Articles : Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021 – Fev.2021 – Jan.2021
Chaque semaine, Boulevard Voltaire sélectionne dans l’actualité des infos insolites et extravagantes qui nous ont fait sourire, ou des sujets plus sérieux.
Sonia Mabrouk recadre Yann Barthès le journaliste et Emmanuel Macron fait un rapprochement étonnant entre la Seine-Saint-Denis et la Californie. Pour le ministre Barbara Pompili, « l’extrême droite infiltre l’opposition à l’éolien ».
Quant à Audrey Pulvar, elle se montre gênée par la manifestation « glaçante » des policiers devant l’Assemblée nationale. Et, enfin, des ateliers théâtre habitants-policiers à Lyon mis en place par la municipalité écolo pour lutter contre l’insécurité laissent les policiers perplexes…
Boulevard Voltaire
« Vous me dites que ça c’est vous ? » – « Y’a longtemps »
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Nouvelle théorie de l’évolution. A vous de juger.
Oui c'est vraiment elle c'est une certitude 🤣🤣🤣🤣😭🤣🤣🤣🤣 pic.twitter.com/UGgnu1mSXy
— 🏴☠️🇫🇷Liberty⛪Land🏝️♍♂️ (@Liberty9L) May 28, 2021
Merci à DP
Val-d’Oise (95) : 50% des cambriolages sont faits par des migrants « mineurs ». Le nombre de MNA en France a doublé en 3 ans
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Avis Rutube.fr : Encore un nième rapport (cette fois-ci, il s’agit du Sénat) sur les mineurs isolés. Un rapport + un rapport + un groupe de travail = beaucoup d’argent gaspillé (le notre) et toujours aucune décision de prise. Le climat continue de se dégrader, de plus en plus de vols et d’agressions sans aucune solution. Combien de temps cette situation va-t-elle perdurer ?
Coût des «mineurs isolés» : « On met 2 milliards pour ces migrants, alors qu'on a des frontières passoires. Vous avez chez nous des familles qui n'ont pas de quoi vivre», dénonce le sénateur Henri Leroy https://t.co/v3dTQ3kyZM pic.twitter.com/zBPCR6UaNn
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) May 28, 2021
Sur 330 retours d'identifications formelles de migrants « mineurs », 260 sont en réalité majeurs, soit 78,7 % (MàJ : Derniers chiffres) – https://t.co/1U4EICdj3A pic.twitter.com/XGeEWh8TSw
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) April 29, 2021
Selon un nouveau rapport parlementaire, en 2019, 75% des « mineurs isolés non-accompagnés » déférés sont Maghrébins, et jusqu'à 91,6% seraient en réalité majeurs – https://t.co/pwFLRtARHm pic.twitter.com/XdsoH9GU9U
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) March 11, 2021
Palaiseau : une retraitée de 69 ans cambriolée et volée, deux migrants algériens interpellés et mis en examen.
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Avis de Rutube.fr : On ne vous en parlera pas aux informations de 20 heures. Et pourtant tous les jours dans de nombreuses régions de France et ici en région parisienne, nos anciens sont dépouillés (souvent à leur domicile), violentés voir violés malgré leur âges (ici 69 ans). Il s’agit malheureusement très souvent des migrants (ici des migrants algériens). On lit quotidiennement de tels faits, cela devient presque banal. Comment peut-on laisser cet état de fait perdurer. Qui va enfin prendre le taureau par les cornes et reprendre le pays en main ?
L’article :
Ils étaient venus pour la cambrioler, un des deux suspects l’a aussi violée. Dans la nuit du 20 au 21 mai, une femme de 69 ans a été abusée sexuellement par un des hommes entrés par effraction dans son domicile de Palaiseau. Des traces de sang retrouvées sur place, associées aux images de vidéosurveillance du réseau RATP et à la perspicacité d’une fonctionnaire hors service ont permis aux enquêteurs de la sûreté départementale de l’Essonne de remonter jusqu’aux suspects.
« Ils ont été interpellés le 24 mai dans une gare parisienne après avoir été reconnus par une fonctionnaire hors service, précise une source proche de l’enquête. Ils ont ensuite été remis à la sûreté départementale. »[…]
Les premières investigations ont permis de mettre un visage sur les deux agresseurs, par l’intermédiaire des vidéosurveillances de la gare. « Sur les images, le violeur présumé présentait une importante plaie à la main gauche et ne semblait pas s’être rendu compte de sa blessure », ajoute cette source. La technologie a ensuite aidé les enquêteurs. Le logiciel de reconnaissance faciale du fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ) a en effet permis d’obtenir une possible identité du mis en cause blessé à la main. Après vérifications, il s’agissait bien de cet homme, un ressortissant algérien de 21 ans, déjà connu des services de police
La suite des recherches a amené l’identification de son complice, puisqu’ils étaient ensemble lors de faits précédents. Âgé de 19 ans, ce dernier est lui aussi un ressortissant algérien. Les deux hommes étaient en situation irrégulière sur le territoire depuis plusieurs mois. Un mandat de recherche a été émis par le parquet et diffusé dans les services de police.
Ils ont tous les deux été placés en détention provisoire, dans deux établissements différents, et ont été mis en examen pour vol avec effraction, viol et tentative de viol.[…]
Comment protéger votre épargne contre l’inflation ?
