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Ce week-end – et alors que la presse mainstream semble pratiquer la censure ou l’indifférence totale – de nouvelles manifestations ont eu lieu en Irlande, pour s’opposer à la politique d’immigration menée tambour battant par un gouvernement qui ouvre grand ses portes aux migrants, tandis que les Irlandais souffrent d’une crise du logement sans précédent. A Dublin, des manifestants ont bloqué symboliquement l’aéroport pour dénoncer les arrivées de personnes indésirables dans le pays.
“NO PASSPORT, NO ENTRY” 🇮🇪#IrelandisFull protesters halted all traffic trying to exit Dublin Airport 😲
— TheLiberal.ie (@TheLiberal_ie) February 26, 2023
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Eva est une française, expatriée en Irlande depuis plus de 15 ans. Alors que l’île verte est actuellement submergée par des vagues migratoires de plus en plus importantes (ce qui est signe de la volonté gouvernementale de faire venir ces gens…puisque par définition, une île peut se fermer facilement à toute immigration), nous l’avons interrogée pour avoir son regard sur ce qu’il se passe actuellement et qui semble totalement inédit…depuis la colonisation anglaise.
Breizh-info.com : Tout d’abord, pouvez vous vous présenter ? Qu’est-ce qui vous a amené à Dublin, en Irlande ?
Eva : Mon nom est Eva Gloria, mais on m’appelle Eva. Je travaille actuellement en Irlande en tant que graphiste. J’y vis depuis un peu plus de 15 ans. Je suis venue vivre en Irlande vers 23 ans. Je suis partie vivre ici car je trouvais la France trop bureaucratique, les procédures administratives beaucoup trop lourdes, je sentais que mon espace était trop restreint. Le gouvernement avait tendance a être trop présent dans ma vie. J’avais une amie en Irlande, je suis venue la voir quelques fois et j’ai apprécié le mode de vie beaucoup plus relax que la France. Les Irlandais ont tendance a vivre au jour le jour et le gouvernement n’est pas particulièrement intrusif dans nos vies de tous les jours.
Breizh-info.com : Quel regard portez vous sur les nombreuses manifestations qui ont lieu actuellement contre l’immigration ?
Eva : D’une certaine façon, je suis aussi immigrée. Donc les gens se confieront peu a moi. Pour l’instant la population est très divisée a ce sujet. Les Irlandais en général sont « politiquement corrects », c’est a dire qu’a l’inverse des Français, ils parlent peu de politique et religion ou autres sujets sensibles ou bien n’osent pas exprimer leurs opinions si elles sont un peu controversées.
La manière dont les immigrés arrivent ici est très étrange : il n y a pas de communication du gouvernement sur le sujet. Des bus arrivent, souvent la nuit, dans un quartier populaire. Les bus contiennent un certain nombre de gens en provenance du Maghreb et Moyen Orient ou Afrique. Que des hommes, pas de femmes ou enfants. Cela inquiète les résidents qui ne comprennent pas pourquoi il n’y a pas de femmes.
Comme le gouvernement n’explique pas pourquoi il n’y a que des hommes, les gens s’imaginent le pire, et notamment qu’ils viennent pour fonder des familles et remplacer les irlandais, etc. En général, les immigrés arrivent dans des quartiers populaires (dont East Wall, Dublin 3 qui font des manifs tous les mercredis). Ils logent par centaines dans des hôtels ou bien des anciens bureaux rénovés et aménagés en dortoirs.
Je ne participe pas aux manifestations car je ne sais pas comment je serais acceptée par les manifestants.
Il y a deux types de manifestations, les anti immigrations (« Ireland is full » slogan) et les pro immigration (« ireland for all » slogan).
