Jean-Paul Brighelli, enseignant et essayiste français, auteur de La fabrique du crétin : vers l’apocalypse scolaire, aux éditions L’Archipel est l’invité d’André Bercoff.
La Première ministre sociale-démocrate, Mette Frederiksen, qui annonce « zéro demandeur d’asile en 2030 »
Immigration : traitement de choc au Danemark, mais Macron se soumet et poursuit sa politique d’invasion. Quand le Danemark se verrouille, la France accueille toute la planète.
Entre 2015 et 2021, les demandes d’asile ont été divisées par 10 au Danemark, mais ont augmenté de 25 % en France. Et seulement 3 % des déboutés sont expulsés.
Valeurs Actuelles nous livre un excellent dossier sur l’immigration et la méthode danoise.
Mais avant de résumer ce programme, il convient de rappeler que le Danemark bénéficie depuis 1992, date de son « non » à Maastricht, d’une clause d’exemption lui permettant de s’affranchir des règles bruxelloises sur l’immigration.
Mais le peuple français, qui a pourtant, lui aussi, voté « non » au traité de Maastricht, n’a malheureusement pas eu droit à cette clause d’exemption et ne maîtrise plus sa politique migratoire, entièrement aux mains des ayatollahs de Bruxelles.
Ce qui d’ailleurs, convient parfaitement à tous nos immigrationnistes que sont Sarkozy, Hollande ou Macron, tous totalement en phase avec les délires mondialistes de l’UE.
En matière d’asile et d’immigration, le Danemark a donc carte blanche pour décider de sa politique.
Et si Emmanuel Macron livre sciemment notre modèle social et culturel à la submersion migratoire, laquelle menace notre identité et notre mode de vie au nom d’un illusoire « vivre-ensemble », les Danois ont, quant à eux, fait le choix inverse.
Au laxisme et au renoncement criminel de Macron, Copenhague oppose un traitement de choc pour éviter la désintégration du royaume scandinave, en durcissant sa politique migratoire.
Soumis à une immigration d’origine « non occidentale », selon l’expression consacrée dans le pays, le Danemark a subi une arrivée massive de migrants venus de Turquie, du Pakistan, d’Irak, du Liban, de Somalie, d’ex-Yougoslavie, d’Iran ou de Syrie.
Les problèmes d’intégration n’ont pas tardé à surgir, avec ghettos, économies parallèles et violences multiples, comme en France. Dans ces ghettos, le niveau de criminalité et de chômage explose.
Depuis 1994, six programmes d’intégration ont vu le jour, sans succès. Mais en 2018, un virage est opéré, en rupture totale avec l’angélisme des programmes antérieurs.
Sont ciblés les quartiers où plus de 50 % des habitants sont d’origine extra-européenne, où plus de 60 % des 39-50 ans ne sont pas allés au-delà du collège, où plus de 2,7 % des majeurs ont été condamnés pénalement, où le revenu brut par habitant est inférieur de 55 % à la moyenne, où la proportion des 18-64 ans sans emploi ni formation dépasse les 40 %.
« Des lieux où la charia prend le pas sur la loi », dit l’ex-Premier Lars Lokke Rasmussen, instigateur du nouveau programme d’intégration, qui touche le logement, l’éducation et la réponse pénale :
Obligation d’inscrire les enfants dans les crèches, pour apprendre la langue, la culture et les valeurs du peuple danois. À défaut, les allocations familiales sont supprimées
Proportion d’élèves immigrés limitée à 30 % dans le second degré
Doublement des peines pour les crimes commis dans les quartiers ciblés
Destruction des grands ensembles et réduction à 40 % la part de logements sociaux
Expulsion des logements sociaux en cas de délits commis par les enfants
Expulsion en cas de non-recherche d’emploi
Durcissement de l’accès à la naturalisation
Externalisation des demandes de d’asile au Rwanda
Objectif affiché par la Première ministre danoise : zéro demandeur d’asile en 2030 !
Retour forcé des déboutés du droit d’asile, y compris en Afghanistan ou en Syrie.
Le Danemark a largement usé de sa liberté pour traiter les problèmes d’immigration
En 2015, il dit non aux quotas d’accueil des migrants, imposés par Bruxelles
En 2016, il rétablit les contrôles aux frontières avec l’Allemagne
En 2016, il confisque les biens des demandeurs d’asile pour financer leur séjour
En Europe, les Bisounours dénoncent des atteintes au droit. Mais compte tenu du très large consensus dont bénéficie la politique de fermeté auprès des Danois de souche, les jérémiades des mondialistes ne pèsent pas bien lourd.
Cette politique sans concession a permis de faire tomber le nombre de demandes d’asile de 25 000 en 2015 à 2600 en 2021.
Et quand bien même certaines dispositions s’opposeraient aux conventions internationales relatives au droit des réfugiés, la loi danoise a autorité sur tous les autres textes, au nom de la raison d’État.
Il est clair que ce ne sont ni Macron, ni Darmanin, ni Dupond-Moretti qui sont capables de protéger le peuple français contre le naufrage identitaire et culturel.
Le projet de Darmanin sur l’immigration est un catalogue de vœux pieux qui ne changeront rien au quotidien des Français, qui voient leur pays s’effondrer de jour en jour.
L’intérêt supérieur de la nation, c’est une notion totalement étrangère à Macron, qui sacrifie la France aux intérêts de l’Europe. C’est le pire fossoyeur de la France que le peuple vient de réélire, sans comprendre qu’il avait une chance inespérée de sortir de cette spirale immigrationniste infernale, qui va tout emporter.
Depuis bien longtemps nous voyons se multiplier dans la presse des articles relatant des attaques de la part de ceux qu’on appelle « des migrants » sur des personnes vulnérables. Ces clandestins criminels ont bien souvent un casier judiciaire long comme le bras, sont tous originaires du Maghreb ou de l’Afrique subsaharienne, et bien entendu, musulmans. Ils s’en prennent à des handicapés en fauteuil roulant, à des personnes âgées ou à des femmes seules. Ils les rouent de coups ou les surinent, au gré de leurs envies.
Nous nous sommes habitués, au fil des années, à cette longue litanie de faits divers, au cours desquels cette engeance commet des crimes crapuleux à nos dépens pour dérober un bijou, une montre, de l’argent ou un téléphone portable. Ces faits qui auraient été considérés comme d’une extrême gravité il y a quelques décennies sont devenus d’une banalité navrante et ne sont que rarement couverts par la presse nationale. Seuls les journaux locaux les relatent encore quand ils ont besoin de remplir une page, entre un article sur la fête de Noël de la maison de retraite et l’inauguration de la nouvelle salle des fêtes.
Le phénomène nouveau et inquiétant réside dans la gratuité de la violence exercée à l’égard de ces personnes vulnérables. En effet, il apparaît que ces attaques ne sont même plus crapuleuses au sens propre du terme, mais s’apparentent plus exactement à un loisir pour ceux qui les commettent. De pauvres handicapés se font tabasser parce qu’ils ont croisé le regard d’une raclure, ou justement parce qu’ils ont détourné le regard, lui manquant ainsi de respect. Ici un paraplégique frappé car un clando tunisien était irrité de manquer son bus, là un retraité roué de coups car il ne roulait pas assez vite.
Les victimes sont désemparées. Pourquoi ? Pourquoi moi ? Qu’ai-je donc fait pour mériter ça ? Ces actes échappent à la grille de lecture de bon nombre de nos compatriotes qui en sont traumatisés. Pour quelle raison ces barbares commettent-ils ces actes ignobles alors qu’ils n’ont rien à y gagner ? Répondre à cette question c’est se demander pourquoi le scorpion pique la tortue sur le dos de laquelle il se trouve pour traverser la rivière. Parce que c’est un scorpion.
Une vidéo récente, tournée dans le zoo de Planckendael en Belgique, a beaucoup ému les internautes. On y voit un lion qui s’ennuie dans son enclos. Il est repu, comme tous les animaux dans les zoos qui sont nourris chaque jour à heures fixes. Une cigogne se pose près de lui, insouciante. Elle n’a probablement jamais vu de lion de sa vie. Soudain, sans raison apparente, le lion se jette sur elle et la dévore. Pourquoi fait-il cela ? Certainement pas pour se nourrir. Le lion a attaqué la cigogne car c’est un lion. Il en avait juste envie et avait pleinement conscience qu’il ne risquait rien.
Dans son habitat naturel, jamais le lion ne se serait permis cela avec un de ces congénères ou avec un animal ayant du répondant comme un rhinocéros ou un éléphant. D’instinct il aurait compris que les conséquences pourraient s’avérer dévastatrices pour lui. Les centaines de milliers de clandestins africains qui hantent nos villes n’attaquent plus les gens pour se nourrir. Il y a pléthore d’associations pour s’en charger. Ils sont désœuvrés car il n’y a simplement pas de place pour eux au sein de notre société. Ils n’ont ni la capacité, ni d’ailleurs l’envie de s’intégrer. De plus il est évident que les pays africains ne nous envoient pas en priorité leurs universitaires fin lettrés ou leurs scientifiques de haut niveau. Il n’est pas interdit de penser qu’ils poussent au départ vers notre pays leurs petits criminels et autres déchets de leurs sociétés. C’est certainement ce qui explique qu’ils sont si réticents à les reprendre quand nous souhaitons les expulser.
Les gauchistes nous expliquent que c’est la frustration qui engendre ces comportements déviants et qu’il suffirait que nous fassions plus d’efforts pour les accueillir pour que tout ceci rentre dans l’ordre. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais personnellement je n’ai que rarement poignardé un handicapé à mort lors de mes épisodes de frustration, fussent-ils intenses, même lors de la réélection de Macron.
Quant à leur intégration dans notre société ou dans le monde du travail, il faut admettre que la carte mondiale des QI ne plaide pas en leur faveur et ne laisse que peu d’espoir à ce sujet. Je concède bien volontiers que les tests de QI occidentaux ne mesurent que très mal la forme d’intelligence qu’un berger nomade malien doit nécessairement posséder afin d’assurer sa survie et celle de ses chèvres, mais ils évaluent parfaitement la capacité d’un individu à évoluer dans notre société. Ces gens cumulent deux traits de caractères qui forment un cocktail explosif. D’une part ils sont habitués à la violence. Ils n’ont pas grandi dans une société policée comme la nôtre. Une de mes connaissances, qui a grandi au Tchad, m’avait confié que durant son enfance il avait assisté au règlement d’un différend entre villageois à coup de sagaie ! Une arme de la préhistoire !
D’autre part, l’islam leur confère à notre égard un sentiment de supériorité spirituelle qui peut paraître incongru à nos yeux, j’en conviens, mais cependant bien réel aux leurs. Pour eux nous ne sommes que des mécréants, des sous-chiens dégénérés à la pogne de leurs « gazelles » comme ils disent. Quand on sait qu’être traité de chien est l’insulte suprême dans le monde musulman, il faut bien prendre conscience de ce que cela implique quant à la place que nous occupons sur leur échelle de mesure du respect.
Par conséquent, passer ses nerfs sur un paraplégique à la sortie d’un arrêt de bus, ce qui pour vous est le sommet de la lâcheté et de l’abjection, n’est pour eux qu’un simple geste de mauvaise humeur. Ils le font car ils le peuvent. Tout comme le scorpion et le lion. Ils n’ont aucun remord. Je suis convaincu qu’ils ressentent même un profond et sincère sentiment d’injustice d’être réprimandés à ce sujet. Ils savent également qu’ils n’auront jamais à répondre de leurs actes car la réponse pénale française est inexistante, tout comme ils savent que le paraplégique et le retraité ne seront pas en mesure de riposter. Il est en effet fort rare de voire des clandestins s’attaquer à un groupe de rugbymen dans un bus.