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C’est désormais un fait avéré : l’inflation flambe. D’où plusieurs questions essentielles : comment protéger son épargne contre la résurgence inflationniste ? Vers quels types de placements faut-il orienter son épargne ? Le bitcoin et les cryptomonnaies ? Les marchés boursiers ? Les obligations d’Etat ou d’entreprises ? L’immobilier ? Dans tous ces cas : attention aux secousses et aux mauvaises surprises ! Aussi, ne faut-il plutôt pas investir sur les obligations indexées sur l’inflation ? Sur l’or et les métaux précieux au sens large ? Réponses dans cette chronique, graphiques explicites et pédagogiques à l’appui…
La chanson du jour, Erik Faber – Not Over
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Pour ce dernier week-end de mai, voici une chanson bien sympathique qui s’écoute avec plaisir. Le clip rappelle ces clips des années 80, sans prétention mais avec l’originalité de l’époque (faire jouer le groupe dans l’eau, voir les membres du groupe s’enfoncer dans le sable de la plage….). Que du bon.
Jacques Guillemain : « Si nous avions écouté Jean-Marie Le Pen il y a 40 ans, au lieu de le diaboliser, la France ne serait pas au bord de l’abîme » [Interview]
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Jacques Guillemain est un ex-lieutenant-colonel pilote de l’Armée de l’air, reconverti dans l’aviation civile et maintenant retraité. Il vient de publier « Macron, le pire fossoyeur de la France » aux éditions Riposte Laïque (à commander ici).
L’auteur consacre depuis sa retraite une partie de son temps à écrire sur Riposte Laïque, devenue « sa tribune quotidienne personnelle » comme il le dit lui-même. Passionné d’histoire et de géopolitique, il se décrit comme un « lépreux populiste », insulte suprême dans la bouche d’Emmanuel Macron, mais en réalité synonyme de patriote amoureux de la France et de tout ce que représentent ses deux-mille années d’histoire, dont mille cinq-cent de chrétienté.
« Comme bon nombre de citoyens de ce pays, j’assiste impuissant à l’effondrement de notre France millénaire, littéralement dévastée par une politique mondialiste qui n’apporte que désolation et disloque peu à peu la nation. Et je dois dire que l’état de notre pays m’inquiète au plus haut point quant à l’avenir des générations futures. D’où ce cri d’alarme parmi beaucoup d’autres. Je fais partie de cette génération du baby-boom d’après guerre, qui a connu l’époque bénie des Trente Glorieuses, avec une croissance à la chinoise, sans chômage ni aucune insécurité. C’est le « privilège » des anciens de pouvoir comparer le monde d’aujourd’hui avec celui de l’après-guerre. Et le constat n’est pas très flatteur pour les responsables politiques actuels…» nous indique-t-il, dans l’interview qu’il nous a accordé au sujet de ce véritable pamphlet, réquisitoire contre Emmanuel Macron.
Breizh-info.com : Un livre de plus pamphlétaire visant Emmanuel Macron. Qu’avez vous souhaité apporter de plus à l’édifice anti macronien ?
Jacques Guillemain : Contrairement à la plupart des ouvrages faisant le procès d’Emmanuel Macron, et ils sont nombreux, ce livre se veut « clair, précis, concis », comme une fiche de synthèse d’état-major. Pas d’envolées lyriques ou d’états d’âme superflus. Je n’ai pas l’intention de rivaliser avec les plus belles plumes de la pensée politique.
Mon propos est de livrer quelques réflexions argumentées et souvent chiffrées, afin d’éclairer le lecteur sur la réalité du pays. Un livre facile et agréable à lire. Rester accessible à tous est pour moi une priorité tant le sujet est grave. Si je pouvais offrir ce livre à chaque adulte de ce pays, je serais comblé.
Car ce qui va se jouer en 2022, ce n’est pas une élection présidentielle de plus depuis 1958, ce qui va se jouer, et beaucoup de citoyens n’en sont guère conscients, c’est tout simplement la survie ou la disparition de la France, telle que nos anciens nous l’ont léguée. Je l’ai dit et le redis, 2022 sera le point de non retour. Ce sera le sursaut salvateur ou la résignation définitive au déclin irréversible.
En une vingtaine de chapitres, tous indépendants, j’ai voulu résumer pour le lecteur la sinistre réalité du moment et les immenses défis à relever. Ceux qui ont lu ce livre l’ont aimé, car chaque chapitre est une page différente du quinquennat.
Breizh-info.com : Vous dites que Macron serait le pire fossoyeur de la France. Mais le travail de destruction n’a-t-il pas été amorcé, et accéléré depuis 50 ans déjà ?
Jacques Guillemain : Vous avez raison, l’entreprise de démolition du pays ne date pas d’hier. Depuis la fin des Trente Glorieuses, je n’ai vu aucun président que je puisse qualifier d’homme d’Etat, c’est à dire faisant passer la France avant ses ambitions personnelles. Mais vous remarquerez que j’ai désigné Macron comme étant « le pire » de tous.
Depuis quatre ans, tout s’accélère dangereusement et la mondialisation débridée se traduit par une perte de souveraineté sans précédent. Nous sommes les vassaux de l’impérialisme bruxellois qui règne sans partage.
