morts et autant de blessés que Kiev a perdus en trente mois de guerre. Pourquoi ? Parce que ni Kiev ni l’Otan ne veulent la paix.

Partout sur le front du Donbass, les Russes continuent leur avancée inexorable, faisant reculer les troupes ukrainiennes qui manquent de tout, effectifs et munitions. Au point que de plus en plus de soldats ukrainiens font le choix de la reddition plutôt que de poursuivre ce combat inégal qui mène à la mort.

Avec l’offensive de Koursk, Zelensky a cru faire un coup médiatique et politique en portant la guerre sur le territoire russe, “pour des  échanges futurs”, selon ses dires.

“C’est pourquoi ils font des prisonniers et veulent s’emparer de kilomètres carrés. C’est tellement naïf et simpliste. Nous ne discutons de notre territoire avec personne. Nous ne négocions pas à propos de notre territoire”, a déclaré Sergueï Lavrov.

Pour ceux qui ne suivent pas le dossier, rappelons que les Ukrainiens ont conquis 1 000 km2 du territoire russe, alors que Poutine a annexé 120 000 km2 du territoire ukrainien, soit un cinquième du pays. Envisager des négociations de paix sur un tel marché de dupes est tout simplement grotesque. Zelensky n’a rien à offrir et devra capituler.

Pour Poutine, plus question de négocier après cette attaque sournoise contre des civils. Il fallait envisager la paix dès le début de la guerre.

“À Istanbul, moins d’un mois après le début de notre opération militaire spéciale, par rapport à ce que nous voyons maintenant, il a été très facile de parvenir à un accord. Ils ne le voulaient pas”, a déclaré le ministre.

Une éventuelle négociation ne pourrait aboutir qu’en tenant compte des réalités du terrain.

À savoir la reconnaissance de la Crimée et des quatre oblasts du Donbass comme faisant partie de la Russie d’une part, et en excluant toute adhésion future de l’Ukraine à l’Otan.

C’est simple et c’est on ne peut plus clair.

La Russie ne cherche actuellement aucune négociation, mais Zelensky ment quand il prétend être prêt à négocier. Poutine l’a dit à plusieurs reprises :

“Dites au moins à Zelensky, quand il sera sain d’esprit, si de telles situations se produisent n’importe quel jour de la semaine, dites-lui d’annuler son décret interdisant les négociations.”

En attendant, l’hécatombe se poursuit.

“L’armée ukrainienne a perdu 3 450 tués et 4 310 blessés, depuis le 6 août, dans l’oblast de Koursk, où elle mène une opération militaire contre des civils russes… ainsi que 73 chars, 594 véhicules blindés, 238 véhicules et 75 pièces d’artillerie.” (Marc Legrand”)

Pour la seule journée d’hier, sur l’ensemble du front, Kiev a perdu 1190 soldats tués et 1470 blessés.

Tout le narratif otanien n’est que mensonge. Poutine ne voulait pas la guerre.

Si Kiev et l’Otan avaient respecté les accords de Minsk de 2015, accordant l’autonomie aux populations russes du Donbass, au lieu de les persécuter depuis 2014, jamais Poutine n’aurait lancé son opération spéciale. C’est l’Occident le principal responsable des 600 000 morts côté ukrainien. Une tragédie à mettre sur le compte des faucons anglo-saxons, mais aussi sur le compte de ses misérables supplétifs européens totalement soumis à Washington.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque