Publié le 21 décembre 2019 – par Jacques Guillemain (RL)
Le RAEC, vous connaissez ? C’est le Régime d’asile européen commun. Il est dans les tuyaux et arrivera en 2020, sous la présidence allemande du Conseil européen..
En clair, c’est la désintégration méthodique des nations européennes imposée pas Bruxelles. Dans ce projet, pas un mot sur l’arrêt de l’immigration, pas un mot sur les expulsions.
C’est la légalisation de l’accueil des clandestins tel que prévu par le Pacte de Marrakech. C’est une volonté manifeste de détruire l’identité européenne. C’est une trahison de plus de l’UE.
Une réforme diabolique, à laquelle Macron adhère à 100 %, et qui consiste à répartir les migrants illégaux de gré ou de force entre les 27 pays de l’UE. Le règlement de Dublin passe à la trappe.
Ce document a été élaboré par le ministre de l’Intérieur allemand Horst Seehofer, donc avec la bénédiction d’Angela Merkel, à qui nous devons le naufrage identitaire de l’Europe !
https://fr.gatestoneinstitute.org/15315/ue-migrants-allouer-quotas
Bien décidée à liquider le patrimoine culturel de l’Europe par une immigration de masse ininterrompue, la Commission européenne veut faire plier les pays du groupe Visegrad, qui refusent catégoriquement de perdre leur souveraineté territoriale. Ce qui promet des échanges musclés.
« Les pays d’Europe centrale et orientale demeurent opposés à l’obligation de se voir allouer des quotas de migrants. Ils réclament que les permis de séjour continuent d’être octroyés au niveau national. Ils font aussi remarquer qu’à travers les quotas de migrants, les bureaucrates non élus de Bruxelles s’arrogent le droit d’imposer leurs diktats à des dirigeants européens qui, eux ont été démocratiquement élus. »
Dans ce texte qui a fuité, pas un mot sur le retour des migrants vers leur pays d’origine, pas un mot sur les ONG qui encouragent l’immigration en liaison avec les passeurs, pas un mot sur la fermeture des frontières, comme a su le faire le courageux gouvernement australien.
Un seul objectif : répartir des flots toujours plus nombreux de migrants, qu’ils soient réfugiés ou migrants économiques. Il y a une réelle volonté de détruire l’identité européenne.
Les pays del’UE n’ont plus leur mot à dire et devront accepter les quotas imposés par Bruxelles. L’impérialisme bruxellois dans toute sa splendeur…
Il est évident que l’Europe refusant de fermer ses frontières, ce sont la Grèce et l’Italie qui subissent de plein fouet la déferlante venue de Turquie et de Libye et qui réclament une juste répartition du fardeau.
Le plus ahurissant est que l’UE n’entend pas soigner le mal à la racine en fermant les frontières, mais qu’elle décide de diffuser le mal dans dans toute l’Europe, y compris dans les pays de l’Est, jaloux de leur souveraineté.
La répartition votée en 2015 avait été refusée par la République tchèque, la Hongrie, la Roumanie, et la Slovaquie et la Pologne. Mais la Cour de justice européenne a tranché : « les États membres de l’UE n’avaient aucun droit légal de s’opposer aux ordres de la Commission. »
Décision jugée scandaleuse et irresponsable par la Hongrie.
« Cette décision met en danger la sécurité de toute l’Europe et l’avenir de toute l’Europe également. »
Macron, quant à lui, réclame de « sérieuses pénalités » contre les pays qui s’opposeront au mécanisme de répartition automatique des migrants.
« À peine le migrant aura-t-il mis le pied en Europe que la nouvelle agence de l’Union européenne pour l’asile (EUAA) se mobilisera pour « déterminer » quel État membre sera le mieux susceptible d’accueillir le demandeur d’asile et de traiter sa demande. »
Le Premier ministre tchèque rue dans les brancards.
« Nous rejetons fondamentalement la migration illégale. Nous refusons que des gangs de passeurs décident de qui peut vivre en Europe. Nous rejetons les quotas et je suis surpris de voir resurgir à nouveau cette question à la table des négociations. J’espère que la nouvelle Commission européenne mettra un terme à tout cela. »
« Le ministre tchèque de l’Intérieur a déclaré que la République tchèque « se coordonnera » avec les autres membres du Visegrád Four (V4), une alliance culturelle et politique de quatre États d’Europe centrale – la République Tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Slovaquie. »
Le ministre hongrois des Affaires étrangères a affirmé que que le V4 ne se plierait pas aux pressions de l’UE pour accepter les migrants :
« La position du V4 est claire. Nous ne sommes pas disposés à admettre des migrants illégaux en Europe centrale. Le succès et la sécurité des pays d’Europe centrale tient à une ferme politique anti-migration, une politique qui va se poursuivre. »
« C’est pourquoi l’Europe centrale est aujourd’hui l’une des régions les plus prospères de l’Union européenne et elle est son moteur de croissance. Nous ne tolérons aucune sorte de pression et nous, Hongrois, insistons sur notre droit de décider de qui est autorisé à entrer dans notre pays et avec qui nous avons envie de vivre. »
Il est évident que les pays de l’Est ne veulent pas connaître le chaos racial qui frappe la France. Ils ne veulent pas de cet islam conquérant qui disloque la nation. Ils refusent le choc culturel et la fracture identitaire qui détruisent le quotidien des natifs, dans tous les pays occidentaux ouverts à l’immigration de masse.
C’est l’avenir de l’Europe qui se joue. Après la signature du pacte de Marrakech, il y a une volonté criminelle de Merkel et Macron d’imposer aux pays de l’Est une immigration musulmane illégale qu’ils ne veulent pas.
L’Europe est devenue une terrible dictature qui menace la survie des peuples européens. C’est une tragédie qui s’annonce pour tout le continent, une menace existentielle que les peuples européens ne doivent pas accepter.
C’est précisément cette ignoble dictature, la pire qui soit puisqu’elle vise à liquider l’identité des peuples européens, que les Britanniques ont eu la sagesse de fuir.
Un grand bravo à Boris Johnson et bonne chance aux Britanniques.