À cette situation vient s’ajouter un facteur aggravant : la volontaire détérioration du matériau humain que produit notre société. Il n’est pas rationnel de regretter que les passants n’interviennent jamais en cas d’agression quand on émascule nos enfants dès le plus jeune âge en leur inculquant que si Mokhtar te plante son compas dans la main, il ne faut surtout pas se faire justice soi-même et vite aller se plaindre à la maîtresse. Mokhtar, lui, a appris à mettre des bourre-pifs avant de savoir marcher, encouragé par sa maman. Ces mêmes enfants, élevés dans l’illusion de l’existence d’un état de droit, deviendront des adultes dépourvus de tout instinct de conservation, qui seront des proies faciles pour tous ces braves clandestins.
Il n’y a pas trente-six solutions pour se protéger de ces bêtes sauvages. Nos enfants doivent apprendre à se battre dès leur plus jeune âge. Et je ne parle pas de cours de self défense bidon ou d’aïkido, qui s’apparentent plus à du tango entre cadres supérieurs qu’à un vrai sport de combat. Il faut les envoyer s’entraîner dans les clubs miteux de boxe, là où ça cogne, là où les coups sont portés et font mal, là où justement se trouvent les populations qu’ils seront amenés à combattre, même si nous sommes naturellement plutôt enclins à leur épargner la fréquentation de ces nuisibles.
Faire l’économie de cet effort, c’est prendre le risque qu’ils finissent comme la cigogne.
+ Webtube :Il y a 30 ans on vivait bien….mais on ne s’en rendait pas compte. Aujourd’hui on voit à quel point notre pays s’est dégradeé.. Il va falloir penser à se protéger, apprendre à se défendre et résister.
Voila un chanson qui va vous faire du bien. Luna Misteriosa une petite friandise au milieu de notre été bien chaud. Profitons en tant que nous sommes encore en vacances. Mais au travail ça marche tout aussi bien…..
Here is a song that will do you good. Luna Misteriosa a little treat in the middle of our hot summer. Let's enjoy while we're still on vacation. But at work it works just as well....
La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a tenu une conférence de presse pour tirer le bilan des premiers mois du second quinquennat d’Emmanuel Macron.
La présidente du Rassemblement national a réclamé l’abandon des sanctions prises contre la Russie, car, selon elle, « Ces sanctions ne servent strictement à rien, si ce n’est à faire souffrir les peuples européens et, accessoirement, le peuple français » et d’ajouter : « Il faut être vraiment de mauvaise foi pour ne pas constater que, contrairement aux rodomontades de notre gouvernement, l’économie russe n’est pas à genoux et n’est pas en cessation de paiement. […]Nous sommes beaucoup plus victimes de ces sanctions que ne l’est la Russie. »
Ensemble, Einstein et Hawking auraient-ils pu concilier la relativité et la mécanique quantique ? Ce captivant documentaire met en miroir les découvertes des deux plus grands esprits de la physique moderne qui ont révolutionné notre vision de l’Univers. Cette première partie se penche sur les travaux d’Albert Einstein (1879-1955). La relativité, l’Univers vu comme un continuum espace-temps et l’attraction comme une distorsion de ce continuum causée par les étoiles et les planètes…
La première partie se penche sur les travaux d’Albert Einstein (1879-1955). Ils sont mis en perspective par des astrophysiciens, en particulier ceux de l’Observatoire d’ondes gravitationnelles par interférométrie laser (LIGO), qui regroupe neuf cents scientifiques du monde entier. Comment les chercheurs considèrent-ils aujourd’hui les idées du génie helvético-américain ?
Génies connectés
Très pédagogique et doté de séquences inventives et visuellement surprenantes, ce documentaire renouvelle le genre du film scientifique. Consacré à deux des plus grands génies scientifiques du XXe siècle, il fait le lien entre leurs pensées. La théorie de la relativité a ainsi été une source d’inspiration pour Stephen Hawking, qui a poussé encore plus loin les idées d’Einstein, en expliquant les phénomènes de l’Univers au niveau quantique.
La seconde partie est centrée sur Stephen Hawking (1942-2018), qui a passé la majeure partie de sa carrière de chercheur à essayer de découvrir sur quels points Einstein aurait pu se tromper. Ce dernier avait notamment prédit les étoiles à neutrons et les trous noirs. Au milieu des années 1970, Hawking a émis l’hypothèse que ces derniers n’étaient pas complètement noirs mais finissaient par disparaître. Avec cette thèse révolutionnaire, le physicien et cosmologiste britannique fut le premier à se retrouver à l’intersection de la théorie de la relativité d’Einstein pour l’infiniment grand et de la mécanique quantique pour l’infiniment petit, longtemps considérées comme incompatibles.
+ Webtube :Comme quoi avec un peu de bon sens et une vraie volonté politique de faire avancer les choses, l’immigration peut ne pas être un problème…
« Imaginez un pays où l’assimilation n’est pas un sujet tabou. Imaginez un pays où la lutte contre le séparatisme ne reste pas un vœu pieux. Imaginez un pays où un gouvernement social-démocrate poursuit, en la durcissant, une politique “anti-ghettos” initiée par la droite. […] Non, vous ne rêvez pas ; ce pays existe, c’est le Danemark. » Ainsi s’introduit la longue enquête menée par Valeurs actuelles cette semaine, au sujet du Danemark, souvent cité comme exemple en matière de lutte contre le séparatisme et l’immigration massive.
Comme en France, c’est à partir des années 1970 que le Danemark ont vu déferler des vagues successives d’« origine non occidentale ». Mais la provenance de leurs immigrés n’est pas la même qu’en France : ils viennent de Turquie, du Pakistan, d’Irak, du Liban, de Somalie, d’ex-Yougoslavie, d’Iran ou encore de Syrie. Très vite, les pouvoirs publics perçoivent des problèmes de communautarisme dans les endroits où une forte population d’origine non occidentale s’est concentrée. « Nous nous sommes très vite aperçus qu’un nombre important d’immigrés préféraient inscrire leurs enfants dans des écoles coraniques », confie l’ancien Premier ministre du Danemark Lars Løkke Rasmussen, membre du parti libéral (droite), à Valeurs actuelles. C’est pour cette raison qu’en 1994, le gouvernement met en place un plan de lutte contre les « ghettos » et les « sociétés parallèles ».
Quelles mesures pour lutter contre l’immigration ?
Le gouvernement danois a multiplié les mesures. Cinq programmes gouvernementaux ont été adoptés entre 1994 et 2018. Dans le viseur de l’État, « les quartiers où plus de 50 % des habitants sont d’ascendance non occidentale ». Dans ces quartiers, « plus de 60 % des 39-50 ans ne sont pas allés au-delà du collège », écrit Valeurs actuelles. Toujours dans ces mêmes quartiers, « plus de 2,7 % des majeurs ont été condamnés pénalement, le revenu brut des habitants est inférieur de 55 % à la moyenne de la région et la proportion des 18-64 ans sans emploi ni formation est supérieure à 40 % ».
Les hommes et femmes politiques danois ont compris une chose : « La démographie, c’est le destin », comme le disent Éric Zemmour ou Jordan Bardella à la suite du philosophe Auguste Comte. Une fois les endroits sensibles identifiés, une batterie de mesures vient casser tout communautarisme. Sur le logement par exemple, le gouvernement compte réduire de 40 % des logements sociaux d’ici 2030. Pour ce faire, une partie de l’immobilier propriété de l’État deviendra un domaine privé, les habitants seront expulsés. En classe, « la proportion d’élèves d’origine immigrée ne peut dépasser 30 % dans les établissements du second degré », relate encore le journal. De plus, les riverains de quartiers difficiles sont dans l’obligation d’envoyer leurs jeunes enfants en crèche (25 heures minimum par semaine). Les parents qui contreviennent à la règle verront leurs allocations familiales supprimées. Objectif ? Couper les enfants en bas âge des influences familiales qui leur imposent la pratique des langues étrangères et débouchent sur la non-assimilation des us et coutumes du pays ou sur le rejet de l’Histoire nationale. Enfin, pour limiter le nombre de nouveaux arrivants, les demandes d’asile ont été externalisées au Rwanda.
