Alors qu’Emmanuel Macron mène une précampagne électorale en usant et abusant de sa position, il a profité d’un entretien avec des journalistes dans son avion entre Moscou et Kiev pour faire, une fois de plus, preuve de sa désinvolture et de son cynisme à l’égard du peuple français. Questionné sur sa candidature « éventuelle » à la présidence de la République, il a répondu, goguenard : « Va falloir y songer à un moment. » Il se trouve qu’ambitionner le poste de président de la Ve République, « clé de voûte des institutions », n’est pas une farce et que les Français ne sont pas des gogos que l’on peut abuser sans vergogne.
Une telle attitude, accompagnée d’un regard froid et d’un sourire en coin quelque peu méprisant, conduit à s’interroger réellement sur son inquiétante personnalité. Souvent « l’arbre cache la forêt » et, de son entretien au Parisien du 4 janvier dernier, on a surtout retenu qu’il avait « envie d’emmerder » six millions de Français. Propos inadmissibles qui traduisent surtout l’immaturité d’un homme qui veut affirmer un pouvoir puéril sur les autres. Dans la veine du « je suis votre chef » assené, le 13 juillet 2017, devant un parterre d’officiers supérieurs français et alliés, afin d’humilier en public le chef d’état-major des armées. On attend du président de la République qu’il soit un chef, pas un petit chef qui « emmerde » ou humilie ses subordonnés.
Mais le plus révélateur, au sens propre, ce fut lors de cet entretien thérapie donné à TF1, le 15 décembre 2021, lorsqu’Emmanuel Macron a avoué qu’il avait dû apprendre « à mieux aimer » les Français. Or, cet aveu éclaire tout. Toutes ces « petites » phrases : « les femmes illettrées », « les gens qui ne sont rien », « le Gaulois réfractaire au changement », « Jojo qui enfile son gilet jaune », le « crime contre l’humanité », « la vraie barbarie », la rue qu’il n’y a qu’à traverser pour trouver du travail, « il n’y a pas de culture française », « l’art français, je ne l’ai jamais vu »…
La vérité est que, de son propre aveu, Emmanuel Macron n’aimait ni la France ni les Français lorsqu’il s’est fait élire président de la République. Mais cette République est justement française. Ce n’est pas une abstraction. Or, si ce personnage trouble méprise tant ce qui est et fait la France, pourquoi vouloir se présenter à cette élection ? Par pure ambition ? Pour relever un défi ? Pour faire le jeu de ceux qui l’ont porté au pouvoir ? Pour se sentir tout-puissant ? « Maître des horloges » ?
Se prendrait-il pour « le Grand Horloger » cher aux philosophes du XVIIIe siècle ? Ses propos sur le pouvoir jupitérien le laissent entrevoir. Qui se prend pour Dieu se révèle toujours un inquiétant et dangereux personnage.
Alors que le premier tour de l’élection présidentielle se tiendra dans deux mois, rappelons-nous que nous n’allons pas seulement nous prononcer sur un programme, mais aussi élire un homme. Ne remettons pas à nouveau notre destin et celui de la nation entre les mains d’un être inquiétant, déraciné, pour qui l’amour de la France et des Français n’est qu’une étrangeté appartenant à une époque révolue.
Ce qu’il nous faut, dans les risques et les incertitudes du temps présent, c’est un Président qui aime surtout, oui surtout, la France.
En ralliant Zemmour, le sénateur RN Stéphane Ravier reste fidèle à ses convictions et ne supporte plus les diktats d’une présidente du RN qui dirige son parti à la schlague, faisant fuir tous ses soutiens.
Cette nouvelle défection parmi les rangs du RN prouve si besoin était que rien ne va plus depuis plusieurs années dans ce parti patriote historique, qui a été vidé de son âme et de sa substance, par une obstination suicidaire de Marine à vouloir se couler dans le moule du politiquement correct, au nom d’une dédiabolisation forcenée.
Sa stupide politique d’épuration se retourne contre elle, en se transformant en un tsunami de désertions volontaires. Le RN de 2022 est plus proche de l’UDI que du FN historique. Marine a renié son héritage.
Le résultat n’est pas beau à voir. Le RN est un parti en quasi-faillite qui a perdu les 3/4 de ses adhérents en quelques années. Reconquête en totalise cinq fois plus !
