COPENHAGUE, Danemark (AP) – Le Danemark rétablit temporairement les contrôles aux frontières avec la Suède et intensifiera le travail de la police le long de la frontière, suite à une série de crimes et d’explosions autour de Copenhague qui, selon les autorités danoises, ont été commis par des Suédois.
Les contrôles, qui débutent aujourd’hui et qui dureront six mois, auront lieu au pont de l’Oresund entre Copenhague et la ville suédoise de Malmö, ainsi que dans plusieurs ports.
Lene Frank, de la police nationale danoise, a déclaré qu’il y aura des contrôles aléatoires et périodiques des personnes qui traversent la frontière et que les agents se concentreront « en particulier sur la criminalité transfrontalière impliquant des explosifs, des armes et des drogues ».
Depuis février, il y a eu 13 attentats à Copenhague. Les autorités pensent qu’une explosion survenue le 6 août à l’administration fiscale danoise « a été commise par des criminels qui avaient franchi la frontière suédoise ». Deux citoyens suédois sont en garde à vue.
Le ministre danois de la Justice, Nick Haekkerup, a qualifié le double meurtre du 25 juin – au cours duquel deux citoyens suédois ont été abattus dans la banlieue de Copenhague – de « confrontation entre des gangs suédois rivaux ».
Samedi, un garçon de 15 ans a été tué par balle et un autre adolescent a été grièvement blessé à Malmö, la troisième plus grande ville de Suède, située juste en face de Copenhague.
Les garçons « étaient bien connus de la police malgré leur jeune âge », a déclaré Stefan Sinteus, officier de police, lors d’une conférence de presse. « C’était un week-end sombre. »
La fusillade a eu lieu quelques minutes seulement après une explosion dans un autre quartier de Malmö où une bombe placée sous une voiture a explosé, détruisant le véhicule et endommageant d’autres voitures. La police a dit lundi que l’explosion aurait pu être une diversion par rapport au meurtre.
La police de Malmö – une ville suédoise touchée par des attaques à la bombe et des fusillades entre gangs rivaux – recevra des policiers supplémentaires pour faire face à la violence.
« Nous vivons une situation grave », a déclaré le Premier ministre Stefan Lofven à l’agence de presse suédoise TT. « Les Suédois doivent se sentir en sécurité, qu’ils soient dans la rue ou sur les places, chez eux dans leur quartier résidentiel ou ailleurs. »
Haekkerup a déclaré le mois dernier que l’explosion au siège de l’administration fiscale danoise et les meurtres dans la banlieue de Copenhague étaient « des exemples de crimes graves qui peuvent traverser la frontière depuis la Suède. Nous n’accepterons pas cela. »
Il a déclaré que les contrôles frontaliers temporaires devraient protéger le Danemark à la fois contre « les étrangers qui ne remplissent pas les critères d’entrée et contre les étrangers qui pourraient avoir l’intention de commettre de graves actes de criminalité organisée ou du terrorisme au Danemark ».
En plus des contrôles aux frontières, les autorités danoises prévoient d’accroître la vidéosurveillance, la surveillance des membres des gangs et le nombre de chiens renifleurs de bombes, a indiqué M. Haekkerup.
Finalement, à bien y réfléchir, cette manifestation contre l’islamophobie était une excellente chose. Si. Pas seulement pour démontrer, si c’était encore nécessaire, que l’islamo-gauchisme n’est pas une simple vue de l’esprit. Mélenchon et Autain, de La France insoumise, figuraient en bonne place dans le cortège et, samedi soir, Danielle Simonnet, candidate LFI à la mairie de Paris, donnait le la : « C’est elle, [Marine Le Pen] les idées de son parti qui ont, eh bien, encouragé finalement l’attentat de Bayonne. » Le Nouveau Parti anticapitaliste de Besancenot, à la conquête d’un nouveau prolétariat, était, bien sûr, lui aussi, à la manœuvre dans cette manifestation.
Une excellente chose que cette manifestation, ensuite, parce qu’elle a permis de tomber, non pas le voile, mais les masques. Bien sûr, on a pu y voir de belles pancartes, tout plein d’humanisme : « Vivre ensemble, c’est urgent. » Une fois qu’on a dit ça… Ou bien celle-ci : « Oui à la critique de la religion, non à la haine du croyant ! » Chiche ! Alors, il faudrait peut-être créer un nouveau néologisme : la musulmanophobie. Et puis, comment ne pas être d’accord avec ce slogan : « Solidarité avec les femmes voilées » si l’on pense aux Iraniennes, par exemple !
