Églises de France : pour qui sonne le glas ?

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Depuis le début des années 2000, plus de 20 églises ont été détruites, et depuis 2013, près de 250 églises sont menacées de démolition sur le territoire français. Selon Edouard de Lamaze, président de l’Observatoire du patrimoine religieux, une mosquée est érigée en France tous les 15 jours, tandis qu’un bâtiment chrétien est détruit au même rythme.

La technique des mairies laïcardes – et par ailleurs parfaitement islamo-compatibles – est toujours la même : refuser pendant des années d’effectuer la moindre réfection de l’édifice pour ensuite arguer de sa fragilité et présenter sa démolition ou sa reconversion en pôle culturel – voire en centre d’affaires, comme la superbe église Saint-Bernard-des-Canuts de Lyon –, comme la solution la plus simple et la plus économique sur le plan financier.

Récemment, un projet concernant l’église Saint-Martin, de Baupréau-en-Mauges, pour la transformer en pôle culturel après travaux, a été présenté en conseil municipal.

Plusieurs églises de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou-bleu dans le Maine-et-Loire sont menacées de destruction, notamment l’Église de la Ferrière de Flée, du XIXème s., fermée au public depuis 2013 pour des raisons de « sécurité de l’édifice », alors que ce dernier est laissé à l’abandon depuis près d’un demi-siècle…

Le Père Emmanuel d’Andigné, prêtre de la paroisse Saint-René-en-Pays-Segréen, estime avoir été « écarté de la réflexion ». Il affirme avoir appris que « le projet de la municipalité est de transférer le culte dans un autre petit édifice à proximité et par conséquent de détruire l’église ». Pour le père d’Andigné, la destruction de l’église de la Ferrière-de-Flée n’est pas un cas isolé et pourrait accélérer la destruction d’autres églises en Anjou.

Cette église fait partie de notre patrimoine comme l’explique l’historien Eric Anceau« En tant que dix-neuvièmiste, je suis très choqué… C’est notre patrimoine qui disparaît petit à petit. Malheureusement, beaucoup de ces églises du 19e siècle ne sont pas classées. »

La Fédération Patrimoine Environnement  a relevé la « décision imminente de la commune de procéder à la démolition de cinq églises » : La Ferrière-de-FléeMaransLouvaines et des chapelles Saint-Joseph et du Pinelier à Segré.

CitizenGO vient de lancer une pétition pour sauver l’église de la Ferrière-de-Flée

Henri Dubost, dans Riposte Laïque

La chanson du jour, Easy – Sky Ferreira

“Easy” est un tube des commodores de 1977 interprété par son leader Lionel Richie. Ici nous trouvons une version récente de Sky Ferreira, chanson extraite du film Baby driver en 2017. Deux versions bien différentes mais toutes les deux attachantes. En bonus en fin de cette page la version originale des Commodores.

I-Média n°348 – Délitement : militaires et policiers brisent l’omerta

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

00:00 Introduction

02:00 L’image de la semaine À Avignon, un émouvant hommage a eu lieu pour saluer la mémoire d’Éric Masson, tué par un délinquant extra-européen. Et il se pourrait bien que cet hommage soit le point de départ d’une véritable révolte policière.

09:03 Délitement : militaires et policiers brisent l’omerta Militaires, gendarmes, policiers… Ils ont tous multiplié les appels à sauver la France ces derniers jours. Les médias et les politiciens de gauche, affolés, tentent de diaboliser ces lanceurs d’alerte. Mais il se pourrait bien que la libération de la parole à laquelle nous assistons soit massive.

24:29 Revue de presse

34:31 Silence médiatique sur la déconstruction de l’État Dans un incroyable silence des journalistes, Emmanuel Macron poursuit son œuvre de déconstruction de la grandeur de la France. De nombreuses institutions sont en effet réformées en catimini.

