++ WEBTUBE : En France tout est permis…. Surtout le soir d’Halloween ou de la Saint Sylvestre alors pourquoi se priver surtout quand on a comme projet la destruction de ce pays. Ils ont tout compris… seuls les français d’origine sont encore dans l’excuse….trop facile ! Jusqu’où devrons nous descendre pour qu’enfin il y ait une réaction.
La soirée d’Halloween a une nouvelle fois été mouvementée pour les forces de l’ordre sur l’ensemble du pays, avec notamment 86 interpellations.
«Un guet-apens d’Halloween» organisé contre les forces de l’ordre dans le Val-de-Marne
INFO LE PARISIEN. Vingt jeunes ont été interpellés ce lundi soir au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) après avoir tendu un piège aux policiers. Ils ont d’abord incendié des poubelles, avant de tenter d’attaquer les fonctionnaires avec des mortiers notamment.
Feux de poubelles en série lors de la soirée d’Halloween au Puy-en-Velay
La soirée d’Halloween a été agitée dans le quartier de Guitard au Puy-en-Velay. Des feux de poubelles en série ont nécessité l’intervention des sapeurs-pompiers.
Halloween dans la Drôme : un policier blessé, huit interpellés et 130 tirs de grenades
Un niveau de violence rarement atteint lors d’une nuit d’Halloween dans la Drôme hier soir. Des dizaines de jeunes s’en sont pris aux forces de l’ordre et aux pompiers dans les quartiers de Fontbarlettes à Valence, Descartes à Portes-lès-Valence et Nocaze à Montélimar.
Grand Nancy : des voitures incendiées la nuit d’Halloween à Laxou
Quatre voitures ont brûlé dans la nuit de lundi à mardi à Laxou dans le Grand Nancy. Pompiers et policiers ont également essuyé des tirs de mortiers d’artifices. Il n’y a pas eu de blessé.
Flambée de violences dans le Grand Belfort lors de la nuit d’Halloween
Des violences ont éclaté dans le Grand Belfort dans la nuit de lundi à mardi, le soir d’Halloween. Les pompiers sont intervenus sous protection policière pour éteindre un bus incendié à Belfort et des voitures à Offemont.
Poubelles incendiées et voiture en feu : nuit d’Halloween agitée à Givors
Givors n’a pas été la seule ville visée par des dégradations. Des feux de poubelles et des tirs de mortiers ont aussi été relevés à Villeurbanne et Saint-Priest dans la nuit de lundi à mardi. La place Bellecour à Lyon a aussi nécessité l’intervention de forces de l’ordre.
Isère : feux de voitures et tirs de mortiers, près d’une centaine d’interventions dans le département le soir d’Halloween
Les pompiers de l’Isère ont été appelés près d’une centaine de fois pour des incendies de voitures, de containers ou de poubelles au cours de la soirée d’Halloween, entre ce lundi 31 octobre et ce mardi 1er novembre. Les pompiers, comme les forces de police, ont été pris à partie par des tirs de mortiers au cours de certaines interventions.
L’introduction et la ligne mélodique générale est inspirée du disco. Il s’agit ici d’un instrumental. Plutôt réussi, mis au gout du jour dans son interprétation. Une bonne surprise !
The introduction and the general melodic line is inspired by disco. This is an instrumental. Rather successful, brought up to date in its interpretation. A good surprise!
Une très large majorité de Français, y compris chez les électeurs de gauche, considérerait que le gouvernement est inefficace pour expulser les clandestins présents sur le territoire. Le meurtre de Lola et un taux d’exécution des OQTF ridiculement bas ont pu contribuer à renforcer cette défiance.
Expulsion des clandestins : des Français pas convaincus par l’efficacité du gouvernement
Tandis que l’acronyme OQTF (obligation de quitter le territoire français) fait tristement parler de lui depuis l’affaire « Lola », Emmanuel Macron a affirmé lors de son interview télévisée du 26 octobre qu’il ne faisait pas de « lien existentiel » entre immigration et insécurité.