D’ailleurs, Stéphane Ravier a été très clair :
« Je me souviens de ce pour quoi je suis rentré au RN. J’avais des convictions. Elles étaient soutenues par Marine Le Pen, elle le sont aujourd’hui par Éric Zemmour »
C’est devant Sonia Mabrouk, au Grand rendez-vous d’Europe 1, que le sénateur des Bouches-du-Rhône a annoncé sa décision de quitter le RN pour Reconquête.
“Je vais donc soutenir Éric Zemmour dans cette campagne présidentielle parce que je suis convaincu que c’est lui le vrai rassembleur.”
Après Damien Rieu, Gilbert Collard et Jérôme Rivière, c’est un gros poisson que Zemmour capture dans ses filets.
Selon les informations de BMF TV, Stéphane Ravier devient « responsable à Marseille » au sein du parti d’Éric Zemmour.
J’avoue avoir tiqué quand Stéphane Ravier a accordé cette semaine son parrainage à Marine Le Pen, alors que leur désaccord restait total, depuis que l’ex-RN Sophie Grech a accordé son parrainage à Éric Zemmour, provoquant l’ire de Marine.
Mais le sénateur s’en est expliqué :
« J’ai accordé mon parrainage comme solde de tout compte à Marine Le Pen. Je quitte le Rassemblement National »
Selon lui, la présidente du Rassemblement National a lancé « une véritable fatwa » contre sa collaboratrice, Sophie Grech.
Le dernier carré de fidèles entourant encore Marine a beau bêler à la trahison, accusant les déserteurs de tous les maux, c’est bien la façon de régner sans partage de la présidente du parti et sa politique de recentrage démesurée qui sont la cause principale de l’hémorragie qui frappe le Radeau de la Méduse qu’est devenu le RN.
Cela s’appelle dilapider son héritage.
Voilà bien une nouvelle preuve de la dynamique qui porte Reconquête vers la victoire. Tous les candidats autres que Zemmour ne sont que des centristes totalement acquis au mondialisme qui nous détruit. À fuir le 10 avril !
Quelques milliers de mineurs à la dérive s’entretuent et mettent le 101e département français sous tension, sur fond d’immigration clandestine. Un film, bientôt sur les écrans, dépeint pour la première fois le quotidien brutal de cette jeunesse tombée entre les mains de bandes ultraviolentes.
« Mais c’est notre vie, ça ! » La remarque fuse dans l’amphithéâtre du lycée des Lumières de Kaweni. À Mayotte, ce lundi 7 février, près de 150 élèves de 2de et de terminale viennent d’assister à la projection du film « Tropique de la violence », l’histoire tragique de Moïse, un collégien confronté à l’ultraviolence d’un gang d’adolescents. Un enfant de l’immigration clandestine, entré comme tant d’autres en « kwassa-kwassa », ces bateaux de pêche à moteur utilisés par les passeurs, alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson.
Plusieurs milliers de mineurs, à la dérive, s’entretuent et mettent sous tension le 101e département français, sur fond d’immigration clandestine, détaille Le Parisien, dimanche 13 février. Le 23 mars, sortira le film “Tropique de la violence”, qui dépeint cette situation.
Dans l’île, la terreur est imposée par des bandes qui recrutent dès l’âge de 11 ans. Cambriolages, caillassages, barrages routiers, ou encore crimes au « chombo » – une sorte de machette – mettent en péril la vie des insulaires, détaille Le Parisien. Depuis que l’année a commencé, cinq jeunes se sont entretués, tandis qu’un père de famille a été assassiné à son domicile, au coupe-coupe. Sur les réseaux sociaux, des clichés de son corps déchiqueté ont beaucoup circulé.
S’affronter pour une insulte ou un regard
Rien qu’en 2021, le parquet a été saisi d’un peu plus de 500 procédures criminelles, note le journal. Dans le détail, il s’agissait principalement de vols en bandes organisées, de blessures causant une infirmité permanente, de viols et d’homicides. Et cela, pour une population officielle de 350 000 personnes. Dès 18 heures, les insulaires redoutent de s’aventurer sur les routes, dans la crainte d’être assaillis par des hordes de jeunes délinquants. Les groupes rivaux, attachés à un quartier ou à un village, n’hésitent pas à s’affronter pour une insulte ou un regard.