Mais l’on a pu voir ou entendre bien d’autres slogans, écrits ou scandés, disons, plutôt curieux. Celui-ci, par exemple : « Allah Akbar ! », lancé par un meneur depuis le toit d’une camionnette. Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon a qualifié cette manifestation de « marche d’unité républicaine des Français », ajoutant : « Nous n’aimons pas que la religion vienne nous diviser. » Pour le coup, là, elle rassemble, tout du moins autour de la camionnette. Autre slogan griffonné sur un morceau de carton : « Le pouvoir nous veut à genoux. Mais nous ne sommes soumis.es qu’à Dieu. » Il n’y a rien au-dessus de lois de la République, c’est bien connu. On notera, au passage, l’emploi de l’écriture inclusive : tradition et modernité. Et ce slogan, repris en chœur par la foule, on en pense quoi, chez les phobophobes : « Si t’aimes pas Éric Zemmour, tape dans tes mains. Si t’aimes pas Zineb El Rhazoui, tape dans tes mains » ? Effectivement, le vivre ensemble est urgent !
Excellente chose, enfin, que cette manifestation contre l’islamophobie. Parce que l’on connaît, désormais, la capacité de mobilisation pour la défense de l’islam en France. 13.500 personnes seraient descendues dans la rue. Pas un triomphe romain, non plus. Mais gageons que si, par malheur, un nouvel attentat islamiste devait être commis sur notre sol, tous ceux qui étaient présents dans ce cortège (je ne parle pas des politiques qui en font profession), en ce dimanche 10 novembre 2019, montreront le même élan d’humanisme, de solidarité au nom de cette urgence de vivre ensemble, en redescendant dans la rue.
Il y a des jours où l’on deviendrait presque complotiste. Imaginez si un sondage en bonne et due forme avait enregistré une forte remontée de la cote de popularité d’Emmanuel Macron : un +5 points, par exemple. Imaginez les unes, les commentaires, les plateaux télé, les pâmoisons en direct, les tremblements de l’écharpe rouge de Christophe Barbier.
Mais pour un -5, rien. Ou quelques (rares) titres anodins, rassurants, fondus dans le gris de l’actualité de début novembre. Ouest-France ? « La cote de confiance d’Emmanuel Macron et Édouard Philippe en baisse. » Ah oui, en baisse comment ? Pourtant, il s’agit d’un vrai sondage d’Elabe pour Les Échos et Radio Classique, publié il y a quatre jours. Et d’un -5 de satisfaits qui se double d’un +5 de mécontents : une différence de 10 points en un mois ! 28 % de satisfaits, 65 % de mécontents ! Ce n’est pas rien. Un tel décrochage est historique dans la courbe d’Emmanuel Macron.
Réalisé en pleine période des polémiques sur le voile et sur la politique d’immigration du gouvernement, le sondage démontre que les Français ne sont pas convaincus par sa désinvolture en la matière : son « ponce-pilatisme » sur le voile et son coup des quotas n’ont visiblement pas convaincu. Pire : ils ont inquiété les Français.
Surtout, ce sondage enregistre un tournant historique dans la structure de la popularité du chef de l’État. Pour la première fois depuis deux ans, c’est sa base électorale du premier tour de la présidentielle qui se dérobe, doute, l’abandonne. À la fois en termes de classes d’âge et de catégories socio-professionnelles. Les jeunes et les actifs le lâchent : il perd 16 points chez les 25-34 ans, tombant à 22 %, et 12 points chez les 35-49, à 23 %, l’inquiétude née du flou entourant la réforme des retraites venant s’ajouter à la défiance sur les sujets liés à l’immigration. Chez les cadres, piliers du macronisme, la chute est aussi de 13 %, de 50 % à 37 % : c’est considérable, et révélateur. Chez les ouvriers et les employés, il accroît encore ses pertes, atteignant un plancher de 20 % d’opinions favorables seulement.
Autre signe révélateur : Macron décroche dans l’électorat de droite : -8 % chez les électeurs de François Fillon. Tout cela devrait encourager ceux qui, à droite, rêvent d’une alliance entre le peuple, dont l’anti-macronisme est massif et définitif, et les classes moyennes et les cadres qui sont en train de se détacher de lui mais qui attendent d’être rassurés par un programme, une équipe et des perspectives crédibles. La victoire et l’alternance ne se gagnent pas seulement sur la faiblesse de l’adversaire.
