Course aux parrainages : la prime aux losers ?

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La campagne se suspend un instant. Le Pen et Zemmour ont annulé leurs déplacements pour trouver leurs ultimes parrainages. Une pause bienvenue dans une campagne à la fois bavarde, violente et terriblement révélatrice de l’essoufflement de notre système démocratique. Mais aussi l’occasion de regarder à quel point le système est en échec.

Prenons cette histoire de signatures d’élus, par exemple. Jusqu’en 1976, date du vote d’une loi organique, il en fallait 100, afin d’éviter les candidatures fantaisistes. L’élection de 1981 sera la première à entériner le principe des 500 parrainages. François Hollande ajoutera une couche de complexité, en rendant obligatoire la diffusion des noms des parrains, ce qui mettait ainsi les élus locaux sous le feu des projecteurs. On peut certes comprendre que ce soutien – qui, formellement n’en est pas un – à des candidats doive être assumé, surtout pour des enjeux aussi importants, mais, par ricochet, les élus sont devenus prisonniers des consignes de leurs partis et, plus largement, du système, comme on dit, la majorité des maires n’étant pas encartée.

Alors, dans un paysage politique français où les équilibres se recomposent de plus en plus vite, les vieux partis, morts et enterrés au niveau national, bougent encore à l’échelon local. Mieux : ce sont eux qui, finalement, tiennent le haut du pavé.

Ainsi, un petit coup d’œil sur les noms des candidats qui ont déjà, à ce jour, leurs signatures vous surprendra peut-être : on trouve évidemment Valérie Pécresse, forte d’un réseau LR profondément ancré ; on trouve aussi Emmanuel Macron, pas encore candidat, mais qui peut compter sur l’obéissance aveugle de gens qui lui doivent tout – ou quand le « monde d’après » n’a jamais autant ressemblé au monde d’avant… Il y a également Anne Hidalgo, du haut de ses 2 % (selon les plus optimistes), qui revendique 1.177 parrainages ! Plus surprenant encore, les Shirley et Dino du stalinisme, Nathalie Arthaud et Fabien Roussel, peuvent compter respectivement sur 559 et 582 parrainages. Jean Lassalle, avec 561 parrainages et moins de 1 % d’intentions de vote, a passé le cap, lui aussi. Tout comme Yannick Jadot.

Et les autres ? Mélenchon, donné à 10 %, a 442 signatures. Marine Le Pen, à 16 %, en a 393. Éric Zemmour, à 15,5 %, seulement 350. En d’autres termes, trois candidats qui regroupent près de 40 % des intentions de vote ne sont pas encore sûrs de pouvoir concourir à l’élection présidentielle. On peut, comme Anne Hidalgo, considérer que si l’on n’a pas 500 parrainages, c’est qu’on ne mérite pas de concourir. On peut aussi se dire que tout cela n’est pas très démocratique ; on peut même en conclure que la démocratie française sent le sapin.

Parmi les gestes courageux, à contretemps, on peut citer celui de David Lisnard, président (LR) de l’Association des maires de France. Pour montrer qu’un parrainage ne valait pas soutien, et parce que sa candidate avait déjà son content de signatures, il a parrainé Jean-Luc Mélenchon. En voilà au moins un qui n’a pas oublié à quoi servait le débat démocratique. Puissent les élus suivre son exemple… et pas celui d’Olivier Véran. Décidément brillant, le ministre de la Santé a déclaré, ce week-end, que les candidats qui n’avaient pas leur 500 signatures étaient « déconnectés » des élus locaux, à qui ils n’auraient pas réussi à « faire envie ». Je laisse l’analyse de ces propos bruts à votre sagacité.

L’élection, on en est certain à présent, se joue entre le centre et les périphéries, entre les enfants du système et les laissés-pour-compte. Les centristes de la mondialisation heureuse ont leurs parrainages ; leurs idiots utiles (Roussel, Arthaud) aussi. Jean Lassalle, dernier avatar, incroyablement sympathique mais terriblement inutile, de la rébellion des provinces, aussi. Qu’en sera-t-il des trois véritables contestataires ?

Jean Castex vient d’exhorter les élus à soutenir des candidats. Sur les 42.000 parrains (et marraines) potentiels, il n’y en a, en effet, que 10.000 qui aient donné leur signature. C’est peu. Mais c’est facile à dire quand on ne tremble pas pour ses subventions. À force de petites lâchetés individuelles, on peut toujours dénoncer la disparition des valeurs, ma bonne dame, mais il ne faut pas s’étonner.

Plus cocasse est la réaction de Sandrine Rousseau, qui est prête à accepter l’idée d’un réservoir de parrainages, mais… seulement pour celles-et-ceux qui font partie du jeu démocratique ; « Éric Zemmour et Marine Le Pen n’en font pas partie », précise-t-elle immédiatement à l’attention des malentendants. Alors que les communistes, si. Ces gauchistes sont impayables !

