Après huit mois de guerre démêlons le vrai du faux

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Après huit mois de guerre, démêlons le vrai du faux

Ceux qui croient encore que Poutine est aux abois devraient consulter. Leur cas est inquiétant.

Sylvain Ferreira, historien militaire, nous a fait un point de situation sur « l’opération spéciale », à des années lumière du narratif occidental surréaliste, qui abrutit et anesthésie l’ensemble de la classe politique, les médias et les stratèges de plateaux TV.

Bref, à force de débiter des sornettes et des âneries plus grosses qu’eux, tous ces faiseurs d’opinion finissent par croire à leurs propres mensonges. Le réveil n’en sera que plus douloureux.

Le 24 février 2022, Poutine lançait son offensive sur un front de 2000 kilomètres, avec trois objectifs :

  • Assurer la sécurité des républiques de Donetsk et Lougansk, sans cesse bombardées par l’artillerie ukrainienne
  • Dénazifier et démilitariser l’Ukraine
  • Sanctuariser la Crimée russe

Il s’agissait tout simplement de neutraliser Zelensky et son régime mafieux, afin d’obtenir l’application des accords de Minsk, que Kiev et les Occidentaux n’ont jamais respectés.

Objectif en passe d’être atteint début mars, puisque des négociations étaient en cours entre Kiev et Moscou. Malheureusement, cette option la plus sage, qui ne faisait ni les affaires des ultranationalistes ukrainiens, ni celles des Anglo-Saxons désireux d’en découdre avec la Russie, a été anéantie par les va-t-en-guerre.

  • Un des négociateurs ukrainiens, accusé de trahison, a été liquidé par le SBU
  • Les Anglo-Saxons, Boris Johnson en tête, se sont précipités à Kiev pour dissuader Zelensky de négocier, lui promettant armes et aides en tous genre pour résister à l’ours russe.

https://fr.topwar.ru/193105-v-kieve-soobschili-o-likvidacii-sotrudnikami-sbu-odnogo-iz-uchastnikov-peregovorov-s-rossiej.html

A partir de cet instant, ce fut l’escalade dans les sanctions antirusses et les livraisons d’armes à l’Ukraine.

Le fou Zelensky, qui veut vitrifier Moscou à titre préventif, est devenu l’idole de la planète. C’est tout dire.

https://www.tf1info.fr/international/zelensky-evoque-des-frappes-preventives-de-l-otan-moscou-fulmine-2234598.html

Si un tel malade régnait sur le Kremlin, la troisième guerre mondiale aurait déjà commencé. Mais c’est pourtant Poutine que Biden traite de fou ! Les Occidentaux ont littéralement perdu les pédales.

Le printemps 2022 s’est traduit par la destruction de l’armée ukrainienne. Mais après sept vagues de mobilisation et une aide massive des Occidentaux, Kiev a réussi à reconstruire une armée capable d’affronter l’armée russe, avec le soutien et l’encadrement des forces spéciales occidentales, qui fournissent armes, communications, renseignement et planification des offensives. Quelques milliers de mercenaires complètent le dispositif.

Avec 150 000 soldats engagés, il était impossible pour Moscou de tenir un front réduit s’étirant encore sur 1000 kilomètres.

D’où la décision de mobiliser 300 000 réservistes et de replier les forces russes sur une ligne de défense plus solide en cas d’infériorité numérique. Dans la région de Kharkov et de Kherson, les Russes ont cédé 5 % des 120 000 km2 conquis depuis février. Il n’y a eu aucune « débandade », ni pertes massives d’hommes et de matériels, comme inventé par la propagande occidentale.

Dans un mois, la formation des réservistes russes étant terminée, l’équilibre des forces en effectifs sera restauré, Moscou conservant son avantage de 5 contre 1 en artillerie.

Sylvain Ferreira rappelle que depuis le début de l’offensive, les Russes combattent avec un rapport de 1 contre 1, bien loin de la norme qui veut que l’attaquant aligne une force de 3 contre 1. Même au cours de la bataille urbaine de  Marioupol, les Russes l’ont emporté contre le régiment Azov avec un rapport de forces de 1 contre 1, ce qui est un véritable exploit si on compare avec la prise de Mossoul, ville irakienne où les Américains ont mis le paquet à 10 contre 1 !

Les Russes ont mis deux mois et demi pour conquérir Marioupol, les Américains ont mis huit mois à s’emparer de Mossoul. Si l’armée russe est du niveau de la 7e compagnie, comme le prétendent nos généraux des plateaux TV, il faut nous expliquer pourquoi.

Ajoutons qu’à Marioupol, selon des déclarations des prisonniers ukrainiens récemment libérés, 70 % de la population était prorusse. Ce qui contredit une fois de plus la propagande occidentale faisant des soldats russes des barbares massacrant les civils.

Sur l’évacuation des civils de Kherson, Sylvain Ferreira émet trois hypothèses :

  • Soit les Russes veulent transformer la ville en forteresse face à l’offensive ukrainienne imminente
  • Soit ils craignent une attaque sur le barrage en amont qui provoquerait un tsunami dévastateur dans la région
  • Soit ils veulent amasser 150 000 soldats pour se lancer à la conquête de Mykolaïev et Odessa, pour contrôler la Mer Noire. Voire aller jusqu’à la Transnistrie, en prévision de futures offensives otaniennes.

Il est clair que l’attaque du pont de Crimée a été une faute majeure des Ukrainiens qui ont pavoisé un peu vite. C’est ce qui a déclenché les frappes contre les infrastructures énergétiques et ferroviaires ukrainiennes dans tout le pays, y compris à Kiev. Alors que Poutine prenait soin de ménager la population civile et que son armée était contrainte de faire la guerre une main dans le dos, le nouveau général en chef russe Sourovikine a changé de stratégie. 