Joint par téléphone, Antonio Grigolini, directeur de France TV Slash, relativise les accusations du collectif. Il évoque « des erreurs ou des maladresses » commises en raison du grand nombre de publications, et « des codes des plateformes parfois expéditifs » que la chaîne suit. Il dit vouloir veiller à « rectifier le cas échéant » lesdites fautes. Il souhaite également mettre en avant les « dizaines de milliers de remerciements et de témoignages » qui, selon lui, « prouvent l’utilité et la pertinence » des contenus proposés.
Madame la Présidente de France Télévisions, monsieur le médiateur des programmes et mesdames et messieurs les membres du Comité de stratégie éditoriale de France Télévisions,
Nous, simples citoyens et contribuables – et de ce fait co-financeurs et bénéficiaires de France Télévisions – constatons depuis des années avec consternation que le service France TV Slash multiplie les violations des règles juridiques et déontologiques qui encadrent sa mission d’intérêt général de service public audiovisuel.
Nous avons analysé la totalité du contenu publié par France TV Slash sur Instagram, principal réseau social utilisé par les 15-25 ans avec Snapchat et de plus en plus utilisé comme moyen de s’informer, et regrettons de constater que rarement les devoirs de pluralisme, d’impartialité politique et d’exemplarité journalistique du service public n’ont été aussi malmenés.
Parmi les nombreuses violations que nous avons relevées – et isolées dans un fichier en ligne ouvert aux yeux de tous (via ce lien) – voici quelques exemples :
Appels aux dons à des associations politiques (posts du 2 juin 2020 concernant Black Lives Matter et 9 juin 2020 concernant le comité Justice pour Adama par exemple)
Injonctions à manifester (posts du 21 novembre 2019 concernant la manifestation du collectif Nous Toutes et 14 mars 2020 pour la Climate strike online par exemple)
Injonctions à signer des pétitions pour certains mouvements militants ou adopter des attitudes militantes (posts du 2 juin 2020 concernant Black Lives Matter ou du 26 juin 2021 concernant le fait d’utiliser ses “privilèges” en tant que “allié” par exemple)
Prises de positions politiques sans nuance ni contradiction de façon régulière (posts du 23 novembre 2021 sur les émeutes en Guadeloupe ou du 13 décembre 2021 sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie par exemple)
Il faut que cela cesse. France Télévisions ne peut pas continuer à financer avec l’argent public un outil militant et politique. En faisant la promotion de leurs convictions personnelles au lieu d’informer, les membres de la rédaction de France TV Slash empêchent l’accès à des opinions contraires et privent son audience des clefs essentielles de compréhension des sujets.
Celle-ci n’est pas politique mais citoyenne. Elle vise à faire en sorte que les 2,5 milliards d’euros versés par les Français à France Télévisions chaque année permettent de fournir la meilleure qualité de service possible en respectant le “pluralisme et le débat démocratique” et “l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion” inscrits dans votre Cahier des charges. Sans ces principes, le service public audiovisuel perd sa raison d’être.
Notre démarche ne vise pas à empêcher les journalistes de faire leur travail mais au contraire à en assurer la qualité en rappelant que, comme le dit votre Accord collectif d’entreprise de 2013, “le droit du public à une information de qualité, complète, libre, indépendante et pluraliste, rappelé dans la Déclaration des droits de l’homme et la Constitution” est une responsabilité du journaliste qui “prime sur toute autre”. Et que les journalistes de France Télévisions doivent “éviter d’exprimer une opinion politique dans un cadre professionnel” selon votre Charte d’éthique de 2017.
Nous demandons de prendre toutes les dispositions nécessaires afin de faire cesser, dès maintenant, ces graves infractions aux obligations juridiques de France Télévisions et de mettre en place des garanties concrètes et transparentes du caractère pluraliste, équitable et honnête du traitement de l’information sur France Télévisions. Faute de quoi, nous serions malheureusement obligés de saisir l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente de France Télévisions, monsieur le médiateur des programmes et mesdames et messieurs les membres du Comité de stratégie éditoriale de France Télévisions, nos plus respectueuses salutations.
Arthur Monnet, Collectif #PasAvecMaRedevance pasavecmaredevance@machin_chose
Quand le président de la République française emmerde une partie de la population — en l’occurrence les non-vaccinés —, le préfet de police, Didier Lallement, donne des consignes de fermeté aux forces de sécurité pour faire comprendre que la dictature sanitaire est aussi très autoritaire. Il semble que le message soit passé chez certains comme le droit à dépasser toutes les limites.