Comment ‘R : Sandrine Rousseau, toujours le vide sidéral. Cette interview montre le niveau zéro de cette personne. Elle écrase du pied la démocratie et ça ne la gène pas plus que ça.

Décidément, quelque chose ne va pas dans ce mode de désignation. À propos de démocratie malade, on attend toujours, évidemment, l’annonce de la candidature du Président sortant.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

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Éric Zemmour au Figaro : Cette élection est notre dernière chance. Demandez le programme !

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Longuement interviewé par le quotidien, Éric Zemmour  fait le point sur sa campagne.

Ukraine

Certes, la Russie vient de violer la souveraineté de l’Ukraine, mais c’est aussi le résultat de la politique menée par les Occidentaux et l’Otan, qui n’ont jamais pris en compte les préoccupations sécuritaires légitimes de la Russie, en refusant tout dialogue sérieux sur la sécurité européenne.

Dès mon élection, je proposerai à la Russie et aux États européens qui le voudront la négociation d’un traité consacrant la fin de l’expansion de l’Otan en échange de la résolution des conflits territoriaux en Europe orientale, avec le respect de la liberté et de la souveraineté des États, impliquant le retrait des troupes russes à la frontière de l’Ukraine.

Transmission d’entreprises et propriété immobilière

Je veux favoriser l’enracinement en France et la transmission familiale. Je veux une France de propriétaires.

L’achat du premier logement sera exonéré de droits de mutation.

Aujourd’hui, si vous vendez une résidence secondaire que vous possédez depuis moins de 30 ans, vous payez 19 % d’impôts et 17,2 % de CSG sur la plus-value. Cette fiscalité confiscatoire, on la doit à Nicolas Sarkozy.

Je supprimerai l’impôt sur la plus-value après 15 ans de détention.

Je sortirai la totalité de la résidence principale de l’IFI, l’impôt sur la fortune immobilière.

Je porterai les dons aux enfants et petits-enfants à 200 000 euros tous les 10 ans, au lieu de 100 000 tous les 15 ans.

Je supprimerai les droits de succession pour les héritages inférieurs à 200 000 euros.

Êtes-vous un « libéral » au plan économique ?

Je suis un pragmatique. Si le libéralisme c’est la liberté de marché et d’entreprendre, je suis un libéral.

Si le libéralisme c’est la concurrence déloyale et la mondialisation heureuse, je ne suis pas libéral.

Je baisserai les prélèvements obligatoires qui sont à 47 % alors qu’ils n’étaient que de 33 % sous de Gaulle.

Je restaurerai la compétitivité des entreprises et augmenterai le salaire net.

Prime zéro charge, baisse de la CSG, heures supplémentaires défiscalisées sont dans mon programme. Je veux rassembler les classes populaires et les bourgeois patriotes, en enterrant la lutte des classes.

Le véritable clivage, ce serait entre vous et Emmanuel Macron ?

Pour Emmanuel Macron, la France n’est qu’un territoire, sans peuple ni culture propres et dont il faut déconstruire l’histoire.

Je veux au contraire défendre notre histoire qui a 1500 ans, notre langue, notre culture façonnée par l’Église et notre patrimoine culturel  produit par le peuple français.

La maison royale des Bourbon-Parme vous a accordé son soutien au motif que vous glorifiez la France plutôt que la République. Pour vous, que représente la République ?

Je suis très fier de ce soutien. Oui, je clôture mes discours par « Vive la République et surtout vive la France ».

Il y a une continuité évidente entre la monarchie, l’Empire et la République.

Ce sont 40 rois qui ont fait la France, Napoléon qui l’a organisée et la République s’inscrit dans cet héritage.

Je suis un républicain, mais je veux une république qui reste française, qui ne soit ni étrangère ni islamique.

Si la République n’est qu’un régime, alors c’est Roubaix, c’est la créolisation de Jean-Luc Mélenchon.

Si on n’arrête pas l’immigration, la France sera le Liban en 2050 puis deviendra une république islamique.

Les lois de la démographie sont implacables. C’est pour cela que je suis candidat.

Vous souhaitez l’union des droites, mais n’êtes-vous pas plutôt en train de créer un RN bis ?

Non, de nombreux ralliements viennent de LR. Guillaume Peltier, le député Nicolas Dhuicq, Philippe de Villiers ancien ministre de Jacques Chirac. Il y en aura d’autres, avant le premier tour ou après. Beaucoup choisiront leur pays avant leur parti.

Il faudra choisir entre Macron et moi. Cette élection est notre dernière chance.

Que répondez-vous à ceux qui assurent que votre qualification au deuxième tour est la certitude d’une réélection d’Emmanuel Macron ?

Les présidentielles précédentes montrent que les sondages se sont souvent trompés.

Je n’ai pas encore gagné, mais partout où je passe on attend ce match Macron-Zemmour. La dynamique joue pour moi.

Ce débat sera un véritable affrontement idéologique sur la civilisation que nous voulons.

En cas d’échec, resterez-vous à la tête de votre formation politique ?