Non seulement l’immigration atteint des records avec 450 000 entrées légales, séjours longue durée, demandeurs d’asile et mineurs isolés, mais nous vivons des tensions raciales jamais vues à ce jour. Les ateliers interdits aux Blancs, ainsi que les thèses décoloniales antirépublicaines, n’ont pas l’air d’offusquer notre Président. Emmanuel Macron n’a qu’un seul discours : l’immigration de masse est une fatalité que nous devons accepter. C’est à la fois irresponsable et mensonger. Les pays du groupe Visegrad refusent toute immigration pour de pas connaitre le chaos racial qui sévit à l’Ouest, preuve que le courage politique paie toujours.
Ajoutons à cela que Macron est le seul leader au monde à avoir insulté son peuple à plusieurs reprises, allant même jusqu’à dénigrer son pays à la tribune de l’ONU. Du jamais vu.
Breizh-info.com : Quid d’ailleurs de ceux qui ont regardé le système s’effondrer sans réagir, y compris les soldats dont vous faisiez partie ? N’est-il pas trop facile, une fois la retraite acquise, d’en appeler à prendre des mesures fortes (cf la tribune des généraux de l’autre fois) ?
Jacques Guillemain : Là, je ne suis pas du tout d’accord avec vous. J’entends souvent dire « mais qu’attend l’armée pour réagir ? » L’armée est sans aucun doute l’institution la plus respectueuse de la Constitution et c’est heureux. Il ne viendrait jamais à l’idée d’un officier de faire un putsch. On a vu où cela a mené en 1961.
La France n’est pas l’Amérique du Sud des années soixante ou l’Afrique d’aujourd’hui, où une poignée de généraux s’empare du pouvoir, comme on vient de le voir au Mali, où se battent nos soldats.
Le statut des militaires impose un devoir de réserve quand ils sont en activité. Un soldat est au service de la nation et sert son pays quel que soit le pouvoir en place, choisi par le peuple. Et s’il y a des élus de droite ou de gauche qui mènent des politiques différentes, il n’y a en revanche qu’une seule patrie pour tous les citoyens, laquelle n’est ni de droite ni de gauche. Un soldat a le droit de vote, certes, mais son implication dans la politique s’arrête quand il quitte l’isoloir. Quoi de plus normal que cette neutralité ?
En revanche, une fois à la retraite, il devient un citoyen libre de s’exprimer.
Les généraux retraités ont eu raison de sonner le tocsin. J’ai signé leur tribune, évidemment. Mais si celle-ci avait été un appel au putsch, je n’aurais pas signé, comme tous les autres signataires, d’ailleurs. Il n’y a que Mélenchon pour voir un factieux derrière chaque arbre.
L’armée n’agira que sur ordre du pouvoir civil, comme le prévoit la Constitution. Et si d’aventure elle devait prendre les commandes du pays, cela ne pourrait advenir qu’à la suite d’une défaillance totale du pouvoir civil pour des raisons gravissimes. Et dans ce cas, ce ne serait pas un putsch.
Breizh-info.com : Vous semblez accuser Emmanuel Macron de tous les maux : sur l’islamisme, sur le nucléaire, sur l’agriculture, sur l’éducation….N’est-ce pas faire fi des années Chirac, Sarkozy, Hollande… ?
Jacques Guillemain : Oui, je le répète, Macron est le pire de tous. Je veux bien que les années Chirac, Sarkozy, Hollande ne soient pas des références de bonne gestion, mais reconnaissons qu’en matière de renoncement irresponsable, les quatre années Macron décrochent largement le pompon. Tout coule dans l’indifférence générale.
Quand on défile dans les rues de Paris au cri de « Allahu-akbar » sans la moindre réaction de l’Elysée, quand on saborde la filière nucléaire tout en portant le nombre d’éoliennes à 20 000 unités, quand un tiers de nos paysans vit avec 350 euros par mois, quand nous perdons 5 ou 6 places à chaque classement Pisa, ne me dites pas que Macron se retrousse les manches pour redresser la situation. Tous ces sujets sont traités dans le livre, démontrant les décisions irresponsables de l’exécutif.
D’ailleurs, si les généraux, retraités et actifs, ont signé trois tribunes en un mois, c’est bien que tout va mal, ou plutôt que tout empire avec Macron. Policiers, enseignants, pompiers, soignants, tous sont au bord de la rupture. Sans parler de la gestion pitoyable de la pandémie, qui a démoralisé tout le pays.
Personne n’interdit à Macron de limiter drastiquement l’immigration qui nous ruine et disloque la nation, personne ne l’a contraint à fermer la centrale de Fessenheim, ce qui nous oblige à importer de l’électricité carbonée d’Allemagne, personne ne l’oblige à signer des accords de libre échange qui tuent nos agriculteurs, personne ne lui interdit de restaurer l’autorité des enseignants abandonnés par leur hiérarchie etc.
Quand on centralise tous les pouvoirs et qu’on veut décider de tout, on est le seul responsable du désastre.
Breizh-info.com : Votre livre est un pamphlet contre Emmanuel Macron. Il ne contient par contre aucune proposition pour « redresser la France » comme vous le souhaitez. La critique n’est-elle pas une chose trop aisée si elle n’est pas suivie de propositions ? Quelles seraient alors ces propositions ?