Les manifs anti immigration émanent surtout de la classe ouvrière et les manifs pro Immigration plutôt de la classe moyenne et classe plus riche. Cela ne veut pas dire que la classe ouvrière est la seule à être contre l’immigration massive, car beaucoup d’irlandais (surtout hors des grandes villes où les Irlandais n’aiment pas particulièrement les étrangers) sont contre cet afflux massif mais n’osent rien dire de peur d’être traités de racistes.
Breizh-info.com : Quelle différence est-faite entre les réfugiés ukrainiens et les autres ? Dans quelles proportions viennent-ils dans le pays ?
Eva : C’est une question très difficile. C’est vrai que l’Irlande a accueilli énormément d’Ukrainiens en peu de temps, notamment dans les campagnes. On a eu très peu de communication a ce sujet. Comme il y a déjà beaucoup de Polonais, je pense que la différence n’a pas été trop faite, puisque les Ukrainiens ressemblaient aux polonais.
Le gouvernement a été peu transparent à ce niveau la. Tous les jours les journaux se contredisaient, semant la confusion. Par exemple, un jour on apprenait que tel hôtel servirait de dortoir pour les ukrainiens, un autre jour que des maisons seraient construites uniquement pour les ukrainiens, ou bien que les ukrainiens seraient obligés de dormir dans la rue car il n’y a plus de place.
NDLR : il y a plus de 75 000 réfugiés ukrainiens qui ont été accueillis l’an passé en Irlande.
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Breizh-info.com : Que font les autorités politiques face à ces arrivées massives ?
Eva : C’est une bonne question! D’après ce que je vois, c’est le gouvernement qui autorise ces arrivées massives. Le gouvernement est pro immigration et ne donne pas le choix à la population. Comme je vous l’avais dit plus haut, un jour on nous dit que les hôtels se transforment pour les accueillir, un autre jour, ils devront dormir dans la rue comme des sdf. C’est vraiment très stressant.
Je pense que le gouvernement joue sur le fait pour que la population soit confuse. On nous dit que c’est temporaire, mais ensuite on lit dans les journaux qu’il faudra trouver du travail aux ukrainiens (et les autres) et il y a beaucoup de problèmes et de manque de transparence au niveau des logements donnés aux citoyens non irlandais, comme par exemple des logements sociaux donnés directement aux familles, alors que les familles irlandaises attendent depuis des années d’avoir un logement. La crise de l’immobilier n’arrange pas les choses et pousse les irlandais à se sentir lésés (« le gouvernement paie pour les étrangers mais pas les irlandais » et » les ukrainiens dorment dans des hôtels mais nos sdf dans la rue« ).
Beaucoup de familles irlandaises sont devenues sans domicile fixe à cause des problèmes de logement, donc c’est un sujet extrêmement sensible.
Breizh-info.com : Quelle est la situation en matière de logement en Irlande ? Le sentiment d’injustice lié à cette crise du logement joue-t-elle dans cette colère contre l’accueil de réfugiés ?
Eva : La situation est assez catastrophique. Il est très très difficile de se trouver un logement à Dublin ou Cork/ Galway. Il n’y a pas assez de logement pour tout le monde, le gouvernement fait très peu pour que cela change, et les nouveaux logements construits sont extrêmement chers donc hors de portée pour une grande partie de la population.
Les jeunes irlandais savent qu’ils n’ont aucun avenir en Irlande et partent à l’étranger, souvent en Australie ou aux Etats Unis. La situation catastrophique du logement pousse les Irlandais (surtout ceux qui galèrent) à ne pas vouloir autant d’étrangers. En même temps le pays est petit et commence a avoir une immigration importante par rapport a la population locale.
Proud to march with the people of Listowel today. No to undocumented/fake documented economic migrants. #ListowelSaysNo #MakeIrelandSafeAgain #IrelandIsFull pic.twitter.com/ygcPyTLKnw
— Aisling O’Connell (@AislingOConne11) February 26, 2023
Breizh-info.com : La situation peut-elle déraper, dans un pays qui s’est libéré par le passé de l’envahisseur anglais ?
