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Éric Zemmour organise un grand meeting sur le travail, le mérite et le pouvoir d’achat à Lille ce samedi 5 février.

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Éric Zemmour organise un grand meeting sur le travail, le mérite et le pouvoir d’achat à Lille ce samedi 5 février.
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"On est chez nous ici" proclame ce manifestant anti-Zemmour avant de tirer au mortier sur les policiers #ZemmourLille pic.twitter.com/TVFvpWw2vt
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 5, 2022
L'animateur @Cyrilhanouna menacé par les militants antifas anti-Zemmour : "Zemmour on aura ta peau, toi et Cyril Hanouna. Le prochain c est Cyril Hanouna" #ZemmourLille
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 5, 2022
cc @PoliceNationale pic.twitter.com/3ht2V5jPOi
Pas de répit pour les #antifas!
— Matthieu Valet (@mvaletsicp) February 5, 2022
Les #policiers de la @PoliceNat59 chargent ces voyous en noir qui derrière une banderole veulent agresser et casser.
Les barbares sont bien ces #BlackBloc violents et haineux.
Soutien à mes collègues engagés.#ZemmourLille pic.twitter.com/cs3cpNHJFC
Bonjour @MartineAubry , vous validez les propos anti-police des gens qui participent à votre manifestation contre #ZemmourLille ?pic.twitter.com/ZcqtXmMEJK
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 5, 2022
Premières tensions à Lille en tête de cortège de la manif contre la présence de Zemmour à Lille.
— Remy Buisine (@RemyBuisine) February 5, 2022
La police charge la tête de cortège pour prendre la banderole, les gendarmes utilisent des gaz lacrymogènes. #ZemmourLille pic.twitter.com/SMwMvuN2K1
Quelque 300 manifestants se sont rassemblés samedi matin en présence de la maire PS, Martine Aubry, pour dire « Non au racisme, non à l’extrême droite » dans le centre de Lille avant un meeting du candidat à la présidentielle, Éric Zemmour. Avec jusqu’à 8000 participants attendus, il doit y tenir dans l’après-midi une deuxième démonstration de force après le meeting du 5 décembre à Villepinte.
« Zemmour a le droit de s’exprimer mais nous avons le droit et le devoir de nous réunir pour dire que nous combattons tout ce qu’il est, ce qu’il dit, ses thèses », lui a fait écho Martine Aubry, qui avait appelé ses concitoyens à rallier le rassemblement en déclarant que le candidat n’était « pas le bienvenu ».
« Cet homme ne marche que par la haine (…) il porte et entraîne la violence », « prenons l’engagement de ne plus le laisser dire ces horreurs », a-t-elle encore lancé, sous les applaudissements.
Alors qu’Eric Zemmour doit tenir un meeting à Lille le 5 février, la maire de la ville estime qu’il n’est « pas le bienvenu » et appelle à manifester contre l’extrême droite.
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Placebo est vraiment un groupe à redécouvrir. Un univers bien particuliers avec des chansons non conventionnelles… et la voix du chanteur ne ressemble à aucune autre. Pour ce week-end si on écoutait du Placebo ?
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Cela fait donc tout juste soixante-dix ans qu’Elisabeth est reine. En effet, le 5 février 1952, mourait son père, le roi George VI. Le Premier ministre du Royaume-Uni était alors Winston Churchill. Âgé de 78 ans, né sous la reine Victoria, arrière-arrière-grand-mère de la princesse héritière, il avait chargé à cheval au Soudan en 1898 et achevait sa carrière et sa vie sous la menace de l’apocalypse atomique. Il sera le premier Premier ministre d’Elisabeth. Le monde en à peine un demi-siècle avait connu une accélération sans pareil. Mais la monarchie britannique roulait et roule encore aujourd’hui en carrosse. Les soixante-dix ans qui ont suivi ont fait plus fort encore et Elisabeth est toujours là, véritable reine des reines, monarque des monarques.
À la naissance d’Elisabeth, en 1926, l’Europe était résolument et cruellement entrée dans le XXe siècle, le premier conflit mondial aidant. En 1914, la France faisait figure de relative exception avec sa république à peine âgée d’une quarantaine d’années. À part la Suisse, le Portugal et Saint-Marin, toute l’Europe était monarchique. À l’issue de la Première Guerre mondiale, les empires russe, allemand et austro-hongrois ainsi que le royaume du Monténégro étaient balayés. De nouvelles républiques voyaient le jour : l’URSS, l’Allemagne, l’Autriche, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Finlande, les trois républiques baltes. Trois royaumes venaient un peu rééquilibrer cette redistribution des cartes : celui des Serbes, Croates et Slovènes, né en 1918 et devenu Yougoslavie en 1929, celui d’Albanie en 1928, et celui d’Islande dont la souveraineté fut reconnue en 1918 mais qui avait pour roi celui de Danemark. Quant à la Hongrie, elle restait une monarchie, mais sans roi !
