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COMMERCES Une pétition, largement signée par de nombreux commerçants de l’hyper centre de Strasbourg, dénonce une insécurité grandissante et interpelle les pouvoirs publics
« Je ne sais plus comment faire, quoi faire, je passe mon temps à faire le vigile dans et devant ma boutique et les employées ont peur, mais ce n’est pas mon travail », explique la gérante d’un commerce de la rue des Grandes Arcades, rue de l’hypercentre à Strasbourg. Vols à répétition, squat aux abords et même parfois devant les vitrines, des commerçants dénoncent via une pétition un environnement « pas vraiment favorable » aux affaires.
« Tout le monde en a ras le bol ! » s’insurge la commerçante d’un magasin de prêt-à-porter à l’initiative de cette pétition papier qui a recueilli une soixantaine de signatures de confrères et consœurs en quelques heures. Principal grief, « les vols, à n’en plus finir » assure-t-elle. Pourquoi ? « On n’a plus de police en centre-ville. Ça a changé. Pourtant, ça fait 13 ans que je suis ici, souligne la gérante excédée. Avant, il y avait des passages très réguliers de la police municipale, de la BAC. On les appelait et ils intervenaient tout de suite. Maintenant, on ne les voit plus, ils sont ailleurs et on se fait piller tous les jours. » Son « taux de vol » assure-t-elle, qui « avait déjà augmenté l’année dernière » , a quasiment doublé en un an.
« Fin août, on s’est fait voler par un groupe de cinq personnes. Ils ont fait plein de boutiques avec des grands sacs. Ils passaient très rapidement, rentraient, se servaient, et partaient. C’était très organisé. Les voleurs savent qu’en centre-ville il n’y a personne pour les en empêcher, c’est la fête !, assure une commerçante. Il y a des gens qui se droguent devant la porte du magasin, parfois ils rentrent font leurs petites affaires et repartent. Capitale européenne ? Mais on est où là ? » Des problème d’insécurité, mais aussi d’hygiène et d’occupation de l’espace public. Certains commerçants disent « ne plus quoi faire, à qui s’adresser ».
(…)
Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Les commerçants du centre-ville de Strasbourg (67) se plaignent de l’absence de la police et lancent une pétition contre l’insécurité : “On se fait piller tous les jours”.11 agressions, racisme anti-blanc, menaces de mort, homophobie : l’élu socialiste des Mureaux (78), Boris Venon, explique pourquoi il quitte le conseil municipal et la ville
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30/09/22
“Oui, les citoyens d’origine européenne peuvent faire l’objet de racisme (…) Être blanc et gay aux Mureaux (78) ca pose un problème.”
— Damien Rieu (@DamienRieu) September 30, 2022
👉 Quand l’élu PS @BorisVenon annonce son départ d’une ville qui se transforme en colonie islamique.
Pk ça ne fait pas la Une des médias ? pic.twitter.com/kKlrKOB8DL
Conseil municipal, à partir de 3h28
29/09/22
Élu aux Mureaux depuis 2014, deuxième adjoint au maire depuis 2020, Boris Venon vient d’annoncer sa démission lors du conseil municipal du 28 septembre 2022.
Deuxième adjoint au maire des Mureaux en charge notamment de la mission Cœur de Ville et de la rénovation urbaine, Boris Venon a annoncé sa démission du conseil municipal, lors de la séance du mercredi 28 septembre 2022.
L’élu de 38 ans avoue ne plus se reconnaître dans cette ville qu’il a tant aimée.
Il raconte avoir été régulièrement victime d’insultes ces deux dernières années mais aussi de menaces de mort. Récemment, il aurait même été victime d’insultes racistes et homophobes, comme il l’a raconté lors du dernier conseil municipal.
Le blanc quitte ma ville, on est chez nous ici », c’est ce que je me suis entendu dire avant qu’on ne me poursuive jusque devant mon domicile pour me menacer de mort ensuite. Oui, les citoyens d’origine européenne peuvent faire l’objet de racisme. Et c’est un homme dont tout le parcours politique s’inscrit à gauche qui vous le dit.
Boris Venon
Profondément marqué par ces événements, il a donc décidé de quitter non seulement le conseil municipal mais aussi la commune.
Ce n’est pas dû à un désaccord politique avec l’équipe en place. Au contraire, tout se passe bien en mairie. C’est juste que je ne me retrouve plus dans cette ville qui a beaucoup changé. En quatorze ans de vie aux Mureaux, je n’ai eu aucun problème durant douze ans. Et ces deux dernières années, j’en suis à une bonne dizaine d’agressions verbales.
Boris Venon – Deuxième adjoint au maire des Mureaux
(…) En avril 2022, juste après les élections présidentielles, il avait déjà démissionné de son poste de premier secrétaire fédéral du Parti socialiste dans les Yvelines, ne cautionnant pas le rapprochement du parti avec La France insoumise.
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Sept étudiants de la faculté de droit ont lancé un questionnaire pour sonder le sentiment d’insécurité à Poitiers. Avec les réponses, ils iront débattre des choix politiques de la municipalité.
Dix jours, 2.000 réponses. Et ce n’est pas fini. Un questionnaire connaît actuellement un véritable succès dans la sphère étudiante poitevine, mais pas que. Dessus, il s’agit de répondre à plusieurs questions sur le sentiment d’insécurité, le harcèlement de rue, les mésaventures ou encore l’impact de l’extinction nocturne à Poitiers.
« J’ai souvent été confrontée au harcèlement de rue à Poitiers »
À l’initiative de cette enquête: sept étudiants en master 2 de droit, spécialité collectivités locales. Les jeunes, bien avertis sur les questions de politiques locales, souhaitent alerter la municipalité. Alexia, prends la parole et présente la génèse de ce projet: « Je suis Poitevine depuis toujours. J’ai souvent été confrontée au harcèlement de rue. Le 12 septembre dernier, alors que je rentrais seule dans le noir vers 2h du matin, j’ai encore été harcelée. C’était la fois de trop. »
(…) Ils présenteront aux élus les résultats de leur sondage. Celui-ci affirme que plus de 80% des répondants ressentent l’insécurité dans les rues de Poitiers. Parmi ces personnes, 87% évoquent des sifflements ou des appels dans la rue, 50% évoquent avoir été suivis, tandis que 10% ont subi des attouchements. Même pourcentage pour les témoins d’exhibitionnisme. « À ces chiffres, nous apportons des témoignages de mésaventures qui touchent parfois de très jeunes femmes. Il y a aussi des faits d’homophobie. Les faits de harcèlement semblent récurrents. »
(…) Les étudiants appuient aussi d’autres propositions déjà expérimentées ailleurs: des applications pour alerter quand on est en insécurité, ou bien un plan Angela. Celui-ci consiste à créer un code dans la rue pour alerter lorsque l’on se sent en danger. Il permet aussi à des commerces d’êtres labellisés comme lieu d’accueil lors de situations compliquées, de jour comme de nuit.
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