Preuve qu’il ne faut jamais désespérer, certains candidats finissent par se jeter dans le bain et s’emparer du sujet « natalité ». La France souffre de multiples manques. Quasi quotidiennement sont évoquées les pénuries d’électricité, de main d’œuvre, d’infirmières à l’hôpital, de places en réanimation, de médecins en zone rurale ; celles des naissances beaucoup plus rarement. Parce que le problème est complexe, coincé entre revendications féministes et hantise de l’immigration, mais incontournable car il concerne directement la survie de notre civilisation.
Malgré tout, les chiffres ne sont pas bons : songeons qu’en 1973 on comptabilisait 916.000 naissances. En 2021, le chiffre est retombé à 738.000 en 2021. Et parallèlement le nombre de personnes âgées ne cesse d’augmenter : comptant aujourd’hui pour plus de 20 % de la population, elles seront 20 millions en 2030 et 24 millions en 2060. Selon le dernier rapport du Haut-Commissariat au plan, il manque à ce jour 40 à 50.000 naissances par an pour espérer sauver notre système de protection sociale. Malgré les chiffres, implacables, comme le disait Dominique Marcilhacy interrogée dans ces colonnes, « il n’y a aucune volonté politique en France d’assurer la fécondité suffisante ».
Tous les territoires ne sont pas logés à la même enseigne. Pour ne citer qu’elle, la Seine-Saint-Denis (département qui connait le fort taux d’immigrés, 30,7 % « chiffre officiel » pour une moyenne nationale de 9 %) est la championne de France des naissances avec le taux de natalité le plus fort. Elle détient aussi le record des familles les plus nombreuses de l’Hexagone (18 % de familles de plus de trois enfants) et peut se vanter d’être en perpétuelle croissance : depuis les années 2000 sa population a augmenté de 16 % entre 1999 et 2016 contre 10 % pour l’ensemble de la France métropolitaine. De quoi intimider les partisans d’une politique nataliste forte hantés par la perpétuelle hausse de l’immigration.
Une équation difficile à résoudre qui n’embarrasse pas Valérie Pécresse : elle propose sans distinguer les bénéficiaires une prime de 900 euros pour le premier enfant et la revalorisation des allocations familiales (en y consacrant 1 milliard d’euros par an). En prônant le retour à l’universalité des allocations, elle envoie cependant un signal fort aux familles moyennes et aisées punies par les mesures vexatoires du gouvernement Hollande (plafond de ressource et quotient familial).
Subtil, Eric Zemmour laboure les campagnes ; comme nous l’explique Laurence Trochu (porte parole de Reconquête ! et présidente du Mouvement Conservateur) « alors qu’ils représentent 33 % de la population, ce sont les territoires ruraux qui ont perdu le plus d’habitants entre 2014 et 2019 avec une baisse de la natalité de 10 % contre 5 % dans les espaces urbains ». A ces « grands invisibles », Eric Zemmour promet 10.000 euros par naissance d’enfant. De quoi « créer les conditions pour que les gens aient envie d’avoir des enfants et cesser de se concentrer sur les grandes villes », nous détaille Laurence Trochu.
Marine Le Pen qui a « fendu l’armure » ce week-end, tire les leçons de son expérience personnelle de mère isolée : un quotidien difficile pour ces familles monoparentales qu’elle veut améliorer en doublant leurs allocations. Encore traditionnelle malgré tout, elle réserve les allocations aux familles françaises et s’inspire du modèle hongrois de facilitation d’accès à la propriété pour les familles en proposant un prêt auprès de l’Etat de 100.000 euros qui ne sera plus à rembourser à partir du 3ème enfant.
A gauche, la politique familiale est toujours la grande absente. Ses candidats feignent sans doute de croire que l’importation de population immigrée aura réponse à tout : paiement des retraites, pénurie de main d’œuvre, consolation et soutien des vieux que nous serons demain, quitte à laisser sombrer notre civilisation.
L’Institut Montaigne vient de publier une large enquête sur les 18-24 ans dont le titre n’est pas neutre : « Une jeunesse plurielle ». Parce qu’au-delà des analyses statistiques, il est grand temps de nous faire admettre que la France de grand-papa, c’est fini. Bienvenue dans la France « village global ».