Emmanuel Macron admet que "la moitié des faits de délinquance viennent des étrangers" à Paris, mais ne fait pas de "lien existentiel" entre immigration et insécuritéhttps://t.co/VnEOeWRdmipic.twitter.com/sLxODIkzZr
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 26, 2022
Le président de la République est-il totalement déconnecté de la réalité perçue par une majorité de français ? La confiance de la population quant à la capacité de l’exécutif à lutter contre une immigration clandestine semble largement effritée. D’autant plus que, quoi qu’en dise Emmanuel Macron, cette immigration illégale a d’ores et déjà été à l’origine de nombreux crimes dans le pays, le cas de la jeune Lola venant s’ajouter à une longue liste d’autres victimes de personnes sous le coup d’une OQTF.
À ce sujet, un sondage exclusif de l’institut CSA pour CNEWS paru le 26 octobre a livré un résultat sans appel : près de huit Français sur dix (79 %) ont estimé que le gouvernement n’était pas assez efficace pour expulser les étrangers en situation irrégulière.
À savoir que le sondage en question a été réalisé les 25 et 26 octobre derniers auprès d’un échantillon représentatif de 1 009 personnes âgées de 18 ans et plus, soit quelques jours après le meurtre de Lola (âgée de 12 ans) à Paris le 14 octobre dernier. Dans cette affaire, la principale suspecte, de nationalité algérienne, était en situation illégale sur le territoire français malgré une obligation de quitter le territoire au moment du drame.
Une défiance partagée par toutes les générations
Derrière cette principale conclusion, l’enquête d’opinion révèle aussi un doute partagé par l’ensemble des générations quant à l’efficacité de l’exécutif pour expulser les clandestins. Ainsi, toutes les tranches d’âge ont répondu « non » en majorité à la question « Pensez-vous que le gouvernement soit efficace pour expulser les étrangers en situation irrégulière ? »
Toutefois, les Français âgés de 18 à 24 ans se sont montrés un peu plus indulgents avec 31 % d’entre eux estimant que l’exécutif faisait correctement son travail vis-à-vis des migrants illégaux. À l’opposé, ce sont les Français âgés de 50 à 64 ans qui ont eu le jugement le plus sévère.
Même les électeurs de gauche jugent inefficace l’expulsion des clandestins
D’autre part, le sondage commandé par CNEWS permet d’appréhender les réponses des Français interrogés à travers le prisme de leurs opinions politiques. Et, fait notable, nous pouvons observer un consensus unanime sur la perception négative de l’action (ou plutôt de l’inaction) gouvernementale concernant l’expulsion des clandestins et ce, quel que soit la proximité politique des sondés.
Parmi les partisans d’Éric Zemmour (Reconquête), la défiance vis-à-vis de l’exécutif est maximale avec 100 % de réponses négatives sur l’efficacité du gouvernement pour expulser les étrangers en situation irrégulière. Chez les sympathisants du Rassemblement national, 96 % d’entre eux reprochent également au gouvernement d’être beaucoup trop laxiste. Ce sentiment défiance est partagé par 83 % des électeurs des Républicains.
Plus intéressant, et toujours en réponse à la question « Pensez-vous que le gouvernement soit efficace pour expulser les étrangers en situation irrégulière ? », 64 % des sondés proche de la gauche pensent que celui-ci est inefficace pour renvoyer les clandestins. De plus, cette défiance majoritaire est observée pour toutes les formations politiques classées à gauche sur l’échiquier politique français, avec notamment 67 % de réponses « non » chez les soutiens de La France insoumise. Une proportion identique pour Europe Écologie Les Verts.
Enfin, même au cœur des rangs macronistes, l’efficacité de leurs favoris pour expulser les clandestins est remis en cause par 58 % des sympathisants de Renaissance.
Il faut dire que les chiffres officiels concernant les OQTF ne plaident pas en faveur du gouvernement : tandis que 125 000 obligations de quitter le territoire français ont été prononcées en 2020, moins de 10 % d’entre elles ont été exécutées. Avec les conséquences que l’on sait…
Au risque de bassiner les antifas et les écolos pastèques, et pour venir en appui de l’excellent article de Marc Baudriller à propos de la manif anti-bassines dans les Deux-Sèvres, me voilà en plongée dans mon passé de syndicaliste agricole à la FNSEA.
