Les cas d’intolérance au gluten explosent, et les maladies coeliaques sont quatre fois plus élevées que dans les années 1950. Cette ambitieuse enquête révèle les dommages causés par la dérégulation de notre économie sur le blé, notre aliment de base.
Magique, le gluten apporte gonflant et liant aux préparations culinaires. En revanche, il est indigeste. Mais s’il ne fait qu’alourdir l’estomac d’une personne en bonne santé, il provoque chez les individus cœliaques ou sensibles une réaction immunitaire dévastatrice. En 2018, le marché mondial des produits sans gluten pesait 15 milliards d’euros. Il devrait plus que doubler d’ici 2027. La diabolisation de cette protéine qui se forme en mélangeant l’eau à la farine ne constitue-t-elle qu’un argument marketing ? Ou le blé s’est-il mué en poison ? Comment cette céréale faite pour mûrir au soleil peut-elle prospérer dans des pays froids comme l’Ukraine ou le Canada ? Les cas de maladies cœliaques, quatre fois plus élevés que dans les années 1950, et de sensibilité au gluten, ont explosé avec une vitesse excluant une mutation génétique et accusant notre environnement.
Géopolitique du blé
Jadis élancés, les blés ont rapetissé. Pourquoi ? Parce que les variétés naines s’accordaient mieux avec les engrais à base de nitrates et de phosphates, matières à explosifs dont il fallait écouler les stocks accumulés durant la Seconde Guerre mondiale… Ces « petits blés » contiennent moins de gluten mais dotent celui-ci d’une élasticité renforcée que nous tolérons moins bien. Ce gluten tenace, niché dans de nombreux produits transformés, n’explique pourtant pas à lui seul l’épidémie actuelle. Les résidus grandissants de glyphosate, un herbicide, dans les aliments à base de céréales ont une part écrasante de responsabilité. Le constat dressé par cette enquête, multipliant les éclairages de chercheurs, économistes, juristes, fermiers ou militants, laisse pantois : mainmise des multinationales sur les réglementations, modèle industriel favorisant les grands céréaliers, interdépendance des pays entravant la régulation… Contrainte d’importer une partie de son blé, l’Italie, qui interdit la dessication (prisé dans les pays froids, le procédé consiste à vaporiser l’herbicide juste avant la moisson pour faire mûrir les plantes artificiellement), a tenté d’indiquer sur les paquets de pâtes la provenance des grains. Le Canada a aussitôt déposé un recours au tribunal de l’OMC. Pointant les dérives mais aussi les avancées, comme le retour des variétés de blé anciennes en Sicile, un démêlage vigoureux de nos épis et des maux qui les rongent.
Suite à la dernière vidéo de Marcel sur le suicide des enfants, ce message nous est parvenu :
« Je m’appelle Victor, j’ai 18 ans et suis complètement handicapé par la politique du Covid. Pour exprimer mes maux, mes peurs et mes idées, j’ai fait une petite vidéo dans mon coin. »
Nous vous laissons découvrir la performance de ce jeune Victor, la profondeur et la force des mots, tous ces maux qu’on n’entend pas, que ces jeunes confinés subissent. L’espoir c’est que la relève soit là… la relève est là !
Source : Le Media en 4-4-2
Au-delà de la joie, au-delà du plaisir, c’est la peur qui nous anime les vautours planent au-dessus de nos cœurs Papa m’avait prévenu, comment ça a pu arriver de ma fenêtre j’vois le ciel qui pleure, Les rues désertes j’entends les gens murmurer leurs peines dans le silence général enfermés dans nos chambres on éteint les lumières contraints à s’épanouir dans le noir. les démons qui nous hantent ont tout fermé à clef sentiment d’esclave prisonnier dans la peur qu’on nous inculque le temps qui passe, on coupe les ailes de la jeunesse c’est nos vies qui s’effacent, à travers nos écrans on perd la face, on perd la foi y commence à faire froid vas-y avance, te trompe surtout pas toujours tout droit, sans faire de vague Tu sais pas où tu vas ? Tant pis pour toi c’est dur ? c’est rien, c’est la vie. j’crois que c’est l’époque qui veut ça, en tout cas ceux qui la contrôlent Le temps passe, je comprends toujours pas, nique la fac, les robots s’accrochent et suivent leurs cours en ligne on est seul dans la machine. qui pourrit mon cœur, je la sens qui m’efface, j’comprends les gens qui tombent, qui basculent de l’autre côté j’comprends les gens qui partent, pour ne plus jamais revenir écoute la douceur, du cri des anges qu’on égorge c’est le cri de nos cœurs j’aimerais en placer une pour ma grand-mère mémé parle toute seule et répète souvent la même chose, rassurée par la nostalgie d’un passé un peu plus ensoleillé elle est seule dans l’ancien monde, car celui d’aujourd’hui ne veut plus rien dire pour elle La sagesse des anciens Bafouée par une bande de chiens Il ne reste plus que de beaux souvenirs un sentiment de solitude générationnel ils voudraient qu’on reste chez nous, à contempler le vide à rêver l’amour entre nous faussement reliés, j’préfère