À la naissance d’Elisabeth d’York, puisque c’est ainsi qu’on l’appelait à l’époque, monarchies et républiques faisaient donc à peu près jeu égal en Europe. Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Danemark, Suède, Norvège, Espagne, Liechtenstein, Monaco, Grèce, Italie, Roumanie, Bulgarie, et, bien sûr, Grande-Bretagne avaient à leur tête un monarque. Vingt ans plus tard, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les monarchies albanaise, roumaine, bulgare, yougoslave et italienne furent balayées. En 1974, la Grèce fera le choix de la république.
Et aujourd’hui ? Elisabeth est toujours là. La dernière des Saxe-Cobourg-Gotha sur le trône d’Edouard le Confesseur, car il ne faut pas oublier qu’Elisabeth appartient à cette famille princière allemande et que le nom de Windsor ne fut pris qu’en 1917 par son grand-père George V, pour lui et ses descendants. Charles, fils du prince Philip, né prince de Grèce et de Danemark, sera donc le premier de la maison allemande de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (issue elle-même de celle d’Oldenbourg dont sont aussi issus les Romanov de Russie) sur le trône d’Angleterre. Leur cousine, la reine Margrethe de Danemark, fête aussi son jubilé cette année : cinquante ans de règne, ce qui n’est déjà pas mal. Margrethe, elle, sera la dernière des Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg sur le trône de Danemark ! Lorsque son fils Frederik deviendra roi, c’est donc une famille française qui accédera à la couronne danoise : les Laborde de Montpezat, nom du prince Henrik, époux de la reine, mort en 2018. Et lorsque la cousine suédoise de Frederik, la princesse héritière Victoria deviendra reine, à la suite de son père, le roi Charles XVI Gustave, âgé de 76 ans, elle sera la dernière des Bernadotte à régner sur la Suède. La roue tourne, les dynasties aussi.
Mais puisqu’on évoque le mercato royal, passons par la Belgique. Âgé bientôt de 62 ans, le roi Philippe aura pour successeur sa fille, la princesse Elisabeth, duchesse de Brabant. Elle sera donc le dernier souverain de la maison de Saxe-Cobourg-Gotha à régner sur la Belgique. Terminons ce petit et très incomplet tour d’Europe des monarchies par l’Espagne. Si la royauté survit à Philippe VI, sa fille, Leonor, princesse des Asturies, devrait être la dernière des Bourbons à régner sur l’Espagne. A moins que… A moins qu’elle n’épouse un jour l’un de ses nombreux cousins de la maison de Bourbon. Par les temps qui courent, ce serait faire preuve d’une sacrée originalité chez les têtes couronnées…
Mais pour l’instant, imperturbable, ou presque, Elisabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et de ses autres royaumes et territoires, chef du Commonwealth, défenseur de la Foi, entame, ce 5 février 2022, la soixante et onzième année de son règne.
God save the Queen !
Georges Michel, Boulevard Voltaire
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Marine Le Pen déroulait jusque là une belle campagne. Le mot flatteur et à la mode de « résilience » était celui qui la qualifiait le mieux. Les départs semblaient peu l’ébranler, ou en tout cas elle semblait avoir la capacité de les encaisser, seul celui de sa nièce l’avait visiblement atteinte, elle avait su le montrer sur CNews face à Laurence Ferrari, sans le surjouer, d’une façon propre à toucher le téléspectateur. Au point que L’Express, il y a quatre jours, titrait : « Ralliements à Zemmour : et si Marine Le Pen en sortait grandie ? ». Elle semblait garder ses nerfs et de la hauteur quand Éric Zemmour l’attaquait avec une morgue un peu maladroite : « Elle c’est les chats, moi c’est les livres » ou encore « Marine Le Pen c’est l’Arlette Laguillier de la droite nationale » (BFMTV).
Puis patratas. L’entretien qu’elle vient d’accorder au Figaro est le premier faux pas. Et il est de taille.
Après avoir déroulé un programme familial que n’aurait pas renié Viktor Orban, elle taxe soudain le zemmourisme de « communautarisme », ce mot qu’on accole habituellement à « islamique » : « Je retrouve chez Éric Zemmour tout une série de chapelles qui, dans l’histoire du FN, sont venues puis reparties remplies de personnages sulfureux. Il y a les catholiques traditionalistes, les païens et quelques nazis. Tout cela ne fait pas une posture présidentielle ».