Eva : Je ne sais pas pour l’instant, mais je pense que la situation va s’empirer d’ici quelques années car les Irlandais sont toujours traumatisés par cette oppression qui a duré plus de 800 ans, et sont donc sensibles à cette arrivée en masse. Je pense que d’ici quelques années, le pays deviendra exactement comme la Suède.
Une partie de la population pense qu’elle est en train d’être remplacée.
Donc en gros, la population est divisée en deux, d’un coté les gens qui veulent paraitre ouverts, généreux, etc, qui ont souvent déjà une bonne situation financière (logement paye, bon travail, etc), et d’un autre coté, les gens qui sont en galère financière ou n’arrivent pas a trouver de logement.
Les classes populaires, patriotes et nationalistes sont très méfiantes et comprennent que la population est en train de changer. Comparez ce qui se dit sur les réseaux sociaux irlandais avec ce qui se dit dans la presse, vous comprendrez…
Propos recueillis par YV
[cc] Breizh-info.com
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Irlande. Une française expatriée témoigne : « Une partie de la population pense qu’elle est en train d’être remplacée »Le Grand Zapping de Yoyo dépasse aujourd’hui les 100 000 vues sur Odysee
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ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Le Grand Zapping de Yoyo dépasse aujourd’hui les 100 000 vues sur OdyseeLyon : quand le squatteur porte plainte contre le squatté !
Articles : Mar. 2023 – Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Ça se passe à Lyon, dans la ville dont le maire est un écolo de renom : Grégory Doucet. Une ville très sociale, verte, aux pistes cyclables et aux cours d’école dégenrées. En pointe, donc, dans l’aide au logement. C’est peut-être alors sous cet angle qu’il faut considérer cette affaire typiquement française, présentée ainsi par BFM Lyon : « Un squatteur saisit la Justice pour revenir chez lui. »
Il est intéressant, à ce stade, de comparer la façon dont les uns et les autres rendent compte des événements. Pour BFM Lyon, le ton serait plutôt à la défense du squatteur : « Pourquoi ce squatteur a-t-il saisi la Justice ? Parce qu’en son absence, fin janvier, la porte de l’immeuble a été condamnée par le propriétaire et l’accès est désormais gardé 24h/24. Le squatteur ne peut donc plus rentrer chez lui, enfin, ce qu’il estime être chez lui, et c’est justement là le fond de l’affaire. » Le squatteur était-il parti en vacances ? Au ski, peut-être ? Bref, « pour son avocate, ce lieu était bien le domicile du squatteur dont il aurait été expulsé illégalement », dit BFM.
Renseignement pris, l’avocate en question est Me Florence Alligier, spécialisée en droit social et du travail. On aimerait savoir qui prend en charge ses honoraires : association de défense des squatteurs ? Squatteur lui-même, grâce à ses économies de loyer ? Mystère. En revanche, dit BFM, « du côté de la défense, on prétend (sic) n’avoir fait que reprendre possession d’un bâtiment abandonné ».
Telles que relatées par France3 Régions, les choses sont un peu différentes. On apprend en effet que les squatteurs étaient une vingtaine, installés depuis dix-huit mois dans cet immeuble du IXe arrondissement de Lyon. On est là dans le quartier de la Duchère : grands ensembles en rénovation, mixité sociale, diversité, commerces bio et éthiques ; bref, le quartier animé tendance bobo avec drogue et saleté de rigueur. Déconseillé sur les sites « citoyens » aux familles avec enfants, on incite à s’abstenir d’y sortir le soir.
Pendant ces longs mois, le quartier a vécu l’enfer : « Une piscine hors-sol a été installée sur le toit de l’immeuble. Le groupe fait sa vie. Musique techno, bagarres, disputes, cris… La tension est palpable dans le quartier. Pétitions, recours, tentative de médiation, rien n’y fait. » Et, donc, conformément à la loi en vigueur, les propriétaires de l’immeuble engagent une procédure pour obtenir l’expulsion de la bande, laquelle « débouche dans ce cas sur une “reprise des lieux”, ordonnée par le juge des contentieux. Les squatteurs ont jusqu’au 31 mars, ensuite, ils doivent partir ».