Jacques Guillemain : Je pourrais vous répondre que les généraux sonnent le tocsin sans faire de propositions. Car ce n’est pas leur rôle, c’est le rôle des politiques.
Le but de ce livre est d’ouvrir les yeux des lecteurs qui, trop souvent, ne réalisent pas que la France est dans un état dramatique. On sent peu à peu l’opinion se réveiller mais la puissance des mondialistes est colossale. N’oublions pas que Macron a pour lui la majorité de la presse, la finance, le patronat et la justice. Autant dire qu’il lui est facile de déclencher l’artillerie médiatique pour ses campagne de communication, sans la moindre contradiction.
Pour ce qui est des propositions, elles sont largement connues. Ce qui l’est moins, c’est qu’elles exigent non pas de sortir de l’UE, ce que les Français refusent, mais de s’affranchir de ses règles durant quelques années. Car actuellement, rien ne peut se décider sans l’aval de l’Europe, qui nous a confisqué notre souveraineté monétaire, territoriale, budgétaire, judiciaire etc. On peut très bien s’affranchir des diktats européens comme le font les pays du groupe Visegrad. Question de volonté et de courage politique.
L’essentiel de nos déboires venant de la mondialisation et de l’immigration incontrôlée, les mesures de base sont connues. Certains candidats pour 2022 évoquent quelques mesures essentielles. Pour ma part, j’en cite quelques-unes qui me paraissent élémentaires si nous voulons éviter le naufrage identitaire de cette belle France que nous aimons.
Fermeture immédiate des frontières, limitation drastique du droit d’asile, suppression du droit du sol et de la double nationalité, durcissement des conditions de naturalisation, interdiction des régularisations, expulsion des délinquants étrangers et des clandestins, tolérance zéro avec suppression des aides sociales aux familles des délinquants multirécidivistes, social réservé aux nationaux, déchéance automatique de la nationalité française pour tout condamné pour acte terroriste, restauration de l’autorité des policiers et des enseignants, restauration de l’Etat de droit dans tout le territoire, préférence nationale et patriotisme économique. En un mot, la France et les Français d’abord.
Je n’ai rien inventé. Si nous avions écouté JMLP il y a 40 ans, au lieu de le diaboliser, la France ne serait pas au bord de l’abîme.
Tout pays qui refuserait de coopérer pour reprendre ses ressortissants clandestins ou délinquants expulsés, se verrait interdit de visas pour la France.
Actuellement, nous accordons des visas à des pays qui nous refusent les laisser-passer consulaires, indispensables pour expulser un étranger. C’est tout simplement ahurissant.
Pour conclure, je vous avoue que certains retours que j’ai sur ce livre, m’étonnent beaucoup. Bien des lecteurs m’avouent qu’ils ne pensaient pas que l’état du pays était si grave ! Pourtant, tout dans ce livre, n’est que vérité. Une vérité que trop d’électeurs ignorent.
Preuve que le premier des combats à mener est avant tout de diffuser la bonne parole pour ouvrir les yeux des citoyens avant 2022.
Propos recueillis par YV
Crédit photo : wikipedia commons (cc)
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Football : l’idéologie diversitaire à l’offensive en équipe de France
Articles : Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021 – Fev.2021 – Jan.2021
Le choix du rappeur Youssoupha (photo) pour l’hymne de l’équipe de France de foot est critiqué © SADAKA EDMOND/SIPA Numéro de reportage : 00777135_000025
Dans la sélection de Karim Benzema en Équipe de France et dans le choix du rappeur Youssoupha pour la chanson des Bleus, Jean Messiha a vu une offensive de l’idéologie diversitaire. Il compte ne pas regarder la compétition. Tribune.
Pendant la soirée des César 2020, l’actrice Aïssa Maïga, invitée pour remettre le prix du meilleur espoir féminin, déclarait devant le gotha du showbiz français « compter le nombre de Noirs dans la salle », citant tour à tour les quelques personnes de couleur présentes, comme le réalisateur des “Misérables” Ladj Ly. Je me suis donc permis de faire pareil, mais cette fois-ci de compter les « Blancs » plutôt que les « Noirs » et de le faire dans le foot et non pas dans le cinéma.
Le ballon rond est une passion populaire presque partout dans le monde. Y échappent les États-Unis, plus adeptes de leur forme ultra-violente de rugby, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, terres de vrai rugby, ainsi que les pays du sous-continent indien qui, de leur côté, ont fait du cricket leur sport national.
Ailleurs, et bien sûr en France, c’est le foot. C’est un sport populaire. Son exercice est peu coûteux : une paire de chaussures à crampons, un short, un t-shirt, un ballon que l’on peut se partager à plusieurs et hop, le match peut commencer. Il faut certes des terrains. Mais notre pays en compte des milliers depuis longtemps et en particulier dans les quartiers populaires. Universellement, ce sport est à l’image de son peuple. En France, plus que tout autre domaine, le football reflète le changement de peuple en version accélérée. La dernière sélection, celle annoncée par Didier Deschamps il y a quelques jours, compte neuf joueurs d’origine européenne, c’est-à-dire « blancs », comme dirait un certain Youssoupha. Neuf… sur 26 ! Je les nomme Hugo Lloris, Benjamin Pavard, Léo Dubois, Clément Lenglet, Lucas Hernandez, Lucas Digne, Adrien Rabiot, Antoine Griezman et Olivier Giroud. Tous les autres sont d’origine africaine, récente ou lointaine, ou encore maghrébine. Cela ne remet évidemment pas en cause leurs qualités de jeu et la légitimité de leur sélection. Mais dans un pays où il devient de bon ton de compter les Blancs, de leur reprocher à demi-mots d’être encore là, c’est assez parlant.