Lors de la manifestation du Convoi de la Liberté, le conducteur d’une voiture et ses passagers, qui arboraient le drapeau tricolore, ont vu un policier les braquer avec son arme de service. Une vidéo immortalise cette séquence qui aurait pu tourner au drame. Une enquête administrative — qui finira aux oubliettes — a été ouverte. Il semble que le gouvernement Macron perd pied et n’arrive plus à tenir ses ouailles qu’il avait préalablement chauffées à blanc et dont certaines se sont vu pousser des ailes. Dans une autre vidéo, postée sur les réseaux sociaux, un membre des forces de l’ordre frappe violemment à la tête à coups de matraque un homme, avenue des Champs-Élysées. Un autre manifestant a carrément eu la jambe brisée en deux. La violence des mots du président Macron s’incarne dans le réel. Il avait promis de les emmerder. C’est en les tabassant qu’il s’y prend.
Dans la nuit du 9 au 10 février vers 4h45 un locataire, rue de Valenciennes, au Pin Sec – juste au nord du quartier dit « sensible » de la Bottière – a appelé la police pour signaler des tirs sur la porte de son logement. Celle-ci a été criblée de balles, les policiers ont compté 24 impacts et plusieurs étuis de 9 mm.
C’est la 5e fusillade de l’année, en 40 jours à peine – avec une tous les 8 jours en moyenne, il y a une baisse de rythme sensible par rapport à 2019 (69 dont 65 liées à la drogue) et 2021 (58 dont 47 liées à la drogue). La précision des tireurs ne s’est guère améliorée – en 2021 une demi-douzaine de portes et autant de fenêtres sont tombées au champ d’honneur, pour 2022 nous en sommes déjà à deux portes de hall et une porte de logement.
Il tire sur un bus à Malakoff au pistolet à billes
En attendant d’avoir l’âge de porter une arme, un adolescent de 16 ans a été interpellé ce 8 février à Malakoff – autre quartier « sensible » nantais, à l’est du centre-ville et de la gare – après avoir tiré avec un pistolet à billes sur un bus vers 21 heures. Il a été placé en garde à vue rapidement après les faits. Ceci n’est pas une fusillade, mais ce qui sert de syndicats à la TAN seraient bien inspirés de placer des pancartes « champ de tir » aux entrées du quartier le soir.
Deal à Rezé
Toujours à propos de drogue, une vidéo du journaliste rap Gabmorrisson publiée le 11 janvier dernier suscite des vagues dans le Landerneau politique local – où on est toujours prompt à tolérer la délinquance, du moment qu’elle ne soit pas visible et que les médias n’en parlent pas. Sans surprise, vu qu’elle a été tournée à Rezé, on y voit des dealers qui présentent leurs produits dans le quartier « sensible » du Château de Rezé.
Enlevé à Saint-Sébastien, relâché à Aigrefeuille sur Maine
Une autre affaire probablement reliée à la drogue est la découverte, le 11 février 2022 par les gendarmes d’Aigrefeuille, sur une route vers 1 h du matin, d’un homme de 27 ans avec des traces de coups sur son visage et visiblement en état de choc. Les gendarmes ont fait le rapprochement avec une altercation survenue plus tôt avec le conducteur d’une 207 grise, dans le coffre duquel un « homme allongé » avait été aperçu – ce qui n’a pas empêché les pandores de ne pas arrêter le véhicule.
Entre temps, les policiers ont pris le relais de l’enquête. Le même soir, un appel 17 à Saint-Sébastien sur Loire indiquait que deux hommes en avaient obligé un troisième à monter dans une voiture grise, justement, rue Jean-Baptiste Robert. La victime, connue des services de police, n’a pas parlé aux enquêteurs – seule une « dette d’argent » a été mentionnée.
Les militantes du collectif féministe Nemesis se sont rendues au meeting de campagne de Valérie Pécresse pour déployer une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Féministe à la télé, pro-voile dans les cités »
Sur leur compte twitter, les jeunes femmes expliquent : « électeurs ne vous laissez pas berner: elle ne sera ni l’alliée des femmes ni garante de la sécurité des Français. Voter Pécresse, c’est voter Macron une seconde fois »
La banderole a ensuite été arrachée par le service d’ordre, de manière plutôt virile face à ces jeunes femmes.
