La France « peut relever le défi de l’intégration des réfugiés », assure Castaner


Répondant à la polémique autour du projet de loi en préparation sur le droit d’asile, le patron de LRM, Christophe Castaner, appelle à dresser « un constat lucide sur notre système d’intégration».
«Les demandes d’asile ont augmenté de 80 % depuis 2010», souligne le responsable de LRM, pour qui les conditions dans lesquelles la France accueille les demandeurs d’asile et les réfugiés «ne sont pas dignes». Nous changerons la réalité du droit d’asile «en ayant le courage de remettre à plat toute notre procédure d’asile pour en assurer vraiment l’efficacité», poursuit-il, en soulignant l’« approche pragmatique» du président Emmanuel Macron sur ce sujet. […]
L’accueil de ceux «qui ont vocation à s’installer durablement dans le pays» suppose également d’«éloigner plus systématiquement ceux qui n’ont pas obtenu le droit d’asile», fait-il valoir, rappelant que «seuls 4 % des déboutés » font aujourd’hui l’objet d’une mesure d’éloignement.

«La France peut relever ce défi de l’intégration des réfugiés. C’est la conviction du gouvernement, qui s’est saisi avec courage et sans tabou de ce sujet sensible. Parce que notre système d’accueil ne peut plus continuer ainsi», conclut-il. […]

Le Monde

Ministre suédoise des Finances: « La Suède n’a pas réussi l’intégration des migrants, ces gens auront plus d’opportunités s’ils cherchent dans un autre pays »

La Suède n’arrive pas à gérer l’intégration. Le pays a reçu trop de demandeurs d’asile à l’automne 2015.
C’est en substance les propos donnés par Magdalena Andersson la ministre social-démocrate des Finances, dans une interview à Dagens Nyheter.
A la question de si ça restait insoutenable aux niveaux actuels, la ministre répond que les demandeurs d’asile « auront plus d’opportunités s’ils cherchent dans un autre pays ».

Dans une grande interview à Dagens Nyheter, la ministre des Finances Magdalena Andersson affirme que la Suède n’a pas réussi l’intégration. A la question du journal de savoir si c’est une histoire de nombre de personnes la ministre répond:

– Oui. Mais il ne s’agit pas seulement du nombre de personnes qui viennent, mais aussi d’autres facteurs dans la société. Nous avons eu un faible niveau de construction de logements depuis très longtemps. Il est alors plus difficile pour les gens d’avoir une maison, et si vous n’avez pas de maison, il est plus difficile pour les enfants d’aller à l’école et de s’établir.

Pas plus tard que le 6 septembre 2015, le Premier ministre Stefan Löfven avait déclaré à la manifestation Refugees Welcome, que son Europe ne construirait aucun mur. En novembre de la même année, le gouvernement avait sérieusement durci sa politique migratoire au motif que la situation en Suède devenait insoutenable.

Difficile de bien accueillir tout le monde
Magdalena Andersson ne considère pas que la Suède devrait revenir à la législation en vigueur auparavant. Et elle pense qu’il aurait fallu changer de cap plus tôt.

« Nous avons nous sociaux-démocrates des raisons d’être autocritiques. Nous aurions du nous rendre compte que nous ne pouvions pas accepter plus de personnes que ce dont la société est capable. »

Elle ne veut pas dire exactement quand il aurait fallu changer de cap, mais pense qu’il aurait dû y avoir une «discussion franche» sur l’intégration.

« Et même avec un accueil nettement inférieur aujourd’hui, la Suède a du mal à assurer un bon accueil », a dit la ministre des Finances.

A propos du fait que les niveaux actuels ne sont pas soutenables, elle répond:

« Je pense que ces gens auront plus d’opportunités s’ils cherchent dans un autre pays. »

Expressen.se

Aubervilliers (93) : Une comptine jugée raciste provoque la polémique à l’école maternelle



Étions-nous tous racistes hier ou simplement silencieux? Les internautes que vous êtes, se feront chacun leur avis. Et si vous couperez court à la question, en rétorquant que le monde n’est pas aussi binaire, nous objecterons, sans hésitation, qu’il l’est aujourd’hui sur la Toile. Preuve de notre assertion? La diffusion sur les réseaux sociaux d’une comptine intitulée «Chang Le Petit Chinois», ce mardi 26 décembre. Voici ces vers:

«Chang est assis, Il mange du riz, Ses yeux sont petits, Riquiquis

Chang me sourit, Quand il me dit: «Veux-tu goûter à mes litchis?»
T’es dans ton bateau qui tangue, T’as mal dans tes tongs, Tu vois des orangs-outangs, Ta tête fait ping-pong, Ping!»

Sa publication sur Facebook et Twitter a provoqué un véritable tollé, érigeant – comme souvent sur internet- un véritable tribunal virtuel. Avec d’un côté, le parti de l’accusation qui voit dans cette chanson un gloubi-boulga de stéréotypes discriminants et de l’autre, parmi la défense, une comptine à la forme musicale, mêlant assonances et les allitérations et au fond, faible. Une instance étonnante quand on sait que cette comptine a été chantée, enseignée et partagée depuis plus de dix ans (…)

www.lefigaro.fr

Le message de Noël de Viktor Orbán : « Ils veulent que nous arrêtions d’être ce que nous sommes. Ils veulent que nous nous mélangions à des gens d’un autre monde »


Viktor Orbán a utilisé son message annuel de Noël pour appeler les Européens à protéger leur culture chrétienne et a promis que la Hongrie ne «se retranchera pas derrière des blocs de béton» et ne regardera pas ses femmes et ses filles «se faire harceler le soir du Nouvel An».
« Le christianisme est une culture et une civilisation. Nous vivons dedans. Il ne s’agit pas de savoir combien de personnes vont à l’église ou combien prient honnêtement. La culture est la réalité de notre vie quotidienne … La culture chrétienne définit notre morale quotidienne », écrit le leader du Fidesz, dans un article publié dans Magyar Idők.