Mais le 23 janvier 2023, un miracle se produit : la bande a déserté les lieux. Le voisinage prévient le propriétaire qui barricade l’immeuble et le place sous surveillance. Impossible de rentrer. L’un des squatteurs, empêché ainsi de « pouvoir réintégrer “son logement” », a donc porté plainte et réclame 5.000 euros de dommages et intérêts.
Le procès s’est tenu mardi devant le tribunal de grande instance de Lyon. Mis en délibéré, le jugement sera rendu le 14 mars prochain. On saura alors ce qui prime désormais en France : le droit de la propriété ou le droit au logement, par la force et sans titre…
Marie Delarue, Boulevard Voltaire
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Lyon : quand le squatteur porte plainte contre le squatté !Pour fuir l’immigration, ces Français choisissent l’émigration
Articles : Mar. 2023 – Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Le constat est fait depuis des années. Dans leur majorité, les Français ne se sentent plus chez eux. Ajoutez au fait que 67 % d’entre eux sont inquiets pour leur sécurité et vous obtenez une des raisons de l’émigration. Au 1er janvier 2022, 1.614.772 Français étaient officiellement installés à l’étranger – toutefois, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères estime ce nombre à 2,5 millions, car tous les expatriés ne se signalent pas comme tels. Les raisons sont bien entendu diverses. Au-delà des considérations économiques, ce sont bien des motivations identitaires qui poussent un certain nombre d’expatriés à quitter le territoire national.
Le Portugal, la France d’avant ?
Nombreux sont les Français retraités partis vivre au Portugal pour leurs vieux jours. Plus de 120.000 personnes retraitées sont aujourd’hui résidentes du pays bleu. Dans certains coins de ce territoire ouvert à l’Atlantique, les expatriés semblent retrouver la France de leur enfance. « [Ici] la vie est douce, c’est calme, apaisé, sans agressivité », indique une retraitée française habitante de l’Algarve (région au sud du Portugal) au Monde. D’autres renchérissent et pointent les problèmes qui les ont poussés à partir : « C’est une région [l’Algarve, NDLDR] pour les gens qui en avaient assez. Il y a, en France, une dérive ethnique insupportable », s’indigne un expert-comptable retraité. Enfin, Dominique Pinaud, ingénieur à la retraite de 68 ans, a décidé de vivre au Portugal car dans l’Hexagone règne une « immigration incontrôlée ». Et d’ajouter : « La France est devenue aussi violente que le Brésil. »
Certains Français encore actifs songent aussi sérieusement à suivre le mouvement. Pour Boulevard Voltaire, Christine, femme de ménage installée à Marseille, assure : « Ma vie est en France. Mais face à l’insécurité montante et à l’immigration incontrôlée, je préfère finir mes jours dans un pays où je suis sûre d’être tranquille. » Tentée elle aussi, Myriam, 57 ans, fleuriste dans le Compiégnois, pense aussi à quitter la France pour le sud du Portugal. « J’en ai assez de voir notre pays changer à ce point. Nous ne sommes plus chez nous. » Et de poursuivre : « J’ai des amis qui se sont installés près de Lisbonne pour leur retraite et je n’ai que des bons retours. Ils ont raison, autant vieillir ailleurs pour être tranquille. »
L’Europe de l’Est, nouvel eldorado ?
Si les plus âgés préfèrent le sud de l’Europe, les jeunes actifs expatriés sont de plus en plus nombreux à s’installer dans les pays d’Europe de l’Est. Sur Internet, une multitude de vidéos expliquent en détail les modalités d’expatriation et délivrent de nombreux conseils. Simon Vesperini, vidéaste à plus de 11.000 abonnés invite quiconque voudrait « quitter la décadence » française à le faire. « Pour moi, la qualité de vie en Hongrie est supérieure. Ce que je peux m’acheter en Hongrie, je n’aurais pas pu du tout me l’acheter en France », constate le vidéaste Frédéric Delavier.