Dans les guerres asymétriques, l’initiative est toujours au plus faible. C’est toujours lui qui décide du pourquoi et du comment, du quoi et du quand. C’est toujours lui qui bat la mesure et décide de l’enchaînement et de l’intensification des phases successives du conflit.
Le jihad, un conflit en constante intensification. Comme chacun le sait, le jihad est planétaire, il touche tous les continents depuis maintenant des décennies. Pour ce qui concerne la France, aux 263 morts et aux centaines de blessés lors des attentats de masse, il faut maintenant ajouter la multitude jamais dénombrée des victimes quotidiennes d’assassinats, de viols, d’égorgements, de défenestrations, de violences de tous ordres, ainsi que de nombre de féminicides.
Le jihad moléculaire nouvelle phase de la terreur. Le jihad moléculaire, c’est celui qui peut vous surprendre personnellement, où que vous soyez, à n’importe quel moment, venant de n’importe quel fanatique dont vous pourriez croiser le chemin. Chaque non musulman, peut maintenant se faire trucider n’importe où, au hasard. Il n’y a strictement aucun moyen de s’en protéger à titre personnel. Quant à l’État, il ferme les yeux et laisse faire, lançant ainsi un encouragement tacite bien compris par les furieux. Dans ces conditions, nous ne sommes plus en sécurité nulle part et nos vies sont en danger, toujours et partout. Oui, les non musulmans sont terrorisés. Qui peut dire le contraire ?
Pas d’islamophobie de la part des non musulmans, simplement la terreur. Les islamo-gauchistes ont inventé le concept « d’islamophobie’ » pour vitrifier tout débat sur l’islam et pour culpabiliser les non musulmans. Or, la terreur que nous ressentons à juste titre n’a rien à voir avec une quelconque phobie qui ne serait qu’une frayeur irraisonnée et disproportionnée. Non, il n’y a pas d’islamophobie de la part des non musulmans. Simplement une terreur parfaitement justifiée de l’islam belliqueux, liée aux prescriptions de son texte fondateur et surtout aux conséquences mortifères qu’il répand quotidiennement dans la société. Le déni n’est plus possible. Tous les tueurs sont bel et bien musulmans et nul ne peut occulter le lien entre les tueries et cette religion ou l’interprétation qui en est faite. Peu importe, il n’y a plus à finasser. C’est donc bien là toute la fourberie des fanatiques musulmans et toute la perversité des islamo-gauchistes : Terroriser les populations et les taxer d’islamophobie.
10 novembre 2019, ouverture d’une nouvelle séquence du jihad en France. À quelques jours de la date anniversaire de la tuerie du Bataclan, ils ont osé lancer leur cri de guerre en place publique et le gouvernement les a laissé faire. Lors de la marche du 10 novembre faussement intitulée « marche contre l’islamophobie », Marwan Muhammad, ancien directeur du CCIF, pion de l’organisation terroriste des Frères musulmans et de Tarik Ramadan, a fait scander à la foule présente le cri de guerre du jihad, celui des tueurs fanatiques.
Au-delà de la provocation, il s’agit là du signe nettement affiché de l’entrée dans une nouvelle phase du jihad. Celle du ralliement de la communauté musulmane et des islamo-gauchistes au jihad global conduit par les fanatiques. Celle de la massification du camp du jihad. Clairement, les fanatiques viennent de revendiquer en place publique leur prise en main de la communuauté musulmane de France. De leur côté, les islamo-gauchistes viennent de rendre publique leur soumission. En réalité, il n’y a pas eu de marche « contre l’islamophobie », mais bel et bien une marche pour le jihad et le coup d’envoi d’une nouvelle phase du jihad.
Scandé en place publique le cri « Allahu akbar » est un appel à la guerre. Dans la très longue séquence des attentats de masse, les tueurs ont toujours lancé ce cri de guerre comme une revendication religieuse justifiant leurs tueries. Ils l’ont toujours lancé en dehors des mosquées, pour marquer le lien entre leurs actes criminels et l’islam. Par conséquent, ce cri est le cri de guerre des fanatiques musulmans, des tueurs et des égorgeurs. C’est celui de l’islam belliqueux en dehors des mosquées. Si scandé à l’intérieur d’une mosquée, le cri « Allahu akbar » est une prière et il n’y a rien à en dire. En revanche, lancé en place publique, et même en l’absence de tuerie immédiate, ce cri est clairement un appel à la guerre et une revendication religieuse de l’acte de guerre.
