La chanson du jour, Running To The Sea – Röyksopp

Avec cette vague de froid sur la France si on allait voir du côté de la Norvège ? Ca tombe bien, Röyksopp est un groupe norvégien…le froid ils connaissent. Ce clip c’est une franche réussite: Voix exceptionnelle et une vidéo très émouvante. Laissez-vous charmer par ce groupe norvégien qui nous présente ici un très beau morceau.

La députée et le professeur : du déni à la réalité

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

Mme Souad Zitouni, députée LREM de la première circonscription de Vaucluse, est intervenue, ces derniers jours, à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la loi sur le séparatisme. Elle fait partie des signataires d’une récente tribune mettant en garde contre le retour des polémiques sur le voile islamique lors de l’examen du texte. Logiquement, cette députée de Vaucluse s’est donc opposée à l’introduction d’un amendement interdisant le port du voile islamique au sein des universités et lors de l’accompagnement des enfants dans les transports scolaires.

Ses arguments : beaucoup de femmes portent le voile volontairement et en réduire le débat à un problème de soumission apparaît simpliste. Elle ajoute que le vivre ensemble ne signifie pas vivre pareil et qu’en fonction des principes Liberté-Égalité-Fraternité, les femmes doivent pouvoir vivre leur spiritualité, exercer leur liberté de croire ou de ne pas croire grâce au port du voile qui en constitue l’un des moyens.

Ce vendredi 5 février, invitée sur RMC chez Apolline de Malherbe, la députée, de nouveau interrogée sur la question du voile, précisait sa pensée, notamment à propos du voile porté par des fillettes. Elle déclarait n’avoir jamais croisé de fillettes portant un voile dans le Vaucluse. Elle ajoute que même si une telle situation advenait, d’une part l’État n’a pas à s’immiscer dans l’éducation par les parents de leurs enfants. Elle concluait en reconnaissant à ces fillettes le discernement suffisant pour refuser de porter le voile malgré l’avis de ses parents.

Ce positionnement a le mérite de la clarté. Néanmoins, il ne correspond pas aux principes de laïcité et d’assimilation applicables en France et place la députée dans le déni le plus complet.

Tout d’abord, la députée a une conception réductrice de la laïcité en pensant qu’elle repose seulement sur la liberté religieuse de croire ou de ne pas croire ; elle en oublie le deuxième pilier, à savoir le devoir de discrétion dans l’espace public, destiné simplement au respect des autres.

Ensuite, les arguments développés par la députée font complètement abstraction du principe d’assimilation et de la célèbre citation « À Rome, fais comme les Romains » selon laquelle toute personne désirant vivre en France doit respecter les règles et modes de vie des Françaises et des Français. Ce principe d’assimilation a historiquement permis d’intégrer des milliers d’étrangers dans la communauté nationale.

Enfin, dans son intervention sur RMC, cette députée refuse ou feint de voir la réalité dans laquelle le port du voile est, le plus souvent, un signe de soumission et une manifestation d’appartenance communautaire et, donc, séparatiste. Le déni des réalités est à son comble quand elle estime qu’une fillette de 7-8 ans, dotée d’un libre arbitre, peut refuser à ses parents le port du voile.

Ce monde idyllique, construit sur le déni, n’est pas identique, semble-t-il, à celui que vit, au quotidien, Didier Lemaire, professeur de philosophie dans un lycée de Trappes. Ce professeur mentionne (je cite) que « les attaques contre l’école et les enseignants se multiplient, qu’avant on avait des atteintes individuelles à la laïcité ; aujourd’hui, on a des manifestations collectives de séparatisme. En septembre, par exemple, lors d’un atelier sur la transmission du souvenir entre générations, les filles, à l’unanimité, ont refusé d’être filmées sans leur voile. » Il perçoit, chez certains garçons, un dénigrement de la France. Ce professeur voit, lui, des jeunes filles sous pression des garçons et interdites de se rendre dans certains endroits réservés aux hommes.

En définitive, deux personnes, deux regards différents. Un qui constate la sombre réalité de l’islamisme, l’autre qui se complaît dans le déni ou dans la soumission, voire dans le clientélisme politique ?