Notre armée est infiltrée par une 5e colonne islamique

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

1991, Toulon. « Je n’irai pas combattre mes frères, c’est une terre d’islam ». Voici la réponse d’un matelot à son supérieur en 1991 lors de l’appareillage du porte-avions Foch pour le théâtre irakien dans le cadre de l’opération DAGUET. Ce propos m’a été rapporté par une « mémoire » du renseignement qui occupait d’autres fonctions, alors que j’étais en 2011 officier de liaison de la gendarmerie à la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense (DPSD) pour la zone Sud, devenue DRSD depuis. 20 ans entre ces deux dates, une génération de plus.

Tous ceux qui croient que l’islamisation de notre pays et de nos armées est une fiction se leurrent, comme tous ceux qui la couvrent et font semblant de ne pas la voir alors que leurs responsabilités leur commandent de la dénoncer et de la combattre, sont coupables de trahison envers les intérêts fondamentaux de la Nation française.

2007, Valdahon. Blême, le commandant d’une compagnie de Génie combat au 13e régiment du Génie me dévisage alors que, jeune lieutenant en brigade de gendarmerie, le procureur m’avait autorisé à perquisitionner les chambrées d’un soldat, présumé coupable dans une rixe en boîte de nuit la veille au soir, après qu’il avait commis un homicide involontaire. La scélérate Loi Guigou interdisait depuis 1998 aux chefs de corps et autres commandants d’unités de procéder aux vérifications personnelles élémentaires et notamment à l’ouverture et l’ « inspection » des affaires personnelles au nom de l’État de droit. Le ver s’instilla dans le fruit. Résultat dix ans plus tard, on se retrouve nez à nez ce jour-là avec un portrait du Dr ZARKAOUI (n°2 d’Al-Qaeda) accroché dans l’armoire personnelle de ce soldat alors que des Français étaient projetés en Afghanistan où ils risquaient leur peau au nom des valeurs universelles françaises pour justement lutter contre Al-Qaïda. Et la 5e colonne n’existerait pas ?

J’ai été en communication directe ce matin-là avec le cabinet de Michèle Alliot-Marie qui ne s’encombre pas de la chaîne hiérarchique dès lors qu’ils veulent déterminer avec précision ce qu’il s’était produit et les conséquences possibles sur le ministre. Les politiques savent pertinemment tout ce qu’il se passe.
Avez-vous eu vent de ces informations ? Non car elles sont probablement classifiées et c’est tant mieux. Les Conseils de défense sont d’ailleurs pratiques pour cela : tout y est classifié donc nos dirigeants soi-disant démocratiques ne s’encombrent plus de rendre compte à la Nation et se contentent de courbettes respectueuses lors d’hommages aux morts de cette guerre larvée. Les politiques sont au courant de toutes ces affaires depuis de nombreuses années et feignent de se réveiller alors que des Français se font égorger dans nos lieux de culte, nos commissariats… et bientôt nos casernes ? La raison d’État est ce qui justifie la défense de nos intérêts fondamentaux ; ici la vie de Français sur leur propre sol. Mais les politiciens l’ont manifestement oublié, la raison d’État ne servant ici qu’à masquer leurs mensonges et leurs trahisons. Et ces trahisons répétées vont provoquer une crise sociétale de forte amplitude : la guerre civile que tout le monde redoute.

La taqîya existe bel et bien comme la 5e colonne. Mais cette 5e colonne n’est plus pro-allemande comme en 14 ou pro-bolchevique durant la guerre froide mais bien islamiste. L’infiltration de nos armées existe. Et cette infiltration est une nouvelle fois permise par le culte de l’État de droit, du progressisme et des « valeurs » universelles droit-de-l’hommistes qui sont aux antipodes de notre Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Si demain la guerre civile devait advenir, nous plongerions dans un conflit déjà théorisé par nos plus illustres généraux français au sortir de l’Indochine puis de l’Algérie, savamment plagiés par les Américains depuis lors d’ « Iraqi Freedom » : la guerre contre-insurrectionnelle.