User, à l’encontre d’Éric Zemmour, du champ sémantique reductio ad hitlerum, cette arme de dénigrement massif qui a permis depuis quarante ans de museler le « camp national » comme se plaît à l’appeler Jordan Bardella, est vécu comme une trahison chez les Zemmouristes et trouble jusque dans les rangs du RN. Sur les fils Télégram des fédérations départementales, les messages atterrés sont allés bon train toute la journée.
Mettre sur le même plan, sous le vocable de « chapelles remplies de personnages sulfureux », les catholiques traditionalistes et les nazis, même Marlène Schiappa n’aurait pas osé, confie un vieil adhérent, ulcéré.
Et le faire, en sus, dans le Figaro est pour le moins curieux. Il est d’usage, quand un candidat à la présidentielle répond à un média de prendre en compte la sociologie des lecteurs pour les gagner à sa cause. Or s’il se trouve parmi les lecteurs du Figaro un vivier d’électeurs potentiels pour elle, ce sont des catholiques conservateurs. Pas sûr qu’être qualifiés de sulfureux et être assimilés à des nazis les ait totalement séduits…
Ce faisant, elle donne par ailleurs raison en creux à ceux qui viennent de la quitter, et qu’elle a accusés d’être partis non en raison de sa ligne, comme ils le prétendent, mais moins glorieusement parce qu’ils seraient frustrés de ne pas avoir décroché la place qu’ils souhaitaient. Marion Maréchal, icône du « camp national » dont l’étoile avait un peu pâli sur fond de trahison familiale désapprouvée par son grand-père lui-même, voit, grâce à cette sortie son honneur lavé : comment pourrait-elle soutenir une candidate, fût-elle sa tante, qui associe tranquillement dans la même phrase, par une apposition, les catholiques traditionalistes et les nazis ?
Cerise sur le gâteau en forme de boomerang, Marine Le Pen, accrédite a posteriori, les accusations portées par le passé contre son propre mouvement et celui de son père : ce que la gauche dénonçait était donc vrai ? Il y avait donc bien des « personnages sulfureux », et même des « nazis » ?
Il est désormais établi qu’une bonne partie du très jeune et très puissant maillage militant “Z” que ses concurrents lui envient, tant sur le terrain que sur la toile (au point que Le Monde les a pris pour des « robots »), est constitué pour grosse partie de jeunes catholiques, issus, pour faire vite, des rangs de la Manif Pour Tous. Dans un monde individualiste où trouver des militants désintéressés ne comptant pas leur temps est difficile, cette société « holiste », habituée à donner de son temps à sa paroisse, au caritatif ou à de grandes causes sociétales, répond présent quand on lui dit qu’il s’agit de sauver son pays et sa civilisation. Si d’aventure, Marine Le Pen parvenait au second tour, elle aurait besoin de leur énergie et leur savoir-faire de « digital native ». Les électeurs des milieux catholiques conservateurs seraient aussi aussi un appoint nécessaire. Après avoir été ainsi étrillés, leur enthousiasme pour aller voter risque d’être quelque-peu émoussé.
Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire
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À Pia, dans les Pyrénées-Orientales, le maire Jérôme Palmade avait choisi de consulter sa population pour donner son parrainage. Éric Zemmour est arrivé en tête des suffrages.
En tout, 674 Pianencs qui ont donné leur avis, pour 662 bulletins exprimés. Très vite, lors du dépouillement, ce vendredi midi, deux candidats se sont dégagés : Éric Zemmour et Marine Le Pen.
Et c’est le candidat du parti Reconquête! qui est arrivé en tête avec 36,55% des voix. Éric Zemmour a récolté 242 votes, soit plus d’un bulletin sur trois exprimé. La candidate du Rassemblement National arrive ainsi en deuxième position, avec 28,70% des suffrages.
🗳️🇨🇵 Nouvelle consultation citoyenne sur le parrainage du maire de #Pia (Pyrénées-Orientales)
— Paul Cébille (@Ellibec) February 4, 2022
E. Zemmour 36.5% ✅
M. Le Pen 28.7%
E. Macron 8.9%
J.L. Mélenchon 7.7%
V. Pécresse 7.2%
Participation 8,9%
M. Le Pen y avait fait 41% au 1er tour en 2017https://t.co/QjxsJVoAVg
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Le car qui devait amener les adhérents RN de Marseille au meeting de Marine Le Pen à Reims a été attaqué et caillassé au niveau du stade Vélodrome pic.twitter.com/SPgLYMgp0R
— Pierre Sautarel (@FrDesouche) February 4, 2022
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Dans la famille migrant, les médias tiennent le fils prodige. Celui qui sauva un enfant accroché au balcon d’un immeuble. La carte majeure. L’argument suprême. Des héros sont parmi nous.