Les militantes de Nemesis se sont rendues au meeting de @vpecresse pour adresser un message: électeurs ne vous laissez pas berner: elle ne sera ni l’alliée des femmes ni garante de la sécurité des Français. Voter Pécresse, c’est voter Macron une seconde fois #PecresseTraitressepic.twitter.com/uD9g4RILnL
L’intelligence politique de Marine Le Pen porte encore ses fruits.
Le dernier homme de droite du RN a non seulement quitté le parti, mais il a annoncé ce jour soutenir Zemmour.
Je me souviens pourquoi j’ai adhéré au Front National il y a 30 ans. J’avais des idées, des convictions, elles n’ont pas changé. Aujourd’hui, ces idées ne sont plus portées par Marine Le Pen mais par Éric Zemmour. Je vais donc soutenir Éric Zemmour pour cette présidentielle. pic.twitter.com/gJdywThkEs
Il a fort justement dénoncé une fatwa de Marine Le Pen contre le groupe RN marseillais dirigé par Ravier, lequel essayait de préserver l’unité de la droite identitaire locale en dépit des soutiens des uns et des autres.
Stéphane Ravier explique les raisons de son retrait du RN : «Marine Le Pen a lancé une véritable fatwa contre Sophie Grech», dans #LeGrandRDVpic.twitter.com/SyWjzKe4sJ
Je ne peux pas dire que le naufrage de Marine Le Pen ne me fasse pas plaisir. Après avoir tout trahi, il fallait bien qu’elle affronte les conséquences.
Comment ‘R :Il est assez édifiant de se rendre compte que beaucoup d’étrangers en particuliers du Maghreb ont un comportement en France tout à fait différent de celui qu’ils auraient dans leur pays. Sans doute la peur du gendarme, en Algérie ou au Maroc la police est bien plus répressive qu’en France. La France est une démocratie où la liberté a été gagné de haute lutte. Ces peuples qui nous envahissent n’ont aucune culture ni de la démocratie ni de la liberté d’expression. Algérie, Maroc ou Tunisie, la tolérance n’existe pas. Pourquoi ces personnes importent chez nous leur culture “mortifère”, intolérante et bien plus raciste que la notre ? Les Français ne sont pas parfaits bien sûr mais c’est un pays qui permet aux personnes qui adhèrent à la République et à ses valeurs de grandir et de s’épanouir. Encore faut-il le vouloir.
« Je porte un regard très critique sur ce qui se passe en France depuis plusieurs décennies, explique Sonia, une Française d’origine musulmane devenue militante de Reconquête, le parti d’Eric Zemmour. L’immigration massive est un fléau, pour des raisons de sécurité évidentes, je suis pour une immigration zéro ou très sélective. Je pense qu’il faut expulser les délinquants ainsi que les personnes en situation irrégulière. Je ne supporte plus de subir leurs comportements au quotidien, sur le fond et la forme. Ils me font honte. Ces comportements, ils ne les auraient jamais au pays ».
Boulevard Voltaire a rencontré trois de ces Français d’origine immigrée, devenus patriotes et amoureux de la France au point de militer derrière… Eric Zemmour. Ils ont choisi la civilisation et la culture française. Nous les avons vus ou nous avons parlé avec eux au téléphone. Leur témoignage nous a paru marquant, leur lucidité étonnante. Leur bon sens et leurs évidences nous ont frappé. Certains, dans le confort des endroits où l’on fait régner la police de la pensée, feraient bien de lire et de relire ces témoignages. Nous vous les livrons abruptes, en commençant par celui de Sonia, 46 ans. Cette femme d’origine tunisienne se dit « de confession musulmane par “héritage” familial depuis des générations ». Mais, en arrivant en France, sa famille avait pris de la distance avec l’islam. « Ma mère est arrivée en France dans les années 1970, elle n’était pas très pratiquante », explique Sonia. Cette distance la pousse à adopter les mœurs françaises. « Je ne suis pas pratiquante, contrairement au reste de ma famille (mère, frère, sœurs) qui se sont pour certains “radicalisés” ». Comment ? « Quand mes sœurs se sont mariées, leurs maris les ont attirés vers l’islam. Elles ont commencé à porter le voile ».