Interdiction du cri « Allahu akbar » en place publique. Compte tenu de ce qu’il symbolise et de ce qu’il porte d’appel à la guerre de religion et à la violence la plus extrême ; il est urgentissime de faire interdire et de très sévèrement sanctionner ce cri en place publique.
Massification du camp du jihad, césure du reste de la société. Cette manifestation du 10 novembre marque une nette décantation. La société s’est partagée. D’un côté le camp du jihad qui vient de se massifier et en quelque sorte de faire son « coming out » et de l’autre, le reste de la France qui ne s’est pas encore regroupée, mais qui s’est clairement détachée du camp du jihad. La gauche s’est définitivement fracturée. À part les islamo-gauchiste qui ont choisi leur camp, tout le reste de la gauche s’en est enfin dégagé.
Le renoncement à la taqîya annonciateur d’une intensification du jihad. Après le 10 novembre, et après la consécration de la solidarisation de la communauté musulmane derrière les jihadistes, plus personne ne pourra plus dire qu’il y a une séparation entre les musulmans quiétistes et les jihadistes. Plus personne ne pourra arguer d’une discontinuité entre la communauté musulmane et les jihadistes, entre la religion et le jihad. En prenant ainsi le parti de faire tomber d’un seul coup toute cette catégorie d’arguments, les jihadistes sûrs de leur fait et de leur force viennent de renoncer à la taqîya qui jusqu’ici leur permettait d’avancer dans l’ombre. Qu’ils fassent ainsi publiquement tomber les masques avec une telle mise en scène, est le signe parfaitement clair qu’ils se préparent à une phase plus intense et surtout plus globale de leur combat.
Les islamo-gauchistes isolés aux côtés des jihadistes. Ce 10 novembre, à la différence du reste de la classe politique et de la masse du peuple de France, les islamo-gauchistes se sont affichés seuls aux côtés des fanatiques musulmans avec lesquels ils ont crié « Allahu akbar » en place publique. Après s’être joints à cette revendication religieuse et belliqueuse contre les non musulmans, le traître Mélenchon et ses affidés ne pourront définitivement plus se revendiquer ni de la République ni de la laïcité. Une clarification fondamentale vient de se produire : fanatiques musulmans et islamo-gauchistes d’un côté, tout le reste de la France de l’autre.
Nouvelle phase du conflit. Avec cette mise en scène du 10 novembre, les islamistes viennent d’ouvrir une nouvelle phase de la Guerre de France : celle de la massification du camp du jihad et de la séparation de la France en deux camps. En s’affichant ainsi publiquement et en renonçant ouvertement à la taqîya, ils ont fait état de leur force et de leurs certitudes. Nous pouvons donc nous attendre à de nouvelles manifestation belliqueuses, à de nouvelles tueries, à une nouvelle forme de guérilla, plus intense, plus globale. La manifestation du 10 novembre marque un tournant sans retour et l’ouverture de la « Guerre de France » à l’initiative du camp du jihad.
La France non musulmane doit s’y préparer. Elle doit immédiatement entrer en résistance.
Le concept de « Guerre de France » a été initié par le site du même nom.
Je savais que les vieux libertins faisaient les meilleurs bigots mais j’ignorais que j’en verrais, l’âge venu, une stupéfiante démonstration!
Car le défilé parisien du 10 novembre qui a été présenté comme luttant contre l’islamophobie était en fait un défilé en faveur de la religion musulmane. Pourquoi pas, mais alors, disons-le clairement.
Dès lors, il va falloir que la gauche nous explique pourquoi ce qu’elle ne tolère pas d’un gramme quand il s’agit du christianisme qui s’effondre, elle en veut des tonnes quand il s’agit d’un islam qui monte en puissance! Cette gauche si prompte à traiter de fasciste ou de compagnon de route de l’extrême droite quiconque est resté fidèle à ses fondamentaux (j’en sais quelque chose…) défile aujourd’hui sous la rubrique du Allahou Akbar porté par mégaphone.
Dont acte.
Rendons hommage au Parti socialiste, ou du moins à ce qu’il en reste, pour avoir finalement compris que la place de ce parti n’était peut-être pas à célébrer l’eau bénite musulmane et l’encens islamique. Ils ont réfléchi, pesé le pour et le contre, il y aura peut-être eu quelque opportunisme à prendre cette décision, les municipales ne sont en effet pas très loin, mais au moins, ce parti l’a prise, il a sauvé l’honneur de la gauche: ce ne fut pas le cas, en revanche, du PCF, de La France insoumise, du NPA, de Génération.s ou de Lutte ouvrière.
