Avec un chiffre d’affaires estimé à près de 3,5 milliards d’euros en 2018, le trafic de stupéfiants est considéré comme le premier « marché criminel » en France. Il est largement dominé par l’importation de cannabis dont les saisies ont augmenté de 18 % l’année dernière.
Le cannabis prédominant Avec une consommation annuelle de résine et d’herbe estimée à entre 370 et 580 tonnes par an (30 tonnes par mois), le cannabis reste le premier marché de stupéfiants en France. Selon les chiffres du Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (Sirasco), quelque 100 tonnes de cannabis, dont 76 tonnes de résine, ont été saisies en 2018 soit une augmentation de 18 % par rapport à 2017. (…)
Cocaïne: une production record Les saisies de cocaïne restent à des niveaux très élevés en raison de l’abondance de la production sud-américaine. (…)
Héroïne, drogues de synthèse 871 kilos d’héroïne ont été saisis en 2018, selon les chiffres du Sirasco.
Règlements de comptes Selon les experts de la PJ, le narco-banditisme poursuit son « extension à des villes moyennes » avec comme corollaire l’extension des règlements de compte qui ne sont plus réservés aux régions parisienne ou marseillaise.
De plus en plus de consommation de drogue, ici l’ecstasy surdosée : « Seulement, depuis plus de cinq ans, les comprimés sont devenus de plus en plus gros et contiennent des doses de MDMA de plus en plus fortes », indique au Parisien le docteur Grégory Pfau, responsable du système d’identification des substances illicites (SINTES) en Île-de-France. Les doses dépassent parfois les 200 mg par cachet quand il y a dix ans, elles plafonnaient autour de 70 mg. » et, ce qui pose question : « Sollicitée par nos soins, la préfecture de police est pour l’instant restée muette. Un silence auquel vient s’ajouter son absence remarquée mercredi soir à la mairie de Paris lors d’une réunion réunissant tous les acteurs du monde de la nuit. »http://www.leparisien.fr/societe/alerte-sur-la-circulation-d-ecstasys-surdoses-a-paris-14-09-2019-8151930.php
Les Lilas, dans le 93, le trafic de drogue, encore, qui pourrit tout : « Pour la troisième fois, une quarantaine d’habitants du quartier des Sentes se sont rassemblés pour dénoncer le trafic aux abords de l’école maternelle Calmette. »« Dès que les travaux du métro s’arrêtent vers 21 heures, les jeunes prennent le relais. Entre le trafic et les bagarres entre bandes rivales, on ne dort plus. Une situation qui ne fait qu’empirer de mois en mois. Ils m’ont lancé des cailloux », explique Nicole Moisan. Elle habite le quartier depuis 40 ans et n’a jamais vu la situation aussi dégradée. « C’est inadmissible, on leur laisse le quartier » http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/les-lilas-face-a-la-drogue-les-parents-d-eleves-veulent-recuperer-le-terrain-13-09-2019-8151444.php
Mince alors, les musulmans de la mosquée d’Évry-Courcouronnes ne veulent pas de femme imam(e), étonnant, non ? Intéressantes remarques du recteur que devraient méditer les charlatans au gouvernement qui rêvent de réformes pour faire émerger un « islam de France » : « le recteur de la mosquée d’Évry-Courcouronnes rappelle « qu’elles peuvent diriger la prière d’un groupe de femmes » : cela existe depuis toujours, poursuit-il. Mais il n’y a jamais eu de femme imam. On ne peut pas modifier ce que le prophète a laissé, cela reviendrait à dire qu’il manque quelque chose. » et « On ne peut pas amener de nouveautés dans la religion. Il peut y avoir des femmes au poste de recteur ou de directrice mais une femme imam, ça n’a jamais existé. »http://www.leparisien.fr/essonne-91/a-evry-courcouronnes-les-fideles-de-la-mosquee-n-envisagent-pas-une-femme-imame-13-09-2019-8151783.php
Alors qu’une note interne dénonce les agissements d’une collaboratrice du maire, soupçonnée d’organiser des mariages blancs, le tribunal de Bobigny ouvre une enquête
Ni fleurs, ni invités. Même pas un bisou entre les mariés. A Villepinte, certaines unions interrogent tellement que le parquet de Bobigny ouvre une enquête « des chefs d’organisation de mariages aux seules fins de faire obtenir un titre de séjour ou une protection contre l’éloignement », et « d’aide à l’entrée ou au séjour irrégulier d’étrangers ».
En clair : la justice soupçonne la ville, en tout cas un ou plusieurs employés municipaux, d’organiser des mariages blancs […]
A la mairie de Villepinte (Seine-Saint-Denis), une chargée de mission est soupçonnée d’organiser des mariages blancs dans plusieurs villes du secteur. La maire (LR) Martine Valleton réfute et crie au complot politique.
Dans les couloirs de l’hôtel de ville de Villepinte, on la surnomme « Benalla » – du nom de l’ex-protégé du président de la République. Officiellement chargée de mission « vie des quartiers », cette femme se serait surtout fait une spécialité d’organiser… des mariages blancs, permettant à des étrangers d’obtenir des papiers. En deux ans, plus d’une dizaine d’unions seraient concernées.
Le manège serait bien rôdé. «Cette dame, contractuelle et placée sous l’autorité du cabinet du maire, se présente au service état-civil de Villepinte, de Sevran ou de Tremblay. A chaque fois avec un couple de soi-disant cousins, ou amis, dont l’homme n’a pas de papiers. C’est souvent elle qui répond à l’officier d’état-civil questionnant les époux. Quand l’agent émet un doute sur la sincérité du mariage, elle retente sa chance dans une ville voisine», relate une source proche du dossier. Ce que confirme une note rédigée en juin dernier par la direction de l’administration générale de Villepinte. […]
Klaxons, vitres baissées et musique à fond dans les voitures… La rue du Président Edouard-Herriot (Lyon 2) a, une fois encore, été le théâtre d’incivilités dans la nuit de samedi à dimanche.
Encore une nuit compliquée pour les riverains de la Presqu’île…
Ce samedi soir, des débordements ont une fois encore été constatés rue Edouard-Herriot. Au grand dam des riverains. Cette habitante a confié au Progrès son exaspération. Et a filmé la scène. Voici ses images. […]