Say no to racism
Ce lent et inexorable déclin de la présence de joueurs d’origine européenne au point de devenir franchement minoritaire dans un pays dont plus de 80 % du territoire et 96 % de la population est sur le continent européen est exceptionnelle. Aucun autre pays participant à l’Euro de foot ne présente une telle caractéristique. Pas même la Belgique, pourtant ancienne puissance coloniale fortement marquée par une immigration extra-européenne. Pas même l’Angleterre et sa « diversité » légendaire. Il faut dire la vérité : le foot français a fait l’objet d’un véritable nettoyage ethnique, savamment et patiemment entrepris depuis des années par le milieu des associations sportives pétries d’immigrationnisme et de discrimination positive en faveur des minorités. Le tout supervisé par la Fédération française de football (FFF). Être un jeune Blanc dans les clubs des quartiers populaires est, à la longue, devenu une erreur de casting. À moins d’avoir des parents qui peuvent vous payer une école de foot, mieux vaut oublier pouvoir y briller. La doctrine « progressiste » a posé le postulat que ce sport, où l’on peut gagner beaucoup et devenir une star, devienne le domaine de prédilection des jeunes « racisés » afin de créer ce que les Anglos-Saxons appellent les « role models ». Mais comme il faut ne pas trahir l’idéologie immigrationniste et malgré le fait que notre pays compte un nombre considérable de talents pétris de rêves de gloire sportive, la France va continuellement chercher en Afrique noire et au Maghreb de nouveaux joueurs pour la Ligue 1, la Ligue 2 et même la ligue nationale, ex-troisième division, qui compte quelques clubs pros. Une immigration du sport totalement irrationnelle.
Cette année, à l’occasion de l’Euro 2021, nous avons également eu droit à une initiative de la Fédération française de football, initiative destinée à acter le basculement de ce sport dans l’après-France. Le choix d’un rappeur congolo-français, né à Kinshasa et vivant en Côte-d’Ivoire, Youssoupha Mabiki Zola, pour interpréter l’hymne des « Bleus » à l’Euro 2021, était tout sauf le fruit du hasard. Soyons juste : l’homme est certes injurieux, racialiste, sexiste au point d’en être ordurier (contre Marine Le Pen), haineux et menaçant (contre Éric Zemmour), anti-flics et anti-France, mais ses textes sont plutôt plus riches et moins débiles que la grande majorité du rap. Cela lui vaut d’être vénéré par tout ce que la France compte de francophobes. C’est ainsi depuis des années : quand un immigré noir ou maghrébin rappe son vomi et souvent sa haine sur notre pays, les femmes, les forces de l’ordre et les Blancs de façon outrageusement grossière et dans une langue de décharge, il fait frissonner de joie les apôtres de l’humanisme, les grands prêtres de la bienveillance et les souverains-pontifes de la tolérance. Quand même : ils doivent reconnaître que c’est trash, même pour eux. Avec Youssoupha on a à peu près le même type de message, mais avec toutefois plus de mots en français et qui arrivent à s’aligner dans des phrases. Mais oui, mais oui : des phrases, miracle ! Alors, il faut le mettre à l’honneur. Une équipe de France majoritairement non-blanche soutenue par la chanson d’un rappeur noir : le rêve pour l’extrême-gauche, la gauche ou ce qu’il en reste et bien sûr la Macronie qui a envoyé sa ministre des Sports Roxana Maricineanu promouvoir ce « coup » de la FFF. Et puis il y a Karim Benzema, l’Algérien de cœur et d’âme, suspecté d’être maître chanteur dans une affaire de sextape, qui préférerait jouer pour « son pays », celui de ses parents, l’Algérie, mais qui, comme le pognon est de ce côté-ci de la Méditerranée, n’a pas eu à hésiter. Le cœur au Maghreb, le portefeuille en Europe.
Offensive diversitaire
L’objet de cette tribune n’est pas de demander le changement de composition de notre équipe nationale de football. Dans l’absolu, nous pourrions exiger une discrimination positive qui favorise l’accès des Blancs à l’équipe de France. Car après tout, pourquoi la discrimination positive serait-elle réservée à toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sauf au Blanc ? Malgré cela, nous ne sommes pas pour les quotas, à la différence des racialistes qui les réclament en faveur des non-blancs. Les Français qui en ont marre de cette imposture peuvent faire le choix très simple de ne plus la regarder à la télévision. Un tel boycott serait plus que symbolique. Ce sport-business devenu l’étendard du remplacement ne vit, en effet, que de l’énorme manne financière rapportée par les recettes télévisuelles. Il ne survivrait pas à la « grève » des remplacés qui l’alimentent avec leur pognon. À chacun de se déterminer. Personnellement, je regarderai autre chose.