Christian Montagard, Boulevard Voltaire

Maison squattée de Toulouse : « Que la Justice donne raison à des gens comme ça, c’est honteux ! »

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Reportage exclusif devant la maison du vieillard de 88 ans squattée où a eu lieu un face-à-face tendu entre partisans des squatteurs et défenseurs du grand-père. « Voir des gens qui protègent des personnes qui font du mal à cette famille, ça fait mal au cœur ! »

Après le serre-tête, le foulard pour la messe et la mantille… le voile de la mariée ! Qui dit mieux ?

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Après le serre-tête d’Aurélien Tachéle foulard de la mère d’Alain Juppé, la mantille de Christophe Castaner, voici, tout à gauche, le voile de la mariée d’Éric Coquerel… Qui dit mieux ? Allez, encore une enchère dans ce concours créatif ? La charlotte sur la tête de l’infirmière en bloc opératoire ? Le petit plastique plié en 24 dans le sac à main des mémés qu’elles déplient quand il pleut pour ne pas gâcher la mise en plis ? Le turban de la voisine en chimio ? La couronne de la reine d’Angleterre ?

« Le voile a fini par s’inviter à l’initiative des LR lors de l’examen du projet de loi séparatisme, mercredi 3 février, à l’Assemblée nationale », écrit Le Monde.

Les députés Éric Ciotti et Annie Genevrard ont plaidé – en vain – pour l’interdiction du port du voile à l’université et pour les accompagnatrices scolaires.

Éric Ciotti ayant dénoncé une « forme de prosélytisme » et un « symbole d’asservissement », Éric Coquerel a voulu contre-attaquer  : « Le voile de mariée chrétienne signifie qu’il y a une soumission de la femme à son époux,  est-ce que vous allez demander de l’interdire ? »

On pourrait lui répondre que s’il n’y a que cela, on peut en effet convenir d’interdire les voiles de mariée à l’université et dans les sorties scolaires, ce n’est en effet pas très commode et même encombrant dans un amphi, voire dangereux dans le bus, les enfants risquant de se prendre les pieds dans la traîne de la dame en descendant. Cette mesure serait d’une grande utilité, attendu que s’accoutrer en mariée pour prendre le RER Nanterre Université – bien vérifier que l’on n’a pas perdu le diadème en quittant le wagon – ou pour accompagner la classe de son fils au zoo est une idée qui traverse assez couramment l’esprit des étudiantes et des mères de famille.

On pourrait lui répondre aussi que si un seul pays de culture chrétienne imposait le port d’un voile de mariée à ses ressortissantes et aux femmes étrangères venues sur son sol, cela se saurait. Ou encore, comme l’a fait peu ou prou l’abbé Grosjean, sur Twitter, que sa démonstration ne vaut pas un clou : « Une fois l’échange des consentements réalisé, l’époux relève au contraire le voile de son épouse. Quand celle-ci ne l’a pas relevé elle-même en entrant dans l’église ! À quand remonte le dernier mariage chrétien auquel vous avez assisté ? »

Mais le syllogisme est devenu mode de raisonnement ordinaire : les couvre-chefs anodins se portent sur la tête, le voile islamique se porte sur la tête, donc le voile islamique est un couvre-chef anodin et Socrate est un chat. Il se retourne même comme une chaussette, au gré de l’objectif : le catholicisme, le protestantisme, le judaïsme, l’hindouisme… sont des religions, l’islam est une religion. Ces religions ne posent pas de problème, donc l’islam ne pose pas de problème. Ou, à l’inverse… l’islam est une religion, les autres aussi, si l’islam pose problème, celles-ci itou. Comment stigmatiser tout le monde et personne. La presse titrera sur le « fait religieux » et les philosophes grecs feront miaou. On a compris l’idée : zou, toutes dans le même sac ; le chat et Socrate, même combat.

Comme l’expliquait Marc Eynaud dans ces colonnes, si les autres se défendent, elles semblent défendre l’islamisme, si elles le dénoncent, elles coulent avec lui. Mais qu’ont-elles fait, au juste ? En quoi inquiètent-elles les Français ?