Sur LCI, alors qu’Éric Zemmour est l’invité de « Mission convaincre », Ruth Elkrief et David Pujadas abattent une nouvelle fois leur joker : l’alpiniste au grand cœur volant au secours de la veuve et de l’orphelin. Lors d’une émission précédente avec Benjamin Duhamel, sur BFM TV, le coup du « Robin des bois » sans papiers avait déjà fait l’objet d’une séquence « émotion ». L’impassible Zemmour était resté droit dans ses bottes. Pas de papiers : dehors.
Qu’à cela ne tienne, à la deuxième tentative, l’homme peut fondre en larmes et admettre qu’il est indispensable de laisser entrer ces êtres exemplaires par millions. Ce ne sont pas les immeubles qui manquent, les balcons pullulent. Des parents de gauche n’hésiteront pas à suspendre leurs enfants pour donner du travail à ces nouveaux arrivants.
Pressentant que leur invité coriace risque à nouveau de ne déroger en rien à ses convictions, la rédaction de l’émission sort de sa manche un second joker. Encore plus beau, encore plus héroïque. Le journaliste Paul Larrouturou est en duplex aux côtés de Lassana Bathily, l’immigré clandestin qui fut régularisé, fêté et honoré de toutes parts pour avoir sauvé la vie de plusieurs personnes lors de la prise d’otages du Super Cacher de la porte de Vincennes le 9 janvier 2015. Version officielle qui aurait été enjolivée, si l’on en croit plusieurs otages (Hyper Caché, par Yohann Dorai et Michel Taubmann, Éditions du Moment). Mais peu importe… Il est là, chez lui, dans son appartement où un drapeau bleu blanc rouge est accroché au mur. Éric Zemmour ne pourra résister aux questions que le bienfaiteur national va lui poser. « Allez, Lassana on y va. On interpelle le monstre d’extrême droite, on n’hésite pas. »
Au grand désarroi de l’envoyé spécial remonté comme un Thierry Roland en pleine finale de Coupe du monde, Lassana Bathily bafouille, ne trouve pas ses mots… Pour un quidam non rompu à l’exercice « seul face caméra », la maladresse est légitime.
Après une entrée en matière quelque peu confuse, la question peine à venir… « Pour vous… Pour vous… D’être musulman c’est une exgjuozf… » Paul Larroutouru surgit. Journaliste mais également ventriloque, il vient en urgence rappeler au témoin ce qu’il devait dire : « Vous me disiez que vous aimiez la République, c’est ça ? » Oui. Lassana reprend. Deuxième prise, cette fois-ci, c’est la bonne : « Pour vous, d’être français… d’être musulman, c’est un problème, quoi ? » Tatayet se tourne vers son coach et semble demander : « Est-ce que j’ai bon ? » Heu… Oui, mais pas tout à fait.
Chauffé à blanc, le ventriloque revient à l’image. Il vit le rôle, il tient le personnage, Lassana n’est qu’une pâle réplique. Il est la version originale, il a les mots, le phrasé. Ah, s’il ne se retenait pas, il demanderait à son hôte de rester dans la cuisine pendant que lui formule la question convenablement. Alors, reprenons : « C’est ce que vous me disiez tout à l’heure. En gros, vous le regardiez sur votre télé et vous me disiez est-ce que moi qui suis musulman, je ne suis pas digne d’être français ? C’est ça… » Éric Zemmour attend patiemment que le numéro soit au point. Lassana Bathily reformule à peu de chose près la question suggérée par son coach. Ouf ! David Pujadas s’éponge le front, Ruth Elkrief appelle le secrétariat de l’Élysée. « Nous y sommes arrivés. »
Imperturbable, Éric Zemmour rappelle ce que doit être la place des religions dans la République. Le vaudeville a tourné court. Les joker sont remis dans leurs cartons. Paul Larrouturou range son habit de Monsieur Loyal… Demain, une autre émission, une autre performance… Ainsi va la vie de l’intermittent du spectacle de l’information.
Lassana Bathily «Vous me faites https://t.co/GjA78krlfl vous êtes élu, quelle serait notre place à nous,les musulmans de France ?»
— LCI (@LCI) February 2, 2022
Éric Zemmour «La place de tous les citoyens qui respectent les principes de liberté,d’égalité,de fraternité et de laïcité.» #MissionConvaincreLCI pic.twitter.com/gIBmsOa9NQ
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Passant son grand oral devant les policiers, à l’invitation du syndicat Alliance, Eric Zemmour a livré son programme de lutte contre la délinquance et l’islamisation du pays.