Observée à nos portes européennes au Kosovo, cette guerre, la France et ses armées n’y sont pas suffisamment préparées en raison du noyautage politico-juridique dont souffrent nos Forces depuis 25 ans, par une magistrale opération politicienne de démembrement de notre outil militaire : abandon du service militaire pour d’obscures raisons budgétaires mais d’évidentes raisons de destruction du lien armée-nation (alors que le soldat de l’an II appartient au « mausolée républicain »), abolition des juridictions spéciales militaires avec mise en coupe réglée par les magistrats civils, abandon des juridictions d’exception, promotion de tous les officiers légalistes contre les légitimistes, et enfin point majeur, infiltration de nos forces armées par des citoyens binationaux.

C’est le point le plus grave : nos forces armées recèlent actuellement des soldats, aviateurs et marins disposant de deux nationalités, donc prêtant allégeance à deux drapeaux, ce qui est théoriquement incompatible avec les obligations de défense de la Nation. Cette situation ubuesque est encore permise par l’État de droit où la France est l’une des seules grandes puissances au monde à autoriser à leur majorité que des citoyens puissent conserver deux nationalités. Quid si demain un conflit s’ouvrait en Méditerranée ? Quel drapeau serviraient ces militaires ? Sont-ils actuellement aux mains de services de renseignements étrangers qui exploitent justement cette double allégeance ?

En cas de guerre civile, comme le rappelaient utilement les généraux MARTINEZ, PIQUEMAL, COUSTOU, De RICHOUFFTZ mais aussi le capitaine FABRE-BERNADAC, les forces armées ou forces de 3e catégorie seront constitutionnellement rappelées pour rétablir l’ordre public si l’état de siège est proclamé par le président de la République ou son gouvernement.

Mais que se passera-t-il à cette date quand les chefs recevront pour mission de rétablir l’ordre dans les banlieues, ces mêmes banlieues étant les viviers de recrutement de nos militaires depuis 25 ans ?
Pensez-vous que les militaires de confession musulmane placeront automatiquement les lois de la République avant la charia ou leurs lois tribales et claniques ? Vous êtes libres de le penser mais vos yeux pourraient se déciller face à une réalité à laquelle personne n’est prêt. D’autant que les derniers sondages vous donnent déjà tort.

Si demain une guerre civile éclate, les forces de 1re et 2e catégories feront face à plus de 100 000 belligérants salafistes constituant le noyau dur d’une possible vague s’appuyant sur des appartenances ethno-religieuses. Si seulement 1 % des compatriotes français de confession musulmane, soit 100 000 individus, et leurs acolytes migrants et autres étrangers en situation irrégulière estimés à 600 000 individus se rebellaient, la France se retrouverait face à une crise majeure où plus de 500 000 individus agiraient directement contre elle sur son sol. Les forces de sécurité intérieure seraient dépassées et le peuple français devrait assurer sa propre sécurité durant la première phase de choc.

En effet, le choc initial d’un scénario 2005 bis (avec une exponentielle non calculable en raison de 15 ans supplémentaires d’abandons de territoires) serait dévastateur et montrera au peuple français que la décrépitude de la santé publique mise à nue durant la crise du Covid-19 n’a d’égale que celle de nos forces armées. Mais seule l’épreuve nous le révélera.

Si notre armée est effectivement infiltrée dans des proportions dangereuses que seuls les services de renseignements (ici le DRSD) peuvent calculer, alors elle ne pourra pas intervenir au début de cette crise sans risquer sa propre implosion : les chefs devront purger leurs effectifs sans quoi ils se retrouveront face à des ennemis dans leurs propres rangs. Cette purge prendra des semaines entières durant lesquelles le peuple français devra faire face seul à la guerre civile qui aura démarré. Une fois cette purge effectuée et réussie, les effectifs pourraient ne pas suffire car la guerre contre-insurrectionnelle, malgré l’essor de technologies de communication avancées, commandent à des rapports de force de 1 à 10 pour correctement contrôler une zone et en neutraliser les belligérants. Allons-nous mettre sur pied alors une armée de 5 000 000 d’individus ? Ce serait un effort aussi important que la guerre de 14-18 et la nation française n’y est plus prête. Nous sommes donc au bord du gouffre.