Le visuel de présentation va nous aider à comprendre : une image constituée d’une mosaïque de visages représentant toute la diversité possible avec, bien entendu, des Blancs en minorité. Rien n’est laissé au hasard. Et, surtout, une photo qui retient l’attention avec une jeune fille voilée. Une « jeunesse plurielle », donc, dans une France multiculturelle où les minorités deviennent majoritaires. L’enquête cherche, avant tout, à faire passer un message positif : « des jeunes heureux ». Bien sûr, il y a des difficultés, mais rien de grave. Allez, « roulez jeunesse ».
Cependant, derrière la belle image d’une France « plurielle », harmonieuse et tout sourire, une autre réalité se devine malgré les efforts des auteurs de l’enquête pour brouiller les pistes. Une analyse approfondie révèle, en effet, la face sombre d’une France fracturée avec une partie de la jeunesse développant, sur certains territoires, une contre société extrémiste et violente. Pour éviter toute stigmatisation malheureuse qui nous conduirait à ce triste constat, les auteurs de l’enquête créent des classifications statistiques larges et abstraites.
Ainsi, parmi la typologie proposée, on trouve les « intégrés transgressifs » animés par « des sentiments transgressifs sur la violence politique, la violence privée ou les incivilités et la déviance ». Les jeunes de ce mystérieux groupe trouvent « moins grave » que d’autres le fait « d’injurier une femme dans un lieu public » (49 % contre 73 %) . Ils sont les moins nombreux à juger “très grave” « d’injurier quelqu’un en raison de son origine ou de sa couleur de peau » (57 % contre 82 % pour l’ensemble des jeunes) mais, dans le même temps, ils sont 72 % à considérer « que la France est une société structurellement raciste, contre 46 % de l’ensemble des jeunes ».
Tout au long de leur enquête, les auteurs font usage de la notion très controversée de « racisme structurel » sur laquelle prospèrent les idéologies woke et décoloniale. Leur problème, c’est que l’excuse habituelle de l’« exclusion » économique et sociale, qui engendrerait la « radicalisation », ne fonctionne pas avec ce groupe. Il faut donc trouver autre chose. En effet, ces jeunes, « présentent de nombreux signes d’intégration ». Ils sont même « nettement plus souvent que les autres jeunes en emploi (à 64 %) » et disent « ne pas ressentir de difficultés matérielles particulières ».
L’étude nous apprend alors que « Le groupe des “intégrés transgressifs” est le seul où les musulmans sont surreprésentés ». « Sur l’ensemble de l’échantillon, les jeunes d’origine étrangère comme les jeunes de confession musulmane montrent bien un niveau de tolérance plus élevé à l’égard de la violence et de la déviance que les jeunes d’origine française, et que les jeunes catholiques ou sans religion ».
Afin de détourner notre regard de la problématique de la contagion islamiste, les auteurs explorent des facteurs d’explication extra religieux comme l’hypothèse victimaire des phénomènes de discrimination individuelle ou celle du groupe minoritaire opprimé par le groupe majoritaire. Ce qui, indirectement, donne une caution scientifique aux concepts idéologiques décoloniaux.
Pour bien analyser cette enquête et comprendre ce qu’elle ne dit pas clairement, il faut se reporter à une autre enquête conduite par un des deux auteurs, le sociologue Olivier Galland. Consacrée aux lycéens, et publiée en 2018, « La tentation radicale » donnait une analyse bien différente en évoquant franchement la problématique de la radicalisation religieuse : « Ces jeunes se situent bien dans un univers culturel et normatif très éloigné de celui de la jeunesse majoritaire et très éloigné des valeurs centrales de la société. Leur radicalité religieuse est donc bien loin de n’être qu’une réaction épidermique à un sentiment d’injustice personnel ou collectif. Elle est associée à un ensemble de valeurs qui font sens et qui sont largement en décalage avec celles qui dominent dans la société française ».
Derrière le mythe de la diversité heureuse dont l’Institut Montaigne cherche à faire la promotion, une autre dynamique est à l’œuvre. Celle de la constitution d’une contre-société violente, alimentée par l’idéologie décoloniale et les réseaux islamistes.
Marine Le Pen, de retour de Reims, a accueilli Boulevard Voltaire à son QG de campagne. L’occasion pour elle de revenir sur ses propos polémiques, publiés dans Le Figaro et Causeur, et les accusations portées sur l’entourage d’Éric Zemmour qui ont fait couler beaucoup d’encre. Marine Le Pen regrette-t-elle sa phrase ? Elle regrette que son propos n’ait pas été compris.