Oui, je n’abandonnerai jamais les 110 000 adhérents de Reconquête, ni les millions de Français qui votent pour nous et me disent « sauvez-nous ! »

Nous ouvrons une troisième page de l’histoire de la Ve République, après l’ère du gaullisme puis celle du mitterrandisme post-1981. Ni Valérie Pécresse, ni Marine Le Pen ne veulent sortir de leur boutique.

Moi, je veux rassembler d’abord toute la droite, puis tous les Français.

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Et on apprend qu’un super meeting serait dans les tuyaux place du Trocadéro, capable de rassembler 50 000 personnes ! Du jamais vu. Souhaitons le succès à notre champion.

Pour conclure, voici le dernier sondage Harris interactive du jour :

Macron 24 % , Marine 17 %, Zemmour  15,5 %, Pécresse 13,5 % et Mélenchon 12%

Un sondage Elabe donne même Pécresse à 11,5 %

Je pense qu’elle peut rentrer au vestiaire. L’élection se fera sans LR.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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Migrant mon amour : un film en faveur de l’idéologie mondialiste arrive à point nommé

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Pour les électeurs qui n’auraient pas encore succombé aux sirènes du vivre ensemble, pour les teigneux bornés qui en seraient encore à envisager un vote pour Marine Le Pen ou Éric Zemmour, le film Ils sont vivants arrive in extremis sur les écrans des cinémas français. À quelques semaines du premier tour, le long métrage vient donner le petit coup de pouce qui aurait peut-être manqué à la campagne d’Emmanuel Macron. Le chant d’amour aux migrants, la bluette romantique entre une « facho » repentie et un clandestin iranien qui souhaite rejoindre l’Angleterre via Calais. Le Président sortant en rêvait, le réalisateur Jérémie Elkaïm et l’actrice Marina Foïs lui offrent sur un plateau ce cadeau de campagne : un plaidoyer en faveur d’un accueil de tout ce qui bouge et vient d’ailleurs.

Comme prévu, le héros venu d’Iran est charmant, cultivé, sympathique et, qui l’eût cru, l’ancienne sympathisante d’un parti épouvantable tombe amoureuse de l’expatrié bourré de bons sentiments. Ça, alors !

Après diffusion de cette romance sur l’ensemble du territoire, il va sans dire que le tandem Zemmour-Le Pen a du plomb dans l’aile. L’électeur se ravise, accourt aux meetings d’Anne Hidalgo, demande pardon à Christiane Taubira et prépare le pliage de son bulletin Macron.

Dans la série des évidences, il n’est pas interdit d’imaginer que la mise en scène passe sous silence les agressions de routiers, les bagarres sanglantes entre migrants et tous comportements agressifs à l’encontre de l’autochtone. De même qu’il n’est nullement question de nier la présence de jeunes hommes très sympathiques parmi la faune transitant par Calais. La question qui turlupine est sans aucun doute la vocation du synopsis à occulter la violence engendrée par le phénomène, au profit d’un cas très particulier censé instaurer dans les esprits la vision d’une migration parfaitement idyllique.

À une soixantaine de jours du premier tour, si l’électeur lepéniste ou zemmourien persiste dans son choix, c’est à n’y rien comprendre. Après la vaccination, ne faut-il pas rendre la projection obligatoire ? Olivier Veran est sur le pied de guerre. Une bonne dose de rappel des bienfaits du mondialisme ne serait pas superflue. De l’extrait de Marina Foïs en gélules, du concentré d’acteur bien-pensant en intraveineuse, tout peut être mis en place pour éviter que la pandémie de Z+MLP ne gagne du terrain. Le port de Calais rebaptisé « Marina baie des anges ». Un panneau et n’en parlons plus !

Ce 22 février, sur RTL, après avoir fait une présentation sirupeuse de Ils sont vivants et rappelé que le film était inspiré d’une histoire vraie (mais librement adaptée, selon Marina Foïs), le journaliste demande à son invitée Marine Le Pen de réagir. Avec moult pincettes, la candidate RN déclare que « les synopsis des films français sont parfois déroutant par rapport à la vie réelle ». On ne pouvait dire moins.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire

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Les candidats face aux jeunes: sur la chaîne YouTube de France Inter, le compteur de vues de Zemmour écrase la concurrence

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[…]

Qu’auront pensé ces chers jeunes de cette débauche de bonnes intentions électoralistes ? Sur la chaine Youtube de France Inter, le comptage des vues par vidéo donne une réponse assez claire. Ce 23 février à 19h, on comptait 2 300 vues pour Anne Hidalgo, 2 700 pour Yannick Jadot, 3 400 pour Valérie Pécresse, 3 700 pour Fabien Roussel, 4 300 pour Christiane Taubira. La misère… Sauf deux exceptions : 9 600 vues pour Marine Le Pen et… 79 000 vues pour Eric Zemmour ![…]

Boulevard Voltaire[Au moment de la publication sur Fdesouche, Taubira est à 4700, Le Pen à 10800 et Zemmour à 85100]

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