Une ultime solution pour notre République française crépusculaire serait d’appliquer la doctrine notamment développée par le général SOUBELET théorisant la mise sur pied de « Task Forces » ou autres groupements tactiques inter-ministériels composés d’environ 1 000 personnes (militaires, policiers, magistrats, agents pénitentiaires, douaniers…) chargés de traiter une banlieue durant 1 mois en profondeur afin d’en extirper le mal : la France compte 750 zones de non-droit et près de 110 mosquées salafistes en 2021. Cette mission pourrait résoudre nos problèmes en 3 ans si nous y consacrons des budgets et effectifs permanents permettant de contrôler au moins 30 cités simultanément, soit 30 000 individus déployés et donc le double en effectifs théoriques. La France dispose encore de ces ressources avant que l’incendie ne se propage et que notre pays arrive à un point de bascule inexorable.
Si nous perdons un jour la bataille de France, notre pays sera démembré comme le furent l’Arménie, le Liban ou les Balkans.
Vae Victis.

Capitaine Alexandre Juving-Brunet, dans Riposte Laïque

Notes de lectures : 1. Dr ZARKAOUI : Abou Moussab al-Zarqaoui (en arabe : أبو مصعب الزرقاوي, (Abou Moussab ez-Zarqaoui)), né Ahmad Fadil Nazzal al-Khalayleh (en arabe : أحمد فضيل ال ز ز نال الخلايلة (Aḥmad Faḍīl an-Nazāl al-Ḫalāyla)) le 30 octobre 1966, à Zarka, en Jordanie, et mort le 7 juin 2006, à Hibhib, en Irak, est un djihadiste jordanien. Il était le responsable d’Al-Qaïda en Irak et les hommes qu’il menait sont responsables de plusieurs centaines d’attentats-suicides au cours de l’invasion de l’Irak par les États-Unis à partir de 2003. En effet, Abou Moussab al-Zarqaoui a mené une importante campagne d’attaques suicides qui a culminé avec l’attentat de la mosquée de Hasen al-Askari à Samarra en 2006. Il a d’ailleurs été réprimandé par ses supérieurs au sein d’al-Qaida pour avoir tué plusieurs musulmans chiites durant ses attaques.
2. Sondage Harris-Interactive. Cité dans Valeurs Actuelles publié le 29 avril 2021 à 7h39. 49% des Français sondés estiment qu’une guerre civile est inévitable.
3. Taqqyia ou « Dissimulation », « mensonge », « double jeu » : la taqiyya est, depuis trente ans, au coeur de la stratégie des Frères musulmans pour infiltrer la République. « TAQQYIA ! » Par Mohammed SIFAOUI parue aux éditions l’observatoire EDS DE le 25/09/2019.
4. Guerre contre-insurrectionnelle. Le colonel Lacheroy, le général Jacques Hogard et Jean Némo élaborèrent différentes versions de la « doctrine de la guerre révolutionnaire » (DGR), mise en oeuvre lors de la bataille d’Alger, qui devient un cas d’école enseigné dans les écoles de guerre4. David Galula contribue à la conceptualisation de ce domaine de guerre (Harvard, 19645) ainsi que Roger Trinquier dont La Guerre moderne (1961) est considéré comme l’un des manuels clés de la guerre contre-insurrectionnelle, soulignant l’importance du renseignement, de la guerre psychologique et du volet politique des opérations armées.
5. Loi n° 98-170 du 16 mars 1998 relative à la nationalité, loi « Guigou », JORF n°0064 du 17 mars 1998.
6. Sondage IFOP pour le Comité Laïcité et République (CLR) souligne une fracture qui sépare les jeunes musulmans de l’ensemble des Français. Pour 57 % des jeunes musulmans, la charia plus importante que la République.
7. 100 000 : Sur le plateau de CNEWS/LE POINT/LES ECHOS, Brice Hortefeux déclare le dimanche 11 octobre 2020 que l’estimation de nombre de salafistes sur notre sol serait de 100 000 individus d’après ses sources au ministère de l’Intérieur.
8. 600 000 : effectif repris par le Haut Fonctionnaire M STEFANINI in « Immigration, ces vérités qu’on nous cache », paru le 19 novembre 2020.
9. Vae Victis : « Malheur aux vaincus ».

https://www.place-armes.fr/post/lettre-explosive-le-capitaine-alexandre-juving-brunet-a-rejoint-place-d-armes

Maya Khadra : « Le Hamas profite de cette situation pour s’imposer sur la scène militaire du pays, faire pression sur Israël et transmettre un message aux Européens »

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Que se passe-t-il en territoire israélo-palestinien ? Comment un conflit à l’origine juridique concernant des propriétés a-t-il pu dégénérer en pluie de roquettes tirées sur Israël ? Le pays est-il sur le point de basculer dans la guerre civile ?