Comment ‘R: Eric Zemmour a raison, le service public de radio télévision est une branche pourrie qu’il faut traiter. Le traitement de M. Zemmour est peut-être un peu radical, voir la suite de mon raisonnement ci-dessous :
Il me semble que certaines chaines remplissent correctement leur rôle de Service Public : par exemple France 5, ARTE, et France 3. Il faudrait donc garder ces 3 chaines et garder la même ligne éditoriale. Il faudrait par contre que France 3 se rapproche plus des régions et que chacune de ces chaines soit beaucoup plus marquée par le terroir qu’elles représentent. France 2 doit être privatisée. Côté Radio, une grande chaine nationale est nécessaire. Il faudrait donc garder France Inter mais je comprends qu’il sera difficile de licencier certains journalistes ou présentateurs….. mais c’est ce qui s’est fait à la télévision en 1981 lors de l’arrivée de la Gauche au pouvoir. France Musique devrait perdurer, France Culture devrait se fondre avec France Inter et ne faire qu’un. Monsieur Zemmour, si vous me lisez essayez d’aller dans ce sens.
Invité sur France Inter, le moins qu’on puisse dire est qu’Éric Zemmour n’y a pas été avec le dos de la cuillère, sachant qu’il avait face à lui quatre ennemis, il a décidé de ne pas les ménager.
On remarque d’abord que les quatre journaleux sont masqués, ce qui n’est pas le cas d’Éric Zemmour. Craignent-ils de se voir contaminés par le discours zemmourien ?
Les deux animateurs sont Nicolas Domorand, ancien rédacteur en chef de Libération (tout un symbole) et Léa Salamé, compagne de Raphaël Glucksmann, connue pour ne pas masquer la haine que lui suscite Éric Zemmour. S’y ajoute Thomas Legrand, qui a l’habitude d’insulter grossièrement tout ce qui n’est pas de gauche. Bref, une caricature du pluralisme de France Inter, et plus largement du service public.
Il leur a d’abord expliqué qu’ils étaient la négation du service public, et se comportaient en propagandistes de gauche, sur toutes les thèses de la gauche : immigration, islam, homosexualisme, woke, climat, etc.
.@ZemmourEric : "Je n'ai rien contre le service public au départ. Aujourd'hui, vous êtes des représentants de la pensée de gauche, de la France de gauche, et tous les Français le savent. Les Français n'ont pas à payer pour un média orienté politiquement." #le79Inter#Elysée2022pic.twitter.com/8JP45PAQbr
Ensuite, sans craindre les cris d’orfraie, il a expliqué pourquoi il supprimerait la loi SRU quand il serait élu, mettant à bas la théorie des journalistes selon laquelle 80 % des logements sociaux seraient réservés aux Français.
« Tous les maires me disent que la loi SRU est une catastrophe, que l’on déverse dans nos petites villes les ravages de l’immigration qui auparavant étaient concentrés dans les cités. » Éric Zemmour#le79Inter#Elysee2022pic.twitter.com/LHyiBk6Uex
« En supprimant la loi SRU et en réservant les HLM aux Français, je rends un immense service aux classes populaires françaises que je défends. J’en ai assez qu’elles soient toujours sacrifiées dans leur propre pays. » Éric Zemmour#le79Inter#Elysee2022pic.twitter.com/ikHK3Qa3YK
Et enfin, faisant s’étrangler de rage Léa Salamé, il a expliqué pourquoi il s’intéressait à d’autres sujets, mais qu’il considérait que le combat essentiel demeurait le Grand Remplacement.
« Le Grand remplacement du peuple français par une autre civilisation est le problème majeur. Il y en a bien d’autres dont je parle. Mais le premier problème en France, c’est l’immigration. » Éric Zemmour#le79Inter#Elysee2022pic.twitter.com/cSzYjaWhph
Il leur a dit très clairement, les yeux dans les yeux, qu’ayant trahi les missions du service public, ils seraient tous privatisés.
Naturellement, la contre-attaque a été immédiate, et nous avons eu droit aux pleurnicheries de la présidente de Radio France, Sybile Veil, amie de Macron, qui ment grossièrement aux Français en parlant d’un pluralisme qui n’existe pas sur les chaînes publiques, et en attribuant aux propos d’Éric les prochaines violences qui pourraient toucher les journalistes.