Au-delà de la façon dont nous voulons réagir à cette offensive diversitaire, il reste que cette formation illustre de façon aveuglante la réalité du changement de peuple. Mais en version accélérée. On nous dira qu’elle a toujours compté des immigrés comme Michel Platini, Youri Djorkaeff et bien d’autres. Je le sais bien, moi qui fus longtemps un fan de nos Bleus. Mais ils étaient issus de l’immigration européenne que nous considérons depuis très longtemps comme une mixité naturelle à l’échelle de notre continent commun, l’Europe. Elle comptait aussi des joueurs géniaux issus de la diversité extra-européenne comme les Marius Trésor, Jean Tigana, Marcel Desailly ou encore le formidable Zinédine Zidane. Mais à l’époque, la France en bleu ressemblait encore à la France. Aujourd’hui, elle représente à la fois une réussite et une étape de plus dans la marche vers l’annihilation identitaire de la France historique. Pourquoi une étape ? Car lorsque l’on regarde les équipes de la « relève » alignée par la FFF, les U19 ou U20, nous pouvons programmer la quasi-disparition des joueurs européens dans l’équipe de France d’ici la fin de la décennie. La France Black-Beur. Amputée de ses Blancs. Le rêve ultime de la grande majorité de ces élites qui nous demandent de leur redonner cinq ans de plus en 2022 pour continuer le boulot. On me dira que la France a bien d’autres problèmes que la couleur de son équipe de foot. C’est vrai. Mais alors qu’ils cessent de nous dire que nous fantasmons le « Grand Remplacement ». Qu’ils admettent sa réalité au lieu de le nier de façon grotesque. Sans cela, il sera impossible d’avoir un débat politique honnête sur l’immigration et l’identité. Ce débat interdit laisse la France interdite.
Jean Messiha, dans Riposte Laïque
Macron s’en fout de la tribune des généraux, il mise tout sur l’anti-France
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Accordant un long entretien au magazine Zadig, Emmanuel Macron nous a encore livré quelques propos délirants, à des années-lumière du réel. Il est vrai qu’avec une presse totalement soumise, il ne risque pas la contradiction d’un quelconque journaliste, peu désireux de se mettre à dos le monarque irascible de l’É lysée.
C’est donc Riposte Laïque, qui, une fois de plus, remet les pendules à l’heure, tant le mensonge est grossier.
Je ne vais pas m’attarder sur les états d’âme de notre Président qui ose nous dire aimer la France après l’avoir tant salie et humiliée à l’étranger. Mais je reviens sur ses réflexions sur l’immigration, aussi fausses que stupides.
Tout d’abord, Macron déclare :
Quand on vient d’un milieu populaire, et plus encore quand on est issu de l’immigration, il faut cinq à six générations pour accéder ne serait-ce qu’au milieu de l’échelle sociale. C’est énorme et, pour tout dire, décourageant
.
Voilà encore une affirmation stupide qui dépasse l’entendement. On ne compte plus les élites issues de milieux populaires. Dans un pays où l’enseignement est totalement gratuit, l’ascenseur social est ouvert à tous.
Mais cela exige travail, goût de l’effort et ambition, car la réussite, cela se mérite. Ce n’est pas en nivelant le pays par le bas, comme le fait Macron en faisant de la discrimination positive son mode de gouvernance incontournable, que nous réussirons l’intégration et relèverons les défis majeurs de ce monde.
Quant aux immigrés venus d’Afrique et du Maghreb, je les invite à prendre modèle sur les Asiatiques, qui caracolent en tête des classements scolaires et se hissent aux plus hauts sommets de l’échelle sociale.
Je me souviens de ces boat-people débarquant à Roissy après la guerre du Vietnam. Leur responsable, un vieux Vietnamien admirable, avait eu ces mots inoubliables pour la France et les Français :
“Jamais nous n’aurons de mots assez forts pour remercier la France de nous avoir accueillis. Mais que les Français se rassurent, nous allons travailler dur et ne resterons pas à leur charge très longtemps.”
Six mois plus tard, leurs enfants parlaient parfaitement français et brillaient à l’école. Aujourd’hui, les Asiatiques ont les meilleurs résultats scolaires.
Prenez-en de la graine, les pleurnichards de banlieue.
Par conséquent, si nos immigrés retroussaient leurs manches au lieu de nous rendre responsables de leurs échecs, Macron n’aurait pas besoin de se joindre à leur concert de lamentations de la façon la plus pitoyable qui soit.
Ensuite, Macron ajoute, à propos des immigrés :
“Il faut dire à ces hommes et à ces femmes : vous qui êtes là par les cruautés de l’histoire, par la volonté de vos grands-parents, de vos parents ou par la vôtre propre, vous êtes une chance pour notre pays”.
Encore un morceau de mandoline pour les oreilles de nos chers immigrés, dont, je le rappelle, une bonne partie refuse de s’intégrer, avec 75 % des jeunes musulmans qui placent l’islam au-dessus de la République.
Si c’est là une chance pour la France, qui va connaître des Saint-Barthélémy comme l’annonçait Michel Poniatowski il y a 30 ans, il faut nous expliquer en quoi.
Quant aux cruautés de l’histoire, stop au procès de la colonisation !
Rappelons aussi qu’en 1960, date de l’indépendance, l’Afrique était bien plus riche que l’Asie hors Japon. Si aujourd’hui ce continent est 30 fois plus pauvre, ce n’est pas la faute du colonisateur honni. Assez de repentance. L’Afrique a dilapidé toute l’aide internationale dans des guerres incessantes et avec plus de 100 coups d’État en 60 ans.