Analyse de Maya Khadra pour mieux comprendre la situation.

Arles : un tractage du Rassemblement National a tourné au lynchage ce samedi 8 mai

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

« Vous êtes allés aux portes de l’enfer. » Au commissariat d’Arles, Enzo Alias-Blanes en est resté coi. Venu témoigner de l’agression d’un de ses militants dans le quartier Barriol, le candidat RN aux élections départementales se voit répliquer par les policiers : « Il ne faut jamais aller là-bas, vous êtes fous ! » Samedi 8 mai, trois militants du Rassemblement National distribuent des tracts dans ce quartier sensible, quand l’un d’eux est insulté par des individus. « Ils l’ont traité de “facho” et de “raciste” à huit contre un, avant de lui courir après, de le jeter par terre et de le frapper à coups de pied », témoigne Enzo Alias-Blanes. Devant le lynchage, ce dernier se précipite pour faire fuir les agresseurs. Bilan : Joachim, jeune militant, souffre de gros saignements aux deux genoux, aux avants-bras, aux coudes et aux mains…

« On avait croisé ces “jeunes” précédemment et il y avait parmi eux des guetteurs et des dealers. Le fait qu’on soit là les a dérangés dans leur trafic », assure le candidat RN. Les policiers évoquent de leur côté des règlements de compte récurrents et des fusillades

Valeurs

«Saccage Paris»: un mois après, les Parisiens n’en démordent pas

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Paris la belle s’enlaidit. Via le hashtag #saccageparis, des Parisiens pointent la gestion d’Anne Hidalgo, qu’ils accusent d’enlaidir, voire de zadifier la capitale. Entre la saleté et l’insécurité, le mobilier urbain dégradé ou remplacé et la création de pistes cyclables à la volée, trop, c’est trop, et les habitants le font savoir.

«En plus de la saleté, le mobilier urbain a été remplacé selon une idéologie écolo de Mme Hidalgo, par un mobilier très moche, qui s’abîme extrêmement vite et qui dégrade l’image générale de la capitale.»

Charlotte habite à Paris depuis bientôt 15 ans. Ville chère à son cœur, elle l’a vu changer au fil des années, et ce, pour le pire. Elle fait partie des milliers de Parisiens qui dénoncent au quotidien l’enlaidissement de la ville par le biais des réseaux sociaux.

Sous le hashtag #saccageparis, l’internaute du nom de @PanamePropre a lancé le 21 mars un véritable mouvement. «Anne Hidalgo bâtit un anti-Paris», nous déclare-t-il. Depuis des années, la vision d’Anne Hidalgo est loin de faire l’unanimité, mais la maire persiste. Reportage.

Sputnik, https://fr.sputniknews.com/societe/202105121045587643-saccage-paris-un-mois-apres-les-parisiens-nen-demordent-pas/

Très forte hausse de l’inflation aux USA: l’euphorie des marchés va «prendre fin», prévient un économiste

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Les Bourses mondiales ont vécu un 11 mai difficile. En cause? Les craintes d’une hausse de l’inflation, de plus en plus présentes. Si elles venaient à se matérialiser, cela entraînerait automatiquement une remontée des taux. Au micro de Sputnik, l’économiste Henri Sterdyniak ne panique pas, mais pense que c’est la fin de l’argent facile.

Habitués à évoluer à des niveaux record ces dernières semaines, les marchés financiers ont vécu une journée bien morose le 11 mai. Le CAC40 a dégringolé de 1,86%, à 6.267,39 points, son équivalent londonien, le FTSE, cédant pour sa part 2,6%. Pas mieux du côté de l’Asie et de Tokyo, où la chute a été encore plus rude (-3%).