Détail piquant, la politique migratoire danoise est appliquée par un gouvernement… de gauche. Et les habitants des quartiers immigrés sont satisfaits des mesures. « Certaines personnes ont été expulsées en raison des délits commis par leurs enfants, affirme ainsi Oumar, un habitant du quartier Lundtoftegade, qui fut une cité sensible de Copenhague. D’autres parce qu’elles ne cherchaient pas d’emploi. Certes, c’est très strict, mais au moins, tout est calme aujourd’hui. » De quoi inspirer ceux qui nous gouvernent.
Amnesty International a enquêté sur les frappes russes effectuées depuis avril sur les fronts du sud (Mykolaïv) et de l’est, dans l’ensemble du Donbass. Et le constat, publié le 4 août, n’est pas tendre : « Le fait de se trouver dans une position de défense ne dispense pas l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire », a ainsi déclaré Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty.
La rapport précise que des civils ont été mis en danger par l’installation de bases militaires dans des hôpitaux ou des écoles et par l’organisation de contre-attaques depuis des zones où les civils vivent nombreux.
L’organisation précise notamment que des bases ont été installées dans des bâtiments civils dans 19 villes et villages du front concerné, et que des frappes avaient été lancées depuis ces zones résidentielles.
C’est une situation d’autant plus inacceptable que la plupart de ces installations étaient situées à des kilomètres du front, précise l’ONG. D’autres options, qui ne mettraient pas en danger la vie des civils, étaient donc possibles, ajoute-t-elle. Amnesty précise, en outre, qu’aucune consigne d’évacuation des civils n’avait été donnée. Ses demandes d’explication auprès du ministère de la Défense ukrainien sont restées sans réponse.
L’Ukraine a évidemment réagi et le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, cité par Le Point (4/8/2022), s’est déclaré indigné par ce constat « injuste » et, en bon dialecticien, inverse l’accusation et affirme que l’ONG participe « à une campagne de désinformation et de propagande » au service du Kremlin.
Amnesty International agent de Poutine, il fallait y songer, mais dans cette guerre de l’information à laquelle nous assistons depuis le 24 février, plus rien ne nous étonne.
Jusqu’à présent, les voix qui détonnaient sur la guerre en Ukraine étaient systématiquement marginalisées et rarement invitées sur les grands médias, à de rares exceptions comme Sud Radio et « Bercoff dans tous ses états ». Les débats sur les plateaux des chaînes d’information ont un côté fascinant depuis cinq mois : une sorte de surenchère irréelle entre généraux, journalistes, essayistes, anciens agents du KGB et spécialistes militaires autoproclamés nous expliquant gravement que Poutine était fou et isolé, que, bien sûr, la Russie perdrait une guerre qu’elle avait déclenchée sans aucune raison comme il se doit.
Ce communiqué sur la stratégie ukrainienne mettant en danger ses propres civils n’est pourtant pas une surprise. Il suffit de suivre quelque peu les opérations militaires pour constater qu’en effet les Russes doivent attaquer les villes et villages où se sont retranchés les soldats ukrainiens, et tant pis pour les civils.
Le communiqué d’Amnesty peut-il légèrement changer la doxa en vigueur ? Il est permis d’en douter. Certes, la désinformation des guerres passées en Irak ou en Libye a été battue en brèche et la vérité a fini par se faire jour. Mais, des années après, tout reste à faire au Kosovo ou en Syrie, où la pensée unique continue à triompher. Ce sera sûrement le cas pour cette guerre qui est géopolitiquement si importante et qui nécessiterait de vrais débats et non des slogans infantiles.