[…]
Parce que l’islam est minoritaire sur le territoire, la dhimmitude n’existe pas en France. Mais dans tous les pays musulmans, la dhimmitude, c’est à dire la discrimination effectuée sur la religion, permet de lever un impôt sur un être considéré comme inférieur et de le soumettre à des vexations, à des interdits, à des obligations. La dhimmitude contredit le principe d’Egalité. Le Coran, les hadiths du Prophète, la vie de Mahomet montrent qu’il n’existe pas non plus d’égalité entre un homme et une femme. Un verset dit explicitement: « Quant à vos enfants, Dieu vous ordonne d’attribuer au garçon une part égale à celle de deux filles. » (IV.11) L’égalité n’est donc pas une valeur islamique.
On ne peut imaginer que la Fraternité soit non plus l’idéal professé par l’islam qui lui oppose l’Umma. Leur fraternité peut s’exercer, certes, mais seulement à l’endroit des autres musulmans, pas avec les gens du livres, les mécréants, les impies, les polythéistes, les athées pour lesquels le Coran prescrit très clairement la mise à mort. Car Dieu dit aux musulman, c’est le Coran qui parle: « Vous formez la meilleure Communauté suscitée pour les hommes: vous ordonnez ce qui est convenable, vous interdisez ce qui est blâmable, vous croyez en Dieu. (III.110) » La fraternité n’existe pas non plus avec les homosexuels puisque le texte sacré en fait une figure de « l’abomination » (VII.81). Même remarque avec les non musulmans: « Exterminez les incrédules jusqu’au dernier. (VIII.7) » « Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez le », lit-on dans la Sîra (II.58-60 ) pendant que le Coran, lui, dit des juifs: « Que Dieu les anéantisse (IX.30)… » « Tuez les polythéistes partout où vous les trouverez (XVII.58) », est-il également enseigné.
[…]
Je comprends qu’un musulman qui n’aime pas la République puisse vivre selon ces prédictions: ce sont celles du Coran et le texte est dicté par Dieu lui-même à l’ange Gabriel. On ne saurait donc retirer ou ajouter quoique ce soit à un texte qui dit la volonté de Dieu lui-même -dont le haut parleur de la manifestation dominicale nous disait qu’il était la Vérité suprême.
« Voici le livre, il ne renferme aucun doute », lit-on dans le verset 2 de la Sourate II. Le Coran est donc un texte politique en même temps qu’un texte religieux. Il propose une théocratie, ce qui s’avère le contraire même de la démocratie pour laquelle il y eut la Révolution française. Trouver que la Charia est supérieure aux lois de la république n’est jamais que la logique du croyant de base. C’étaient, me semble-t-il, des croyants de base qui manifestaient en grande majorité.
On pourrait imaginer qu’une gauche qui aurait été républicaine, ou du moins qui le serait resté, ait moins eu envie de bénir cette foule que de l’inviter au débat, au dialogue, à la réflexion dans laquelle la sagesse de Montaigne et l’humour de Voltaire, la rigueur intellectuele d’Helvétius et la sagacité de Renan, d’anciens auteurs aimés par la gauche, aient été convoqués pour rendre la France désirable à ceux qui semblent ne pas l’aimer sous prétexte qu’ils ne seraient pas entretenus dans leur refus de la Liberté, de l’Egalité, de la Fraternité, du Féminisme et de la Laïcité! Parler au croyant de base autrement qu’en le flattant, en utilisant avec lui le langage de la raison occidentale, voilà ce qui jadis animait l’esprit des Lumières.
La manifestation s’avançait sous un slogan qui disait « L’islamophobie tue »: le simple bon sens et le goût de la vérité la plus élémentaire invitent à demander combien de personnes en France? Aucun musulman n’a perdu la vie sur le territoire français sous prétexte qu’il était musulman et qu’on l’aurait tué pour cette raison.
En revanche, « L’islam tue »: 317 personnes en France dans les dernières années. Si l’on veut que l’islam qui tue, minoritaire mais actif, ne soit pas assimilé à l’islam qui ne tue pas, majoritaire mais trop souvent silencieux, il faut cesser de répandre de la poudre en prétextant que ce sont les autres qui la versent. Entretenir cet islam-là n’est pas la meilleure façon de travailler à un islam compatible avec la République.
Jadis la gauche effectuait ce travail critique parce qu’elle était animée par la Raison. Il semble qu’elle ait perdu la raison. Le pire est qu’elle s’en réjouit.