Enfin, quand tout un continent, comptant 1,2 milliard d’habitants, produit moins de richesses que la France, malgré ses immenses ressources minières, on voit mal en quoi cette immigration pourrait nous enrichir. Qu’ils mettent leur continent en valeur, comme nous l’avons fait au temps de la colonisation, et tout ira mieux.
Rappelons que l’essentiel de nos immigrés provient de pays où l’analphabétisme atteint 50 % ! Ce n’est donc pas l’idéal pour faire de la France une start-up nation ! Les cerveaux que nous pillons dans le tiers-monde, c’est une fable. Une large majorité des arrivants est illettrée.
Enfin, notre mondialiste intégriste se pâme devant la Seine-Saint-Denis.
“Le département le plus jeune de France… qui compte le plus grand nombre de start-up par habitant. Il ne lui manque que la mer pour en faire une Californie”.
L’humour à la Macron, cela fait rarement sourire, surtout pas les vieux patriotes qui ont connu la Seine-Saint-Denis des années 60-70, un havre de paix avant le changement de population qui s’y opère depuis quarante ans.
Mais puisque Macron veut faire de l’esprit, amusons-nous à comparer la Californie et la Seine-Saint-Denis, just for fun.
La Californie, c’est 3 000 milliards de dollars de PIB, donc davantage que le PIB de la France. C’est l’État le plus dynamique d’Amérique. 250 millions de touristes s’y précipitent chaque année.
La Silicon Valley, c’est 11 500 entreprises de haute technologie, 15 % des brevets américains, 100 milliards de chiffre d’affaires et 75 000 dollars de revenu moyen.
Cette pépinière de cerveaux reste le symbole emblématique de la puissance américaine.
En ce qui concerne la Seine-Saint-Denis, le portrait est un peu moins rose.
C’est le plus pauvre des départements de métropole, avec un taux de pauvreté double de la moyenne nationale, selon l’Observatoire des inégalités.
7 villes de Seine-Saint-Denis figurent parmi les 20 villes les plus pauvres de France.
Le taux de chômage y est supérieur à la moyenne nationale. On y trouve moins de diplômés qu’ailleurs et le niveau de qualification y est le plus faible.
30 % des jeunes sont sans emploi ni formation. 32 % de la population vit dans des logements sociaux. Ce département vit sous perfusion.
Enfin, 70 % des emplois hautement qualifiés sont tenus par des personnes vivant en dehors du 9-3. Un département d’où les Juifs ont été chassés et que fuient les fonctionnaires dès qu’ils le peuvent. Commerçants, médecins et autres professions libérales désertent peu à peu.
Et pour finir, rappelons que la Seine-Saint-Denis est de loin le département le plus dangereux de métropole. Au niveau national, il se situe entre la Guyane et Mayotte, c’est tout dire. C’est le royaume du shit et des trafics en tous genres, qui concentre l’essentiel des clandestins du pays.
Enfin, pour ce qui est des start-up, si la Seine-Saint-Denis était devenue une pépinière de cerveaux, cela se saurait.
Voici le classement des départements les plus innovants de France. Car l’innovation ne se mesure pas en nombre de start-up créées mais en nombre de brevets déposés. Où est la Seine-Saint-Denis ?
https://www.franceattractive.com/actualites/top-10-des-departements-les-plus-innovants-en-france-3/
Selon le Global innovation Index de 2019, la France figure au 16e rang sur 129 pays.
Et sur les 445 villes innovantes de l’OCDE, on trouve Lyon, Bordeaux, Nantes, Lille, Rennes, Toulouse, Montpellier, Strasbourg, Marseille et Grenoble. Nulle trace de Saint-Denis !
Vous l’avez compris, Macron, qui n’est pas à une hypocrisie près, se dit en extase devant le département le plus pauvre et le plus dangereux du pays.
Devenu l’otage des minorités et tétanisé par la crainte des émeutes de type 2005, il va poursuivre son entreprise de démolition de la nation. À peine un mois après la tribune des généraux, il enterre leur cri d’alarme et il réaffirme sa volonté de submerger le pays par une immigration qui nous ruine de jour en jour.
Il nous mène au chaos racial absolu. Mais les 3/4 des Français ne voient rien venir.
Des policiers tués par des islamistes ou des dealers, un enseignant décapité, un prêtre égorgé en pleine messe, une adolescente tuée au couteau, une femme brûlée vive, une autre violée en plein jour et en plein Paris, des commissariats attaqués, des malfrats multirécidivistes jamais condamnés, des mineurs isolés qui font la loi dans les rues, des églises qui brûlent chaque mois, tout cela, ce n’est pas le problème de Macron.
Mais que trois tags soient découverts sur une moquée de Rennes, et aussitôt Macron dépêche de toute urgence son ministre de l’Intérieur pour apaiser la communauté musulmane en émoi.
Une telle soumission envers une communauté dont la moitié des membres aspirent à la charia est aussi pitoyable qu’ahurissante. Nous roulons vraiment vers l’abîme, comme le dit Philippe de Villiers. Et tout s’accélère.