Comme si les Français avaient besoin de Zemmour pour avoir compris que les journalistes du service public, et la plupart des autres, sont des collabos et des propagandistes du nouvel ordre mondial, et qu’ils méprisent notre pays et ses habitants.
Pour finir, quelques rappels sur deux des journaleux, parmi les six présents, qui voulaient se farcir Éric Zemmour.
Le 4 février 2022, la Présidente du FEMYSO est intervenue pour partager son expérience et donner ses recommandations à la table ronde “Recommandations des communautés racisées européennes” organisée par la Représentation de la Commission européenne en Belgique en partenariat avec #DiasporaVote! dans le cadre de la Conférence sur l’avenir de l’Europe et en présence des représentants de la Vice-présidente de la Commission européenne Dubravka Šuica, chargée de la Démocratie et de la Démographie
We were honoured to join our friends at @DiasporaVote_EU today at the European Commision.
This roundtable focused on recommendations from racialized communities: Inclusive democracy, the environment, just transition & migration around the #CoFoE#TheFutureIsYourspic.twitter.com/DKxlOyDtxf
Nantes, sixième ville de France, est en proie à une insécurité grandissante. Dans les rues piétonnes du centre-ville comme aux abords des commerces, les habitants sont inquiets de la multiplication des dégradations et des faits de violence
Le Mans : armé d'une clé à molette et muni d'un Coran, Ismaël K., 27 ans, a menacé et agressé un couple de sexagénaires, puis lynché un homme handicapé au sol avec sa béquille, tout en criant "Allah Akbar" (MàJ) https://t.co/HXr99ISMeNpic.twitter.com/WyeNG1u8ty
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 7, 2022
Poitiers : Aurélien, un rugbyman de 24 ans, poignardé à deux reprises dans le dos sur le parvis de la mairie par une bande, 4 suspects mis en examen pour tentative de meurtre, sa mère dénonce une "agression gratuite" https://t.co/N9uxge4rqJpic.twitter.com/PXT3zQTElZ
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Montpellier : un chauffard au volant d’une voiture volée percute volontairement un policier et le blesse grièvement (MàJ : L'auteur a déjà été condamné à 28 reprises) – https://t.co/xK4zf3KKoJpic.twitter.com/jSJqianR2M
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Montpellier : un jeune homme, qui attendait le tram, agressé à coups de bouteille en verre par deux migrants marocains, qui lui ont ensuite volé son argent https://t.co/sJhS14ZJv1pic.twitter.com/an5lbRAP5r
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) February 5, 2022
L’as de la premier League Kurt Zouma pourrait être poursuivi en justice après avoir été filmé en train de frapper son chat comme un ballon de football sur le sol de sa cuisine.
La star de West Ham, 27 ans, est également vue en train de gifler le visage de son animal.
Le club a condamné ses actions et va “traiter l’affaire en interne”.
Le défenseur de West Ham est vu en train d’attaquer l’animal dans son manoir à 2 millions de livres sterling pendant que son frère le filme.
Zouma, 27 ans, laisse tomber le chat et le fait tomber en plein vol sur le sol de la cuisine.
L’international français poursuit ensuite l’animal dans sa salle à manger devant un enfant, sous le regard amusé du caméraman.
Zouma lance également une paire de chaussures de marque sur l’animal, qui tente frénétiquement de s’échapper.
Dans un dernier clip, on le voit gifler le chat au visage et le faire tomber des bras de l’enfant.
Hier soir, Zouma s’est excusé à genoux pour cette attaque et a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un incident isolé.
Il a déclaré : “Je veux m’excuser pour mes actions. Il n’y a pas d’excuses pour mon comportement, que je regrette sincèrement.[…]
L’ancien joueur de Chelsea de 30 millions de livres sterling était furieux que le Bengal – une race de chat domestique très coûteuse qui ressemble à un petit léopard – ait sali sa maison.[…]
Il avait déjà affirmé que, lui Président, il « raserait Versailles pour que l’on arrête de cultiver la grandeur de la France ». Pas très étonnant, donc, que Jean-Michel Aphatie récidive en affirmant, sur LCI, que ceux qui trouvent quelques qualités à Zemmour sont, en quelque sorte, ces « Français de chez Français qui puent un peu des pieds » !