Interrogée un après le début de la pandémie de Covid-19, Laetitia, expatriée avec sa famille en Hongrie, répondait aux questions de BV pour évoquer son changement de vie radical. « J’habitais Nîmes – une ville qui a beaucoup changé en quelques années… Désormais, je ne m’inquiète plus pour mes enfants. Âgés de 23 et 20 ans, ils étudient à Budapest, une ville tranquille, où ils sont en sécurité. Ça change ma vie ! »
Julien Tellier, Boulevard Voltaire
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Pour fuir l’immigration, ces Français choisissent l’émigrationScandale du nucléaire : Jospin, Royal, Voynet, Valls, un naufrage français
Articles : Mar. 2023 – Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Depuis quelques mois, une commission d’enquête parlementaire visant à déterminer « les raisons de la perte de souveraineté énergétique de la France », procède à de nombreuses auditions afin de comprendre, entre autres, comment la France, qui était une référence mondiale en termes de production électrique, grâce à son parc nucléaire civil, en était arrivée à devenir importatrice d’électricité en 2022 pour la première fois de son histoire.
Après avoir auditionné de nombreux spécialistes, qui ont expliqué très clairement que la raison de ce désastre était d’origine purement politique, les différents décisionnaires qui se sont donc succédé au pouvoir depuis 1997 (année de l’arrivée au pouvoir de la gauche plurielle qui fut l’instigatrice de cette catastrophe) étaient entendus par la commission.
Le spectacle offert par ces gens est à la fois affligeant et scandaleux.
Commençons par Lionel Jospin, Premier Ministre de 1997 à 2002 qui, pour de basses considérations purement politiciennes consistant à une alliance de la carpe et du lapin avec les écologistes, n’a pas hésité un instant à sacrifier un outil magnifique que le monde entier nous enviait. Jospin, âgé aujourd’hui de 85 ans n’a pas changé. Comme le disait Jean-Marie Le Pen à son propos, dans son style de « chouette éblouie », Jospin instaure immédiatement un ennui mortel, s’exprimant dans une langue de bois sans intérêt qui plonge immédiatement l’auditoire dans un état proche de l’hibernation. Après quelques heures, on comprend seulement que tout ceci n’est pas de sa faute ; il n’a fait qu’appliquer ce que l’Union européenne lui ordonnait dans le cadre des accords conclus avec ses partenaires européens. Le sacrifice de l’économie française ne semble pas l’émouvoir outre mesure.
Puis vient le tour de Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement de 2014 à 2017. Droite dans ses bottes, comme à son habitude, celle qui a ruiné et déshonoré toutes les structures dans lesquelles elle est passée, ne semble pas le moins du monde ressentir quelque remord que ce soit quant à son action. Cette femme incarne à merveille cette race de tænia qui ont parasité le système pendant des décennies. En l’écoutant, on ne peut que constater l’urgence absolue de la débrancher définitivement au plus vite en la mettant d’office à la retraite avant qu’elle n’aille ruiner une fois de plus une collectivité locale, un département ou tout autre organisme public dans lequel elle aurait des responsabilités.