“Les racailles et les immigrés à la dérivent en profitent”
Une évolution qu’elle refuse. « Je ne veux pas qu’en France s’installe le paysage de la Tunisie, sinon je serai allée y vivre », dit-elle. Mais voilà, là-bas, « la police et le gouvernement sont intransigeants et craints par la population. Ici, les forces de l’ordre n’ont ni les moyens nécessaires, ni l’appui du gouvernement pour se faire respecter. Alors ces racailles et les immigrés à la dérive en profitent », explique Sonia. Une évidence qui prend du poids lorsqu’elle vient d’une femme immigrée…
« Je suis contre le port du voile dans l’espace public, tranche Sonia. Nous sommes en France, pas au pays ! Ici, les femmes doivent respecter la laïcité. Si je suis en France, c’est pour vivre émancipée et en sécurité. De même, nous respectons le code vestimentaire lorsque nous allons en Tunisie, par respect des coutumes. Je refuse que soient importées ici les règles souvent archaïques de nos pays. Il faut le dire, beaucoup d’immigrés profitent du système français, très généreux. Cela crée des appels d’air et entraîne des arrivées massives ».
Voilà plusieurs années qu’elle suit les interventions d’Eric Zemmour à la télévision : « Je suis en totale adéquation avec ses idées sur les questions d’immigration et de pratique de la religion musulmane en France. Il a mis des mots sur ce que je pensais, et je le dis sans aucune ambiguïté, cet homme n’est pas raciste ». Mais ses partisans le sont, assurent les bonnes consciences ! Faux, répond Sonia.
« Je suis allée le soutenir à Villepinte et contrairement à ce que pense la gauche, je n’ai reçu aucune réflexion des pro-zemmour sur le fait que nous soyons d’origine étrangère ». Son fils de 23 ans et elle ont pris leur carte de Reconquête. Ils vont aux réunions et distribuent des tracts « depuis peu », dit Sonia. Un virage politique « alors que je n’ai jamais voté ! », dit-elle. Mais, pour elle, « il est temps que les choses changent ! »
Comme Sonia, Mehdi Tliba a sauté le pas vers le parti d’Eric Zemmour. Un grand pas ! « J’ai grandi dans un petit village français, où ma famille et moi étions les seules personnes arabes. Très vite, j’ai ressenti un écart culturel entre mes camarades de classe et moi-même. Je n’ai jamais fait étalage de mes origines : j’estime que c’est la raison pour laquelle j’ai été accepté ».
Ce trentenaire, né d’un père d’origine tunisienne et d’une mère franco-italienne venue d’Antibes, a grandi dans le sud de la France. Il réside sur la Côte d’Azur, à Grasse. Marié et père de deux enfants, il a vécu pendant deux ans aux Etats-Unis où il a fondé une crêperie. Il a lui-aussi franchi le fossé culturel qui le séparait de la France.
“J’estime que l’Islam n’est pas compatible avec la France”
« Généralement quand un enfant français fête ses 8 ans, raconte Mehdi Tliba, il a une réception d’anniversaire et peut s’amuser avec ses copains. Pour moi, ce fut bien différent. On m’a donné le jour de mon anniversaire un couteau pour tuer un agneau. Je suis aujourd’hui totalement étranger à la religion et à la culture musulmane. Et j’estime que l’islam n’est pas compatible avec la France ». La France ne transmet pas sa culture aux nouveaux arrivés, un réflexe soi-disant néocolonialiste, supérieur, destructeur. La gauche s’y oppose depuis des décennies. Un obstacle de plus pour ceux qui souhaitent s’intégrer. « Durant mon adolescence, je n’ai pas eu l’accès à la culture, raconte Mehdi Tlibat. Je me suis réfugié dans le monde virtuel (celui des ordinateurs et du numérique, ndlr) jusqu’à mes 16 ans. Changement radical à 17 ans, j’ai voulu m’engager dans la Marine nationale française. Il y avait dans ma démarche, bien entendu, un côté patriotique. J’ai un amour inconditionnel pour le drapeau, je suis prêt à mourir pour le pavillon français. Malheureusement, j’ai échoué lors de mes stages d’intégration à Lorient ».
Mais il a cultivé la fibre patriote. « Mon amour de la France a encore grandi depuis. A mon premier enfant, j’ai très tôt appris la littérature française. Je m’éveille devant chaque découverte sur l’identité de ce pays, comme “Leeloo” dans “Le 5eme élément” ».