Jean-Michel Aphatie qualifie Eric Zemmour et les gens autour de lui de “Français de chez les Français qui puent un peu des pieds” pic.twitter.com/QpBqFK4kla
Après les sempiternelles idées « nauséabondes » (qui commencent maintenant à Manuel Valls), puis les « sans-dents » de Hollande (dont on peut supposer qu’ils ont mauvaise haleine), cette gauche-béluga est décidément très olfactive avec « ceux qui ne sont rien » ; mais qui sont simplement une multitude de braves gens qui se lèvent tôt, travaillent dur, se permettent parfois de « fumer des clopes et de rouler en diesel » et trouvent quand même, plus souvent que le camp du Bien ne le croit, le temps de se laver les pieds. Et c’est cette même gauche qui s’étonne, ensuite, que ceux-là l’abandonne !
Mais avec Aphatie, longtemps adhérent au PS, la zemmourite infectieuse chronique se complique de psychose hallucinatoire, puisqu’au meeting de Villepinte, il estime avoir « vu un monstre ». Un cran au-dessus et il convoquait le Grand Exorciste !
Mais il faut le comprendre, ce pauvre Aphatie : Zemmour et lui ont exactement le même âge et ont exercé le même métier. Mais l’un a, par sa seule présence, hissé un média confidentiel au rang de première chaîne d’information de France – dépassant BFM TV sur l’ensemble des tranches horaires – avant d’acquérir une envergure politique nationale.
Et l’autre doit se contenter de commenter l’ascension de son confrère… Aphatie n’a jamais eu, bien sûr, la moindre ambition de se présenter à l’élection présidentielle : il enrage simplement qu’un confrère l’ait eue.
Illustration cristalline de la rivalité mimétique si bien décrite par René Girard et dont les effets pervers sont la haine, l’envie et la jalousie : « Celui qui hait se hait d’abord lui-même, en raison de l’admiration secrète que recèle sa haine ». Tout est dit.
Villepinte, Cannes, Lille, partout où il passe, Zemmour embrase les foules. Reconquête, c’est devenu une redoutable armée de près de 100 000 adhérents, derrière un chef de guerre hors du commun, entouré de fidèles dont l’excellence n’est plus à démontrer. Zemmour est en train de lever des légions d’électeurs.
Il y a trois mois, on disait le candidat isolé, sans troupes et sans moyens, inconscient des enjeux. Zemmour n’était qu’un innocent farfelu ayant la prétention de venir jouer dans la cour des grands, parmi les pros de la politique. On se gaussait, on ricanait, on gloussait dans les dîners en ville. Le novice allait se faire broyer par le système.
Ses « amis », comme le félon Ménard, lui prédisaient l’échec. Le sinistre maire de Béziers continue d’ailleurs, chaque matin, de lui savonner la planche. Marine lui promettait un score scotché à 3 %.
Les journalistes, supplétifs de la Macronie pour la plupart, s’adonnaient à leur jeu préféré, la diabolisation du candidat anti-système. Certains continuent, mais d’autres, perplexes, s’interrogent. On ne sait jamais…
Car Éric pourrait très bien devenir le Trump français et tout emporter sur son passage.
Le fait est que plus personne ne ricane.
La roue a donc tourné. Courage, volonté, ténacité, sincérité et intelligence ont renversé la donne.
Et le débatteur hors pair est devenu un redoutable tribun, capable de galvaniser les foules comme jamais.
Même les instituts de sondage ne peuvent plus nier cette formidable dynamique qui porte Éric Zemmour.
Hier, ils étaient 8 000 fans venus ovationner leur champion et son équipe, répondant ainsi de façon magistrale à l’insignifiante Martine Aubry, qui avait cru bon d’encourager les antifas à barrer la route à notre patriote. Quelle posture misérable !
Mais quelle gifle ! Collard, Zemmour, tous ont moqué le fiasco total de cette initiative pitoyable de la maire de Lille. Quel comportement anti-démocratique décadent !
« Merci de ne pas être tombés dans cet état d’Aubryété », a ironisé l’inimitable Gilbert Collard, en s’adressant aux militants de Reconquête.
C’est dans une ambiance survoltée que s’est déroulé le troisième grand meeting de Zemmour, un show aussi enthousiaste que ceux de Villepinte ou de Cannes. Du grand professionnalisme. Visiblement, l’équipe du « perdreau de l’année » est au top ! Ils ont vite appris. C’est bluffant.
Tant de ferveur, tant de joie contagieuse, tant de chaleur, tant de passion, au son d’une musique conquérante et au milieu d’une marée de drapeaux tricolores, font vraiment chaud au cœur.