Orbán a visé les ennemis de sa politique, qui prétendent qu’il n’est pas chrétien s’il ne permet pas «à des millions d’extra-européenne à s’installer en Europe» selon le commandement «aime ton prochain comme toi-même» .

« Ils oublient la deuxième partie du commandement », a observé Orbán.

« S’aimer soi-même signifie aussi protéger tout ce que nous sommes et qui nous sommes. Nous aimer signifie que nous aimons notre pays, notre nation, notre famille, la culture hongroise et la civilisation européenne. »

« Les bases de la vie européenne sont maintenant attaquées », a poursuivi le dirigeant hongrois, faisant allusion aux difficultés rencontrées par des pays comme la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, qui poursuivent des politiques de migration de masse et de multiculturalisme.
« Nous ne voulons pas que nos marchés de Noël soient renommés, et nous ne voulons absolument pas nous retrancher derrière des blocs de béton. Nous ne voulons pas que nos rassemblements de Noël soient entourées de peur et de détresse. Nous ne voulons pas que nos femmes, nos filles soient agressées le soir du Nouvel An «

« Ils veulent que nous arrêtions d’être ce que nous sommes. Ils veulent que nous devenions ceux que nous ne voulons pas être. Ils veulent que nous nous mélangions à des gens d’un autre monde », a-t-il dit.

« Les nations libres d’Europe, les gouvernements nationaux élus par des citoyens libres, ont une nouvelle tâche: protéger notre culture chrétienne. »

« Pas pour les autres, mais pour nous-mêmes; pour nos familles, pour notre nation, pour nos pays et pour la «patrie de notre patrie» – pour la défense de l’Europe ».

Magyar Idők

« Souhaiter un joyeux Noël, ce n’est pas très politiquement correct »

Editorial de Sophie de Menthon dans Valeurs actuelles.
Compliqué, cette année, de se souhaiter un joyeux Noël, ce n’est pas très politiquement correct, on remplace cela par « passez de Joyeuses fêtes », »bonnes fêtes de fin d’année » (on fait d’une pierre deux coups) ou mieux: « bons congés d’hiver » (sic).

Nous cédons à la mode et nous coulons dans un moule prudent qui ne risque pas de heurter l’autre ; il faut tout gommer : religion, origines, sexe des bébés comme ceux des anges, forcément indéterminé pour qu’ils puissent choisir plus tard leur genre (les bébés, pas les anges).
Alors, les marques pour se sortir de là, cette année ont transformé Noël en Christmas ! Nouveau : on peut lire « Christmas » partout, sur les affiches, dans les vitrines, cela donne un côté américain un peu exotique festif, genre comédie musicale atténuant l’aspect Catho (ouf!). En fait l’objectif caché est que Noël devienne une fête païenne… euh! Pardon : laïque. […]

Mais je tiens bon et je vous souhaite un joyeux Noël ! Pire : une belle messe de minuit.

Valeurs actuelles

Alain Finkielkraut sur l’Islam et le politiquement correct

« Un certain Islam est à l’offensive. Il s’agit d’affirmer par son accoutrement la supériorité du Coran sur la vie de l’esprit et la culture. Il ne faut pas répondre à cela par des accommodements raisonnables. »

LIEN VERS LA VIDEO

« Le politiquement correct est une instance très vorace qui a besoin de consommer un raciste par jour. J’ai eu droit au même traitement qu’Antoine Griezmann parce que j’ai constaté que l’hommage à Johnny Hallyday était monocolore. »

Italie : « augmentation de 500% des arrivées de migrants en Sardaigne, les gens n’en peuvent plus »

Le député du parti de droite FdI, Bruno Murgia, dément les données du ministre Minniti sur les débarquements: « le flux migratoire de l’Algérie vers la Sardaigne a augmenté de 500% en deux ans, un fardeau que les Sardes ne peuvent plus supporter ».

Le gouvernement crie victoire pour la réduction des débarquements de migrants mais ce n’est pas l’ensemble de l’Italie qui s’en réjouis. En effet, en Sardaigne, les arrivées en provenance d’Algérie augmentent fortement. Cela a été confirmé par le ministre de l’Intérieur, Marco Minniti, lui-même, répondant à une question présentée à la Chambre par le groupe des Frères d’Italie.

En 2017, près de 2000 débarquements d’Algériens ont été enregistrés sur les côtes sardes. L’année précédente avait été de 1225, tandis qu’en 2015, 343.

Selon Minniti, «de janvier 2017 à aujourd’hui, le flux général par mer a enregistré une baisse globale de plus de 33% par rapport à 2016» . Le ministre de l’Intérieur a répondu au député sarde FdI, Bruno Murgia qui, dans une note, déclare: « Le flux de migration de l’Algérie vers la Sardaigne a augmenté de 500% en deux ans, autre qu’une diminution générale d’un poids qui les Sardes ne peuvent pas soutenir et difficile à intégrer mais que le gouvernement persiste à ne pas s’opposer et à minimiser « .

Selon Murgia, deux mille Algériens en un an sont « un flux énorme et insoutenable » pour la Sardaigne « qui subit déjà une profonde crise démographique ». « Les rapports montrent comment il est possible d’infiltrer ces flux de migrants par des éléments djihadistes »

Il Giornale