Aux États-Unis, le Nasdaq, indice à forte dimension technologique, avait commencé la séance en chute libre avant de se reprendre et de terminer proche de l’équilibre à +0,09% (4.152,10 points). Un destin que n’a pas partagé l’autre indice phare américain: le Dow Jones. Ce dernier a accusé un recul de 1,36%, à 34.270,35 points. C’est sa pire séance depuis la fin février. Quant au S&P 500, il a perdu 0,87%, à 4.152,10 points.

Biden pousse-t-il à la surchauffe?

Ce 12 mai, après des données montrant une nette accélération de la hausse des prix aux États-Unis (+0,8% en avril), qui la porte à 4,2% sur 12 mois –soit un plus haut en 13 ans –, Wall Street évoluait dans le rouge, à 16h30, heure française. De l’autre côté de l’Atlantique, les milliers de milliards de dollars dégainés par Joe Biden au titre de son plan de relance (1.900 milliards) et de son plan pour les infrastructures (plus de 2.000 milliards) font craindre une surchauffe.

«Le programme annoncé par Joe Biden est extrêmement expansionniste. Et cela fait évidemment craindre l’inflation», estime au micro de Sputnik Henri Sterdyniak, économiste à l’OFCE.

La peur de l’inflation qui gagne les salles de marchés est-elle rationnelle? Ces craintes sont «à demi fondées», selon le membre des Économistes atterrés:

«Nous allons assister à une reprise de l’inflation, car l’année dernière, les prix avaient baissé à cause de la pandémie de Covid-19. Il y a un effet de base qui fait que naturellement, cela va remonter.»

De récentes données montrent que l’Oncle Sam n’est pas le seul touché par une poussée des prix. En avril, la Chine a vu ses coûts à la production augmenter pour atteindre leur plus haut niveau en quatre ans, selon nos confrères de La Tribune. Du côté de l’Europe, l’inflation a accéléré en avril en France (1,2%) et en Allemagne (2%). Des données qui s’expliquent en partie par une poussée des tarifs de l’énergie.

Flambée des matières premières

L’économiste de l’OFCE interrogé par Sputnik note également les tensions sur les prix des matières premières. Ces dernières font l’objet d’une flambée des coûts alors que «les cours se rapprochent de ceux de 2008», souligne Le Figaro. Le 10 mai, une spectaculaire envolée des prix du cuivre a beaucoup fait réagir du côté des acteurs financiers. Sans parler de la pénurie de semi-conducteurs, essentiels à la fabrication de nombreux appareils électroniques et véhicules, qui tire les prix vers le haut. Quant au prix du pétrole, il a repris son envol après la chute de mars.

​Certains experts voient également un risque inflationniste dans la politique monétaire ultra accommodante des Banques centrales. Afin de faire face à la crise du Covid-19, plusieurs d’entre elles, Réserve fédérale américaine (Fed) et Banque centrale européenne (BCE) en tête, ont injecté des sommes record dans l’économie, notamment par le biais de programmes de rachats d’actifs. Le Bilan de la BCE dépasse aujourd’hui les 7.500 milliards d’euros, ce qui représente plus de deux tiers du PIB de la zone euro.

De quoi faire récemment dire au micro de Sputnik à l’économiste Philippe Herlin que cette orgie de liquidité pourrait bien conduire à «un dérapage des prix»«On le constate déjà sur les matériaux de construction, les matières premières ou le pétrole», alertait l’économiste.

«En Europe, l’inflation devrait se normaliser vers 1,5 ou 1,7%. Aux États-Unis, elle devrait être supérieure. Joe Biden, ainsi que la Réserve fédérale américaine (Fed), ont dit être prêts à l’accepter», analyse Henri Sterdyniak.

Est-ce assez pour déclencher la si redoutée remontée des taux que craignent les marchés? Face à une inflation trop galopante, les Banques centrales n’auraient d’autre choix que de resserrer la vis monétaire. Mais pour Henry Sterdyniak, cela se ferait «légèrement»«Certains signaux avant-coureurs, comme la chute récente en Bourse de jeunes pousses technologiques américaines, indiquent que les marchés sont essoufflés», alerte cependant auprès du Figaro Tangi Le Liboux, stratégiste chez Aurel BGC. D’après l’analyste, si les taux à 10 ans américains «augmentent rapidement, ils provoqueront des dégâts.»

D’autres sont plus optimistes, comme Ipek Ozkardeskaya qui officie pour Swissquote. D’après lui, «qu’elle soit faible ou forte, l’inflation [américaine, ndlr] n’empêchera pas la Fed d’injecter davantage de liquidités dans le système dans un avenir prévisible.» Même son de cloche du côté d’Alexandre Baradez, analyste à IG France, qui s’est confié au Figaro«les investisseurs ne croient pas que tout va s’arrêter d’un coup, mais ils utilisent ces craintes pour prendre leurs bénéfices.»

Bientôt, la fin des taux proches de 0?

«Le marché a bien compris que les autorités monétaires des deux côtés de l’Atlantique n’allaient pas remonter les taux à court terme de façon mécanique, même s’il y a des tensions inflationnistes au-delà des cibles d’inflation», analyse pour sa part Waldemar Brun-Theremin, gérant de Turgot Asset Management. «En revanche, ce qui inquiète les marchés, c’est une remontée des taux à dix ans et au-delà», explique-t-il.

«Si les taux à 10 ans s’envolent, les Banques centrales vont petit à petit diminuer leurs politiques non conventionnelles. De même si les politiques budgétaires deviennent plus expansionnistes, comme ce que l’on constate aux États-Unis», explique pour sa part Henri Sterdyniak.

L’économiste interrogé par Sputnik assure que les Banques centrales sont «avisées» et savent qu’il faut agir de manière progressive en tenant compte des contraintes budgétaires nationales. S’il ne voit pas «les marchés s’effondrer», il estime que la période de taux proches de zéro et d’abondance de liquidité «qui nourrissait la Bourse de façon excessive va prendre fin»:

«Les marchés savent que la remontée des taux sera lente, progressive et contrôlée. Ils étaient trop exubérants et vont retourner à une certaine raison. Ils vont légèrement décroître et vous aurez deux tendances: les prudents qui vont sortir devant le manque de perspectives de hausse et les spéculateurs qui se diront que cela vaut le coup, car les fondamentaux sont bons».

Sputnik, https://fr.sputniknews.com/economie/202105121045586939-tres-forte-hausse-de-linflation-aux-usa-leuphorie-des-marches-va-prendre-fin-previent-un-economiste/

Napoléon est en nous : « Vive l’Empereur et mort aux cons ! »

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Retrouvez l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : Pascal Eysseric, directeur de la rédaction, François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, et Rémi Soulié.

À l’occasion d’un dossier consacré à Napoléon, avec des entretiens d’Éric Zemmour et de Thierry Lentz, la rédaction d’Éléments se penche sur la commémoration réservée à l’Empereur par les fossoyeurs de notre histoire nationale…

Au programme également : l’épidémie transsexuelle, la mort de Pierre-Guillaume de Roux et le dernier livre de Rémi Soulié consacré à Hermès, « Les métamorphoses d’Hermès« . Le rendez-vous musclé et impertinent du magazine des idées. Vous pouvez commander Éléments ici :
https://www.revue-elements.com/produit/vive-lempereur-et-mort-aux-cons/​

Source : Revue Eléments.

Cybersécurité. Quelles menaces pour les réseaux de distribution électrique ?

Articles : Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Les cyberattaques menacent aussi les réseaux de distribution électrique et les entreprises stratégiques du secteur de l’énergie. Avec de potentielles conséquences à l’échelle du pays.

Cybersécurité : des réseaux électriques dans le viseur des pirates ?

Lorsque l’on évoque les questions de cybersécurité, c’est en premier lieu les attaques contre les ordinateurs et les systèmes informatiques qui viennent à l’esprit. Tandis que l’administration américaine a récemment dévoilé un plan pour améliorer la cybersécurité de son réseau électrique, il est intéressant de dresser un inventaire des malveillances à redouter en la matière.