En effet, je me souviens encore de mes combats au sujet de projets consistant à pallier le manque d’eau dans nos terres méditerranéennes, lorsque j’étais responsable des questions hydrauliques à la chambre d’agriculture du Gard. C’était il y a plus de 35 ans et déjà les mêmes causes produisaient les mêmes effets. Une alliance objective entre une gauche prête à tout pour gagner les élections, quitte à sacrifier l’intérêt général, et une écologie radicale qui voudrait nous faire vivre comme notre ancêtre Cro-magnon, faisait capoter toute construction susceptible de retenir l’eau en période de forte pluviométrie. Le barrage de La Borie fit les frais de cette alliance scélérate et l’agriculture intensive de la Gardonnenque fut désignée comme bouc émissaire.
Pourtant, les communes manquaient, elles aussi, cruellement d’eau pour faire face à l’augmentation exponentielle de la consommation des ménages et les maires, pas très courageusement, se cachaient derrière les agriculteurs pour répondre à la faiblesse de leurs ressources en eau. Si, moralement, il est inacceptable, pour nos populations écologistes d’opérette, qu’un agriculteur assure une récolte et un revenu décent grâce à l’eau d’irrigation, alors qu’en est-il d’une commune qui arrose son stade de football grâce à un barrage situé dans sa région ?
Face à ce problème majeur que représente la gestion de l’eau, dans une période où le changement climatique nous place dans une situation d’urgence, faute d’avoir anticipé, nos gouvernants ont fait le choix de ne plus faire respecter l’État de droit et laissent l’extrême gauche anéantir des décisions prises dans des conditions parfaitement démocratiques. D’un côté, cet État faible dissout Génération identitaire, un rassemblement d’« extrême » droite qui a pour seuls défauts d’aimer la France et de faire de l’agit-prop, et de l’autre, ce même État est complaisant avec des groupuscules d’extrême gauche, tels des zadistes, qui agissent dans la violence la plus totale contre l’État de droit. On parle tout de même de 61 gendarmes blessés durant cette manifestation ! Et Jean-Luc Mélenchon qui parle de « manif pacifique » sur Twitter…
En remontant le temps et les cours d’eau, me revient en mémoire cet argument phare des opposants au barrage de La Borie (il y a plus de 35 ans) : « Ce n’est plus le temps des grands barrage, il faut aujourd’hui construire des retenues collinaires. » Force est de constater que, du barrage de La Borie en passant par la retenue de Sivens et en terminant par la bassine de Sainte-Soline, aucun projet ne satisfait nos écologistes radicaux. Qu’en sera-t-il demain pour la mare à canard ?
Et pour en finir avec mon passé – le lecteur me pardonne -, il me revient à l’esprit la photo de notre équipe, qui se présentait aux élections de la chambre d’agriculture du Gard. Elle fut prise devant le chef-d’œuvre romain, le pont du Gard, un aqueduc qui acheminait l’eau de la vallée de l’Eure (Uzès) à Nîmes. Comme quoi la gestion des ressources en eau ne date pas d’aujourd’hui ! Nos olibrius zadistes, transportés à l’époque romaine, auraient-ils manifesté contre le projet du pont du Gard ? Et auraient-ils connu la même mansuétude de la part de la République romaine ?
Les immeubles blafards de la cité Gabriel-Péri à Saint-Denis n’ont pas tellement changé. Sans doute ont-ils encore un peu plus vieilli. Connue pour être l’un des points de deal les plus actifs de la Seine-Saint-Denis, la cité aux immeubles blanc et orangé fait partie de ces territoires où se côtoient familles et dealers. Nichée au cœur de cet ensemble, la petite école maternelle Paul-Langevin, sise rue Guy-Môquet, sert de bureau de vote en ce mois de mai 2019 pour les élections européennes. Si l’endroit attire surtout les journalistes en quête de sujets sur la violence en milieu scolaire ou quelques rubricards en mal de faits divers, la forêt de caméras qui envahit cette petite école de quartier interpelle. La raison est rapidement connue : d’un pas solennel, un grand jeune homme brun de 23 ans est venu accomplir son devoir de citoyen en allant voter dans le bureau de son quartier. Jordan Bardella ne sait pas encore que la liste Front national qu’il mène au combat arrivera en tête au soir du 26 mai 2019, avec un peu plus de 23 % des voix, devant celle de la majorité présidentielle emmenée par Nathalie Loiseau.
Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’il connaît bien cette école maternelle pour avoir lui-même usé ses bancs pendant trois ans. « Une enfance heureuse malgré les inévitables de la vie dans ces quartiers, sourit celui qui nous reçoit, ce 28 juillet 2022, dans son bureau, rue Michel-Ange, collé à celui de Marine Le Pen… « Ne pas garer sa voiture sur le parking de la cité pour éviter de se la faire fracturer. Passer devant les dealers qui squattent dans le hall et vérifient que vous avez une bonne raison d’être là. Savoir rester chez soi parce que la nécessité du trafic vous interdit de sortir… L’école coranique en face de chez soi. Finalement, tout ce que l’on présente comme des clichés, je l’ai vécu toute mon enfance. » Deux mois auparavant, le mouvement dont il est président par intérim perdait l’élection présidentielle face à Emmanuel Macron mais enregistrait un progrès encourageant. Le mois d’avant, ils étaient 88 députés à accompagner Marine Le Pen lors de la rentrée parlementaire, devenant ainsi le premier groupe d’opposition à l’Assemblée nationale.
Quatre mois plus tard, nous sommes à quelques jours de savoir s’il remportera le match au congrès pour la présidence du parti face au maire de Perpignan Louis Aliot, même si les estimations et les prédictions laissent peu de place au suspense. Entre son entrée au Front national en 2012, à 16 ans, et son élection à la présidence du Rassemblement national, il ne se sera écoulé que dix ans. La rapidité de l’ascension et son apparente facilité interpellent. Dans le milieu politique, on peine à trouver une comparaison qui tienne la route. Mais pour cela, il faut battre Louis Aliot samedi. Une simple formalité, d’après ses partisans.
Un duel pour la forme ?
« Je mènerai la campagne des législatives aux cotés de Jordan Bardella. » Au soir du second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen savourait sa défaite au goût de victoire pour ses troupes. Certes, l’écart entre Emmanuel Macron et la candidate du RN n’était pas aussi resserré qu’espéré. Certes, le spectre de la dernière campagne de Marine Le Pen avait quelque peu rembruni les troupes qui espéraient finir sur une victoire, mais il était difficile de sentir une atmosphère de défaite dans le pavillon loué pour l’occasion. Surtout, personne n’a omis de remarquer que la seule personnalité du RN citée par Marine Le Pen était Jordan Bardella. Le président par intérim du RN venait aux yeux de tous les militants et fidèles du parti d’être adoubé par l’ex-candidate à l’élection présidentielle et la notion d’intérim accolée à son titre de président était plus que jamais une affaire de forme.
Pour autant, juste avant l’été, le maire de Perpignan Louis Aliot s’est lancé dans la bataille à la grande surprise de tous. Il assurait, dans les colonnes de Boulevard Voltaire : « Je fais une campagne avec mon projet en défendant mes idées. Je ne fais pas campagne contre Jordan Bardella. » Mais son entourage a souvent prouvé le contraire : « Louis est sur une ligne très nationale et populaire, affirme Frédéric Bort, l’un de ses proches soutiens. Il est marqué par une approche non identitaire mais populaire. Il veut dépasser la droite et non la remplacer. » Remplacer la droite. Telle est la critique que font résonner les opposants à Bardella : sa trop grande proximité avec le zemmourisme. Grand Remplacement, immigration… La petite musique des partisans de Louis Aliot a gagné en puissance, ces derniers jours, jusqu’à rejeter une ligne « identitaire ». « Les Français ont condamné électoralement la ligne inquiétante portée par les adeptes les plus déterminés du “Grand Remplacement” », affirmait Aliot dans L’Opinion. Une critique adressée directement à son concurrent Bardella. « Une bouteille à la mer envoyée par un navire échoué à peine sorti du port », cingle un proche du jeune président par intérim.