Il est dérisoire et inutile de parler chiffons, de convoquer modistes et chapeliers, de faire l’exégèse de textes proto-chrétiens à la quête d’une signification obscure, car nous le savons, vous le savez, ils le savent, il y a un seul sujet : celui de la multiplication des voiles, qui est le signe très sûr qu’un quartier est sous contrôle islamiste, ou en passe de le devenir. Ce projet de loi est censé faire en sorte que la France tout entière ne devienne pas ce quartier.

Pas gagné.

Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire

Retraites : la France va-t-elle enfin mettre fin à la fraude des “centenaires” algériens ?

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

Le scandale des fraudes aux prestations sociales, longtemps caché aux Français, finit malgré l’omerta de nos dirigeants et des journalistes, par éclater. Nous avons rencontré Pierre-Alexandre Rocoffort de Vinnière, président de l’entreprise Excellcium, qui a été auditionné, sur cette question, par la mission parlementaire chargée d’éclaircir le dossier. Ce qu’il dit confirme la gravité des faits, et rend plus insupportable le silence complice qui les couvre…

Riposte Laïque : Vous êtes le patron d’Excellcium. Pouvez-vous, avant de parler de votre entreprise, vous présenter à nos lecteurs ?

Pierre-Alexandre Rocoffort de Vinnière : Entrepreneur de 40 ans, j’entretiens la passion depuis près de 15 ans de trouver les solutions pragmatiques aux enjeux qui me sont présentés.

Riposte Laïque : Quels sont donc les objectifs de votre entreprise, et quelle est sa spécificité ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Excellcium a vocation à répondre aux problématiques d’obligations de conformité des données clients des organismes d’assurances, de banques, de retraites et instituts de prévoyance : lutte contre la déshérence, contre la fraude, contre le financement du terrorisme… grâce notamment à la « Big Data », à des enquêteurs privés et à des généalogistes.

Riposte Laïque : On vous a découvert, il y a quelques mois, lors d’une audition à l’Assemblée nationale sur les fraudes sociales, dont il y a l’enregistrement visuel (à partir de 58 minutes) et écrit. Comment vous êtes-vous retrouvé à témoigner devant la représentation nationale ?

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/CRCANR5L15S2020PO769134N021.html

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Certains de nos clients nous ont fait part du problème potentiel de la fraude aux retraites par des étrangers. Il n’existait pas alors de solution convaincante pour lutter contre ce fléau. Nous avons réussi à développer une solution pertinente attestant un grand nombre de fraudes potentielles sur les dossiers qui nous ont été confiés. À ce jour, il semble encore qu’Excellcium soit la seule entreprise en France à proposer ce type de service… C’est donc très naturellement que les différentes commissions gouvernementales, sénatoriales ou parlementaires, comme celle à laquelle vous faites référence travaillant sur la fraude aux prestations sociales, se soient tournées vers nous afin de bénéficier d’un éclairage « du terrain ».

Riposte Laïque : Vous dites avoir enquêté sur un millier de fraudes en Algérie, et 500 au Portugal. Qui paie votre entreprise pour effectuer ces recherches, et pourquoi vous sollicite-t-on ? Pourquoi seulement dans ces deux pays, et pas dans d’autres pays d’Afrique du Nord, comme le Maroc ou la Tunisie ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Nos clients sont des organismes ou des caisses de retraite « semi-publics » ou privés ayant pour obligation d’effectuer des actions de lutte contre la fraude. Et celle-ci est a priori beaucoup plus présente, car plus simple, chez les allocataires étrangers percevant une retraite française.

Depuis lors, nous avons travaillé sur bien plus de 1 500 dossiers et avons étendu nos prestations à d’autres pays tels que ceux que vous citez. Mais, effectivement, il y a proportionnellement plus d’allocataires algériens que provenant d’autres pays d’Europe du Sud ou d’Afrique du Nord, pour des questions historiques. Et les fraudes y semblent proportionnellement plus nombreuses que dans les autres pays d’Europe.

Riposte Laïque : Vous décrivez, lors de votre audition, ce qui s’apparente à une fraude institutionnalisée, venant de l’Algérie. Vous évoquez le nombre de centenaires, étonnant dans ce pays, et ce qui s’apparente à une mauvaise volonté des autorités algériennes, quand vous demandez les certificats de décès, et d’autres faits que nous vous remercions de compléter…

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Ce qui semble certain, c’est que cette typologie de fraude est déployée dans l’ensemble des régions (Wilayas) d’Algérie dans lesquels nous sommes amenés à opérer et que celle-ci se base sur les mêmes techniques, les mêmes failles… Établissement de faux certificats de vie et refus de communiquer le décès d’un compatriote à un organisme français.

Riposte Laïque : Vous évoquez un cas très élevé de nombre de fraudes, que vous estimez à 40 %. Selon vous, cela dure depuis combien de temps, et quel est l’impact sur le système des retraites, en France ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Les dossiers qui nous sont confiés sont préalablement sélectionnés par les organismes principalement sur le critère de l’âge des allocataires… plus ceux-ci sont âgés et plus ils sont susceptibles d’être frauduleux. Lorsque nous travaillons sur des allocataires de plus de 85 ans, voire de plus de 100 ans, le taux de fraude dépasse les 40 %. À ce jour, une simple suspicion de fraude permet de suspendre l’allocation ; mais, à ma connaissance, il n’y a pas de cas de recouvrement du trop-versé…pendant de nombreuses années, parfois plus de 20 ans ! Il est néanmoins très difficile à ce stade de chiffrer cette fraude : 3 commissions ont tenté de l’évaluer et se sont cassé les dents face aux administrations qui refusent de prendre le « taureau par les cornes », je vous renvoie aux rapports éloquents de ces commissions qui sont publics.

Riposte Laïque : Le magistrat Charles Prats évoque le chiffre de 50 milliards, pour quantifier l’ensemble de la fraude, sur un ensemble de domaines du système social français. Partagez-vous son diagnostic, et quel est, selon vous, le montant qui touche directement les retraites ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : La thèse de Charles Prats est étayée par un grand nombre de preuves et ne peut comptabiliser l’ensemble des suspicions de fraudes. Le chiffre avancé peut donc nous sembler en deçà de la réalité… Quant à la fraude à la retraite, elle se limite pratiquement aux allocations versées à l’étranger, particulièrement en Algérie puis au Maroc mais aucune commission d’enquête n’a réussi à réellement l’évaluer. Nous ne pourrons le faire que lorsque les organismes accepteront de communiquer les chiffres clés : combien de centenaires perçoivent une retraite et quel est le montant moyen ? Deux questions simples auxquelles même la pugnacité des parlementaires ayant mené ces enquêtes n’a pas suffi pour avoir de réponse.

Riposte Laïque : Sentez-vous, chez les autorités françaises, que cela soit au niveau politique ou chez ceux qui sont responsables des systèmes sociaux solidaires, voire chez les représentants des salariés, la volonté de mettre fin à ce scandale ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Olivier Dussopt (ministre des Comptes publics) a annoncé pas plus tard que la semaine dernière qu’il décidait (enfin) à s’attaquer à la fraude sociale et nous ne pouvons que nous en féliciter… Néanmoins, il ressort de ses communications qu’il minimise grandement l’ampleur de cette fraude (il ne se base que sur le 1,5 milliard constaté) et que les actions qu’il souhaite voir déployer concernant les retraites versées à l’étranger semblent utopiques à court terme comme « se baser sur les données biométriques ». Moyen semblant particulièrement compliqué à mettre en œuvre sur l’ensemble du territoire algérien, pour des retraités très âgés voire centenaires… On ne peut qu’espérer que la pression du pouvoir politique incite les organismes publics à prendre en considération ce scandale comme le font les organismes privés !

Riposte Laïque : Avez-vous de l’espoir pour que les travaux de cette commission aboutissent à des mesures efficaces ? Si en aviez les moyens, quels moyens utiliseriez-vous pour que les choses rentrent dans l’ordre ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Espérons que la pression populaire soit suffisamment forte pour qu’elle puisse engendrer une véritable volonté politique, les annonces du ministre sont un bon début.

Pour verser une allocation à un étranger, les organismes se basent uniquement sur un certificat de vie facilement falsifiable… Naturellement, si je le pouvais, a minima je multiplierais les demandes de pièces (carte d’identité, justificatif domicile, etc.) et je multiplierais les enquêtes qui semblent être dans un premier temps le meilleur moyen pour détecter ce type de fraude rapidement.

Riposte Laïque : La médiatisation de ce dossier vous incite-t-elle à poursuivre vos investigations ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Naturellement. Bien que nous ayons vocation à être discrets, nous ne pouvons nous dérober lorsque la représentation nationale nous sollicite. Et, par ailleurs, cette médiatisation a permis à certains organismes d’apprendre que des solutions existaient…

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, cher Monsieur ?

P.-A. Rocoffort de Vinnière : Les organismes de retraite combattront cette fraude si une pression politique les y oblige. Les députés et sénateurs qui s’emparent de ce sujet doivent se sentir soutenus par leurs administrés pour faire entendre raison à notre administration qui ne semble, hélas, pas très prompte à prendre la mesure de ce scandale…

Propos recueillis par Pierre Cassen

Pièces d’identité, fiches de paie… quand les faussaires font des taxiphones parisiens leurs repaires

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

C’est un phénomène apparu depuis un peu plus de deux ans en Ile-de-France : les faussaires utilisent ces commerces qui ont pignon sur rue pour finaliser leurs documents. L’an dernier, plusieurs officines à Barbès, à Paris (18e), ont été démantelées. « En général, les officines avaient l’habitude d’être communautaires, reprend un spécialiste. C’est un secteur très concurrentiel. Mais maintenant, on constate des liens entre les différentes communautés. »

Ils sont 13 à se mettre à table. Tous mis en examen depuis juin et septembre dernier pour aide à l’entrée et à la circulation et aux séjours irréguliers d’étrangers, faux, altération frauduleuse de la vérité et participation à une association de malfaiteurs. Ils sont intermédiaires, faussaires et gérants de taxiphones. Un phénomène qui tend à se développer et qui a été boosté par le confinement selon une source policière : « Les taxiphones faisaient partie des commerces restant ouverts. C’était simple d’y aller. »[…] Ces commerces offrent des postes qui permettent d’accéder à Internet, d’imprimer des documents, de faire des photocopies. Ils possèdent des cabines téléphoniques pour appeler à l’international. Certains disposent même d’une cabine pour les photos d’identité et partagent leurs locaux avec des sociétés de transfert d’argent comme Western Union. Ils drainent énormément de monde un peu partout en Ile-de-France et deviennent parfois des bureaux pour escrocs en quête d’anonymat sur Internet ou pros de la contrefaçon.  […]

Le Parisien

Béziers : au décès de sa grand-mère, il retrouve la maison squattée et saccagée

Articles  : Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 – Nov. 2020

Pour des raisons familiales, Michel Pradeilles et sa grand-mère ne se fréquentaient pas, mais il est le seul héritier de ses biens. Il y a quelques jours, quelle ne fut pas sa surprise quand il s’est rendu au domicile de son aïeule, boulevard de Tassigny. La maison avait été squattée et saccagée sans que personne n’intervienne, ni ne signale une présence illégale.

“C’est dégueulasse, ça pue et ils ont tout cassé, explique Michel Pradeilles dépité devant l’ampleur des dégâts. La tutrice qui gérait les biens de ma grand-mère ne s’est occupée de rien. Elle n’a même pas fait couper l’électricité et l’eau. Elle a payé les factures pendant cinq ans sans jamais être troublée de payer pour rien. Elle n’est jamais allée voir la maison. C’est une honte.”

Pourtant elle était payée pour faire ce travail par ma grand-mère qui avait une belle petite retraite. Résultat, le jardin est une jungle, la maison est abîmée et il y a des fuites d’eau dans le toit. Je n’en reviens pas que le labeur de mes grands-parents ait été ainsi laissé à l’abandon.” Dans la maison, tout est sens dessus dessous. […]

“Et personne au sein de l’association de tutelle ne bronche. J’ai retrouvé sur place des avis d’obligation de quitter le territoire national émanant de la préfecture de l’Hérault. Tout est renversé, les poubelles ont été stockées dedans. Les crucifix de ma grand-mère ont tous été brisés. C’est dégueulasse.” […]

Dans le quartier, les voisins ont bien entendu du bruit à plusieurs reprises. Ils savent que d’autres maisons ont été cambriolées. “Nous savions que c’était squatté. Mais ce n’est pas chez nous.” Alors ils n’ont rien dit et fermé les yeux sur la situation.

Midi Libre