La pluie de missiles et de drones qui s’abat quotidiennement sur les villes ukrainiennes a détruit 30 à 50% des installations électriques.

Zelensky a beau brailler à la politique de terreur menée par les Russes, il oublie que les populations du Donbass subissent le même traitement depuis huit ans, sans que l’Occident n’y trouve à redire.

Les drones kamikaze iraniens tirés par salves, ainsi que les drones russes, font d’énormes dégâts à moindre coût. La défense ukrainienne contre ces attaques est plus onéreuse que ce que coûtent ces drones.

Et bien entendu, quand l’Iran aide la Russie, c’est le tollé contre Téhéran, traité de cobelligérant. Mais quand 40 nations arment et soutiennent l’Ukraine, personne n’y trouve à redire.

On notera aussi que ceux qui agitent le chiffon rouge de l’arme nucléaire sont les mêmes qui l’ont utilisée deux fois, vitrifiant hommes, femmes, enfants, bébés et vieillards à Hiroshima et Nagasaki. Crime de guerre oublié.

Pour rappel, les Russes ne l’ont jamais utilisée et n’en ont d’ailleurs pas besoin pour affirmer leur suprématie militaire sur l’Occident. Leurs armes dévastatrices de dernière génération sont imparables.

Le climat hystérique et délirant qui règne chez les Occidentaux, qui se complaisent dans leur aveuglement suicidaire, va se traduire par un retour de bâton douloureux. 

Le mandat de Poutine se terminant en 2024, il est clair qu’il ne partira pas sur une défaite. Inutile de rêver.

La Russie sortira victorieuse de cette guerre, l’OTAN sera encore vaincue comme à son habitude, les Européens se seront encore fourvoyés en suivant aveuglément l’Oncle Sam et en sortiront ruinés pour longtemps, ayant perdu toute compétitivité.

L’Ukraine sera dépecée et perdra vraisemblablement son accès à la mer.

La Russie coupera les ponts avec cet Occident aussi machiavélique que fourbe et se rapprochera d’autres nations puissantes, dont certaines possèdent l’arme nucléaire, pour former le nouvel ordre mondial multipolaire.

Les conséquences de cette guerre voulue par Washington pour conserver sa suprématie planétaire vont modifier les équilibres mondiaux dans des proportions gigantesques.

Car cette fois, les Occidentaux n’auront pas perdu une guerre contre des petits pays comme le Vietnam, l’Irak ou l’Afghanistan, mais contre une grande puissance slave, blanche et chrétienne, qui ne demandait qu’à devenir européenne à part entière. Nous l’avons rejetée. Ce n’est pas un désastre, c’est un crime impardonnable, qui donne honte d’être européen.

Que les politiques français qui se revendiquent tous du gaullisme se taisent. De Gaulle, ils l’ont trahi misérablement. Combien de décennies faudra-t-il attendre pour que des esprits sains bâtissent enfin une Europe de l’Atlantique à l’Oural ou même jusqu’à Vladivostok ?

Tout ce que demandaient les Russes en 1990, qui leur fut refusé, les Américains seraient prêts à le donner aujourd’hui à l’Ukraine, Etat mafieux s’il en est, par haine de la Russie. C’est dire le degré de russophobie qui règne en Amérique. Mais l’Ukraine dans l’OTAN et l’UE, ce serait  la troisième guerre mondiale. Jamais les Russes ne céderont à cette menace existentielle.

Attendons la fin de cette guerre. Mais si la victoire de Poutine pouvait désintégrer l’OTAN et l’UE, la France n’aurait pas tout perdu dans cette tragédie et pourrait se reconstruire avec de vrais patriotes, faisant passer le peuple français avant les intérêts américains ou européens.

Car depuis qu’elle a perdu sa souveraineté dans tous les domaines, la France roule vers l’abîme.

Dans l’immédiat les liens ne sont pas rompus entre Moscou et les Occidentaux.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, s’est entretenu ce dimanche 23 octobre au téléphone avec les ministres français, turc et britannique des Armées. Des échanges intenses pour prévenir d’un risque « d’escalade incontrôlée » du conflit.

Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque

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Dans un virage stratégique, Berlin s’éloigne de Paris, Bruno Le Maire parle de moment “difficile”

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Le tandem avec la France n’est plus au cœur de la politique de l’Allemagne, tentée d’épouser toujours plus la cause orientale au sein de l’Union européenne.

Après les problèmes «d’agenda», place à la «redéfinition stratégique» des relations franco-allemandes. Il n’a pas fallu vingt-quatre heures à Bruno Le Maire pour abandonner la version diplomatique justifiant le report du Conseil des ministres franco-allemand, prévu le 26 octobre. Le couple Paris-Berlin connaît des moments «difficiles» a finalement reconnu le ministre des Finances, alors que les fonctionnaires allemands mis à contribution pour la rencontre de Fontainebleau ne cachaient pas leur ennui de devoir se plier à cet exercice imposé. Exit donc le Conseil des ministres. Mercredi à l’Élysée, Emmanuel Macron et Olaf Scholz se pencheront directement sur le malade, dont l’état de santé n’inspire pas la même inquiétude de part et d’autre du Rhin.

À Berlin, où l’attention du gouvernement est focalisée sur les difficultés économiques domestiques, la brouille est passée relativement inaperçue. Cette apathie n’est pas faite pour rassurer Paris

Le Figaro

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