Du coté des Le Pen, si Marine affiche une apparente neutralité depuis le début officiel de la campagne, Jean-Marie Le Pen a fait savoir pour qui il ne votera pas. Réagissant aux propos de Louis Aliot, l’ancien président d’honneur du parti a tweeté sèchement : « Louis Aliot dénonce une soi-disant “nostalgie radicale” avec les mots des adversaires. Il oppose le RN aux militants FN d’hier auxquels il doit tant. C’est méprisable. »
Droite ligne ou ligne de droite ?
« On s’est fait complètement avoir. » Sur les marches du palais des expositions de la porte de Versailles, ce 22 mars 2022, le député RN du Gard Nicolas Meizonnet tire nerveusement sur sa cigarette en regardant la salle se vider d’une partie de son public pendant l’allocution d’Éric Ciotti et avant même que le président par intérim du RN ne parle. L’ancien suppléant de Gilbert Collard se sait en territoire pas du tout conquis au RN. Et pour cause : le grand débat des valeurs organisé par l’hebdomadaire Valeurs actuelles et Les Éveilleurs touche à sa fin. Après Marlène Schiappa, Éric Zemmour, Valérie Pécresse et Marion Maréchal, c’est dorénavant Éric Ciotti qui répond aux questions de Tugdual Denis. Juste après, Jordan Bardella prendra la parole pour clôturer ce show. « Non seulement on n’a qu’un seul intervenant contre deux pour Reconquête et deux pour LR, et en plus tout le monde se barre », s’agace Meizonnet. Pendant ce temps, Bardella attend sa place en coulisses. Ses mains tremblent un peu. Il faut dire que la campagne du premier tour touche à sa fin et que ce dernier sort d’un marathon médiatique l’ayant laissé épuisé avec 39 de fièvre. C’est donc fatigué et fiévreux qu’il est monté sur la scène pour tenter, une dernière fois, de faire éclater la bulle Zemmour, comme on le répète au RN.
Oui, Meizonnet s’inquiétait pour rien. Bardella a sorti un discours simple, efficace. En quelques mots, il a glacé la salle composée en immense majorité de zemmouristes, il a opposé au redoutable corpus idéologique de ses adversaires un discours simple de réalisme politique. « J’ai remarqué qu’en cinquante ans de vie politique, nous étions les champions des premiers tours et que nous avions oublié qu’il en existait un second », affirmait-il en introduction, pour reprendre : « Les choix que nous avons faits ne nous cantonnent pas à un témoignage. Ce que fait Éric Zemmour, c’est ce qu’on faisait, nous, avec Jean-Marie pendant trente ans. Cela permet de mettre des sujets sur la table et de remplir des meetings, mais cette stratégie vous emmène à 15 %. » Au fond, ce que reproche Bardella à Zemmour c’est la forme et non le fond. « On a une différence de stratégie avec Éric Zemmour », affirme encore celui pour qui les désaccords avec les zemmouristes « sont de court ou moyen terme ». Ce n’est sans doute pas pour rien que, parmi ses plus proches collaborateurs, on compte Pierre-Romain Thionnet, ancien cadre de La Cocarde, syndicat étudiant d’union des droites, et Arthur Perrier, cofondateur de L’Étudiant libre avec un certain… Stanislas Rigault. Mais aussi François Paradol, son directeur de cabinet, militant historique du parti à la flamme. Comme une union des droites qu’Éric Zemmour et ses partisans appellent de leurs vœux. Bardella aura réussi à en faire une synthèse, mais dans le RN. C’est cela, la différence de stratégie qui oppose Bardella à Reconquête.
En attendant de savoir (même si le suspense ne semble pas convié) s’il sera élu définitivement président samedi, une certitude demeure : héritier désigné par Marine Le Pen, Jordan Bardella aura fait, en dix ans, un parcours que la plupart de ses semblables effectuent en un demi-siècle. Et pourtant, il n’est pas pressé.