Publié le 7 mars 2019 – par Marcel Girardin (Riposte Laïque)
La photographie ci-dessus est bien préoccupante. Elle montre, réunies derrière une banderole portant la mention « Adam et Fatih, plus jamais ça », les familles des deux jeunes délinquants de la cité Paul Mistral de Grenoble, morts dans un accident avec un bus alors qu’ils fuyaient, à plein gaz, sur un scooter volé, un contrôle de police.
Cette photographie nous enseigne deux choses essentielles :
1- Tout d’abord, il s’agit majoritairement de personnes arabo-musulmanes et donc issues de l’immigration, qui marchent en tête d’un cortège de 2 000 personnes environ, provenant certainement pour la plupart du quartier Paul Mistral de Grenoble où se sont, essentiellement, déroulées pendant plusieurs jours de véritables scènes de guérilla urbaine avec plusieurs tentatives de prises d’assaut d’une caserne de CRS, des incendies criminels de bâtiments et de dizaines de véhicules.
2- Ensuite, elles proclament : « Plus jamais ça ».
Que veulent-elles dire par-là ? Que plus jamais leurs enfants et leurs amis de leur quartier ne doivent attaquer la police et mettre le feu au quartier et à d’autres secteurs de Grenoble ou plutôt que la police ne doit plus jamais se mettre en chasse de leurs enfants quand bien même ceux-ci commettraient des délits en violation de la loi de notre pays.
C’est en effet le discours qu’ont tenu les père et oncle ainsi que les habitants de ce quartier en expliquant que leur délit ne valait pas une arrestation au risque de les mettre en danger…
Faut-il rappeler que ces deux jeunes avaient été signalés sur un puissant scooter volé sans plaqueremontant le Cours Jean-Jaurès tout en dégradant des véhicules stationnés avant de rejoindre le quartier Mistral puis d’en ressortir, toujours sur ce scooter volé et sans plaque, avant d’être pris en chasse par la police qui essayait de les arrêter ?
Faut-il rappeler qu’une semaine auparavant, une centaine de jeunes de ce même quartier Paul Mistral avait attaqué les policiers qui avaient osé arrêter un individu détenteur de drogue puis s’en étaient pris ensuite aux pompiers appelés pour éteindre, déjà, d’autres incendies que ces jeunes avaient allumés ?
Mais comment est-il possible qu’en France, une puissance de vieille civilisation occidentale, on puisse, chose jamais vue auparavant, s’attaquer ainsi à des pompiers dont la mission est justement d’éteindre les incendies et de porter secours aux malades et blessés ? Il y a là une grave et préoccupante dérive, décadence que nous ne connaissions pas, à ma connaissance, avant la dernière décennie du XXe siècle !
Faut-il rappeler qu’en l’occurrence, ici à Grenoble, mais aussi dans de nombreuses autres villes de France, ces plus ou moins jeunes et d’autres adultes estiment qu’ils sont chez eux dans ces quartiers, sous-entendu que l’uniforme de la police et des pompiers n’ont rien à y faire et surtout pas à y faire respecter la loi et la règle françaises ?
Une ultime question se pose alors. Pourquoi n’a-t-on pas encore entendu les autorités nationales comme le ministre de l’Intérieur se prononcer avec force pour demander que cessent immédiatement ces violences et destructions inadmissibles comme il l’a tant de fois fait lors des manifestations des Gilets jaunes ?
Une ultime remarque également sur la dangereuse fracture morale, politique, culturelle et donc sociétaleque suscitent, au cœur de notre pays, ces populations, immigrées de plus ou moins fraîche date, ainsi que leurs enfants, et dont certains éléments affichent ouvertement ou dissimulent en eux, un désir de revanche, de vengeance contre la France.
Ci-après, un exemple de cette fracture entre des référentiels culturels différents voire antagonistes. Au préfet de l’Isère, qui annonçait dans une lettre datée du 15 janvier 2019 (c’est pas vieux) vouloir fermer une grande mosquée de Grenoble où un imam tenait depuis 2014 (pourquoi l’État a-t-il attendu si longtemps ?) des propos de nature à provoquer la violence, la haine, ou la discrimination contre les fidèles des autres cultes et pouvant constituer le terreau d’actions terroristes, le président de l’association musulmane dauphinoise, destinataire de cette lettre, répondait par l’intermédiaire du Dauphiné-Libéré du 28 janvier 2019 : « Pour nous, tant que l’imam ne s’écarte pas des écrits du Coran, il n’y a pas de problème ». Article ci-joint.
Le problème est pourtant bien là, dans cette référence au Coran ; puisque celui-ci appelle, notamment dans les versets 29 et 30 de la sourate 9 à faire la guerre aux gens du Livre, sous-entendu les juifs et les chrétiens.
Le Coran qui est, rappelons-le, la source première et sacrée de toute loi légitime pour aux yeux des musulmans, dont un grand nombre considère logiquement en ce qui les concerne, que la charia, la loi musulmane, est supérieure en légitimité à la loi française.
On a alors à notre disposition une partie de l’explication du comportement séparatiste et déstabilisateur de certaines de ces populations musulmanes, surtout quand elles sont en plus encadrées et financées par des organisations islamistes étrangères ou des États étrangers.
L’actualité de la recrudescence de tension militaire entre l’Inde et le Pakistan au sujet du territoire disputé du Cachemire depuis 1947, devrait nous inciter à consulter nos livres d’Histoire sur l’origine et la motivation des musulmans, minoritaires au sein de l’empire finissant des Indes, qui préférèrent la guerre et la partition en 1947, plutôt que de vivre sous la houlette et la loi impie des Hindous.
Marcel GIRARDIN
Conseiller municipal