parler avec mon ombre ils pourront jamais contrôler la force d’une ombre soyons des soldats de l’ombre tu sais ce que c’est la douleur d’une âme seule, elle grouille en ombre allongé dans le noir, j’pense à toi Qui m’écoutes, qui souffres, et qui se perd dans le néant qu’on te propose j’ai plus d’envie, j’ai pas de d’talent, j’ai pas dormi, j’me sens vide, j’me sent seul, et toi aussi Si tu me croises dans la rue, regarde-moi dans les yeux, montre-moi l’intensité de ce qui sommeille en toi. Donne-moi ce qui te reste, je te donnerai le double On n’a plus le temps de s’esquiver te laisse pas emporter par la tempête du nouvel âge. c’est pas toi qui dérailles. Tout en haut de la pyramide, la perversion des élites dicte nos choix les gardiens de la paix, au service de la haine réservent des coups de matraque aux plus éveillés pendant ce temps nos dirigeants s’amusent on retrouve leur sperme sur des peluches, Le diable s’habille en cravate des milliards pour les actionnaires, une pensée pour l’ours polaire j’ai la haine envers la secte envers l’élite, envers les calculs égoïstes Envers la meuf de l’accueil Envers le regard méprisant de cette petite bourge égocentrique Envers tous ces chiens qui iront se caresser le chibre sur sa dernière publication déçus par le monde, l’humain est dur à vivre je cultive mon mal-être pour exprimer au mieux les maux d’ une société malade je prie mon âme pour qu’elle puisse un jour dire tout ce qu’elle a sur le cœur nique la tv qui m’a mal éduqué mon téléphone indique les pulsations de mon cœur mais me demande jamais comment ça va obsolescence, obéissance programmée dirige nos cours, nos cœurs, nos vies Pour le cœur de maman Pour l’esprit de papa Pour toi et moi Va falloir frapper fort Retrouver la vérité Forger les plus éveillés. S/o aux vengeurs masqués, je voyage dans ma tête je garde espoir en la tempête les rafales vont souffler de plus en plus fort la rue transpire et commence à se réveiller faut qu’on apprenne à viser, à frapper soyons des soldats de l’ombre nous sommes en guerre parce que c’est leur projet Victor.
La 23e fusillade de l’année a eu lieu à Pirmil ce 27 avril, vers 17h25, rue Esnoul des Châtelets – tout près du pôle d’échange de Pirmil (tramways 2, 3, Chronobus vers Saint-Sébastien et Les Sorinières, bus vers le sud de l’agglomération), assez fréquenté à cette heure. Une altercation a éclaté entre quatre hommes et un autre, seul, un du quatuor a sorti une arme de poing avant de tirer vers l’isolé qui s’est enfui à pied, tandis que les quatre autres partaient sur deux motos.
L’on se demande si les autorités attendent qu’une balle perdue fasse un ou plusieurs morts innocents avant de sévir, ou si l’ensemble des forces de l’ordre de l’agglomération ne sont occupées qu’à faire irruption dans les cafés fermés où se tiennent des réunions politiques, comme le 16 avril dernier.
La précédente, 22e de l’année, avait eu lieu en pleine soirée du 13 avril, vers 21h30, au beau milieu du bourg de Saint-Herblain – deux groupes s’étaient poursuivis en voiture, tirant au calibre .45 ACP et au calibre 12.
Le 27 avril était décidément une journée canon – une bagarre a éclaté dans le train entre Redon et Nantes pour une histoire liée à un chien, et l’un des protagonistes a sorti une arme de poing sans en faire usage. Interpellé en gare, l’homme de 37 ans était ivre et blessé au visage ; les forces de l’ordre ont confisqué sur lui une mallette avec un pistolet d’alarme à gaz.
Des douilles de 9mm ont été retrouvées allée séverine, à Fontbarlettes. Et plusieurs voitures ont des impacts de balles. Il s’agirait d’affrontements entre jeunes de bandes rivales, peut-être un différend lié au trafic de drogue. Ce n’est pas une première dans ce quartier, mais il est rare que les fusillades soient filmées.
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Le préfet de la Drôme tient à “condamner de la façon la plus ferme ces actes aussi scandaleux qu’injustifiables et affiche la plus totale détermination à donner à cette affaire une suite judiciaire qu’elle mérite”. 40 CRS se sont déployés dans le quartier depuis 17 heures ce samedi.
Il se trouve que durant la même nuit, la police a été par ailleurs la cible de tirs de mortier d’artifice en accompagnant les pompiers venus porter secours à une personne faisant un malaise. Il leur a fallu utiliser des grenades lacrymogènes pour disperser les caillasseurs.
Le maire LR de Valence de son côté parle d’un “état d’urgence absolue” dans les quartiers sensibles. Nicolas Daragon affirme avoir fait son maximum en doublant les effectifs de la police municipale, avec les caméras de vidéoprotection et par les dispositifs d’accompagnement éducatifs. Lui estime que l’État ne prend pas suffisamment ses responsabilités et doit agir sur la durée, pas seulement par la mobilisation ponctuelle d’effectifs supplémentaires pour calmer des violences urbaines.