Si en 2022 Macron est réélu, ce sera le terminus pour notre France millénaire. Il reste un an pour ouvrir les yeux des inconscients avant l’irréparable. C’est très peu face au rouleau compresseur mondialiste.
Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque
Mourir pour son quartier : la guerre des bandes à Evry
Articles : Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021 – Fev.2021 – Jan.2021
Comment tout a commencé ? Nul ne s’en souvient. Depuis plus de vingt ans, les bandes des quartiers du Canal et des Pyramides, à Évry-Courcouronnes, en banlieue parisienne, se livrent une guerre. Pour un centimètre de bitume et une réputation, ces ados, prisonniers d’un cycle de violence héréditaire, mettent en péril leur vie. Le 21 mai, un jeune de 16 ans a été une fois de plus poignardé. Alors que le gouvernement doit présenter, le 2 juin, un “plan bandes” pour stopper cet engrenage, les éducateurs tentent d’amorcer un dialogue avant qu’une nouvelle génération ne se lance à son tour dans la bataille.
(…)
Ibrahima a 17 ans aussi, il habite à Évry aussi, à 500 mètres de chez Ousmane, mais c’est comme si son quartier à lui se situait sur un autre continent. Ibrahima est d’origine sénégalaise sauf que, avant tout, il est du quartier des Pyramides. Lui nous regarde toujours droit dans les yeux. Il dit qu’il n’a jamais peur, mais sûrement qu’il ne dit pas tout. Il a une cicatrice qui traverse une bonne partie du côté gauche de son crâne. Il ne veut surtout pas rentrer dans les détails, ce serait humiliant. Il a un sourire magnifique et impitoyable. « Je connais celui qui m’a fait ça. Je me suis vengé. Je l’ai beaucoup chopé à un contre un, à la piscine, à la sortie de la mosquée. Le traquer, ça me motive pour me lever le matin. » Son ennemi, son obsession. Ousmane, lui, ne veut pas avouer que, depuis deux ans, il a peur quand il se lève le matin. « C’est pas simple au quotidien, je ne dois pas me faire attraper. Mais, maintenant, je suis habitué. » En fait, là où il se sent bien, c’est dans son quartier : « C’est comme ça. Ça m’est tombé dessus parce que j’ai envoyé un Pyramide à l’hôpital. Parce que je suis de Canal. » Ousmane et Ibrahima ont des gueules de jeunes premiers, mais, quand ils parlent du camp adverse, ils se barbouillent de haine. Ibrahima n’est pas très costaud. Il a commencé les rixes en troisième et s’est retrouvé six fois en garde à vue. Il a passé des vingt-quatre heures au poste, reçu des amendes, il a fait un stage de citoyenneté qui a coûté 150 euros, il a eu des rappels à la loi. Mais il n’a jamais été condamné. « Canal, c’est des tapettes. Nous, on se balade tranquillement dans la ville. Pas Canal. Ils ne viennent pas ici. » Ousmane parle d’une ligne de front : « Les Pyras avancent de plus en plus. Ils sont en supériorité numérique. On ne peut les contrer qu’avec des mortiers. »
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Mais, le vendredi 21 mai, vers 14 heures, à Fleury-Mérogis, un jeune de Canal est tombé sur deux ados des Pyramides et il a reçu un coup de couteau au thorax. Le pronostic vital fut un temps engagé, mais finalement, il est sorti d’affaire. Il ne s’agit pas d’Ousmane.
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Quelques jours avant tout ça, donc, avec Ousmane, de Canal, puis Ibrahima, des Pyramides, on a passé en revue les différentes manières de faire mal, comment donner des coups de couteau dans les membres inférieurs, pour éviter de tuer. Ils nous avaient décrit l’arsenal qu’ils ressortent pour les grandes occasions. Même s’ils sont ennemis indissociables, Ibrahima et Ousmane sont d’accord sur un point : ils sont incapables d’énoncer une raison valable pour laquelle ils se battent. Cela n’a rien à voir avec un quelconque trafic illégal, ni avec la drogue, ni avec des ordres édictés par des caïds, ni avec leurs pays d’origine, ni avec leur religion. Cela a tout à voir avec une assignation aussi triste qu’arbitraire : l’un est de Canal et l’autre de Pyramides. Ici, les choses fonctionnent ainsi.
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Caroline Nisand balaie la carte du département, elle constate que ces guerres de bandes gangrènent même les zones les plus rurales. En 2020, 357 rixes ont été rencensées en France, en hausse de 24 % par rapport à 2019. La majorité se sont déroulées en Île-de-France avec une hausse de 80 % en Essonne. Elle énumère aussi un tas de dispositifs aux dénominations compliquées, imaginées pour les tuer dans l’œuf. Seulement, il y a un autre décompte, autrement plus macabre. Quatre morts en moins d’un an, des victimes qui avaient 14 ou 15 ans, rien que pour son département : des ados qui habitaient Massy, Draveil, Boussy-Saint-Antoine et Saint-Chéron.
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« Le système d’appartenance au quartier, le refuge, est d’autant plus fort qu’ils ne se sentent pas appartenir à la société, décrypte Coralie Benard, directrice d’Oser. Leur capital scolaire, social et culturel est faible. Mais leur capital guerrier est fort. C’est cette force qu’ils vont mettre en jeu pour montrer qu’ils sont quelque chose. »