Mais tout cela n’est rien comparé à Dominique Voynet, Ministre de l’Environnement de 1997 à 2001, qui a œuvré pendant 4 ans avec pugnacité à la démolition en règle de notre nucléaire civil. Voynet entame immédiatement les hostilités, avec une arrogance inouïe, remettant immédiatement en cause l’existence même de la commission d’enquête. Mais comment osent-ils lui demander des comptes ? Après 3 heures d’audition, la terrible vérité explose aux yeux de tous : cette femme ne comprend rien à rien. L’intermittence de l’éolien ? Elle ne s’est jamais posé la question, ce n’était pas un problème à l’époque, paraît-il. Superphénix ? Elle n’a jamais bien compris si cela produisait ou si cela consommait du plutonium car les articles qu’elle avait lus dans la presse à ce sujet n’étaient pas très clairs ; conséquemment il valait mieux le fermer. La bêtise de cette femme met tout le monde mal à l’aise et engendre un sentiment d’incrédulité général. Il est temps que cela s’arrête ; l’humiliation de nos institutions est totale.
Au moment où l’on pensait avoir touché le fond, c’est alors que Manuel Valls apparaît. D’un air amusé, même goguenard, il se prête volontiers à l’exercice, et déclare sans sourciller que c’est bien son gouvernement qui a décidé de réduire la part du nucléaire de 75% à 50% en 10 ans, sans qu’aucune étude quantitative n’ait été effectuée. Il précise, arborant toujours un petit sourire, que tout ceci était purement politique, et que personne ne pensait réellement que les réacteurs seraient fermés. Ce n’est vraiment pas de chance.
Après environ 10 heures de visionnage, tout individu normalement constitué ressort de là complètement lessivé et découragé. Il est à peine concevable que les clés de la maison aient été confiées à une telle bande de baltringues, qui cumulent incompétence et arrogance.
Comment est-il possible que la sécurité énergétique de 68 millions de français soit à la merci de gens aussi médiocres ? Est-il imaginable que des décisions qui engagent le pays et sa population pour des décennies soient prises à la va vite par un aréopage d’insuffisants qui n’ont même pas la dignité de les assumer ?
Il est plus qu’urgent de sanctuariser la politique énergétique de la France afin de la mettre à l’abri des abrutis. La seule solution envisageable consiste à sortir du marché européen de l’électricité, à regrouper la production, la distribution et l’intégralité de la filière nucléaire sous la direction du Ministère de la Défense, tellement ce secteur constitue un intérêt vital pour notre pays.
Enfin, au lieu de modifier la constitution au gré des faits divers, il serait peut-être opportun de graver notre nucléaire civile dans le marbre, afin de le protéger définitivement des griffes d’autres nuisibles qui ne manqueront pas d’apparaître dans le futur, et qui finiront par nous ramener au niveau technologique d’un pays du tiers monde, si aucune barrière n’est dressée pour les en empêcher.
Alain Falento, Riposte Laïque
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Scandale du nucléaire : Jospin, Royal, Voynet, Valls, un naufrage françaisVéhicules thermiques : le compte à rebours fou du Parlement européen
Articles : Mar. 2023 – Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Le Parlement européen a approuvé le 14 février 2023 un projet de réglementation mettant fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique dans l’Union européenne. La nouvelle est passée dans une relative indifférence. Au sommet du raisonnement : la croyance en un réchauffement climatique inéluctable et imputé aux rejets des gaz dits « à effet de serre ». Ce vote devait servir un objectif bien précis : réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2035.
Si Karima Delli, présidente de la Commission des Transports de l’Union européenne, jubile, le vote est loin d’avoir fait l’unanimité avec 340 POUR, 279 CONTRE et 21 ABSTENTIONS. Et pourtant, il faudra bien s’y résigner, ou bien sortir de l’Union pour échapper à ce diktat environnemental.
En effet, la procédure législative ordinaire confère le même poids au Parlement européen et au Conseil de l’Union dans un large éventail de domaines dont les transports et l’énergie. Depuis le traité de Maastricht de 1992 et le traité d’Amsterdam de 1999, la grande majorité des lois européennes sont adoptées conjointement par le Parlement européen et le Conseil.
Parmi les députés critiques, il y a ceux qui pensent que la loi ne va pas assez loin puisqu’elle ne vise que les voitures à essence ou à diesel et les hybrides. Ils réclament l’interdiction à la vente des camions, tracteurs et autobus utilisant des moteurs thermiques.
D’autres font l’effort de réfléchir aux conséquences de cette fuite en avant, qui n’est pas sans rappeler le vote de 2014 décidant de réduire la part du nucléaire dans la production d’électricité française. Sous la houlette de Ségolène Royal, alors ministre de l’Écologie, du développement durable et de l’énergie, il est décidé de limiter la part du nucléaire à 50 % à l’horizon 2025. Ce fut le résultat d’un compromis de François Hollande avec les écolos. Conséquence : la dégradation du parc nucléaire, la baisse de la production d’électricité, l’arrêt par Macron du projet ASTRID de surgénérateur à neutrons rapides et la hausse vertigineuse du prix de l’électricité. Le tout dans le refus de réfléchir à la pertinence des solutions de rechange : le solaire et les éoliennes, bénéficiant d’un privilège de « quoi qu’il en coûte ». Il faudra attendre janvier 2023 pour qu’un vote du Sénat mette fin à cet objectif peu réaliste de réduction à 50 % de la part du nucléaire.
On risque bien, avec le bannissement des voitures thermiques, de revivre la même impasse.
Rappelons le principe d’un moteur thermique : l’énergie chimique résultant d’une combustion est transformée en chaleur qui est convertie en énergie mécanique. Les moteurs à explosion actuels ont des rendements de l’ordre de 36%, ce qui paraît peu, mais ils sont limités par des lois de la thermodynamique. Les 64% restant sont perdus sous forme de chaleur libérée dans l’environnement.
En supposant que les autorités bruxelloises ne veuillent pas s’en prendre à la liberté d’aller et venir en véhicule individuel (ce qui reste à prouver), deux alternatives au moteur thermique sont proposées : la voiture électrique à batterie rechargeable et la voiture dite à hydrogène. Mais ni l’une ni l’autre n’échappe à de sérieuses critiques.
La première voiture électrique ne date pas d’aujourd’hui : en 1899, l’ingénieur belge Camille Jenatzy dépasse les 100 km/h au volant de la « Jamais Contente« , une voiture dont le moteur est alimenté par une batterie rechargeable de type Planté.
Le poids de la batterie représentait la moitié du poids total du véhicule, soit 750 kg sur un total d’ 1,5 tonne. Rapidement, le moteur à essence prit le dessus.
On retrouve aujourd’hui, les mêmes faiblesses observées avec la Jamais Contente : le peu d’autonomie, la longue durée de la recharge, le poids de la batterie. Or l’on sait que plus un véhicule est lourd et plus il consomme d’énergie pour avancer. La généralisation de la voiture électrique pose un autre problème : la nécessité d’un réseau de bornes de recharge. Certains se sont intéressés à la quantité de cuivre nécessaire à la satisfaction de ces nouveaux besoins en câblage et ont tiré la sonnette d’alarme. La rareté du cuivre, difficilement remplaçable du fait de sa bonne conductivité électrique, fait qu’une minorité de pays pourront se payer un tel réseau. Sans compter qu’une voiture électrique nécessite pour sa fabrication trois à quatre fois plus de cuivre qu’une voiture ordinaire. Il est à craindre qu’à brève échéance, l’offre ne puisse jamais satisfaire la demande mondiale : en effet, les mines de cuivre sont de moins en moins productives et, pour des raisons environnementales, beaucoup de populations locales n’en veulent plus sur leurs terres.
Le magazine Science et Vie alerte sur les pénuries de métal à venir, notamment suite à la folle injonction du Parlement européen.
Le rendement du dispositif à batterie rechargeable au lithium n’est pas mauvais : pour 100 kWh à la sortie de la centrale, 67,3 kWh permettront de faire avancer la voiture.
Encore faut-il prendre en compte le rendement des centrales électriques thermiques, qui ne sont autres que de gigantesques machines à vapeur, avec des rendements de l’ordre de 40 % pour les centrales thermiques classiques. Et s’il faut rouvrir des centrales à charbon ou au fuel quand le nucléaire banni ne suffira plus, on mesure l’aberration d’une telle opération : des rendements de 24% (0,60 x 0,40) bien inférieurs à ceux des moteurs à essence et des émissions de carbone astronomiques.
Quant au lithium, son extraction pose problème : elle est grande consommatrice d’eau au détriment des cultures vivrières. L’impact environnemental laisse donc à désirer. Actuellement le Pérou, la Bolivie, le Chili, la Chine sont les principaux producteurs. Mais une réflexion (bien tardive) sur l’indépendance en matière d’approvisionnement en lithium conduit la France à ouvrir de nouvelles mines. Ainsi le grand projet sur le site de Beauvoir, dans l’Allier, qui ne manquera pas de faire bondir les écolos gauchistes d’Extinction Rebellion !
Passons désormais à la voiture dite à hydrogène : on apprend au collège que la combustion de l’hydrogène donne de la vapeur d’eau. Donc pas de gaz carbonique. Et les publicités « zéro carbone » ne manquent pas de le rappeler. Hélas, la réalité est tout autre !
La voiture dite à hydrogène est en réalité une banale voiture électrique qui utilise une batterie d’un type particulier : une pile à combustion fonctionnant avec de l’hydrogène sous pression et de l’oxygène. Finie la longue recharge d’une batterie au lithium : il suffira de réalimenter le système en hydrogène gazeux, fourni par un distributeur, pour s’affranchir des contraintes liées au transport de l’électricité.
Mais, l’hydrogène (ou le dihydrogène pour les chimistes) n’existe pas dans la nature : deux procédés permettent de le fabriquer : l’électrolyse de l’eau, elle-même consommatrice d’électricité, procédé qui représente 4 % de la production mondiale (selon « Connaissances des énergies ») et l’hydro reformage du méthane (ou gaz naturel ).
Comme le montre fort bien le schéma ci-dessous, le rendement de la filière « hydrogène » par voie électrolytique est désastreux : un quart de l’énergie électrique initiale permettra de faire avancer la voiture, le reste étant perdu sous forme de chaleur au cours des différentes étapes. On se préoccupe d’ailleurs fort peu de cette libération de chaleur dans l’environnement alors que l’on fait la guerre aux « passoires thermiques ». Pourtant, cette pollution thermique généralisée pourrait avoir des conséquences défavorables sur les écosystèmes et contribuer au supposé réchauffement climatique.
Quant à l’hydro réformage, il s’accompagne de la libération d’une quantité importante de CO2, ce gaz à effet de serre, diabolisé par les réchauffistes, ainsi que le montre le bilan chimique suivant : CH4 + 2 H20 = 4 H2 + CO2
https://demaco-cryogenics.com/fr/blog/du-reformage-du-methane-a-la-vapeur-a-lhydrogene-vert/
Le « zéro carbone » vanté par le gouvernement, les médias et les publicitaires est donc complètement pipeau ! Et toute cette mise en scène va absorber des fonds publiques colossaux pour des voitures soi-disant propres, dont ne pourront profiter qu’une minorité de nantis, tant les coûts seront prohibitifs. Et les achats, boostés par la propagande et les subventions, ne pourront se faire qu’à crédit, pour le plus grand bonheur des banques.
Quant à la valeur ajoutée environnementale, inutile de dire que même les spécialistes ont du mal à dire à quel moment elle sera perceptible.
L’économiste Bernard Jullien, maître de conférences à Bordeaux, ne cache pas son scepticisme et s’interroge sur la rentabilité économique d’un tel pari technologique.
Et ne perdons pas de vue que la pénurie actuelle en électricité et la flambée du coût de cette énergie risquent bien de compromettre les rêves des sauveteurs autoproclamés de la planète.
Hector Poupon, Riposte Laïque
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