En écoutant Zemmour et son équipe, en observant l’enthousiasme délirant des 8 000 fans venus écouter la bonne parole, on se dit aussitôt que tous les sondages sont faux et qu’Éric ne peut pas susciter autant de ferveur et d’espoir, tout en restant scotché à 12 % comme se plaisent à le dire la plupart des sondeurs.
Les sondages sont faux car 60 % des électeurs n’ont pas encore pris de décision quant à leur choix.
Le meeting démarre avec le discours de Jean-Frédéric Poisson, suivi à la tribune par Bruno North, Jacline Mouraud, Gilbert Collard, Jérôme Rivière, Maxette Pirbakas, l’époustouflant tribun Guillaume Peltier et enfin Philippe de Villiers.
Tous y vont de leur couplet patriotique et d’une ode à la France qui enflamme la salle, avec 8 000 fidèles qui scandent « Zemmour Président » ! Grandiose.
Enfin la rock star arrive, acclamée comme Rocky montant sur le ring. Zemmour fend la foule, serre des mains. C’est un show à l’américaine, accompagné d’une musique endiablée au milieu de centaines de drapeaux.
Du haut de la tribune, bras levés, sourire aux lèvres, Zemmour savoure l’instant. Il est clair qu’il est heureux de son triomphe, de son pari gagné, fier du succès de son travail de chaque instant, infatigable, sur le pont depuis des mois.
Un sondage de ce soir le donne à égalité avec Marine, à 14 %. Ce sondeur, Ipsos, le donnait à 12 % face à Marine à 17 % il y a quelques jours. Est-ce le signe d’un retour au réel ? Le fait est que Zemmour gagne 2 points et Marine en perd 3 chez le même sondeur. On ne peut que s’en réjouir.
Sans notes, au meilleur de sa forme, Zemmour remercie son équipe et son public. Puis, il rend hommage à la jeune policière de 24 ans, agressée à Lille par un multirécidiviste, et remercie les forces de l’ordre.
Le thème du meeting ? Le pouvoir d’achat, plombé par des décennies de gabegie et par une immigration de masse qui nous ruine et saigne le peuple français.
Zemmour dénonce l’assistanat et vante le Nord industriel, où naguère, Belges, Polonais et Italiens se sont assimilés par amour de la France et par le goût du travail bien fait. Le travail, c’est notre trésor, notre patrimoine, notre capital.
« Je serai le Président de la réconciliation des classes »
Dénonçant l’indigne comportement de Martine Aubry faisant appel aux antifas, Zemmour revient sur l’islamisation des villes, sur Roubaix, l’Afghanistan à deux heures de Paris. Il dénonce le voile chez les fillettes, les horaires séparés dans les piscines, les écoles coraniques subventionnées.
Dans certains quartiers, « on cherche la France et on ne la trouve plus ».
C’est un scandale que des journalistes, qui révèlent la vérité, soient ensuite menacés de décapitation et de viol.
Et la gauche relativise, insulte les gens modestes, en mettant la criminalité sur le dos de la pauvreté, comme si les pauvres avaient vocation à plonger dans la délinquance, alors qu’ils mettent un point d’honneur à respecter les lois.
Pour Éric, l’argent public, l’argent magique, ça n’existe pas. Cet argent distribué à tout-va par Macron, c’est celui du peuple français, écrasé de taxes et d’impôts.
« Les chèques cadeau, c’est votre argent »
C’est vous qui payez la dette. Votre pouvoir d’achat, c’est ce qui vous reste après que l’État vous a pris la moitié de votre travail. Nous sommes le peuple le plus taxé du monde.
L’AME, le RSA aux terroristes, la fraude sociale et fiscale, le coût des détenus étrangers, les plans banlieue, les subventions aux associations de gauche, c’est vous qui les financez. Il ne vous reste rien.
Vous en avez assez ? Moi aussi j’en ai assez ! Pour votre pouvoir d’achat j’ai trois solutions :
1 Arrêter le gaspillage de l’argent public
2 Arrêter de financer notre propre remplacement
3 Récompenser le travail et le mérite
Savez-vous que la France aide la Chine à se développer, alors qu’elle est la seconde puissance économique du monde ? Nous aidons un pays qui pratique une concurrence déloyale.
Savez-vous que l’audiovisuel public coûte 3,6 milliards par an pour diffuser son discours de gauche ? J’économiserai cette somme en privatisant les chaînes publiques.
