Justice : Donald Trump, l’homme à abattre ?

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Assisterions-nous à une troisième tentative d’impeachment, outre-Atlantique, à l’encontre de Donald Trump, 45e président des États-Unis ? C’est bien ce que laissent paraître les médias américains en cette fin de semaine.

Jeudi 9 juin débutait en effet, en direct sur l’ensemble des chaînes d’information américaines, la restitution de l’enquête parlementaire menée par le comité spécial – composé de neuf élus, dont sept démocrates et deux républicains – sur l’assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.

Rappelons que l’accusation d’« incitation à l’insurrection » du 6 janvier avait valu, début 2021, à Donald Trump sa deuxième tentative de destitution, initiée par le camp démocrate et soldée par un acquittement. Près d’un an et demi plus tard, Donald Trump reste donc l’homme à abattre, au centre de ces audiences. D’ailleurs, les titres des médias français reprennent majoritairement l’argumentaire du comité, évoquant Trump comme instigateur d’une « tentative de coup d’État ».

L’ampleur que prend l’événement suscite en conséquence de vives critiques côté conservateur. Certains allant jusqu’à comparer la mise en scène à une « production hollywoodienne ». Le représentant républicain de l’Indiana, par exemple, Jim Banks, dénonce la « totale partialité du comité, chose qui n’est jamais arrivée auparavant. Tout n’est que théâtre ».

Pour Charles Hurt, éditorialiste au Washington Times, les démocrates détourneraient ainsi l’attention des problèmes du moment pour le peuple américain (inflation record, problèmes de sécurité dans les écoles, menaces de mort quotidiennes à l’encontre des juges de la Cour suprême suite à la fuite sur Roe v. Wade…). Les audiences du comité spécial feraient ainsi office de chant du cygne pour les démocrates, sachant leur destin scellé à l’approche des élections de mi-mandat.

Du côté de Sean Hannity, célèbre éditorialiste chez Fox News, il s’agit surtout d’une campagne diffamatoire à l’encontre de Donald Trump, le jury et les organisateurs ne se souciant, selon lui, guère des faits, omettant des éléments critiques. En première ligne, on retrouve les failles de sécurité du lieu, ce jour-là, et les appels – sans suite – de l’équipe Trump à renforcer la sécurité les jours précédant les violences.

Pourtant, ce jeudi, le comité a réussi à diffuser des entretiens de l’enquête, filmés à huit clos, avec des proches de Donald Trump. Citons, par exemple, l’ancien procureur général des États-Unis William Barr et Ivanka Trump, tous les deux précisant qu’ils ne croyaient pas à la fraude électorale. Pour le journal Politico, cette stratégie de « s’appuyer sur d’anciens responsables et alliés de Trump aurait plus de chances d’influencer des électeurs indécis ».

Bref, difficile d’avoir des certitudes dans ce dossier, tant les médias américains se renvoient la balle et dénoncent le concurrent comme colporteur de « fake news ».

Ce dossier, très médiatisé, n’est toutefois pas le seul front sur lequel est actuellement attaqué Donald Trump en justice. L’ancien président de même que ses enfants Donald Jr. et Ivanka viennent ainsi de donner leur accord pour être interrogés sous serment à partir du 15 juillet par des avocats du bureau du procureur général de l’État de New York, Letitia James. En mars 2019, cette dernière avait ouvert une procédure civile sur les pratiques fiscales de la Trump Organization, actuellement en phase de clôture.

Le New York Times précise que « M. Trump a nié à plusieurs reprises les actes répréhensibles qui lui sont imputés et a qualifié l’enquête de Mme James de chasse aux sorcières ». Pour les avocats de l’entrepreneur à succès, l’enquête ne peut être que « motivée politiquement », Letitia James appartenant, aux dires de M. Trump, à la gauche radicale.

Pour un président déchu, force est de constater que l’énergie déployée par le camp de l’opposition pour le mettre davantage à terre est sans précédent. On le mesure d’autant plus face à l’inertie du gouvernement en place pour résoudre les problèmes majeurs des Américains.

Gaëlle Baudry, Boulevard Voltaire

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Le Daily Mail révèle que les autorités françaises auraient fait pression sur l’UEFA pour que les faits de délinquance survenus autour du Stade de France ne soient pas mentionnés dans la communication officielle et qu’ainsi la faute soit rejetée sur les supporters anglais

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D’après le Daily Mail, les autorités françaises ont fait pression sur l’UEFA pour que les faits de délinquance survenus autour du Stade de France, à l’occasion de la finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et Liverpool, ne soient pas mentionnés dans la communication officielle qui a été faite le soir du match. Et qu’ainsi la faute soit rejetée sur les fans des Reds.

L’UEFA a-t-elle été censurée? Le Daily Mail affirme que les autorités françaises ont fait pression sur l’instance dirigeante du football européen pour que celle-ci, le soir de la finale de la Ligue des champions, ne fasse aucune mention des faits de délinquance survenus autour du Stade de France.

D’après le média britannique, l’UEFA voulait évoquer ce sujet dans son communiqué diffusé le soir du fiasco, afin de décrire au mieux les graves incidents et d’expliquer la décision de retarder le coup d’envoi. Le texte qui aurait été imaginé devait alors préciser que la présence de délinquants avait aggravé le chaos autour du stade et conduit à l’utilisation de gaz lacrymogène.

Dans le communiqué finalement publié, et désormais indisponible sur le site de l’UEFA, le retard du coup d’envoi est simplement attribué à l’afflux de “milliers de fans qui avaient acheté de faux billets”. “Comme le nombre de supporters à l’extérieur du stade continuait à augmenter après le coup d’envoi, la police les a dispersés à l’aide de gaz lacrymogène et les a forcés à quitter le stade”, ajoutait aussi l’instance présidée par Aleksander Čeferin.

Une communication raccord avec les premières prises de position des autorités et du gouvernement, mettant l’accent sur le comportement des supporters de Liverpool et la fraude aux faux billets. Depuis, le ton vis-à-vis des fans anglais s’est adouci. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a notamment présenté ses excuses auprès de Liverpool.

(…) RMC Sport

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