Pourquoi Zemmour ? « Quand j’ai lu son livre Le Suicide français, sorti en 2014, ce fut un déclic. J’ai encore découvert sa pensée, loin de la diabolisation journalistique, quand il est arrivé à CNews. Il faisait le diagnostic des maux de la France ». Mehdi n’en a pas fini avec l’Hexagone. « Je ferai tout mon possible pour que mes enfants puissent grandir, à l’inverse de moi, dans des conditions idéales pour embrasser ce pays si riche culturellement, si lumineux spirituellement. Je suis déterminé à ce que ce joyau qu’est la France survive au virage mondialiste et woke qui veut dissoudre ce qui nous unit : la nation. » On aimerait entendre ces mots parmi les intellectuels qui ont déchiré consciencieusement le tissu de la culture française depuis soixante ans…
Dernier de nos militants, Yanis (son prénom a été modifié à sa demande) a 20 ans. Il est né à Provins d’un père d’origine jordanienne et d’une mère française et habite aujourd’hui à Troyes où il suit des études pour être développeur web. Il aurait pu s’attacher aux paysages ou à la gastronomie françaises, mais c’est l’histoire qui l’a amené à découvrir et à aimer ce pays. Il se passionne pour le XVIIe siècle et le Roi soleil, à l’époque de la splendeur classique, fouille les soubresauts et la gloire du premier Empire et de Napoléon Bonaparte. Cet amour inconditionnel de l’histoire de France ? Voilà bien un point commun avec le candidat Zemmour. Son témoignage brut en dit long sur ce que la France devrait dire à ceux qui la méprisent ou la haïssent. « Je suis né dans un quartier ou la plupart de mes voisins étaient musulmans et immigrés. J’ai été élevé dans un univers de gauche sans m’en rendre compte. A cette époque, je n’avais aucune hostilité envers le port du voile et je considérais comme « facho » toute personne de droite critique envers l’immigration. L’un des seuls partis politiques appréciés en banlieue était La France insoumise ». Pourquoi ? Pour ses prises de position récurrentes en faveur de l’immigration.
“Etre Français, c’est faire sienne l’histoire de France”
Ce bain culturel, Yanis le quitte très tôt. « A 11 ans, la séparation de mes parents m’a obligé à m’éloigner de cette banlieue. J’ai en effet rejoint un lycée agricole et je découvre la France que jadis nous avons insultée. Je préfère être sincère : avant, je n’étais pas anti-France mais ça ne me dérangeait pas d’insulter la police et le pays où j’habite. En arrivant dans cette nouvelle région, j’avais des appréhensions car je pensais que c’étaient des fachos. Malgré mes a priori, pour la première fois, je n’ai ressenti aucun racisme. C’est en découvrant l’agriculture et les agriculteurs que j’ai commencé à aimer la France et les Français. J’ai compris ce que signifiait être français. Ce n’est pas seulement avoir des papiers mais faire sienne l’histoire de France ». La France profonde, celle qui a gardé son caractère, celle qui n’a pas sacrifié son identité au modernisme woke ni à la globalisation, a servi pour lui de révélateur. « Ma vie dans la ruralité m’a ouvert les yeux, dit-il. Quand j’étais dans mon quartier, il y avait une petite musique qui disait que nous étions laissés à l’abandon par l’Etat mais quand je suis arrivé dans mon lycée agricole, j’ai compris que nous étions beaucoup plus aidés que les habitants de la campagne ».
En 2017, il trouve chez Zemmour, découvert sur Youtube, un écho à ce qu’il pense. « Beaucoup de ce qu’il dit est parfaitement fidèle à ce que j’ai vécu, estime-t-il. Dans mon quartier, les forces de l’ordre ne pouvaient pas entrer et les personnes blanches étaient parfois mal traitées par les autres habitants ». Seul en son genre dans sa famille, il a imposé ses choix. « Mes proches sont très à gauche et traitent Zemmour et ses partisans de fachos, ils ne comprennent pas ma position. Mais je tiens à préciser qu’ils ne m’emprisonnent pas non plus. J’ai pu loger chez ma sœur pour aller le voir à Villepinte. Je suis désormais adhérent à Reconquête et militant à Génération Z ».
Trois témoignages à adresser d’urgence à la France insoumise…