Dès mon élection, je recenserai toutes les dépenses inutiles et folles et lancerai la plus grande réforme de l’État.
L’immigration est financée sur votre dos. Notre modèle social profite à toute la misère du monde et étrangle les classes moyennes.
Un demandeur d’asile, logé et subventionné, bénéficie d’une carte de crédit de 430 euros par mois. C’est plus que nos paysans dont certains survivent avec 350 euros par mois. Je limiterai le droit d’asile aux seuls combattants de la liberté, une poignée par an.
Les mineurs isolés, dont beaucoup sont des délinquants, coûtent 2 milliards par an à l’État.
L’AME, qui soigne les sans-papiers, c’est 1 milliard par an. Je la supprimerai.
Sachez que 55 % des étrangers extra-européens en âge de travailler sont inactifs.
J’accorderai une prime de 10 000 euros pour chaque naissance en milieu rural afin de repeupler nos campagnes. Et je créerai 1000 postes de médecins salariés pour les installer dans les déserts médicaux.
20 % de nos logements sociaux sont occupés par des étrangers. Certains Français logent dans des caravanes, résignés, car abandonnés par l’État depuis des années.
Nous finançons notre Grand Remplacement au prix de notre grand déclassement !
Je couperai les aides sociales aux étrangers extra-européens : RSA, allocations familiales, aide au logement. Cela représente 20 milliards d’économie.
J’augmenterai le salaire net, j’accorderai des bourses d’études aux classes moyennes, je porterai la pension de réversion à 75 % au lieu de 50 % actuellement.
Travailler plus pour gagner plus était une excellente idée de Nicolas Sarkozy. Je rétablirai les heures supplémentaires défiscalisées.
J’instaurerai une aide patronale de 50 % pour les frais de trajet en voiture.
La participation sera encouragée et libérée des contraintes actuelles.
Je revaloriserai le travail en encourageant le mérite et l’effort.
Je créerai la prime patronale aux salariés avec zéro charge, pour récompenser le mérite.
Plus question que notre modèle social soit partagé avec le monde entier.
Nous sommes LA solution du mérite, du travail et de la justice.
La reconquête que nous voulons, c’est combattre l’assistanat
La reconquête que nous voulons, c’est combattre le Grand Remplacement pour lutter contre le grand déclassement.
Oui, nous pensons que demain sera meilleur. Oui, c’est possible car « impossible n’est pas français »
La France a un destin, son peuple a un destin. Son peuple, qui est là depuis 1000 ans et qui a envie d’être encore là dans 1000 ans, a le devoir de préserver son héritage culturel, son art de vivre et sa civilisation pour les transmettre aux générations futures.
Pour cela, nous aurons besoin de nos entreprises pour produire, innover et partir à la conquête du monde. Nous aurons besoin de Français qui vivent correctement de leur travail et n’ont plus l’angoisse des fins de mois.
Nous voulons redevenir ce peuple solide, robuste, fier et plein de confiance en lui et en son génie.
Je veux insuffler à la France cet esprit de reconquête.
Nous avons un pays à reconquérir, une économie à reconquérir.
Rien ni personne ne nous fera mépriser notre pays, son économie, ses travailleurs et le fruit de leurs efforts.
Rien ni personne ne nous fera oublier que nous sommes nés dans la prospérité, qu’elle a éclairé notre passé et qu’elle nous attend dans l’avenir.
Rien ni personne ne nous fera abandonner nos parents, nos enfants, nos envies, nos ambitions, nos projets.
Rien ni personne ne nous empêchera de vivre chez nous et pour nous. Ils ne nous déplaceront pas, ils ne nous soumettront pas, ils ne nous remplaceront pas.
Il faudra nous arracher le cœur et ils n’y arriveront pas.
Parce que le courage c’est nous, le panache c’est nous, le travail et le drapeau qui flotte au vent de l’Histoire, c’est nous.
La nation qui ne baisse pas les yeux c’est nous, la terre qui refuse de se soumettre c’est nous, le peuple qui n’a plus peur c’est nous, la reconquête c’est nous.
Vive la République et surtout, surtout, vive la France.
Et c’est une foule en délire, déchaînée, ivre de fierté, de patriotisme et d’espoir, qui entonne la Marseillaise à pleins poumons.
Oui, vraiment, des meetings politiques qui vous transportent à ce point, vous ne les verrez que chez Zemmour.