Concernant la France, Laurent Hausermann, co-fondateur de la société Sentryo (rachetée par Cisco en 2019) spécialisée dans la cyberscurité des réseaux industriels, cité par le site Franchweb, révèle l’ampleur de la tâche qu’est la sécurisation des réseaux électriques : « Il faut se rendre compte de la taille de ce type de réseaux. En France, le réseau de distribution représente de mémoire 700 000 points de présence. Donc imaginez qu’Enedis a 700 000 endroits où il y a des équipements industriels qui gèrent ce réseau électrique et des équipements informatiques qui permettent de communiquer à l’intérieur de ce réseau. Tout n’est pas encore numérisé mais cela donne un ordre de grandeur. On le retrouve dans tous les pays ».

Avec, ces dernières années, une forte hausse des cyberattaques contre les opérateurs de services mais aussi contre les organisations et les entreprises stratégiques, les fournisseurs d’électricité sont eux aussi dans l’obligation de prendre des mesures d’urgence. Une cyberattaque qui parviendrait à déjouer le dispositif de sécurité de l’un d’entre eux pourrait avoir de très lourdes conséquences pour l’ensemble de la population.

Des défis à relever face aux vulnérabilités des réseaux

Dans le contexte géopolitique incertain que nous connaissons actuellement, le réseau de distribution électrique d’un pays fait partie des cibles potentielles privilégiées puisqu’une attaque réussie pourrait paralyser littéralement l’économie et les moyens de communication. Nul doute que le chaos ne tarderait pas à surgir d’une telle situation…

Face à ces menaces, le secteur de l’énergie a été dans l’obligation de se préparer. Tandis que par le passé, les réseaux électriques étaient gérés avec des mécanismes de sûreté de fonctionnement électrique, ils s’en remettent depuis plusieurs années désormais à des programmes de numérisation ou d’informatisation de leurs systèmes de contrôle de commande numérique et sont ainsi pilotés de façon automatisée.

En raison de cette informatisation de la sécurité des réseaux, un nouveau problème s’est alors posé avec un secteur de l’industrie souvent en retard en matière de cybersécurité puisque ne renouvelant pas toujours à temps ses systèmes d’exploitations. Ce qui peut tendre à rendre vulnérable une infrastructure électrique.

Toutefois, en France, le secteur de l’énergie électrique a pris conscience des enjeux pour finalement devenir l’un des plus réglementés en matière de cybersécurité. Ainsi, la Loi de Programmation Militaire et la directive NIS au niveau européen visent à sécuriser respectivement les opérateurs d’importance vitale et les opérateurs de services essentiels. Par ailleurs, l’environnement réglementaire et normatif apparaît comme étant complexe et en pleine évolution. A côté des standards généralistes déjà connus comme l’ISO 27001 émergent des standards spécifiques aux réseaux industriels (CEI 62443), voire même à des métiers spécifiques comme ceux de l’industrie nucléaire (CEI 62645).

Filtrer les accès, segmenter les réseaux

Parmi les pistes à explorer pour améliorer la cybersécurité des réseaux électriques, les acteurs doivent tout d’abord mettre l’accent sur la modernisation des systèmes d’exploitation et des applications utilisés dans les infrastructures.

Autre moyen de renforcer la sécurité, le contrôle des messages échangés dans le réseau opérationnel alors que les sous-systèmes, jadis historiquement indépendants, échangent dorénavant de plus en plus d’informations. Davantage de segmentation afin d’isoler les réseaux des différents systèmes serait donc recommandée.

Autre bénéfice de ce dispositif d’isolation, cela permet de bloquer la propagation d’une attaque en complexifiant la découverte du réseau opérationnel tout en réduisant la surface d’attaque.

Enfin, des mesures de filtrage réseau au niveau de certains équipements pour garantir un accès restreint à un seul groupe de stations de travail peuvent aussi contribuer à sécuriser les systèmes du secteur de l’énergie.

Paru dans Breizh-info