Notons que les candidats de gauche ont décliné l’invitation et que Mélenchon n’a pas été invité, car jugé trop haineux envers la police. Il en a encore fait la démonstration chez Hanouna, l’écume aux lèvres face à un policier de la BAC. Un anti-flics qui brigue la magistrature suprême c’est encore une spécificité bien française !
Soulignant la proximité idéologique qui le lie aux forces de l’ordre, Zemmour a rappelé que si la peur doit changer de camp et si le problème de la police reste une justice trop laxiste, il faut bien comprendre que le combat prend une dimension civilisationnelle.
« Vous êtes en première ligne pour mener un combat de civilisation. »
Deux civilisations s’affrontent sur notre sol et c’est la nôtre qui doit s’imposer.
Si vous êtes agressés en permanence, c’est parce que vous représentez l’Etat, donc la France.
« Je vous soutiendrai. Je ne vous demanderai pas, comme Castaner, de mettre un genou à terre en guise de mea culpa. Je ne vous accuserai pas, comme Emmanuel Macron, de « violences policières. »
Il n’y a pas de violences policières. Il y a la violence légitime.
J’instaurerai la « défense excusable », qui assouplira les règles trop restrictives qui encadrent la légitime défense.
J’établirai une « présomption de légitime défense » pour les policiers. Ce sera au parquet de prouver la culpabilité du policier, contrairement aux règles actuelles. Il faut en finir avec la peur des policiers qui n’osent plus utiliser leur arme face aux menaces.
Je supprimerai le juge des libertés, qui ne sert à rien.
Enfin, je lancerai une loi de programmation sur 5 ans, pour vous donner les moyens qu’il vous faut.
Une justice ferme et efficace
Je construirai 10 000 places de prison et expulserai les 15 000 détenus étrangers de nos prisons.
Je rétablirai les peines plancher
Je mettrai fin aux réductions de peine et supprimerai les lois Perben, Dati, Taubira et Belloubet.
J’instaurerai la vraie perpétuité
J’expulserai les MNA et abaisserai la clause de minorité de 16 à 13 ans
Je ferai appel à d’anciens policiers, gendarmes et avocat pour augmenter le nombre de magistrats.
Je serai le président de la paix.
Avec moi la peur va changer de camp
Suivent ensuite quelques questions.
Sur les violences lors des manifestations, les saccages, les agressions, les scènes de guérilla urbaine orchestrées par l’extrême gauche, les antifas, les black-blocs, Zemmour promet une réponse pénale qui n’existe pas. C’est une question de volonté politique.
La première réponse, fondamentale, face aux violences contre la police et face à la délinquance, c’est l’arrêt immédiat de l’immigration.
C’est l’immigration qui nourrit la délinquance. Celle-ci a quadruplé depuis 1960.
Les délinquants étrangers seront expulsés
Les binationaux délinquants seront déchus de la nationalité française et expulsés
Les allocations sociales seront supprimées aux familles de mineurs délinquants
Ces familles seront expulsées des logements sociaux.
Avec cette panoplie, les Français retrouveront la paix et la sécurité dans tout le pays.
Il est sidérant que l’identité des policiers et leurs familles doivent être protégées, parce que des racailles les menacent. Le floutage et l’anonymat sont des solutions temporaires. Nous aurons gagné quand ces mesures seront devenues inutiles.
Ca ira plus vite qu’on ne le pense. Il faudra être fermes et déterminés.
Interrogé sur les retraites, le pouvoir d’achat, Zemmour dit ne pas vouloir toucher au statut des policiers et promet une amélioration des conditions de travail et de meilleurs équipements.
Puis il revient sur cette guerre de civilisation que mènent les islamistes.
Les enclaves étrangères ne sont pas des zones de non droit, mais des zones où règne un autre droit, celui des caïds de la drogue et des barbus.
Dans ces zones qui ne sont plus la France, les policiers sont perçus comme une armée étrangère.
Et Zemmour de conclure :
Ces zones, il faudra les reconquérir. Je compte sur vous comme vous pouvez compter sur moi.
Un discours volontaire qui est allé, n’en doutons pas, droit au coeur des forces de l’ordre, trop souvent méprisées, non seulement par le pouvoir et par la gauche, mais aussi, hélas, par le camp patriote, alors que le chaos racial est à nos portes si rien ne change.
Jamais Zemmour ne salira les forces de l’ordre. C’est tout à son honneur.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque