Impossible de choisir objectivement une chanson des Beatles tellement il y en a d’exceptionnelles. Pourquoi celle-là alors ? Peut-être parce qu’elle a été écrite par George Harrison ce qui change du couple Lennon Mc Cartney. Egalement parce que cette chanson est tirée d’un hommage à Georges Harrison. Enfin le final du morceau qui est grandiose…mais ne cherchez pas c’est surtout au feeling du jour.
BONUS : Hey Jude à l’époque de sa sortie en 1968 et filmée à la télévision. Trop fort ces Beatles! Le public a vraiment un look d’enfer…dans son jus des années 60.
Des articles, partagés plusieurs centaines de fois en quatre jours sur les réseaux sociaux affirment qu’”avec un pic de 4 472 homicides en 2020, la France a enregistré l’un de ses pires scores depuis 20 ans“. C’est faux, la France n’a pas enregistré 4 472 homicides. Ce nombre, donné dans un article du Figaro par le criminologue Alain Bauer, comprend selon ce dernier plusieurs catégories de faits, dont “les homicides“, mais aussi les “tentatives d’homicides“. Selon les premiers chiffres du service de statistiques du ministère de l’Intérieur, il y a eu 863 homicides pour l’année 2020.
“Avec un pic de 4 472 homicides en 2020, la France a enregistré l’un de ses pires scores depuis 20 ans. Le criminologue Alain Bauer parle ‘d’épidémie d’homicides’“, peut-on lire sur le site fdesouche.com dans un article du 3 février. […]
Le site paraît reprendre cette phrase d’un article publié sur Valeurs actuelles quelques jours plus tôt (le 1er février). […]
Si la violence entraînant la mort avait déjà bondi de 1972 à 1983 (+ 52 %), une stagnation est apparue jusque 2011, où le nombre d’homicides n’a cessé de progresser, avec notamment la série d’attentats que la France a connue en 2015, au Bataclan et sur les terrasses parisiennes.
Une violence sous-estimée ?
Alain Bauer note étonnamment que le nombre d’homicides n’a pas diminué après les attentats islamistes. « On aurait pu s’attendre à ce que les chiffres redescendent après les attentats de Paris et de Nice mais le nombre des victimes n’a fait qu’augmenter », constate-t-il. En 20 ans, le nombre d’homicides a bondi de 91 %, passant de 2 338 à 4 472 victimes. En comparaison des chiffres de 1972, la hausse est même de 113 %.
Selon Alain Bauer, il y a un « profond mouvement de retour à la violence physique, particulièrement en Occident ». Et celui-ci serait « ignoré ou sous-estimé ».
Après avoir lancé un appel à la résistance face à la menace islamiste en novembre 2020, Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes, est placé sous protection policière.
Didier Lemaire est professeur de philosophie à Trappes depuis près de 20 ans. Deux décennies durant lesquelles il a enseigné avec passion malgré la difficulté de ce terrain classé zone prioritaire. Deux décennies durant lesquelles il a vu cette ville de la banlieue parisienne s’enfermer un peu plus dans le communautarisme religieux.
En 2018, il a écrit une lettre avec Jean-Pierre Obin (auteur de l’ouvrage Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école) au président de la République pour exhorter le gouvernement à agir pour protéger la jeunesse de l’influence des intégristes, et il a publié en novembre 2020 une lettre ouverte après la décapitation de Samuel Patty pour dénoncer le manque de stratégie de l’État face à l’islam politique.
Aujourd’hui, après vingt années d’un engagement sans faille, Didier Lemaire jette l’éponge. Contraint de se rendre à son travail sous escorte policière armée, l’enseignant n’attend rien d’autre que son exfiltration de cet établissement et de cette ville où il n’est plus en sécurité.
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« Je suis sous escorte depuis le mois de novembre, confie Didier Lemaire. Chaque fois que je monte en voiture, je vérifie que mes portières sont bien fermées, que je ne suis pas suivi. Je ne veux pas vivre dans la peur. Je n’attends plus qu’une chose : mon exfiltration. » Plus que par le sentiment de peur, Didier Lemaire est submergé par la colère. Il refuse de se taire et dénonce les tentatives d’intimidation de certains habitants de la ville, mais aussi l’intervention du maire lui-même, Ali Rabeh, dont l’élection vient d’être annulée par la justice et qui a été condamné à un an d’inéligibilité.
« Le maire colporte dans la ville des accusations mensongères et haineuses qui me désignent en tant que cible potentielle, s’insurge le professeur. Il m’a traité d’islamophobe et de raciste. Il a le droit de le penser. Mais cette pensée est une arme de guerre idéologique et c’est de la calomnie. C’est surtout un procédé dégueulasse, après ce qui est arrivé à Samuel Paty. Il me jette en pâture et me met en danger. C’est absolument irresponsable de la part d’un élu de la République. Je demande aux partis, communiste, Génération.s, La République en marche et Europe Écologie-Les Verts, de désavouer ses propos. » Contacté, le maire n’a pour l’instant pas répondu à nos sollicitations.
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Pour Didier Lemaire, ce combat de longue haleine s’arrête à Trappes, en 2021, après des années d’une lutte amorcée dès les premiers jours de sa nomination à ce poste. « Il y a 20 ans, tout a commencé pour moi avec l’incendie de la synagogue en octobre 2000. Après ça, il n’y a plus eu de juifs à Trappes. Et finalement, plus d’inscriptions antisémites sur les murs de la ville. Maintenant, ce sont les athées et les musulmans modérés qui partent. Les intégristes sont en train de réussir leur processus de purification. C’est effrayant ! Tout s’accélère, en deux ans, j’ai vu plus de transformation chez les jeunes et dans l’espace public que ces dix-huit dernières années. Aujourd’hui, les atteintes à la laïcité sont collectives et très bien organisées. »
Didier Lemaire ne veut pas quitter sa salle de classe de Trappes sans tirer encore une fois la sonnette d’alarme. S’il dit la ville tombée aux mains des islamistes et reconnaît la défaite de son combat républicain, il refuse pour autant de baisser les armes. « Je reste un prof de philo, assène-t-il (…) Mais je considère que Trappes est une ville définitivement perdue. » Infatigable défenseur de la laïcité et de la liberté confronté à l’âpre réalité des territoires de la République que l’on dit perdus. Didier Lemaire défend l’idée d’une réponse politique forte mais surtout urgente.
« On n’a plus beaucoup de temps avant que cela ne dégénère, s’alarme-t-il. Nombre de ces enfants sont élevés dans la haine de la France. Nous ne sommes pas loin d’un scénario à l’algérienne et nous ne sommes plus dans un état de paix. Il nous faut des lois d’exception qui visent l’ennemi et ne s’appliquent qu’à l’ennemi. »